L’Orbe pâle/Je revois mes quinze ans
Eugène Figuière et Cie, (p. 8).
JE revois mes quinze ans, penchés à la fenêtre, tout offerts à la vie.
Au delà de l’eau, le son du cor montait, s’élevait. Et ma vaillance pleurait. Était-ce de ne pas vivre ou de prévoir la vie ?
Je ne sais. Je pleurais…
Et ce soir, est-ce de connaître la vie ou de ne pas assez la vivre ?
Je pleure…