Le Mespris de la vie et consolation contre la mort
Nicolas de Moinge, .
SOMMAIRE
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LISTE ALPHABÉTIQUE DES SONNETS
Sonnets I à L
modifier- I : « Vous quiconque allechez des voluptez charnelles »
- II : « Celuy quiconque apprend à mourir constamment »
- III : « Si le simple enfançon, et le fol irrité »
- IV : « Il ny à si grossier qui ne connoisse bien »
- V : « Assies toy sur le bort d’une ondante riviere »
- VI : « Ce qui semble perir se change seulement »
- VII : « Nous faisons de ce fresle, et variable cors »
- VIII : « La calme meinte-fois fort longuement arreste »
- IX : « Nous allons à la mort, mais nous ny courons pas »
- X : « Que te chaut il, mortel, à quelle heure tu sorte »
- XI : « Le jeune homme mourant au joueur est semblable »
- XII : « Considere du tems la grande agilité »
- XIII : « Ce monde composé d’un discordant accort »
- XIV : « Celuy quiconque meurt en la verde jeunesse »
- XV : « Sçais tu que cest de vivre ? »
- XVI : « Autre vie, autre estat, autre Cité plus belle »
- XVII : « L’hyver ameine il la mordante froidure »
- XVIII : « Tantost la crampe aus piés, tantost la goute aus mains »
- XIX : « L’homme en lieu plus heureus ne scauroit se ranger »
- XX : « Mortel veus tu savoir des que tes yeus ouvers »
- XXI : « Ou sont des grands Seigneurs les robes Consulaires »
- XXII : « Ô sombre aveuglement du jugement humain »
- XXIII : « Tout le cour de nos jours au service est semblable »
- XXIV : « Viellart qui longuement as courru ceste vie »
- XXV : « Presupposes, mortel, quant l’esclairante flame »
- XXVI : « L’un vit treslonguement, l’autre dés le berceau »
- XXVII : « Rens grace à Dieu, mortel, si jeune tu es mort »
- XXVIII : « Dieu en exerce l’un jusqu’au sueur premiere »
- XXIX : « La plus grand part du monde alors qu’elle s’engage »
- XXX : « En ce à quoy longuement l’homme s’est préparé »
- XXXI : « Souvente-fois l’esclat d’un penchant édifice »
- XXXII : « Le chrestien est assis par le grand Capitaine »
- XXXIII : « A l’homme resolus les menaces cruelles »
- XXXIV : « Afin de bien mourir »
- XXXV : « Veus tu chasser celuy qui ne craint point la mort »
- XXXVI : « Tu desires viellir, mais au jour langoureus »
- XXXVII : « Je ne crains point, dis tu, de rompre le lien »
- XXXVIII : « Si tu meurs en jeunesse, autant as tu gousté »
- XXXIX : « Contre terre accroupis nous resserrons les ailes »
- XL : « Nostre vie est semblable à la lampe enfumee »
- XLI : « Qu’est-ce que d’estre mort ? »
- XLII : « Il y à me dis-tu de la peine à mourir »
- XLIII : « Tu accuses la mort des tourmens rigoureus »
- XLIV : « Nous n’entrons point d’un pas plus avant en la vie »
- XLV : « La viellesse arrivee, on est recompensé »
- XLVI : « Tu soupires en vain homme foible de ceur »
- XLVII : « Je veus pour cinquante ans pourvoir à mon mesnage »
- XLVIII : « Puisqu’il te faut mourir, oste toute contrainte »
- XLIX : « Comme petis enfans d’une larve outrageuse »
- L : « Las ? si nostre non estre »
Sonnets LI à C
modifier- LI : « S’il veut contre-peser ses heurs, et ses mal-heurs »
- LII : « L’un plaint de ses enfans l’inopiné trespas »
- LIII : « L’enfance n’est sinon qu’une sterile fleur »
- LIV : « Romme victorieuse, et l’Italie aguerrie »
- LV : « Quant il faut l’enterrer, l’homme avaricieus »
- LVI : « Souvent le monde faus en ses fais avisé »
- LVII : « Nous sommes ce nous semble hors de la ville infette »
- LVIII : « Nous nous tirons à part des hommes vicieus »
- LIX : « Cest ocean battu de tempeste et d’orage »
- LX : « Malade je couchois sur la chambre devant »
- LXI : « Plustost cent hommes sains cherront en apostume »
- LXII : « Tousjours contre le ciel la terre estrive, et gronde »
- LXIII : « Si tu viens à la mort de frayeur transporté »
- LXIV : « Quel plaisir avons nous qui ne nous tienne en peine »
- LXV : « L’enfance incontinant meurt devant la jeunesse »
- LXVI : « Celuy quiconqu’a beu à tasse regorgeante »
- LXVII : « Courans du vice bas, à la vertu supreme »
- LXVIII : « Vous endurez souvent, hommes de peu de ceur »
- LXIX : « Nous tansons tous les jours le destin implacable »
- LXX : « Faisons mourir en nous nostre concupiscence »
- LXXI : « Comme d’un grand thresor la royale richesse »
- LXXII : « Vous vivez tout ainsi que si resolument »
- LXXIII : « Rameine en ton esprit combien d’affliction »
- LXXIV : « Tant d’hommes signalez tant de grans personages »
- LXXV : « Chacun à qui mieus mieus precipite sa vie »
- LXXVI : « La perte de nos jours qui plus grande se face »
- LXXVII : « Celuy seul je repute estre vivant, et sage »
- LXXVIII : « Toy qui veus travailler jusques en l’an soixante »
- LXXIX : « Nos cors aggravantez sous le pois des tombeaus »
- LXXX : « Tu vois comme le grain sous la terre jetté »
- LXXXI : « Afin que de ton ceur toute peur fust ostee »
- LXXXII : « Quant tu coules et fons en plaisir et richesse »
- LXXXIII : « Celuy ne s’aime point qui sur la terre immonde »
- LXXXIV : « Toute chose aisément retourne à sa nature »
- LXXXV : « Pourquoy soupires tu ô lasche effeminé »
- LXXXVI : « Tu as beau entasser monnoye sur monnoye »
- LXXXVII : « Comme la rouille au fer, la pourriture au bois »
- LXXXVIII : « Comme on voit le vaisseau vuide de tout bagage »
- LXXXIX : « Ne craignant point la mort, le bras de la constance »
- XC : « Veus tu rompre le trait de la Parque inhumaine »
- XCI : « Archimede abusé pendant que tu t’abuse »
- XCII : « L’œil, sans se degouster, longuement ne peut voir »
- XCIII : « Creon voyant brusler sa fille miserable »
- XCIV : « Souvent nous espreuvons que le medicament »
- XCV : « Je vis un jour le tems la faucille en la main »
- XCVI : « L’homme fresle et caducq en misere et douleur »
- XCVII : « Ce que tu vois de l’homme, homme, l’homme n’est pas »
- XCVIII : « Qu'est-ce de votre vie ? une bouteille molle »
- XCIX : « Desires-tu sçavoir à quoy je parangonne »
- C : « Toy qui crains de la mort la violence dure »
Sonnets CI à CL
modifier- CI : « Heureus le serviteur officieus et dextre »
- CII : « Veillez, mortels, veillez et sur la matinee »
- CIII : « Ainsi que par les prez le souci jaunissant »
- CIV : « De tant de beaus chasteaus bien munis de deffence »
- CV : « Plus de l’an jubilé, grand feste des Hebrieus »
- CVI : « Ne fondes point, Mortel, à la terre sujette »
- CVII : « Ne vaut il pas bien mieus avaler un breuvage »
- CVIII : « Ainsi comme de ceus qui meurent au Seigneur »
- CIX : « Viença si tu tombois dans un gouffre relant »
- CX : « Quel est celuy de nous qui n’ait un jour esté »
- CXI : « La terre, comme il semble, immobile et solide »
- CXII : « Alors que le deluge inunda l’univers »
- CXIII : « Quant bien un homme droit condamné par la rage »
- CXIV : « Ou court ce pauvre ver qui travaille et tracasse »
- CXV : « Veus tu treuver la mort facile et transitoire »
- CXVI : « Des l’àge tendrelet de l’indiscrette enfance »
- CXVII : « Du chevalier Chrestien l’ame est en eschauguette »
- CXVIII : « Ce cors materiel n’est l’habitation »
- CXIX : « Meint penible tourment nous espreuve et nous tente »
- CXX : « Les fleurs ne meurent point, ainçois elles flaistrissent »
- CXXI : « Helas ! si du pecheur la sale conscience »
- CXXII : « Nos tresors asservis à tant de mouvement »
- CXXIII : « Le service de Dieu cest la profession »
- CXXIV : « Comme ne craindre point la blessure mortelle »
- CXXV : « Mortel pense quel est dessous la couverture »
- CXXVI : « Quant l’homme vient à naistre incontinant il pleure »
- CXXVII : « Le siecle qui dort ore un jour s’esveillera »
- CXXVIII : « Le mescroyant Athee, ou l’Ethnique Payen »
- CXXIX : « L’enfant ne peut venir du monument charnel »
- CXXX : « La femme grosse endure une extreme souffrance »
- CXXXI : « Comme le voyager qui remarque en passant »
- CXXXII : « Le cerf abandonné à la troupe abayante »
- CXXXIII : « N’est-ce pas la raison que le proffit redonde »
- CXXXIV : « Le tracassant veneur communement mesprise »
- CXXXV : « Comme nous vivrions tous en nostre premier pere »
- CXXXVI : « Donne l’enseigne au vent estendant tes conquestes »
- CXXXVII : « Tu ne meurs point trop tost restant un jour au monde »
- CXXXVIII : « La descente aus enfers est plaisante et facile »
- CXXXIX : « Pense toy qui te fie en ta jeune vigueur »
- CXL : « Pour avoir transgressé la divine ordonnance »
- CXLI : « Vous avez beau croupir en ce bas edifice »
- CXLII : « Un de nos roys mourut par un porc offencé »
- CXLIII : « Le pauvre Bebius au tribunal assis »
- CXLIV : « Afin que le plaisir ne ravit l’assistance »
- CXLV : « Si la mort contre nous en sentinelle assise »
- CXLVI : « L’un se plaint que la mort d’une belle victoire »
- CXLVII : « Las ! une seule mort de mille maus divers »
- CXLVIII : « Veus tu vivre sans peur franc de tout desconfort »
- CXLIX : « Sous un masque couvert de meurdres et d’horreur »
- CL : « Nos peres devanciers ont mis communement »
Sonnets CLI à CC
modifier- CLI : « Si la mort de nos jours est courte et violente »
- CLII : « Monstrez au criminel que le grand Parlement »
- CLIII : « Le criart matelot, et le rude Nocher »
- CLIV : « Quant tu voudras choisir une forme meilleure »
- CLV : « Penses combien de tems, pauvre homme miserable »
- CLVI : « Si j’ay crain autre-fois, homme pusillanime »
- CLVII : « N’estimerois tu pas le nocher bien badin »
- CLVIII : « Ton pere devancier lequel est decedé »
- CLIX : « Mortel embarassé entre tant d’infortune »
- CLX : « Le cerf des animaus amirable merveille »
- CLXI : « Va par les carrefours des places desolees »
- CLXII : « Le magnanime Thrace animé de proüesse »
- CLXIII : « Gesincourt je scay bien combien d’extreme peine »
- CLXIV : « Te verray-je tousjours de ce monde douloir »
- CLXV : « C’est l’indiscretion, ou bien l’impatience »
- CLXVI : « Fauche, souvente-fois la fuitte de la mort »
- CLXVII : « Le rolle de la crainte et de la coüardise »
- CLXVIII : « Le payen Cleombrote en soy-mesme excité »
- CLXIX : « En vain nous travaillons en pleur et desconfort »
- CLXX : « Comme le peché sale eust son entree au monde »
- CLXXI : « Quiconque veut gouster la mort douce et plaisante »
- CLXXII : « De celuy du present on ne peut s’asseurer »
- CLXXIII : « Ambicieus humains ce cors n’est il pas fait »
- CLXXIV : « Nous sommes tous mortels puisque la mort felonne »
- CLXXV : « Desormais eslougné du monde injurieus »
- CLXXVI : « Broqual fils d’Apollon c’est une aspre bataille »
- CLXXVII : « Dis moy, homme insensé »
- CLXXVIII : « Alix le mercenaire est beaucoup plus content »
- CLXXIX : « Celuy lequel estoit de tout tems immortel »
- CLXXX : « Las ! verray je tousjours le pere d’imposture »
- CLXXXI : « De quoy lamentes tu pauvre homme abandonné »
- CLXXXII : « Single depuis la France au royaume Turquesque »
- CLXXXIII : « Des douleurs de la mort je suis environné »
- CLXXXIV : « Dieu avoit creé l’homme à sa divine image »
- CLXXXV : « Quel bon-heur peut avoir celuy que la viellesse »
- CLXXXVI : « J’accompare la vie à la guerre bourrelle »
- CLXXXVII : « Dieu à tant estimé nostre race mortelle »
- CLXXXVIII : « Veu que tous estoint mors un seul est mort pour tous »
- CLXXXIX : « Le nocher tempesté de la brusque algarade »
- CXC : « Je ne m’estonne point si nostre ame servile »
- CXCI : « Libres de passions si nous pouvions comprendre »
- CXCII : « Pourquoy estimes tu homme bouffis d’audace »
- CXCIII : « Ce christal argentin qui luit par la nuit brune »
- CXCIV : « L’enfance est aux humains le matin de leur jour »
- CXCV : « Ô grande esmerveillable estrange affection »
- CXCVI : « Soudain meurt le sarment, et tombe en pourriture »
- CXCVII : « Scientieus Huet sur les humides bors »
- CXCVIII : « Tu as esté blessé pour nostre iniquité »
- CXCIX : « Ore que j’entre en l’age ou l’Amour flatteresse »
- CC : « Quel est le louager si mal fait de cervelle »
Sonnets CCI à CCL
modifier- CCI : « Le relégué banni à toute heure soupire »
- CCII : « Ceus que l’on tient au camp les moins avantureus »
- CCIII : « En l’assemblée assise au tournois Olympicque »
- CCIV : « Afin d’humilier l’humaine creature »
- CCV : « Travaille en equité et tu vivras tranquille »
- CCVI : « L’homme calamiteus à la beste est egal »
- CCVII : « Quant je viens à penser à quelle vanité »
- CCVIII : « Diagore et Chilon moururent d’allegresse »
- CCIX : « Si lors que nous estions encores ennemis »
- CCX : « Jésus à esté fait nostre redemption »
- CCXI : « Des hommes vicieus la vie abominable »
- CCXII : « Celuy qui se connoit à bien occasion »
- CCXIII : « Les bestes et les cors privez de passion »
- CCXIV : « Je ne crain point la mort mais le mal effroyable »
- CCXV : « Va des sorciers devins les charmes consulter »
- CCXVI : « Pendant que tu bastis des chasteaus en Espaigne »
- CCXVII : « Ce qui sembloit naguere indissoluble et fort »
- CCXVIII : « Nostre vie est un jeu ou si le Dé soudain »
- CCXIX : « Ce prince genereus dont la vive prouesse »
- CCXX : « Ne cherche, Chassignet, en la possession »
- CCXXI : « Orgueilleus evente prens garde et consideres »
- CCXXII : « Regarde en la saison ou le fruittier Automne »
- CCXXIII : « Le castor poursuivi du veneur alteré »
- CCXXIV : « Or nous sommes de Dieu les enfans domestiques »
- CCXXV : « En t’en allant, Seigneur, tu nous as en ta place »
- CCXXVI : « Des pauvres languissans ou des riches hautains »
- CCXXVII : « Tousjours des vens esmeus les soupirs mutinez »
- CCXXVIII : « L’ouvrier qui tout pensif medite en ses espris »
- CCXXIX : « Celuy des mieus allant n’emportera l’honneur »
- CCXXX : « Ne desesperes point si le sort incertain »
- CCXXXI : « Le soldat qui donna sur l’apostume ardente »
- CCXXXII : « Mortel fais que ton ceur de rien tant ne s’asseure »
- CCXXXIII : « Arrivé sur le tard pense paravanture »
- CCXXXIV : « Si tu veus sans regret le monde delaisser »
- CCXXXV : « Ne sois point trop eschart ny trop avantureus »
- CCXXXVI : « Je ne scay qui doit estre estimé le plus sage »
- CCXXXVII : « Si tu scavois quel est l’insupportable pois »
- CCXXXVIII : « En meditation de mort perpetuelle »
- CCXXXIX : « Si le departement du monde desastreus »
- CCXL : « Les poissons escaillez aiment les moites eaus »
- CCXLI : « Que sert au Coronel de scavoir blasonner »
- CCXLII : « Ne crains point le trepas, car l’homme magnanime »
- CCXLIII : « Celuy faut de raison qui dessus le rivage »
- CCXLIV : « J’estime, Valimbert, les Romains indiscrets »
- CCXLV : « Apres la nuit survient la matinee humide »
- CCXLVI : « Nostre ame est immortelle exemte du trespas »
- CCXLVII : « Autre-fois ay j’este sous le joug inhumain »
- CCXLVIII : « Nous avions tous peché desnuez de l’honneur »
- CCXLIX : « Voyant journellement tant de peuple atterré »
- CCL : « A ceste heure, viellart, que ton fresle cousteau »
Sonnets CCLI à CCC
modifier- CCLI : « A grand peine ta vie un quatre vins ans dure »
- CCLII : « Si les hommes naissoint pour jamais ne souffrir »
- CCLIII : « Du plaisir que ressent le pilot harassé »
- CCLIV : « Comte les ans, les mois, les heures et les jours »
- CCLV : « Tiendras tu pas celuy despourveu de raison »
- CCLVI : « Nostre vie est semblable à quelque espais nuage »
- CCLVII : « Si soudain ne s’est point au logis introduit »
- CCLVIII : « Use moderement du plaisir agreable »
- CCLIX : « Nos jours plus vistement que le poste leger »
- CCLX : « Vagabons et bannis en ceste longue vie »
- CCLXI : « Quel est l’esclave errant qui n’ayme et ne souhaite »
- CCLXII : « Gedeon refusa de conduire à la guerre »
- CCLXIII : « Est il rien de plus vain qu’un songe mensonger »
- CCLXIV : « Le navire est basti pour naviger au port »
- CCLXV : « Les penibles Nochers desmarant du rivage »
- CCLXVI : « À beaucoup de danger est sujette la fleur »
- CCLXVII : « Ô si quelque Seigneur voulant user de grace »
- CCLXVIII : « Cependant que tu vis mets en ta souvenance »
- CCLXIX : « Pour un petit moment que tu dois vivre au monde »
- CCLXX : « Arrivant au logis pour un petit quart d’heure »
- CCLXXI : « Chacun le mieus qu’il peut souffre en l’hostellerie »
- CCLXXII : « Paravant que le roy avec son exercite »
- CCLXXIII : « Ceus qui las de courir retaschent d’habiter »
- CCLXXIV : « Retourne le miroir vers la voute azuree »
- CCLXXV : « Puisque tu scais l’estat de ta condition »
- CCLXXVI : « Le sage thesaurise en scavoir et prudence »
- CCLXXVII : « Tout tire contremont »
- CCLXXVIII : « Quiconque veut mourir en soy-mesme arresté »
- CCLXXIX : « Si le sang du toureau, holocauste bruslé »
- CCLXXX : « Non je n’ignore point de combien de cautelle »
- CCLXXXI : « Le garçon despensier sans cause abandonna »
- CCLXXXII : « Ô Mort c’est fait de toy »
- CCLXXXIII : « Quand les arbres fruitiers au Primtems fleurissans »
- CCLXXXIV : « Celuy doit bien mourir resolus et confiant »
- CCLXXXV : « Le jeune homme dispos n’est qu’un glaive fragile »
- CCLXXXVI : « Tandis qu’Adam vescut en l’estat d’innocence »
- CCLXXXVII : « Qui aime ses thresors n’en recevra le fruit »
- CCLXXXVIII : « Ô fleur de nostre vie ore entiere et nouvelle »
- CCLXXXIX : « Quant les Egyptiens traversent les areines »
- CCXC : « Nous voyons tous les jours, quant faute de matiere »
- CCXCI : « Ô sage loy conforme aus loys de la nature »
- CCXCII : « En souveraineté commandez à l’Affrique »
- CCXCIII : « Y a il riche aucun qui ne soit entasché »
- CCXCIV : « Tous les plaisirs plus dous qui nos cors resjouissent »
- CCXCV : « Celuy craigne la mort qui manquant de sagesse »
- CCXCVI : « Que du brave desir de marcher et paroistre »
- CCXCVII : « Ô Monde immonde et sot, desloyal et lubrique »
- CCXCVIII : « Ce monde desloyal en rien ne decoit tant »
- CCXCIX : « A peine pouvons nous souvente-fois luiter »
- CCC : « Tant de tourmens divers font en nous leur retraite »
Sonnets CCCI à CCCL
modifier- CCCI : « Les grans poissons nouant d’une influence egale »
- CCCII : « Le sage viateur premierement demande »
- CCCIII : « Telle est des voluptez la nature connue »
- CCCIV : « Renoncons, Valimbert, au monde convoiteus »
- CCCV : « Par or ny par argent tant desiré de nous »
- CCCVI : « Soit que je considere en quel point tu maintiens »
- CCCVII : « Maintenant est le jour de la vie acceptable »
- CCCVIII : « Voyant ses faons mors la lionne dolente »
- CCCIX : « Ô mort tu ne peus plus les fidelles detruire »
- CCCX : « Quant Jesus prevoyant sa dure passion »
- CCCXI : « Pourquoy respandez vous ô Chrestiens mal accors »
- CCCXII : « Il vaut mieus supporter l’atteinte perilleuse »
- CCCXIII : « Regarde quel tu es et tu verras en somme »
- CCCXIV : « Où pourra l’on trouver en ce val de misere »
- CCCXV : « Remarque comme va le moulin balancant »
- CCCXVI : « Les ours pour se deffendre ont des pattes cruelles »
- CCCXVII : « Que la belle splendeur des choses de ce monde »
- CCCXVIII : « Quelquefois les chevaus vont carapassonnez »
- CCCXIX : « Comme le Fauconnier ne peut aucunement »
- CCCXX : « L’on ne s’estonne point que la mort sommeilleuse »
- CCCXXI : « Durant l’aspre saison des froidureus hyvers »
- CCCXXII : « Tout estoit corrompu devant le Souverain »
- CCCXXIII : « Quant verray je Mondain que ton œil se distile »
- CCCXXIV : « Veus tu scavoir que c’est de ceste chair fragile »
- CCCXXV : « Malheur à vous, mondains, qui vivez en plaisirs »
- CCCXXVI : « L’ypocrite en ses ris est bref et transitoire »
- CCCXXVII : « Nuisible est le plaisir du folastre poisson »
- CCCXXVIII : « Si le sage passant se doutoit en soy-mesme »
- CCCXXIX : « Quant tu vins du Soleil œillader la lumiere »
- CCCXXX : « Pourquoy travaille tu d’amonceller richesse »
- CCCXXXI : « Lors que le voyager se detrac et devoye »
- CCCXXXII : « Comme estimerois tu celuy prudent et sage »
- CCCXXXIII : « Ceus qui vivent en joye et saillent de liesse »
- CCCXXXIV : « Durant l’hyver frilleus il semble au villageois »
- CCCXXXV : « Si pour un bien leger transitoire et volage »
- CCCXXXVI : « Daniel estendant de la froide cenise »
- CCCXXXVII : « Comme la paille humide et la sale immondice »
- CCCXXXVIII : « Plusieurs pour l’an qui vient font leur provision »
- CCCXXXIX : « Quant deus vaisseaus ramans se rencontrent sur l’onde »
- CCCXL : « C’est à l’homme ignorant une grande sottise »
- CCCXLI : « Ceus qui vont par les chams »
- CCCXLII : « Ne dis point que la mort nous prend en trahison »
- CCCXLIII : « Helie en contemplant, assis sur l’embouchure »
- CCCXLIV : « Dessus la pouppe assis le pilotte scavant »
- CCCXLV : « Ô combien ta sagesse est profonde et hautaine »
- CCCXLVI : « Il faut que celuy la lequel veut naviger »
- CCCXLVII : « Il est bien dangereus de jetter sur le sable »
- CCCXLVIII : « Quant l’estoc emoussé de la viellesse austere »
- CCCXLIX : « Où trouveray je plus contre l’outrecuidance »
- CCCL : « Une mauvaise mort fait souvent estimer »
Sonnets CCCLI à CD
modifier- CCCLI : « Avec un petit vent chet la feuille et le fruit »
- CCCLII : « Sçache, cher Boncompain, que l’on ne se contente »
- CCCLIII : « Si nous considerions de quelle orde immondice »
- CCCLIV : « Fol seroit le larron lequel acheteroit »
- CCCLV : « Nous n’osons dire mot lors que tu nous offense »
- CCCLVI : « Ô Monde tu ne dis jamais la verité »
- CCCLVII : « Deux ou trois ans passez que le riche navire »
- CCCLVIII : « Le service du monde est fascheus et penible »
- CCCLIX : « Le monde nous engouffre aus abysmes plus creus »
- CCCLX : « Ce monde que tu crains, Mondain, n’est autre chose »
- CCCLXI : « Je veus, poure Mondain, que le monde te jure »
- CCCLXII : « Sçais tu que c’est du monde ô cervelle peu saine »
- CCCLXIII : « Ô comme en peu de tems tu nous lie et deslie »
- CCCLXIV : « L’esperance du monde est un glas à l’ardeur »
- CCCLXV : « Las ! pourquoy nous fais tu, ô monde abominable »
- CCCLXVI : « Esperes tu, mondain, que le monde barbare »
- CCCLXVII : « Tu t’abuses Mondain aveugle si tu pense »
- CCCLXVIII : « Toy seul paraventure as desir de manger »
- CCCLXIX : « Comme un pepin de nois sous la terre jetté »
- CCCLXX : « Ou pensez vous, mondains, entre mille trepas »
- CCCLXXI : « Le malade affligé de la palle jaunisse »
- CCCLXXII : « Quyconque au bois a veu le captieus pipeur »
- CCCLXXIII : « Pauvre ver qui tracasse et travaille sans cesse »
- CCCLXXIV : « Comme on voit le boucher à grand course suivant »
- CCCLXXV : « A la desloyauté joindre la loyauté »
- CCCLXXVI : « Ô miserable instint de l’humaine nature »
- CCCLXXVII : « Ce monde est un tableau ou l’on voit figuré »
- CCCLXXVIII : « Estrange vanité de voir de toutes pars »
- CCCLXXIX : « Tel pense avoir franchi le furieus effort »
- CCCLXXX : « Souventefois se meurt le soldat languissant »
- CCCLXXXI : « J’ay voulu voyager, à la fin le voyage »
- CCCLXXXII : « Tormenter le vivans et diffamer le mort »
- CCCLXXXIII : « Sur le commencement à grand peine respisé »
- CCCLXXXIV : « Ainsi que sur la mer les equippez vaisseaus »
- CCCLXXXV : « Celuy qui portoit hier sur la courbe jointure »
- CCCLXXXVI : « Il ny a animal que l’homme ne maistrise »
- CCCLXXXVII : « Le tems ne bouge point et jamais ne repose »
- CCCLXXXVIII : « Pouvant dessus le pont marcher en asseurance »
- CCCLXXXIX : « Quand le fruit est cueilli la feuille ternissante »
- CCCXC : « Ô Inconstance, ô mort, ô povre vie humaine »
- CCCXCI : « Pensez comme en vos ceurs nait un juste supplice »
- CCCXCII : « Lors que le chevalier en la lice s’avance »
- CCCXCIII : « Tu trottes et discours par les lieus perilleus »
- CCCXCIV : « Demande au monde feint qu’il te donne richesse »
- CCCXCV : « Connoissant aus effets la nature de l’homme »
- CCCXCVI : « Si l’on souffre en mourant quelque griefve detresse »
- CCCXCVII : « Le sanglier vagabond froissant de tout costé »
- CCCXCVIII : « Je te rens grace, ô mort, dont la vive pointure »
- CCCXCIX : « Ô Seigneur quant la mort d’une atteinte fatale »
- CD : « Ô Dieu, les flos sacrez du Baptesme honorable »
Sonnets CDI à CDXXXIV
modifier- CDI : « Jusques à quant, Seigneur, au milieu de la flame »
- CDII : « Comme l’eau qui premiere au foyer est bouillante »
- CDIII : « Parmi tant de danger dont l’a brusque tourmente »
- CDIV : « Parmi les vers herbis la brebis esgaree »
- CDV : « De tant d’astres la nuit à nos yeus descouvers »
- CDVI : « Si quelque chose manque au soingneus pellerin »
- CDVII : « Non je ne me deus point de tant de meffiance »
- CDVIII : « Renforce, ô Seigneur Dieu, de ta grace divine »
- CDIX : « L’infernal Goliat geant espouvantable »
- CDX : « En ce mal-heureus tems on l’infidele loy »
- CDXI : « Quel plaisir prenez vous à ce monde labile »
- CDXII : « Par ta grace, Seigneur, pour ton Filz adopté »
- CDXIII : « Comme le mouvement d’une courte pensee »
- CDXIV : « Tu conseillas jadis par la vois du Prophete »
- CDXV : « Helie haussant les mains fist en cendre resoudre »
- CDXVI : « Qui me delivrera de la prison moleste »
- CDXVII : « Prodigue ou recourray je ? »
- CDXVIII : « Le voyci, je le voy, ce faus prince du monde »
- CDXIX : « Le sac dessus le dos et la cendre funeste »
- CDXX : « Par ta grace, Seigneur, mortifie et destruit »
- CDXXI : « Mon ame tu as soif, ore pour t’abbreuver »
- CDXXII : « Tu es maistre, Seigneur, fais comme tu voudras »
- CDXXIII : « Je crains en tous mes dis, et tremble en tous mes fais »
- CDXXIV : « Dans les vices vautré de crime tout infet »
- CDXXV : « Bon Dieu, je suis debout par l’aide de la foy »
- CDXXVI : « Mon ceur jadis vilain, impudique et charnel »
- CDXXVII : « Quoy ! ma chair jusqu’a quand feras tu peu d’estime »
- CDXXVIII : « Empesche, Seigneur Fieu, empesche maintenant »
- CDXXIX : « Mors, inhumez vos mors, quiconque trouvera »
- CDXXX : « Comme le cerf lancé à la meute soudaine »
- CDXXXI : « Soit que je meure tost ou que beaucoup je vive »
- CDXXXII : « Allez appas pipeurs, allez plaisirs mondains »
- CDXXXIII : « Puisqu’il faut que je meure, ô Dieu je te reclame »
- CDXXXIV : « Me voila prest, Seigneur, commande il sera fait »