Histoire des Girondins
Histoire des Girondins
1847
TABLE DES SOMMAIRES
TOME 1
Préambule. — Mort de Mirabeau. — Son portrait. — Situation de l’Assemblée nationale en 1791. — Avénement de l’idée démocratique. — La Révolution à son point de départ. — Les partis. — Principaux chefs. — Portraits de Louis XVI et de Marie-Antoinette. — Malouet, Clermont-Tonnerre, l’abbé Maury, Cazalès, Barnave, les deux Lameth, Robespierre, Duport, Pétion. — Sociétés populaires. — Portrait de La Fayette. — Appréciations.
L’Assemblée nationale pense à se dissoudre. — Les journaux se multiplient. — Négociations des frères du roi au dehors. — Projets d’évasion du roi et de sa famille. — Départ du roi. — Il est reconnu à Châlons et à Sainte-Menehould. — Il est arrêté à Varennes. — Il est ramené à Paris. — Il est prisonnier aux Tuileries.
Attitude de l’Assemblée nationale. — Barnave se range au parti de la monarchie, avec Duport et les Lameth. — Le côté droit prend la résolution de s’abstenir dans l’Assemblée. — L’Assemblée discute la fuite à Varennes. — L’inviolabilité du roi reconnue. — Les clubs et la presse accélèrent la marche de la Révolution. — Hommes influents du journalisme : Loustalot, Camille Desmoulins, Marat, Brissot. — Le peuple commence à demander la déchéance du roi et la république. — Pétition signée au Champ de Mars. — La Fayette et Bailly repoussent les factieux par la force armée. — Faiblesse de l’Assemblée. — Portraits de Condorcet, de Danton, de Brissot.
Députation de la Gironde. — Agitation dans les clubs. — Orateurs en plein air. — Translation au Panthéon des restes mortels de Voltaire. — Appréciation de ses écrits et de son caractère. — Révision par l’Assemblée nationale de la constitution. — Le roi accepte la constitution.
État de l’Europe. — Les puissances commencent à s’émouvoir. — L’armée des princes français à Coblentz. — Conférences de Pilnitz. — Premiers bruits de guerre accueillis avec faveur par les constitutionnels, par les Girondins et par les Jacobins, à l’exception de Robespierre. — Madame de Staël. — Son portrait. — Son influence dans le parti des constitutionnels. — Le comte Louis de Narbonne. — Les constitutionnels veulent engager le duc de Brunswick dans leur parti. — Il s’en défend.
Aspect de l’Assemblée législative à ses premières séances. — Le cérémonial de la royauté y est mis en question. — Le roi se présente à l’Assemblée. — Il y est reçu avec applaudissements. — Difficultés de l’Assemblée. — Le clergé, l’émigration, la guerre. — Une partie du clergé se déclare contre le serment civil. — Discours de Fauchet, prêtre assermenté. — Réponse de Torné, évêque constitutionnel de Bourges. — Ducos demande l’impression de ce discours. — Gensonné conseille la tolérance. — Isnard la combat, aux applaudissements des Girondins. — Décret contre les prêtres non assermentés. — Discours de Brissot contre les puissances et contre les émigrés. — Discours de Condorcet dans le même sens. — Vergniaud monte à la tribune. — Son portrait. — Discours de Vergniaud. — Discours d’Isnard. — Décret contre les émigrés. — Ces deux décrets consternent le roi et son conseil. — Lettre d’André Chénier sur la liberté des cultes. — Lutte des journaux girondins et jacobins contre les Feuillants. — La Fayette résigne le commandement de la garde nationale. — Bailly, maire de Paris, se retire à la même époque. — Pétion est nommé à sa place. — Danton, comme substitut du procureur de la commune, commence sa fortune populaire.
Coup d’œil sur l’Assemblée constituante. — Sa composition. — Appréciation de la déclaration des droits de l’homme. — Concours de l’Assemblée constituante à une œuvre universelle. — Examen raisonné de cette œuvre. — Situation qu’elle faisait à la royauté. — Impuissance de la royauté en temps de crise. — Nécessité d’une république transitoire. — Considérations générales.
Le roi cherche à se raffermir. — Moyens qu’il emploie. — Premières réunions des patriotes républicains. — Madame Roland centre de ces réunions. — Portrait de madame Roland. — Sa vie. — Son mariage. — La Platière. — Description. — Monsieur et madame Roland à Paris. — Leurs liaisons avec les hommes du parti populaire.
Remaniement des hommes et des affaires. — Robespierre se crée une tribune aux Jacobins. — Roland poussé au pouvoir par ses amis. — M. de Narbonne ministre de la guerre. — Le roi flotte entre les partis. — Élan général vers la guerre. — Robespierre seul résiste à cet entraînement et le combat.
La mort de Léopold et l’impatience des Girondins hâtent la marche des événements. — Projet d’adresse présenté par Vergniaud. — Le roi refuse sa sanction aux décrets contre les prêtres et les émigrés. — La guerre civile couve dans la Vendée. — Elle éclate dans le Midi. — Meurtre de Lescuyer à Avignon. — Jourdan arrive dans le Comtat. — Massacres à Avignon. — L’Assemblée ordonne la punition des assassins. — Les Jacobins les font amnistier. — Saint-Domingue. — Réaction des noirs contre les blancs. — Les mulâtres font cause commune avec les noirs. — Insurrection. — Le mulâtre Ogé, chef de l’insurrection, condamné et mis à mort. — Soulèvement général. — Les blancs sont égorgés. — En France les désordres intérieurs se multiplient. — Symptômes d’une guerre religieuse. — Troubles de Caen. — L’abbé Fauchet. — Son portrait. — Sa vie. — Réaction royaliste à Mende. — Assassinat de Lajaille à Brest. — Désordres dans les garnisons. — Insubordinations militaires impunies. — Les Suisses de Châteauvieux.
TOME 2
Le triomphe de l’indiscipline et du meurtre à son contre-coup. — Le gouvernement impuissant et désarmé. — Rigueurs de l’hiver. — Cherté des grains. — Le gouvernement rendu responsable de ces calamités. — L’accusation d’accaparement est un arrêt de mort. — Assassinat de Simoneau, maire d’Étampes. — Le duc d’Orléans cherche à se rapprocher du roi. — Son portrait. — Sa disgrâce. — Ses voyages. — Madame de Genlis chargée de l’éducation de ses enfants. — Parti d’Orléans. — La réconciliation entre le duc d’Orléans et le roi échoue. — Le duc d’Orléans passe aux Jacobins. — Armements de l’empereur. — La France se décide à la guerre.
Mort de Léopold. — Destitution de M. de Narbonne. — Assassinat de Gustave, roi de Suède. — Le cabinet de Louis XVI. — Tous les partis se réunissent pour le renverser. — Brissot l’homme politique de la Gironde. — Ministère girondin. — Dumouriez à la guerre. — Roland à l’intérieur.
Dumouriez. — Son portrait. — Difficultés de la situation de Roland. — Dumouriez conciliateur entre le roi et la nation. — Conseils qu’il donne à la reine. — Sa présence aux Jacobins. — Il se coiffe du bonnet rouge et embrasse Robespierre. — Lettre du roi à l’Assemblée. — Le roi donne son adhésion au choix des nouveaux ministres. — L’harmonie semble régner dans le conseil. — Réunion des Girondins chez madame Roland. — Lettre confidentielle de Roland au roi. — Rapports secrets entre Vergniaud, Guadet, Gensonné et le château. — Dissentiments entre Dumouriez et les Girondins. — Dumouriez se rapproche de Danton. — Antagonisme de Brissot et de Robespierre. — Discours de Brissot. — Discours de Robespierre.
Les journaux prennent parti dans ces guerres intestines. — Négociations de Dumouriez avec l’Autriche. — Le duc de Brunswick. — Le roi propose la guerre. — Acclamations générales. — La guerre est votée. — Plan de campagne de Dumouriez. — La Fayette temporise. — Considérations sur la Belgique. — Coblentz capitale de l’émigration française. — Le comte de Provence. — Le comte d’Artois. — Le prince de Condé. — Louis XVI otage de la France. — La reine regardée comme l’âme du comité autrichien. — Manifeste du duc de Brunswick.
Discorde dans le conseil des ministres. — Camp de vingt mille hommes autour de Paris. — Le roi refuse de nouveau sa sanction au décret contre les prêtres. — Roland, Clavière et Servan sont destitués. — Roland lit à l’Assemblée sa lettre confidentielle au roi. — Le roi refuse définitivement de sanctionner le décret contre les prêtres. — Rassemblements au faubourg Saint-Antoine. — Dumouriez donne sa démission. — Nouveau ministère formé le 17 juin. — Départ de Dumouriez pour l’armée. — Ses adieux au roi. — La maison de madame Roland centre du parti girondin. — On y conspire la suppression de la monarchie. — Barbaroux. — Buzot ami de madame Roland. — Danton. — Sa naissance. — Son portrait. — Hostilités en Belgique. — Revers. — Leurs causes. — Généraux. — Paris consterné. — État de la France.
Le pouvoir passe dans la commune de Paris. — Pétion. — Sa popularité. — Caractère des factions. — Les hommes qui les fomentent. — Réunion de Charenton. — Attaque résolue contre le château. — Journée du 20 juin. — Le peuple, parti de la place de la Bastille, se recrute dans sa marche. — Ses chefs : Santerre, Saint-Huruge, Théroigne de Méricourt. — Tableau de ce soulèvement populaire. — L’Assemblée permet aux conjurés armés de défiler devant elle. — Elle suspend sa séance. — Troupes disposées dans les cours des Tuileries. — Gentilshommes accourus au château. — Le roi fait ouvrir les portes. — Pétion, maire de Paris, se dérobe à sa responsabilité. — Les insurgés aux Tuileries. — Dévouement de Madame Élisabeth. — Le roi forcé de mettre le bonnet rouge sur sa tête. — La reine et ses enfants au milieu des insurgés. — L’Assemblée rouvre sa séance. — Elle est impuissante à arrêter les masses. — Pétion revient aux Tuileries et disperse enfin la sédition. — Les Marseillais à Paris. — Leur chant de guerre. — Le peuple se porte à leur rencontre. — Origine de la Marseillaise.
Réaction contre le 20 juin. — Pétion suspendu par le directoire de Paris. — Indignation de l’armée. — La Fayette vient à Paris. — Son discours à l’Assemblée. — Double rôle de Danton. — Les démarches de La Fayette sans résultat. — La reine compte sur Danton. — Intelligences des Girondins avec la cour. — Guadet secrètement introduit aux Tuileries. — Son attendrissement.
Troisième lettre de La Fayette à l’Assemblée. — Alarmes des patriotes. — Robespierre à l’écart des mouvements. — Motions de Danton. — La Fayette accusé par l’Assemblée. — Le roi sanctionne la suspension de Pétion. — Irritation des partis. — Vergniaud prend la parole. — Mœurs et caractère de Vergniaud. — Son éducation. — Son portrait. — Discours de Vergniaud. — Adresse des Jacobins aux fédérés rédigée par Robespierre. — Danton provoque une nouvelle pétition au Champ de Mars.
Premières insurrections en Bretagne et dans le Vivarais. — Exaltation des patriotes. — Chabot. — Grangeneuve. — Tentative de réconciliation des partis à l’Assemblée. — Lamourette. — La suspension de Pétion envenime les ressentiments. — Terreur de la reine à l’approche du jour de la fédération. — Craintes de la famille royale. — Espoir de la reine. — Outrages à la famille royale. — L’armoire de fer. — Le roi et la famille royale au Champ de Mars. — Assassinats. — D’Éprémesnil. — Situation de la garde nationale. — Barbaroux et Rebecqui chefs des Marseillais. — Madame Roland âme du 10 août. — Pétion complice. — Barbaroux, Danton, Santerre à la tête du mouvement. — Conciliabules secrets à Charenton. — Repas aux Champs-Élysées. — Rixes entre les Marseillais et les royalistes. — Tentative des amis de Robespierre pour lui donner la dictature.
Fermentation. — Les Marseillais et la commune de Paris demandent la déchéance. — La cour se prépare à la résistance. — Mise en accusation de La Fayette rejetée. — Les députés constitutionnels insultés. — Préparatifs des insurgés. — Nuit du 9 au 10 août. — Le tocsin. — Scènes intimes chez les conjurés. — Angoisses de la reine et de Madame Élisabeth. — Description des Tuileries. — Dénombrement des troupes. — Esprit qui les anime. — Possibilité de repousser les insurgés.
Courage et attitude de la reine. — Commune insurrectionnelle constituée en municipalité. — Pétion mis en état d’arrestation simulée. — Meurtre de Mandat. — Santerre nommé à sa place au commandement général de la garde nationale. — Intérieur du château. — Les dames de la reine. — La duchesse de Maillé. — Rœderer. — Masse toujours croissante des assaillants. — Le roi passe la revue des troupes. — Double esprit de la garde nationale. — Danton harangue les Marseillais. — Il rentre chez lui pour attendre l’événement.
Les insurgés se mettent en marche — Westermann s’empare du commandement de l’avant-garde. — Dispositions qu’il prend. — Ses antécédents. — Rœderer engage le roi à se rendre dans le sein de l’Assemblée. — Le roi s’y résout. — Départ. — Traversée du jardin. — Aspect de l’Assemblée. — Paroles du roi. — Réponse du président (Vergniaud). — Le roi et sa famille dans la loge du logographe. — Réponse du peintre David au roi. — Arrestation de Suleau et de plusieurs autres royalistes. — Ils sont massacrés. — Confusion générale au château. — Victoire passagère des Suisses. — Émotion de l’Assemblée. — Les Marseillais attaquent de nouveau les Tuileries. — Défense et massacre général des Suisses. — Le peuple au sac du château. — Égorgements. — MM. de Virieu, de Lamartine, de Vioménil. — Le jeune Charles d’Autichamp. — Le vicomte de Broves. — Les dames d’honneur et les femmes de la reine. — MM. Sallas, Marchais, Diet. — M. de Clermont-Tonnerre est égorgé. — Westermann chez Danton.
TOME 3
L’Assemblée et le peuple. — Le pouvoir à l’hôtel de ville. — Les chefs sortent de leurs retraites. — Le conseil de la commune, germe de la Convention. — Aspect de l’Assemblée. — Les pétitionnaires à la barre. — Dépouilles du château apportées par les combattants. — La royauté suspendue. — La Convention décrétée. — Camp sous Paris. — Roland, Clavière et Servan réintégrés. — Danton ministre de la justice. — Ses paroles à l’hôtel de ville. — Paris le soir du 10 août. — Le peuple et la bourgeoisie. — Santerre et La Fayette. — Le roi et la famille royale couchent aux Feuillants. — Le peuple demande encore des meurtres. — Danton ajourne les
vengeances populaires. — La famille royale conduite au Temple.
Les Girondins forcés d’abdiquer. — Dispositions de l’armée. — La Fayette s’expatrie. — Dumouriez prête serment à la nation. — Couthon. — Westermann émissaire de Danton à l’armée. — Dumouriez remplace La Fayette à l’armée. — Il gagne la confiance
des troupes. — La commune de Paris s’attribue le pouvoir exécutif. — Création d’un tribunal criminel. — Marat poursuit sa pensée d’extermination. — Danton l’accomplit.
Paris sans communication avec l’extérieur. — Visites domiciliaires. — Les suspects dans les prisons. — Danton se prépare à l’événement. — Robespierre laisse marcher la Révolution. — Saint-Just et Robespierre. — Le 2 septembre. — Massacres des prisons. — Les Suisses. — Le baron de Reding. — Les gardes du roi. — M. de Montmorin. — M. de Sombreuil et sa fille. — Cazotte et sa fille. — Thierri. — MM. de Maillé, de Rohan-Chabot. — Le jeune Montsabray. — L’abbé Sicard. — L’archevêque d’Arles. — La princesse de Lamballe. — Le nègre Delorme.
Proscriptions. — Meurtre du duc de La Rochefoucauld à Gisors. — Massacres à Orléans, à Lyon, à Meaux, à Reims, à Versailles. — Le maire Richaud. — Danton accepte la responsabilité des journées de septembre.
L’armée. — Dumouriez se maintient dans l’Argonne. — Kellermann. — Miranda. — Camp de Sainte-Menehould. — Position de Kellermann. — Le duc de Chartres. — Son portrait. — Valmy. — Victoire. — Retraite de l’armée prussienne. — Inaction. — Persévérance de Dumouriez. — Il apaise les murmures de ses troupes. — La république reconnue dans les camps.
Négociations secrètes aux armées. — Danton essaye de maîtriser la Révolution. — Dumouriez à Paris. — Il s’entend avec Danton.
Fin de l’Assemblée législative. — La Convention. — Dissidences. — La royauté. — La république. — Les Girondins. — Collot-d’Herbois demande l’abolition de la royauté. — Les Girondins l’adoptent. — Vergniaud propose la rédaction immédiate de l’acte de déchéance.
La république accueillie avec unanimité. — Les Girondins chez madame Roland. — Accusation contre Marat. — Apostrophe de Vergniaud. — Danton. — Robespierre. — Détails intimes. — Scènes tumultueuses. — Marat. — Son portrait. — Rupture entre Danton et les Girondins.
Diplomatie de Dumouriez. — Westermann. — L’ami du peuple. — Brissot tente de s’opposer aux factieux. — Louvet. — Son portrait. — Il accuse Robespierre. — Il flétrit Marat. — Réponse de Robespierre. — Barère. — Fabre d’Églantine. — Lettre confidentielle de Vergniaud. — Fonfrède. — Les partis se disputent la popularité.
Louis XVI et la famille royale au Temple. — Description du Temple. — Manuel. — Tison et sa femme. — Le cordonnier Simon et son aide Rocher. — Le roi séparé de sa famille. — Cléry. — Toulan.
Les Jacobins forcent les Girondins à se prononcer dans le procès du roi. — Saint-Just. — Son portrait. — Il demande la mort du roi. — La Montagne. — Sa pensée. — Thomas Payne. — Disette à Paris. — Le clergé salarié. — L’armoire de fer. — Dénonciations. — La populace autour du Temple. — Madame Roland à la barre. — Robespierre demande que le roi soit jugé sans appel. — Vergniaud lutte pour la vie du roi.
TOME 4
Le Temple. — Louis XVI à la barre de la Convention. — Son retour au Temple. — M. de Malesherbes. — Son portrait. — MM. Desèze, Tronchet. — Testament de Louis XVI. — Discussions sur le jugement du roi. — Lanjuinais.
Aspect de la ville et de l’Assemblée. — Condamnation du roi. — Vergniaud. — Louis XVI. — L’abbé Firmont. — Dernière entrevue du roi avec sa famille. — Cortége. — Exécution. — Appréciation du jugement de Louis XVI.
Impression produite par la mort de Louis XVI. — Lepelletier de Saint-Fargeau. — Cabinets de l’Europe. — Custine. — L’Angleterre. — Pitt. — Fox. — M. de Talleyrand. — Coalition à l’extérieur. — Recrutement. — L’armée. — Pache ministre de la guerre. — Dumouriez en Belgique. — Mesdemoiselles Fernig. — Jemmapes. — Le duc de Chartres. — Dumouriez vainqueur.
Dumouriez temporise. — La Belgique. — Danton. — Ses plans. — Dumouriez mécontent. — Il quitte Bruxelles. — Il vient à Paris. — Il médite la conquête de la Hollande. — Il retourne à Bruxelles. — Ordre de la Convention. — Beurnonville. — Déroute. — Dumouriez traite avec les ennemis. — Bruits de sa défection. — La famille d’Orléans. — Commissaires au camp de Dumouriez. — Rappel de Dumouriez. — Il refuse d’obéir. — Il livre les commissaires aux Autrichiens. — Défection. — Dumouriez échappe à la mort par la fuite.
Événements à l’intérieur. — Marat. — Organisation des comités. — Institutions populaires. — Séditions. — Assignats. — Considérations. — Le maximum. — Décret d’accusation contre Marat. — Lyon. — La Vendée. — L’armée. — Danton à la frontière. — Ro-
Événements à l’intérieur. — Marat. — Organisation des comités. — Institutions populaires. — Séditions. — Assignats. — Considérations. — Le maximum. — Décret d’accusation contre Marat. — Lyon. — La Vendée. — L’armée. — Danton à la frontière. — Robespierre. — Les Girondins. — Comité insurrectionnel. — Mort de la femme de Danton. — Les vingt-deux députés girondins. — Complot contre eux. — Danton. — Discours. — Le tribunal révolutionnaire. — Vergniaud. — Discours. — Les Girondins repoussent les avances de Danton. — Comité de salut public. — Madame Roland.
Danton et Robespierre. — Second mariage de Danton. — Danton accuse les Girondins. — Robespierre demande leur jugement. — Vergniaud se défend. — Danton réplique. — Marat. — Théories de Robespierre. — Appréciations.
Robespierre et Danton s’unissent contre les Girondins. — Triomphe de Marat. — Les Girondins apostrophent les Jacobins. — Pamphlet de Camille Desmoulins. — Le duc d’Orléans arrêté. — Essais de constitution. — Dangers de la république. — Isnard. — Commission des Douze. — Hébert arrêté. — Divisions. — Hanriot. — Garat. — Accusations. — Les vingt-deux Girondins.
Complots. — Lanjuinais. — Danton. — Hébert ramené en triomphe. — Calamités publiques. — Politique de Vergniaud. — Divisions. — Le 31 mai. — Robespierre prononce l’acte d’accusation contre les Girondins. — Votes accordés aux pétitionnaires. — La Convention. — Le peuple. — Les Girondins.
Tentative d’arrestation contre Roland. — Madame Roland à l’Assemblée. — Elle est arrêtée. — Pouvoir du comité de salut public. — Le tocsin. — Le 2 juin. — Discours. — L’Assemblée. — Lanjuinais. — Tumulte. — La Convention devant le peuple. — Jugement sur les Girondins.
TOME 5
Marat. — Danton. — La Montagne. — Les Girondins proscrits. — Scission entre les départements et la Convention. — Les ports bloqués. — Les coalisés aux frontières. — Nouvelle constitution. — Les Girondins à Caen. — Le général Wimpfen. — Marat accusateur public.
Caen. — Maison de Charlotte Corday. — Portrait de Charlotte Corday. — Sa vie. — Son caractère. — Ses liaisons avec les Girondins proscrits. — Projet. — Voyage. — Arrivée à Paris. — Audience. — Marat assassiné. — Charlotte Corday arrêtée. — Adresse aux Français. — Jugement. — Exécution.
Apothéose de Marat. — Les Girondins quittent la Normandie. — Leurs destinées diverses. — Retraite des armées françaises. — Les départements insurgés se soumettent. — Custine appelé à Paris. — Robespierre combat l’anarchie. — Danton mécontent. — Robespierre développe ses théories. — Réorganisation du comité de salut public. — Robespierre y domine. — Fête de la nouvelle constitution. — Adresse à la Convention. — Décrets. — Mouvement des patriotes. — Excès. — Échafauds. — Maximum. — Réorganisation du tribunal révolutionnaire. — Merlin de Douai. — Loi des suspects. — Les prisons insuffisantes. — La Terreur. — Son but.
Le général Custine au tribunal révolutionnaire. — Sa condamnation. — Jugement de la reine Marie-Antoinette. — La Conciergerie. — Le jeune Dauphin enlevé à sa mère. — Il est remis à Simon. — Fouquier-Tinville accusateur public. — Condamnation de la reine. — Sa vie et sa mort.
Séance du 3 octobre 1793 à la Convention. — Rapport d’Amar. — Les Girondins décrétés d’accusation. — Les soixante-treize députés de la Plaine décrétés de suspicion et jetés en prison. — Procès des vingt et un Girondins. — Leur condamnation. — Leur dernier repas. — Leur exécution. — Appréciation du parti girondin.
Le duc d’Orléans ramené de Marseille à Paris, et conduit à la Conciergerie. — Son procès. — Sa condamnation. — Son exécution. — Jugement de l’histoire sur ce prince.
La république au dedans et au dehors. — Carnot. — Situation des coalisés. — Mort du général Dampierre. — L’Angleterre. — Pitt. — Dunkerque assiégée par l’armée anglaise. — Houchard général en chef de l’armée du Nord. — Jourdan. — Hoche. — Levasseur et Delbrel représentants du peuple. — Bataille d’Hondschoote. — Dunkerque délivrée. — Houchard condamné et mis à mort. — Jourdan le remplace. — Bataille de Wattignies. — Le représentant Duquesnoy. — Maubeuge débloquée. — Le général Chancel meurt sur l’échafaud. — Pichegru commande l’armée du Rhin ; Hoche l’armée de la Moselle. — Antécédents de ces deux généraux. — La Vendée. — Lyon et Toulon. — Description de Lyon. — Sa population. — Ses mœurs. — Ses tendances. — Châlier. — Son éducation. — Sa jeunesse. — Massacres des prisonniers. — Troubles de Lyon. — Les sections prennent les armes. — Madinier. — Les sections victorieuses. — Condamnation et exécution de Châlier. — Lyon passe de la résistance à la révolte. — Chasset et Biroteau réfugiés à Lyon. — Commission populaire. — Travaux et préparatifs de défense. — M. de Précy nommé commandant général par les Lyonnais. — MM. de Chenelette et de Virieu. — Kellermann chargé par la Convention du blocus de Lyon. — Siége et bombardement de cette ville. — Défense désespérée des Lyonnais. — Doppet remplace Kellermann. — Lyon réduit aux dernières extrémités. — Retraite des assiégés. — La colonne commandée par M. de Virieu est taillée en pièces. — Disparition de M. de Virieu. — La colonne de M. de Précy se divise. — Elle est décimée et détruite. — M. de Précy fugitif. — Il parvient à passer en Suisse.
Entrée de l’armée républicaine à Lyon. — La Convention décrète la destruction de cette ville. — Couthon. — Collot-d’Herbois. — L’armée révolutionnaire. — Fouché. — Profanations. — Supplices. — Destructions. — Ruines. — Misère. — Dorfeuille accélère les exécutions. — Massacres en masse. — Mêmes exécutions dans toute la province. — Toulon se soulève. — Le parti royaliste. — Les Anglais appelés par les insurgés. — Le général Carteaux. — Siège de Toulon par l’armée républicaine. — Napoléon Bonaparte. — Le général Dugommier. — Prise du fort Mulgrave. — Les Anglais évacuent Toulon après avoir incendié la flotte française. — Entrée de l’armée républicaine. — Réactions.
TOME 6
Les exécutions continuent à Paris. — Madame Roland dans sa prison. — Elle écrit ses Mémoires. — Sa lettre à Robespierre. — Son procès. — Sa condamnation. — Sa mort. — Suicide de Roland.
Les commissaires de la Convention Ysabeau et Tallien à Bordeaux. — Les Girondins fugitifs Buzot, Barbaroux, Pétion, Louvet, Valady, Salles, Guadet, au Bec-d’Ambès. — Ils cherchent une retraite à Saint-Émilion. — Madame Bouquey les reçoit. — Ils se séparent. — Valady prend la route des Pyrénées. — Louvet retourne à Paris. — Grangeneuve et Biroteau exécutés à Bordeaux. — Guadet et Salles découverts sont conduits à Bordeaux et exécutés. — Barbaroux se tire un coup de pistolet. — Il est ramené tout sanglant à Bordeaux et porté à l’échafaud. — Les cadavres de Buzot et de Pétion retrouvés dans un champ. — Barnave, Duport, Bailly. — Leur condamnation. — Leur mort. — Long supplice de Bailly. — Exécutions de madame du Barry et de Biron. — M. et madame Angrand d’Alleray. — La Convention dépassée par la commune. — Notes posthumes de Robespierre. — Mesures philanthropiques. — Calendrier républicain. — L’évêque Gobel. — Apostasies. — Hébert et Chaumette. — Profanations du culte catholique. — Inauguration du culte de la Raison. — Destruction des tombeaux de Saint-Denis. — Exhumations des restes mortels des rois.
La terreur dans les départements. — Carrier à Nantes. — Fusillades, noyades, mariages républicains. — Il est rappelé à Paris. — Joseph Lebon à Arras et à Cambrai. — Nombreuses exécutions. — Maignet dans le Midi. — Tallien à Bordeaux. — Madame de Fontenay (Thérésa Cabarrus). — Elle adoucit Tallien. — Robespierre le jeune à Vesoul.
Saint-Just et Lebas commissaires de la Convention aux armées. — Saint-Just réprime la terreur à Strasbourg. — Lettre intime de Lebas. — La puissance de Robespierre balancée par celle de Danton. — Chaumette et Hébert. — Le Père Duchesne. — Clubs de femmes. — Les tricoteuses de Robespierre. — La Société fraternelle. — La Société révolutionnaire. — Rose Lacombe. — Les clubs de femmes fermés par décret de la Convention. — Faction d’Hébert. — Le Père Duchesne et le Vieux Cordelier. — Camille Desmoulins. — Origine du Vieux Cordelier. — Robespierre défend la liberté religieuse aux Jacobins. — Épurations aux Jacobins. — Danton
rend compte de ses actions. — Robespierre le défend en le protégeant. — Il attaque Anacharsis Klootz. — Il excuse Camille Desmoulins. — Rapport de Robespierre à la Convention. — Danton deviné par Robespierre. — Fragment du Vieux Cordelier. — Tentative de rapprochement entre Hébert et Robespierre. — Proposition d’un triumvirat repoussée. — Politique du comité de salut public. — Danton s’y trompe. — Doctrines professées par Robespierre à la Convention. — Tentative d’insurrection d’Hébert. — Elle avorte. — Rapport de Saint-Just à la Convention. — Hébert et ses complices sont arrêtés. — Ils sont mis à mort. — Amis de Danton emprisonnés.
Robespierre, Danton. — Leur entrevue. — Saint-Just chez Robespierre. — Inaction de Danton. — Séance secrète des trois comités. — Discours de Saint-Just. — Il demande l’arrestation de Danton et de ses complices. — Danton, Camille Desmoulins, Philippeaux, Lacroix, Westermann, sont arrêtés. — Leur arrivée au Luxembourg. — Séance de la Convention. — Discours de Legendre. — Réponse de Robespierre. — Rapport de Saint-Just. — Projet de décret contre Danton et ses complices. — Vote unanime. — Danton dans sa prison. — Camille Desmoulins. — Sa femme. — Procès des accusés. — Leur condamnation. — Leur exécution. — Jugement sur Danton.
Recrudescence de la terreur. — Le général Dillon, Chaumette, l’évêque Gobel, la veuve d’Hébert, Lucile Desmoulins. — Lettre de madame Duplessis à Robespierre. — Domination du comité de salut public. — Saint-Just à l’armée. — Forces et plan des coalisés en 1794. — Forces des armées françaises. — Pichegru. — Souham. — Moreau. — Victoire de Turcoing. — Marceau. — Duhesme. — Kléber. — Bernadotte. — Jourdan, général en chef. — Lefebvre. — Macdonald. — Prise de Charleroi. — Bataille de Fleurus. — Lefebvre et Championnet. — Ballon d’observation. — L’invasion de la Hollande résolue. — Indécision de la cour de Vienne. — Hoche. — Landau débloqué. — Les Autrichiens repassent le Rhin. — Les Prussiens se retirent à Mayence. — Arrestation de Hoche. — Il est ramené à Paris. — Les frontières garanties. — Dumas. — Masséna et Sérurier. — Bonaparte. — Augereau. — Pérignon. — Dugommier. — La flotte de Brest. — Son insubordination. — L’amiral Morard de Galles remplacé par Villaret-Joyeuse. — La flotte française rencontre la flotte anglaise. — Combat du 1er juin 1794. — Le vaisseau le Vengeur. — La flotte française rentre à Brest. — Le Chant du départ. — La terreur et les exécutions redoublent. — Les insulteuses publiques. — Le fils de Custine condamné et exécuté. — Suicide de Clavière. — Sa femme s’empoisonne. — Exécution
de Lamourette, évêque de Lyon. — Condorcet. — Sa retraite. — Sa fuite. — Son arrestation. — Il s’empoisonne. — Louvet. — Laréveillère-Lépeaux. — M. de Malesherbes et sa famille, Luckner, Duval-Dépréménil, et les plus grands noms de la monarchie envoyés à l’échafaud. — Fournées de la guillotine. — Les jeunes filles de Verdun. — Les religieuses de Montmartre. — La guillotine transportée de la place Louis XV à la barrière du Trône. — L’abbé de Fénelon exécuté à quatre-vingt-neuf ans. — Paroles de Collot d’Herbois à Fouquier-Tinville.
Aspect des prisons. — Roucher, André Chénier. — Les Carmes. — Mesdames d’Aiguillon, de Beauharnais, de Cabarrus. — Le Temple. — Madame Élisabeth. — Madame Royale. — Le Dauphin. — Madame Élisabeth au tribunal révolutionnaire. — Elle est condamnée à mort. — Son exécution. — Robespierre domine à la commune et à la Convention. — Ses hésitations. — Ses amis, Saint-Just, Couthon, Lebas. — Ses ennemis secrets. — Dissensions dans les comités. — Discours de Robespierre à la Convention sur l’existence Dieu et de l’immortalité de l’âme. — Décret. — Les restes mortels de Jean-Jacques Rousseau au Panthéon.
Ladmiral. — Tentative d’assassinat sur Collot-d’Herbois. — Cécile Renault chez Robespierre. — Elle est arrêtée. — Discours de Robespierre à la Convention. — Fête de l’Être suprême. — Triomphe de Robespierre. — Irritation des comités. — Projets de lois philanthropiques de la Convention. — Décret du 22 prairial. — Altercations dans le comité de salut public. — Robespierre se sépare de ses collègues. — Ses notes secrètes sur quelques membres de la Convention. — Conjuration sourde.
Les Thermidoriens. — La terreur redouble. — Barère, l’Anacréon de la guillotine. — Tendances superstitieuses. — Catherine Théot. — Dom Gerle. — Madame de Sainte-Amaranthe. — M. et madame de Sartines. — Mademoiselle Grandmaison. — M. de Quesvremont. — Trial. — Robespierre chez madame de Sainte-Amaranthe. — Arrestation de madame de Sainte-Amaranthe et de sa famille. — Elle est impliquée dans la conspiration de l’étranger avec Cécile Renault et Ladmiral. — Les accusés devant le tribunal. — Leur condamnation. — Leur exécution. — Robespierre aux Jacobins. — Tentative de réconciliation entre les membres des comités.
La réconciliation est trompeuse. — Délibération des conjurés. — Les Jacobins et les sectionnaires prennent Robespierre pour chef et pour drapeau. — Symptômes d’un nouveau 31 mai. — Premiers jours de thermidor. — Robespierre se tient à l’écart. — Son pèlerinage à l’Ermitage de Jean-Jacques Rousseau. — Le 7 thermidor. — 8 thermidor. — Discours de Robespierre à la Convention. — L’Assemblée en refuse l’impression. — Robespierre au club des Jacobins. — Il lit le discours répudié par la Convention. — Son testament de mort. — Agitation. — Manifestations tumultueuses. — Payan propose d’enlever les comités. — Saint-Just au comité de salut public. — Scène violente. — Collot-d’Herbois et Saint-Just. — Les conjurés se préparent à la crise du lendemain. — Lettre de Thérésa Cabarrus à Tallien. — Réponse de Tallien. — Les députés de la Plaine indécis. — Ils se laissent entraîner par les conjurés. — 9 thermidor. — Les Jacobins se tiennent prêts aux événements de la journée. — Coffinhal, Fleuriot, Payan, Hanriot. — Séance de la Convention. — Collot-d’Herbois président. — Saint-Just à la tribune. — Il est interrompu par Tallien. — Billaud-Varennes dénonce les projets des Jacobins contre l’Assemblée. — Longue agitation. — Il attaque Robespierre. — Il est vivement applaudi. — Robespierre s’élance à la tribune. — Clameurs de la Montagne. — Tallien enlève la parole à Robespierre et demande l’arrestation d’Hanriot et la permanence de la séance. — Ces propositions votées d’acclamation. — Barère monte à la tribune et se prononce contre Robespierre. — Vadier succède à Barère. — Robespierre ne peut se faire entendre. — Il quitte la tribune. — Il est repoussé de tous les bancs. — Vociférations. — Tumulte. — Robespierre décrété d’accusation. — Robespierre le jeune, Couthon, Saint-Just, Lebas, partagent son sort. — Les accusés conduits à la barre. — Suspension de la séance. — Les accusés envoyés en prison. — Exécutions du même jour. — Exécutions de la veille. — Roucher, André Chénier.
Refus aux prisons de recevoir les accusés. — Ils sont délivrés et portés en triomphe à la commune. — L’hôtel de ville foyer de l’insurrection. — Tocsin. — Rappel. — Hanriot à la porte du Carrousel. — Il est arrêté au nom de la Convention. — Robespierre au dépôt de la municipalité. — Coffinhal l’entraîne à l’hôtel de ville. — Coffinhal délivre Hanriot. — La séance est reprise à la Convention. — Bourdon de l’Oise à la tribune. — Merlin de Thionville. — Tumulte extérieur. — Hanriot veut faire enfoncer les portes. — Il est mis hors la loi. — Il se retire sur l’hôtel de ville. — Barras nommé par la Convention commandant général. — Mouvement en sens contraire des agents de la Convention et de la commune. — Le peuple indécis. — Barras enveloppe l’hôtel de ville. — Robespierre persiste dans son inaction. — Hanriot abandonné par ses troupes. — Cris de : « Vive la Convention ! » — Dulac enfonce les portes de l’hôtel de ville. — Lebas se tire au cœur un coup de pistolet. — Robespierre le jeune se précipite par la fenêtre. — Coffinhal jette Hanriot du deuxième étage dans la cour. — Léonard Bourdon envahit l’hôtel de ville. — Robespierre blessé d’une balle qui lui fracasse la mâchoire. — Cortége des vaincus. — Ils sont conduits à la Convention. — Robespierre déposé dans la salle d’attente. — Les prisonniers transportés à la Conciergerie. — Saint-Just et le général Hoche sous le guichet. — Arrestation de la famille Duplay. — Fouquier-Tinville lit les décrets de hors la loi devant les prisonniers, et constate leur identité. — Les condamnés conduits à l’échafaud. — Imprécations et applaudissements des spectateurs. — La maison de Duplay. — Madame Duplay étranglée dans la prison. — Attitude de Robespierre. — Sa tête tombe. — Jugement sur Robespierre et sur la Révolution.