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• 23 août 2022 à 13:23 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/403 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MÉMOIRES 399 qu’ils savent ; ils ont moins de spontanéité, ils sont moins démonstratifs, mais leur sympathie est plus durable... Vers la fin de décembre (1909) le mobilier de l’impasse Ronsin fut vendu, à ma demande, après que certains meubles m’avaient été expédiés. J’avais auparavant offert à ma fille de garder tout ce qu’elle désirait. La lettre ne lui fut jamais remise et je sais jnourquoi maintenant. D’ailleurs, ma fil... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 13:22 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/402 (Page non corrigée : Page créée avec « 398 MES MEMOIRES je crois, qui vint aussitôt. Le docteur partit d’un côté et moi d’un autre, après avoir pris rendez-vous... Hélas, on me vit et je fus suivie, poursuivie une fois de plus, de rue en rue, de quartier en quartier. Et ce ne fut que grâce à un embarras de voitures que nous fûmes débarrassés de ceux qui s’étaient jurés de m’arracher une interview, des déclarations... quelconques. Quel journée que ce dimanche !... Nous al... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 13:21 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/401 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MÉMOIRES 3U7 répondit que j’avais besoin de repos et ils n’insistèrent pas. Sur le bateau, un^ grande angoisse m’étreignit à la gorge... Il faisait très froid... et les côtes de France disparaissaient. A Londres, le train stoppa à une station avant celle de Charing-Cross, et l’un des Anglais qui m’avaient suivie depuis Paris, vint me dire : « Madame, je sais qu’il y a une foule de journalistes et de photographes à Charing -C... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 13:17 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/400 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> 396 MES MÉMOIRES Dans les premiers jours de décembre (1909), j’étais prête à partir pour l’Angleterre. Le docteur Mignon, à cause de mon état de santé, offrit de m’accompagner jusqu’à Londres, et j’acceptai avec reconnaissance. Je pris congé de tous ces amis du Vésinet, dont le dévouement avait été si complet et si généreux... Un soir — je devais prendre le train de neuf heures pour Charing-Cross — j’allai en... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 13:16 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/399 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MÉMOIRES 395 « Après, on me ramena à la campagne. Je tombai malade. J’étais bien malheureuse, va... » Pendant les jours qui suivirent cette entrevue, je ne dus la vie qu’aux soins dévoués du docteur Raffegeau et du docteur Mignon, et à l’affection dont m’entourèrent leurs femmes et leurs enfants. Le pasteur Arboux et un autre pasteur vinrent me voir. Quelqu’un me dit : « Votre fille est catholique, ce sont les prêtres qui vou... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 13:16 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/398 (Page non corrigée : Page créée avec « 394 MES MÉMOIRES reur, peut-être à cause de la date, peut-être parce qu’on ne me l’avait fait écrire que pour m’effrayer et me faire croire que vraiment tu étais folle, et que tu menaçais de tuer !... Tu devines mon état. Je me mis à croire une partie de ce qu’on me disait. Je pensais, que tu étais devenue folle de chagrin et que tu voulais vraiment nous faire du mal, même à moi. Pardonne-moi, maman. « Le lendemain, Edouard retourn... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 13:14 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/397 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MÉMOIRES 39 j’allai à la campagne, chez les Bw. On me gardait à la maison, on ne me permettait jamais de sortir, à cause des journalistes, et on ne me permettait pas de lire les journaux. Je ne savais rien de ton procès, et pourtant, Dieu sait si j’avais soif de savoir ce qui se passait. On me disait sans cesse des choses horribles sur ton compte et l'on m’assurait que je serais perdue si je te revoyais. J’étais souffrante — nous avi... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 13:11 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/395 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MÉMOIRES 391 ne prendrait-il donc jamais fin !... Le docteur me supplia de laisser entrer M. Chabrier. L’essentiel, c’était la visite de ma fille... J’entendis des pas lents, fatigués... Marthe était donc malade ? Elle entra, pâle, défaite, presque méconnaissable, la pauvre petite... Ma sœur la soutenait d’un côté, M. Chabrier de l’autre. On mena Marthe jusqu’à mon lit, et alors je vis sur son visage une expression que je n... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 13:10 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/394 (Page non corrigée : Page créée avec « 390 MES MÉMOIRES dire, Madame, sinon que nous sommes heureux. On vous a fait, enfin, justice. Notre salut très profond, Madame, pour votre magnifique énergie, pour votre longue souffrance. Et notre vivat ému et profondément joyeux pour votre beau et mérité triomphe. « (Signé) : Toute une famille de braves gens. » Je les remercie, tons ces braves gens, de France et d’ailleurs. Leurs messages de sympathie m’ont aidé à porter ma croix.... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 13:08 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/391 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MÉMOIRES 387 pas à l’impasse Ronsin et Chabrier non plus ; la maison est vide... — C’est bien. Je la trouverai, moi ! Je pars à sa recherche, à l’instant ! m’écriai-je. — C’est de la folie. Tu es trop faible... on te suivra... il t’arrivera quelque chose... tu ne sais pas ce qui se passe... Je devinai ce qu’ils voulaient dire. Malgré mon acquittement, on me détestait encore, on me croyait encore coupable ! La foule énorme... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 13:06 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/390 (Page non corrigée : Page créée avec « CHAPITRE XXVII APRÈS LE VERDICT. EN ANGLETERRE La maison de santé où j’avais été conduite était celle des docteurs Raflegeau et Mignon. Ma jeune sœur, autrefois, avait été soignée dans cette maison. Personne ne put me dire où était ma fille. — Votre beau-frère, M. Seyrig, me dit le docteur Raffegeau, m’a télégraphié pour me prier de vous réserver une chambre ici, car vous avez besoin de repos, de soins... Et vous serez ici à l... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 13:04 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/174 (Page non corrigée : Page créée avec « 170 MES MEMOIRES déclarations faites par les témoins divers, soit à M. Hamard, chef de la Sûreté, soit à M. André, juge d’instruction. Après avoir confirmé en tous points les déclarations faites par Mlle Rallet, M. Goldstein fit notamment les déclarations suivantes : « ...Aucun des artistes n’était chargé de contrôler les livraisons faites par la maison Guilbert, et l’employé de cette maison avait pris l’habitude de décharger... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 13:02 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/173 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MÉMOIRES 169 MM. Goldstein et Feinberg, qui sont généralement accompagnés d’une jeune fille, Mlle Jankel... « ...La dernière visite de MM. Goldstein et Feinberg accompagnés de Mlle Jankel, remonte au mercredi 27 mai, veille de l’Ascension. A cette date, les clients en cause sont arrivés entre trois et quatre heures de l’après-midi. C’est Goldstein qui m’a parlé, selon l’habitude, Feinberg ne parlant que l’anglais, l’allema... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 13:00 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/172 (Page non corrigée : Page créée avec « 168 MES MÉMOIRES quand la veuve Steinheil a fourni le signalement des individus de la nuit du 30 mai, elle a spécifié que ces derniers n’étaient pas coiffés de chapeaux, comme en portent habituellement les curés, mais de chapeaux en feutre noir, dont les bords, rabattus, lui avaient parus larges et les fonds plus hauts et plus pointus que les chapeaux ecclésiastiques. » Et maintenant que ma description des robes et des chapeaux portés par l...) Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:59 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/171 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MÉMOIRES 167 le Métropolitain portait le nom de Mme Mazeline. Celle-ci était un peintre et je l’avais bien connue du temps de Félix Faure et même auparavant. Elie avait habité Le Havre longtemps et y avait été en relations amicales avec Félix Faure et sa famille. Elle avait commencé un portrait du Président qu’elle peignait à l’Elysée, quelques jours avant sa mort et dut le terminer de mémoire. Ce portrait fut exposé au Salon.... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:57 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/170 (Page non corrigée : Page créée avec « 166 MES MÉMOIRES cette révélation les aurait fait cesser, ,car le vol des lévites prouvait la vérité de mon récit du crime, dont l’étrangeté avait surpris bien des gens, — mais cela me paraît un acte de cruauté impardonnable de ne pas m’avoir annoncé, à moi, cette découverte capitale ! On aurait pu trouver nécessaire de me faire jurer de garder la chose secrète. Mais comment aurai-je pu manquer de garder un tel secret ? N’était-... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:55 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/169 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MÉMOIRES 165 sition des tableaux de M. Steinheil, Les deux cartes avaient été trouvées l’une à côté de l’autre, dans le compartiment, et avaient, à n’en pas douter, été perdues par le même individu. M. Villemant déclara en outre que l’endroit où il avait trouvé les deux cartes « venait d’être quitté par un jeune homme en blouse », qu’il « paraissait ivre » et qu’il « maniait des pièces d’or dans son porte-monna... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:53 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/168 (Page non corrigée : Page créée avec « 164 MES MÉMOIRES cette photographie et me dire si vous voyez là quelqu’un qui vous rappelle... quelqu’un. La photographie représentait un groupe de trois personnes. Je crus reconnaître un des trois hommes de la nuit fatale, un individu à longue barbe, aux traits accentués, aux yeux perçants. — Il y a une très grande ressemblance entre cet individu-ci, dis-je en désignant l’un des personnages du groupe, et l’homme à barbe blond-roux... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:49 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/98 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> 94 MES MÉMOIRES J’étais atterrée. Je ne pouvais en croire mes oreilles : — C’est impossible, m’écriai-je. Je l’ai vu aujourd’hui même. Il était fatigué, souffrant, mais ce n’était pas grave. Je questionnai fiévreusement M. Bordelongue mais ne pus obtenir que cette réponse : « Je n’ai aucun détail... On ne sait rien. On dit que le Président est mort d’une attaque d’apoplexie. » Le lendemain, à six heur... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:47 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/97 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MÉMOIRES 93 importants... puis une dame de ses amies qui avait fait de son mieux pour l’intéresser à l’Affaire Dreyfus... Je la connaissais bien, et le Président m’avait dit bien des fois que cette amie tenait beaucoup à ce que son mari devint ministre... Tout à coup, Félix Faure s’écria : « J’étouffe, je n’y vois plus... » J’appelai M. Blondel, qui vint aussitôt. Au bout d’un moment, le Président nous dit : « Ce ne sera... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:45 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/96 (Page non corrigée : Page créée avec « 92 MES MÉMOIRES que le Président insistait au téléphone pour me voir immédiatement. Il téléphonait sans doute de l’Elysée, car, contrairement à ce qu’ont dit certains journaux, rien ne me porte à croire qu’il se soit trouvé indisposé dans une maison amie d’où on l’aurait hâtivement ramené à la présidence. Devant son insistance étrange, je pris une voiture et me fis amener à la porte discrète de la rue du Colisée. Le P... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:43 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/94 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> 90 MES MÉMOIRES — Parce que c’est impossible. Ne me posez pas de questions... — S’agit-il, insistai-je cependant, d’une grande dame qui, ayant besoin d’une grosse somme, a vendu ce collier et dont le mari menacerait de faire un scandale ? — Si ce n’était que cela ! répondit-il, je vous aurais tout dit depuis longtemps. Vous m’auriez rendu les perles, je les aurais fait parvenir à la personne, et vous aurais priée d... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:41 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/93 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MEMOIRES 89 collier chez vous. On ne peut pas soupçonner qu’il est en votre possession. Mais ne le portez pas, ne le montrez à personne... — Non, car j’avais décidé de vous le rendre. Je n’aurais pas pu le porter ; il est trop beau, trop coûteux. On se serait demandé d’où il venait. Et d’ailleurs, il ne doit pas y avoir beaucoup de colliers comme celui-là à travers le monde. Les perles en sont énormes et parfaites... — Vou... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:40 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/92 (Page non corrigée : Page créée avec « 88 MES MÉMOIRES ma musique. Félix Faure me reparla de la « surprise » qu’il me réservait... Le lendemain, le commandant Lamy, que je connaissais très bien et qui venait souvent me voir, vint me faire ses adieux... Il me remit un énorme bouquet de la part du Président. J’enlevai le papier blanc qui l’entourait et trouvai, entre les orchidées, un écrin vert doublé de satin blanc. Il contenait une boîte ronde, en or. J’eus quelque peine... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:39 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/91 (Page non corrigée : Page créée avec « CHAPITRE X LE COLLIER MYSTERIEUX. LA MORT MYSTERIEUSE DU PRÉSIDENT FÉLIX FAURE. Pendant l’été de 1898, le Président m’offrit un collier de perles qui joua dans la suite un rôle si étrange dans ma vie qu’il importe que je raconte son histoire, en détail. Il est probable que ce collier, ainsi que les Mémoires du Président ne furent pas étrangers à la tragédie mystérieuse de l’impasse Ronsin. A plusieurs reprises, Félix Faure me d... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:36 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/19 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> CHAPITRE II RÊVES D’AMOUR ET MARIAGE DE RAISON Je fis mon entrée dans le monde à dix-sept ans. Il était bien restreint ce monde, car il y avait des Japy et des ramifications de Japy partout où nous allions. Or, la famille, ce n’est pas le « monde ». Ce n’était guère qu’à Belfort que je rencontrais des gens que je ne connaissais pas. Toutefois, quand je faisais de nouvelles connaissances, c’était très rapidement et trè... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:34 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/18 (Page non corrigée : Page créée avec « 14 MES MÉMOIRES tête toute ronde, prit le bouquet, me hissa dans ses bras et m’embrassa. Nous faisions souvent de grandes promenades à pied ou à cheval, mon père et moi. Tous deux nous aimions le grand air, l’odeur de la terre, de l’herbe, de la mousse et la voix des arbres... Souvent, il sortait sans moi, mais dès que sonnait l’heure de la récréation, je m’élançais à sa recherche, attachant les rubans de mon grand chapeau de paill... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:34 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/17 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MÉMOIRES 13 je n’ai pas tenu ma promesse. Que les deux Cuvier, ie savant et le pasteur, me pardonnent i Mon pasteur était très vieux et son fils vint à Beaucourt l’aider dans son pastorat, mais le père mourut bientôt. Quant au fils, comme beaucoup de protestants du Jura et des Vosges à cette époque, il était monodiste et croyait fermement que le Christ était revenu sur terre sous les traits et le nom de M. Monod. Beaucourt eut un nouv... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:33 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/16 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> 12 MES MÉMOIRES Si le juge d’instruction chargé de mon affaire avait connu ce détail, il aurait sans aucun doute conclu que, puisque, enfant, j’étais capable de vaincre, à coups de boule de neige, mes compagnons de jeux, il devenait évident que, femme, j’avais dû avoir assez de force pour commettre le double crime dont il m’accu§ait ! Le dimanche, on allait au temple de Beaucourt. On est très protestant dans le pays de Mont... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:31 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/15 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MÉMOIRES 11 camarade de M. Sheffer, qui devait être mon fiancé de quelques mois. On se levait de bonne heure à Beaucourt. Après un déjeuner rapide et une heure de récréation dans le parc, ou consacrée à mes fleurs — comme mes parents, j’avais la passion des fleurs, surtout des hortensias et des roses — j’allais dans la salle d’école prendre mes leçons. L’après-midi était partagée entre l’étude, le jeu et les soins du mé... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:30 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/14 (Page non corrigée : Page créée avec « 10 MES MÉMOIRES d’équitation, un professeur de violon, un professeur de piano, en dehors des gouvernantes qui m’apprirent « les autres choses », mais c’est avec mon père et par lui que j’ai appris le peu que je sais... Ah ! l’heureuse existence. Dans mon cœur chantait ces mots que mon père murmurait si souvent à mon oreille : « Je t’aime chaque jour plus qu’hier et moins que demain. » Je considérais mon père comme une sorte de... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:28 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/13 (Page non corrigée : Page créée avec « MES MÉMOIRES 9 dations : « Puisque vous lui racontez l’Odyssée, faites-lui suivre les voyages d’Ulysse sur une carte. » Ou bien : « Je vois que vous lisez l’Iliade, parlez-lui d’Andromaque, d’Hector, d’Achille, mais n’insistez pas, je vous en prie, sur Nestor ; c’était un personnage fort ennuyeux... » Mon père se mit à m’enseigner le violon quand j’avais quatre ans, et l’orgue et le piano, un an après. Il avait des idée... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:26 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/12 (Page non corrigée : Page créée avec « 8 MES MÉMOIRES le dire quand je fus une jeune fille, parce qu’elle était très belle et très bonne. Ma mère avait de grands yeux noirs très tendres et, quand elle retirait son peigne, sa chevelure d’ébène coulait jusqu’à ses pieds. Sa bonté était calme et souriante ; elle ignorait le mal, avait des naïvetés exquises et ne comprit jamais grand’chose aux réalités de la vie, parce qu’elle ne les voyait pas. Elle donnait et dépensai... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:24 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/11 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> MES MÉMOIRES Par M e Marguerite STE1NHEIL CHAPITRE PREMIER MON ENFANCE Beaucourt est un village situé dans le Territoire de Belfort, à peu de distance de la Suisse et de l’Alsace. C’est dans ce village, au « Château-Edouard » (toutes les grandes maisons dans le « pays » sont des « châteaux ») que je naquis il y a une quarantaine d’années. Beaucourt et une grande partie de la contrée avoisinante dépendent des Japy, do... ») Balise : Non corrigée
• 23 août 2022 à 12:23 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Steinheil - Mes Memoires, 1912.djvu/10 (Page non corrigée : Page créée avec « b INTRODUCTION fût-ce que parce que le mystère de l’impasse Ronsin a eu un dénouement et non une solution. J’ai écrit ces Mémoires, cette histoire rigoureusement exacte de ma vie, parce que beaucoup des faits importants et significatifs qui l’ont marquée n’ont jamais été révélés au public ; je les ai écrits pour convaincre les sceptiques de mon innocence, pour me réhabiliter aux yeux de ceux qui doutent, pour me justifier d’une... ») Balise : Non corrigée
• 28 janvier 2022 à 23:15 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Shelley - Œuvres poétiques complètes, t1, 1885, trad. Rabbe.djvu/298 (Page non corrigée : Page créée avec « 292 OEUVRES POÉTIQUES DE SHELLEY pourrez prier, afin que par ce sacrifice la colère desséchante de Dieu (1) puisse être apaisée. » — II se lut, et un instant l’auditoire resta silencieux, pendant qu’au loin, courant de rang en rang, les échos de sa voix expiraient ; puis il s’agenouilla dans la poussière, murmurant toujours les malédictions de son muet orgueil, pendant que la honte et la terreur séparaient les armées. XL Sa voix fut com... ») Balise : Non corrigée
• 28 janvier 2022 à 23:11 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Shelley - Œuvres poétiques complètes, t1, 1885, trad. Rabbe.djvu/83 (Page non corrigée : Page créée avec « REINE MAB / / descente escarpée de la route inexplorée du ciel. Vite et loin le ehar vola. Les vastes globes de feu, qui roulaient autour, de la porte du palais de la Fée, s'amoindrirent par degrés, et bientôt n'offrirent plus à la vue que ce minuscule scintillement des orbes planétaires qui, dépendant du pouvoir solaire, poursuivaient là-bas avec une lumière empruntée leur chemin raccourci. Déjà la terre flottait au dessous. Le char sarrèta...) Balise : Non corrigée
• 28 janvier 2022 à 23:09 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Shelley - Œuvres poétiques complètes, t1, 1885, trad. Rabbe.djvu/184 (Page non corrigée : Page créée avec « 178 ŒUVRES POÉTIQUES DE SHELLEY profonde soif de science avait conduit ses pas, et il savait lire dans toutes les voies des hommes à travers l’humanité. IX Mais la coutume rend aveugles et endurcit les cœurs les plus hauts ; il avait vu les malheurs qui enchaînaient l’espèce humaine ; mais il jugeait que le destin qui l’avait condamnée à cette abjection la maintiendrait dans cet état ; et dans une telle conviction, pour goûter quelque solid....) Balise : Non corrigée
• 28 janvier 2022 à 23:03 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Shelley - Œuvres poétiques complètes, t1, 1885, trad. Rabbe.djvu/238 (Page non corrigée : Page créée avec « 232 ŒUVRES POÉTIQUES DE SHELLEY regards en démence, elle cria : « Mangez ! prenez votre part de la grande fête ; demain nous devons mourir ! » Puis de son pied pâle elle poussa les pains vers ses hôtes exsangues... Ce spectacle déchira mes yeux et mon cœur, et si celle qui m aimait n avait, de ses regards absents, prévenu mon désespoir, j’aurais pu par sympathie tomber aussi dans le délire ; mais je pris la nourriture que cette femme m'offrai...) Balise : Non corrigée
• 28 janvier 2022 à 22:57 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Shelley - Œuvres poétiques complètes, t1, 1885, trad. Rabbe.djvu/237 (Page non corrigée : Page créée avec « LAON ET CYTHNA 231 l’autre !... Depuis lors je n’ai plus été une mère : je suis la Peste !... Je voltige de côté et d’autre, afin de pouvoir étoutïer et tuer ! Toute lèvre que j’ai baisée doit sûrement se flétrir, excepté celles de la Mort !... Si lu l’es, allons travailler ensemble ! L « Que cherches-tu ici ?... La lumière de la lune fait éclater ses rayons, l’humide rosée s’élève de la vallée ; elle va faire sentir sa mo... ») Balise : Non corrigée
• 21 mars 2021 à 23:36 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Jouy - Les Bancs de la promenade, 1893.djvu/10 (Page non corrigée : Page créée avec « Bréthisyens de s’asseoir sur''lès’baJîcsde,l^ promenade. «-^J'<C'est>bien simple, — ’diPWut^cdtip le » Conseiller*WUblttl, si on faisait mettre dessus :… »)
• 21 mars 2021 à 23:25 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Jouy - Les Bancs de la promenade, 1893.djvu/9 (Page non corrigée : Page créée avec « r-5-*4’ ~- propre à contenter le désir qu’ont de s’asseoir, autre part que sur l’herbe, les habitués de la promenade. ; « – C’est bien simple, – dit… »)
• 21 mars 2021 à 23:08 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Jouy - Les Bancs de la promenade, 1893.djvu/8 (Page non corrigée : Page créée avec « À mes amis VAUMEL et RAYMOND, <br> LES BANCS DE LA PROMENADE <br> RACONTÉ PAR COQUELIN CADET <br> de la Comédie-Française <br> La promenade, ombragée d’ormes séc… »)
• 21 mars 2021 à 23:00 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Jouy - La Muse à Bébé, Marpon et Flammarion.djvu/20 (Page non corrigée : Page créée avec « LE MORS AUX DENTS »)
• 21 mars 2021 à 22:56 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Jouy - Chansons de bataille, 1889.djvu/22 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> CHANSONS DE BATAILLE <br> Prenez garde ! (Bis.) <br> Sur vous, dans les coins, on bavarde ! <br> Votre famille vous regarde <br> Et votre héritier vous enten… »)
• 21 mars 2021 à 22:52 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Jouy - Chansons de bataille, 1889.djvu/21 (Non corrigée)
• 21 mars 2021 à 22:42 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Jouy - Chansons de bataille, 1889.djvu/7 (Corrigée)
• 11 décembre 2020 à 14:27 Utopikian discussion contributions a créé la page Page:Du Camp - Les Convulsions de Paris, tome 1.djvu/288 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> ~66 LA GRANDE-ROQUETTE. Pendant que cet honnête homme fuyait la maison où s’amassaient les crimes, Ramain, furieux, appelait Henrion, qui ne répondait… »)
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