L’Orbe pâle/L’adolescent qui me sert, tendant sous la lune

Eugène Figuière et Cie (p. 56).


L’ADOLESCENT qui me sert, tendant sous la lune, la main vers des arbres lointains, d’une voix glorieuse m’a dit :

— Là, c’est la fête, dimanche.

— Ah ! c’est la fête. Mais il y a trois maisons !

Choqué, il m’a regardée, puis crânement, devant cette dame qui vient de la Cité, du pays au nom magique, il a affirmé.

— C’est beau tout de même.

Et il a résumé.

— C’est la fête.

Il l’attend.