Page:Saint-Point - L’Orbe pâle, 1911.djvu/74

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


L’ADOLESCENT qui me sert, tendant sous la lune, la main vers des arbres lointains, d’une voix glorieuse m’a dit :

— Là, c’est la fête, dimanche.

— Ah ! c’est la fête. Mais il y a trois maisons !

Choqué, il m’a regardée, puis crânement, devant cette dame qui vient de la Cité, du pays au nom magique, il a affirmé.

— C’est beau tout de même.

Et il a résumé.

— C’est la fête.

Il l’attend.