Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 10.djvu/402

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LIVRE VINGT-DEUXIÈME


Les insurgés se mettent en marche — Westermann s’empare du commandement de l’avant-garde. — Dispositions qu’il prend. — Ses antécédents. — Rœderer engage le roi à se rendre dans le sein de l’Assemblée. — Le roi s’y résout. — Départ. — Traversée du jardin. — Aspect de l’Assemblée. — Paroles du roi. — Réponse du président (Vergniaud). — Le roi et sa famille dans la loge du logographe. — Réponse du peintre David au roi. — Arrestation de Suleau et de plusieurs autres royalistes. — Ils sont massacrés. — Confusion générale au château. — Victoire passagère des Suisses. — Émotion de l’Assemblée. — Les Marseillais attaquent de nouveau les Tuileries. — Défense et massacre général des Suisses. — Le peuple au sac du château. — Égorgements. — MM. de Virieu, de Lamartine, de Vioménil. — Le jeune Charles d’Autichamp. — Le vicomte de Broves. — Les dames d’honneur et les femmes de la reine. — MM. Sallas, Marchais, Diet. — M. de Clermont-Tonnerre est égorgé. — Westermann chez Danton.


I

À peine Santerre eut-il concerté les dernières mesures à l’hôtel de ville avec les nouveaux commissaires des sections, qu’il se mit en marche par le quai, en envoyant assigner