Essais sur le génie de Pindare
Essais sur le génie de Pindare
et sur la poésie lyrique dans ses rapports avec l’élévation morale et religieuse des peuples
et sur la poésie lyrique dans ses rapports avec l’élévation morale et religieuse des peuples
Didot, .
TABLE DES MATIÈRES.
PREMIÈRE PARTIE.
Pages.
Caractère général du génie de Pindare. — Quel type moderne peut en donner l’idée. — Ses analogies avec la sublimité oratoire de Bossuet
Quelques traditions sur Pindare
Essence de la poésie lyrique. — En quoi naturelle à l’homme. — Son caractère oriental. — Conjectures diverses sur les rencontres et les imitations du génie humain. — L’ode hébraïque
Du lyrisme grec avant Pindare. — Des hymnes d’Homère. — De la poésie lyrique dans l’Iliade. — Archiloque ; quelques débris de son génie
Des traditions orphiques. — De la poésie venue d’Asie, même à Sparte : Alcman. — Arion de Méthymne
L’ode politique et guerrière : Alcée. — La poésie passionnée, dans la mythologie et dans l’amour : Sapho. — Perfection de l’art grec
Poésie lyrique sous forme élégiaque. — Chants politiques de Solon. — Chants guerriers de Callinos et de Tyrtée. — Stésichore
Hymnes philosophiques. — Xénophane. — Parménide. — Empédocle. — École pythagoricienne
Chants populaires de l’ancienne Grèce. — Anacréon. — Simonide
Eschyle contemporain de Pindare. — Affinités des deux poëtes ; rapprochements et différences. — Grandeur et variété du lyrisme d’Eschyle
Conjectures et détails sur la Trilogie de Prométhée. — Lyrisme dramatique et merveilleux d’Eschyle. — Du rapport de ses chœurs à ceux de Sophocle et d’Euripide. — De l’ode dans la comédie grecque
Déclin de l’imagination poétique sous l’empire d’Alexandre. — Grandeur qui reste encore à l’esprit grec. — Lyrisme philosophique. — Hymne d’Aristote. — École stoïque. — Hymne religieux de Cléanthe. — Soumission et abaissement d’Athènes. — Les deux Démétrius. — Apothéose du second
Diffusion et abaissement des arts grecs par la conquête macédonienne. — Règne des Ptolémées. — Littérature artificielle. Callimaque. — Hymne du faux Orphée. — Vraie renaissance poétique. Théocrite
De la poésie lyrique chez les Latins. — Premiers chants religieux et domestiques dans Rome. — Imitations de la Grèce. — Chœurs et effets lyriques du théâtre romain
Autres essais de poésie lyrique à Rome, en dehors de la scène, mais toujours à l’exemple des Grecs. — Art savant de Catulle. — Lucrèce. Grande poésie avant le règne d’Auguste
Horace poëte lyrique. — Son art imitateur et original. — Son étude des plus anciens Grecs et son esprit nouveau. — Grandeur des sujets. Timidité des sentiments. — Perfection du style et du goût ; inspiration rare, hors celle du plaisir. — Charme puissant et longue durée de cette poésie
Derniers chants du polythéisme romain. — Pervigilium Veneris. — Sénèque. — Stace
DEUXIÈME PARTIE.
Ère nouvelle. — Ses commencements au milieu de l’ancien monde. — Poésie des liturgies chrétiennes. — Lyrisme populaire et lyrisme savant
Lyrisme latin sous l’inspiration chrétienne. — Prudence. — Saint Paulin, évêque de Nole
Le Dante, poëte lyrique
Lyrisme italien. — Pétrarque, Médicis, Politien. — Veine lyrique dans le génie espagnol. — Herréra, Luis de Léon, Rioja, sainte Thérèse. — Érudition et réveil poétique de la France. — Faux lyrisme de Ronsard. — Quelques heureux préludes de grâce et d’harmonie
Poésie lyrique dans le Nord ; omissions forcées. — Vue de la poésie septentrionale sous le type britannique. — Chants originaux ; essais artificiels. — Marlowe, Shirley, Milton, Cowley. — Poésie savante de Gray
Déclin de la poésie française dans le dix-huitième siècle. — Contre-coup de la Révolution sur les imaginations françaises et étrangères. — Lebrun. — André Chénier. — Coleridge. — Génie anglais dans l’Inde. — L’évêque de Calcutta
Nouveau réveil poétique de l’Europe méridionale. — L’Italie : ses deux derniers lyriques. — La poésie lyrique en France au dix-neuvième siècle. — La poésie espagnole au Mexique et en Espagne
Avenir de la poésie lyrique
fin de la table des matières