Utilisateur:Seudo/Avant les modernes

AntiquitéAvant les modernesLes modernesOutils

Fac-simile Loi salique et loi ripuaire : chargé sur Commons une version plus complète et texte de la loi salique corrigé (texte complet sur une seule page)

ART. I. : Quiconque aura coupé à un autre homme la main ou le pied, lui aura fait perdre un œil, ou lui aura coupé l’oreille ou le nez, sera condamné à payer 4000 deniers, ou 100 sous d’or.

ART. II. : Si la main n’est pas entièrement détachée, il sera condamné à payer 1800 deniers, ou 45 sous d’or.

Anonyme :

  • Printemps parfumé, adaptation de l'histoire traditionnelle coréenne de la fidèle Chunyang : validé

Anselme de Canterbury :

Thomas d’Aquin :

Benvenuto Cellini :

« Aussitôt, je dirigeai mon arquebuse vers le groupe de combattants qui me parut le plus nombreux et le plus serré, et je visai un personnage qui dominait tous les autres. Il y avait un nuage de poussière si épais, que je ne pus distinguer s’il était à cheval ou à pied. Je dis ensuite à Alessandro et à Cecchino de faire feu, et je les postai de manière à esquiver les balles des assiégeants. Lorsque chacun de nous eut tiré deux fois, je m’approchai de la muraille avec précaution, et je vis qu’il régnait parmi les ennemis une confusion extraordinaire, occasionnée par une de nos arquebusades qui avait tué le connétable de Bourbon. Comme on le sut plus tard, il n’était autre que ce personnage que j’avais aperçu dominant ceux qui l’entouraient. »

Béroalde de Verville :

  • Fac-simile Le moyen de parvenir : fichier Djvu réalisé et quelques pages corrigées
« Parquoy nous fusmes tous reſolus de nous trouuer chez le bon homme noſtre pere ſpirituel, parce qu’il auoit eſté ordonné & iugé en dernier reſſort de ſerrure, d’horloge, de cranequin, de rouet, de routiſſoir, d’arbaleſte, & que les deffaillans ſeroient mis à la nois, à la noiſette, au noyau, & à l’amende. »

Bernard de Clairvaux :

  • Fac-simile Œuvres complètes, tome 2 : correction de quelques textes
« Mais que signifient dans vos cloîtres, là où les religieux font leurs lectures, ces monstres ridicules, ces horribles beautés et ces belles horreurs ? À quoi bon, dans ces endroits, ces singes immondes, ces lions féroces, ces centaures chimériques, ces monstres demi-hommes, ces tigres bariolés, ces soldats qui combattent et ces chasseurs qui donnent du cor ? Ici on y voit une seule tête pour plusieurs corps ou un seul corps pour plusieurs têtes : là c’est un quadrupède ayant une queue de serpent et plus loin c’est un poisson avec une tête de quadrupède. Tantôt on voit un monstre qui est cheval par devant et chèvre par derrière, ou qui a la tête d’un animal à cornes et le derrière d’un cheval. Enfin le nombre de ces représentations est si grand et la diversité si charmante et si variée qu’on préfère regarder ces marbres que lire dans des manuscrits, et passer le jour à les admirer qu’à méditer la loi de Dieu. Grand Dieu, si on n’a pas de honte de pareilles frivolités, on devrait au moins regretter ce qu’elles coûtent. »

Jacques de Voragine :

Pétrarque :

«  di me medesmo meco mi vergogno… » (Voi ch'ascoltate in rime sparse il suono)
« Il ne suffira point que l’idée de la mort effleure légèrement notre oreille ou que son souvenir glisse rapidement dans notre esprit. Il faut s’y arrêter longtemps, et, dans une méditation attentive, passer en revue chaque membre des mourants, les extrémités glacées, le buste brûlant et en sueur, les flancs qui battent, la respiration qui se ralentit à l’approche de la mort, les yeux caves et hagards, le regard larmoyant, le front ridé et livide, les joues pendantes, les dents jaunes, le nez resserré et effilé, les lèvres écumantes, la langue paralysée et écailleuse, le palais desséché, la tête appesantie, la poitrine haletante, la voix rauque, les tristes soupirs, l’odeur repoussante de tout le corps et surtout l’horreur du visage décomposé… »
  • Fac-simile Lettres de Vaucluse (trad. Victor Develay) À évaluer

Francesco Colonna ou anonyme : Hypnerotomachia Poliphili

Léonard de Vinci :

  • Fac-simile Textes choisis : pensées, théories, préceptes, fables et facéties
« Ô monde, comment ne t’ouvres-tu pas, pour précipiter dans les plus grands trous de tes abîmes et gouffres et ne plus montrer à la lumière, un monstre si cruel et si impitoyable ? » (p. 54, sur les humains)
« L’acquisition de quelque connaissance est toujours utile à l’intellect parce qu’on peut rejeter l’inutile et conserver le bon. » (p. 59)
« Ô nature négligeante, pourquoi te fais-tu partiale, n’agissant pas envers tes fils en pitoyable et bonne mère, mais en très cruelle et implacable marâtre ? Je vois tes fils livrés au service d’autrui, sans bénéfice pour eux, et au lieu de rémunération pour les services rendus, ils en sont payés par un grand martyre ; et leur vie s’écoule au bénéfice de leur tortionnaire (bêtes de somme). (C. A. 143, r.) » (p. 70)
« Qui discute en alléguant l'autorité ne fait pas œuvre de génie mais plutôt de mémoire. » (p. 88)

Ignace de Loyola :

  • Fac-simile Exercices spirituels

Fac-simile Concile de Trente :

Vasari :

Louis Meigret :

Pierre de Ronsard :

Henri Corneille Agrippa :

« Croyez-vous, s’il eût été permis aux femmes d’établir des lois, et d’écrire des histoires, combien auroient-elles pu composer de tragédies sur l’énorme malice des hommes ! » (p. 66)

Michel-Ange :

Montaigne :

Cesare Ripa :

La ſeconde Figure de la Muſique ſe démonſtre par vne Femme tenãt en main vne Lyre, dont l’vne des cordes eſt rompuë, & au deffaut de laquelle ſupplée vne Cygale ; Outre qu’elle a ſur ſa teſte vn Roſſignol, à ſes pieds vn grand vaſe plein de vin, & a ſon coſté vne Viole auec ſon archer. La Cygale qui ſe void poſée ſur la Lyre, ſignifie la Muſique, à cauſe de ce qui aduint à vn certain Eunomius, qui joüant vn iour de cét inſtrument à l’enuy du fameux Ariſtoxene, eut tant de bonne fortune, qu’au point le plus charmãt de ſa piece vne corde s’eſtant rompuë, vne Cygale ſe vint poſer ſur ſa Lyre, & ſupplea ſi bien par ſon chant au manquement de la corde, qu’il demeura victorieux : D’où il aduint que pour memoire de cette action, les Grecs dreſſerent vne ſtatuë au meſme Eunomius, tenant vne Lyre, où ſe voyoit vne Cygale ; ce qui fut pris pour vn vray Hyeroglife de la Muſique.
(seconde partie, p. 187)

William Shakespeare :

  • Hamlet, traduction Guizot : validé

Molière :

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC.
Ces mots-là me viennent sans que je les sache.

Jean Racine :

Car enfin n’attends pas que mes feux redoublés
Des périls les plus grands puissent être troublés.
Puisqu’après tant d’efforts ma résistance est vaine,
Je me livre en aveugle au destin qui m’entraîne.
J’aime : je viens chercher Hermione en ces lieux,
La fléchir, l’enlever, ou mourir à ses yeux.

Fac-simile Conférences de l’Académie royale de peinture et de sculpture et Fac-simile Conférences inédites de l’Académie royale de peinture et de sculpture : PDF et djvu créés et correction en cours

Projet Poussin : correction ou validation de textes liés à Nicolas Poussin. Le huitième entretien de Félibien serait un gros projet.

Roger de Piles :

[Les peintres antérieurs à la Renaissance] employoient des Couleurs, mais la route qu’ils tenoient en cela étoit triviale, & ne ſervoit pas tant à répréſenter la vérité des objets, qu’à nous en faire reſſouvenir.
Roger de Piles, Abrégé de la vie des peintres, p. 36

Fac-simile Recueil général des anciennes lois françaises, depuis l’an 420 jusqu’à la Révolution de 1789, dont entre autres :

Saint-Simon :

« La promptitude des yeux à voler partout en sondant les âmes, à la faveur de ce premier trouble de surprise et de dérangement subit, la combinaison de tout ce qu’on y remarque, l’étonnement de ne pas trouver ce qu’on avoit cru de quelques-uns faute de cœur et d’assez d’esprit en eux, et plus en d’autres qu’on avoit pensé, tout cet amas d’objets vifs et de choses si importantes forme un plaisir à qui le sait prendre qui, tout peu solide qu’il devient, est un des plus grands dont on puisse jouir dans une cour. »
(p. 126 et 127)