Livre:Saint-Point - L’Orbe pâle, 1911.djvu

Titre	L’Orbe pâle
Sous-titre	avec portrait à la sanguine de l’auteur par lui-même
Auteur	Valentine de Saint-Point
Maison d’édition	Eugène Figuière et C^ie
Lieu d’édition	Paris
Année d’édition	1911
Bibliothèque	Google
Fac-similés	djvu
Avancement	À valider

Pages

— — — — — — — — Couv — Ft. Pub. — Frontisp. — — Gt. Tirage épig. — 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 Impr. — — — — — — — —

Portrait de Valentine Saint-Point par l’auteur

COMME la lune n’apparaît dans sa splendeur qu’aux nuits du Soleil, les petits faits et les petites choses ne révèlent toute leur valeur que dans les pauses de la vie ardente et héroïque, dans l’attente.

À l’être double,
né d’Hermès et d’Aphrodite,
qui porte orgueilleusement
la mélancolie de sa plénitude,
L’Orbe pâle est dédié.

TABLE DES MATIÈRES

(ne fait pas partie de l’ouvrage original)

Sous le soleil ardent

3

Sur l’immense terrasse

6

Je revois mes quinze ans

8

Parce que je pleure un soir de lune

9

C’est l’éternelle histoire de fées

10

Jamais je ne serai satisfaite

11

En ce soir de lune

12

Sous le lourd midi, tout dort

14

Mon corps est ici, avec mon désir

15

Dans leurs barques, des pêcheurs dorment

16

Mon corps sans voile est nu

17

Troisième soir de lune et de bataille

18

Ce soir, est morte ma mélancolie

20

Ah ! les désirs !

21

23

Il est là, l’Étranger

24

J’ai des fleurs sur ma table

26

Le bouquet pâle a frémi, à peine

30

Ce matin, j’ai regardé le bouquet pâle

32

Ce Soir, une immense caresse lumineuse

34

Sur trois galets,

36

Je tracerai une autre effigie

38

Une voix a voulu me nommer les étoiles

39

Sous la lune, dans ce pays solitaire

41

Mais tout ce que j’ai vu

43

Les étoiles rouges, je les ai volées

45

En passant, de la barque du pêcheur

46

De la barque, j’ai vu aussi

47

Le pêcheur m’indiquant la forêt a dit

48

Le pêcheur fatigué avait lâché les rames

49

Le pêcheur ne peut pas comprendre

52

Le pêcheur est sympathique, mais bavard

53

J’ai pensé que mon silence ininterrompu

54

Ma chambre, ce soir, me semble aussi

55

L’adolescent qui me sert, tendant sous la lune

56

L’adolescent, grêle et solide, agile

57

L’adolescent, ce matin, était devant moi

58

L’adolescent à un frère

59

Le petit enfant à dit à l’adolescent

60

Mon maillot de bains, vidé de moi, pend

61

Ce matin, le battement de mon cœur

63

Les torpilleurs, comme des fourmis affairées

65

De temps à autre, les canons tonnent

66

Cette nuit, avant que la lune ne soit levée

67

J’étais sur la mer. Un albatros a passé

69

Sous la lune, un petit chien gratta ma porte

71

Quand j’ai voulu dormir, j’ai mis doucement

72

J’ai trouvé dans mon jardin

73

Une voix m’a dit

75

Ceux qui m’aiment, s’étonnent

76

Tandis que j’errais parmi les sables nostalgiques

77

Cette nuit, je me promenais sous la lune

79

Tout à l’heure, j’ai pris dans le nid de la poule

80

L’Autre jour, parce que ma force l’avait étonné

81

L’adolescent, dans l’or du crépuscule

83

J’ai invité le tout petit enfant à venir pêcher

84

Depuis trois jours, trois jeunes femmes

85

Cette nuit, sous la lune, j’avais des ailes

86

La nature m’a donné le corps d’une femme

88

Dans mon jardin, il n’y a que des fleurs blanches

89

La galère de Cléopâtre partant à la conquête d’Antoine

90

Mon pêcheur m’a dit

92

Dans mon désert, un journal est arrivé jusqu’à moi

94

Je peins. Un décor lumineux m’inspire

95

Un tout petit yacht est dans la baie

96

Aujourd’hui sans mon pêcheur et sans sa barque

97

Ce matin, à l’aube, ou sous la lune

99

Il est des jours où il ne faut pas s’aventurer

Un homme tout à l’heure est tombé à la mer

L’air est lourd, si lourd, irrespirable

Être dans la mer Celle que les hommes appellent

Où est l’air ? Les hommes ne le savent plus

Les îles lointaines, dans cette lumière, sont toutes proches

Le petit chien malade, à tout instant

L’adolescent m’apparut avec des yeux de triomphe

Une forme blanche se meut, au loin

Dans une baie que j’aperçois, un petit navire

Il est des poulpes, petits et translucides

Ma maison est seule, dans un pays perdu

La Sagesse, n’est-ce pas un joli pseudonyme donné à la Lâcheté

Le mépris dispense le calme et épanouit l’orgueil

Quand je me promène à travers les rochers de la mer

Dans le sable lunaire, j’ai ramassé une plume d’albatros

Ce matin, sur ma terrasse, parce que la lune

Au matin, au matin où la lune naît maintenant

J’ai un gros coquillage, volé au fond de la mer

Ce matin, sous le soleil, dans le sable incolore et terne

Ma porte s’est ouverte, et personne n’est entré

J’attends tout de moi

La lune a disparu

Récupérée de « https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Livre:Saint-Point_-_L’Orbe_pâle,_1911.djvu&oldid=13970977 »