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  • 12 février 2024 à 10:57 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Nicolas Gihr, traduction Moccand - Le Saint Sacrifice de la Messe, son explication dogmatique, liturgique et ascétique.djvu/25 (Page non corrigée : Page créée avec « ticulières où l’on voulait obtenir l’éloignement de fléaux, tels que la peste, la famine ou la guerre. D’autres stations étaient célébrées avec joie : telles étaient, par exemple, celles des dimanches et des fêtes, et les anniversaires des saints les plus illustres. Les stations les plus fréquentes se tenaient dans les sept églises principales de Rome<ref>Ces sept églises sont : {{1°}} S. Jean de Latran ; {{2°}} S. Pierre au Vatican ; {{3°}... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 14:27 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Le Roman de Miraut/Texte sur une seule page (Page créée avec « <pages index="Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu" from=12 to=429 /> »)
  • 6 février 2024 à 14:20 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/415 (Corrigée) Balise : Corrigée
  • 6 février 2024 à 14:19 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/414 (Page non corrigée : Page créée avec « Lisée qui, les jambes flageolantes et le dos rond, disparaissait au coin de la rue, derrière les maisons. Longtemps, comme ahuri, ne semblant pas vouloir comprendre encore ni se résigner, il resta là, stupide, à mi-chemin. Et il vit Lisée revenir et il se redressa de nouveau, secoué d’un frisson, ému d’une espérance. Le chasseur se redemandait ce qu’il ferait. La lutte en lui n’était pas finie. Peut-être allait-il céder à son cœur, à son... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 14:18 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/413 (Page non corrigée : Page créée avec « ont voulu manigancer l’affaire ensemble et je n’ai pas peur, malgré sa maigreur de squelette et sa fatigue, le chien n’en reste pas moins un fameux trotteur. — Pauvre bête ! si ce n’est pas malheureux ! Ah ! je n’aurais jamais dû le vendre, ajoutait-il. Voyant Lisée sortir et aller au village, Miraut efflanqué, à bout de forces, se leva quand même et s’approcha, résolu à faire une tentative encore et une suprême démarche. Un combat affr... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 14:17 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/412 (Page non corrigée : Page créée avec « cherches nocturnes par les fumiers et les ordures, rongé par un souci tenace, dévoré par le chagrin, maigrissait de plus en plus. Il était là, passant ses jours accroupi dans une attitude de sphinx miteux, car tant que la maison n’était pas fermée, que les lumières n’étaient pas éteintes, il attendait, espérant encore que son maître l’appellerait et le reprendrait. Son poil qu’il ne lustrait plus se hérissait, se collait, devenait sale ; il... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 14:15 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/411 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> — Voyons, puis-je aller près de toi ? Mais Lisée, bien que le sachant là, ne faisait pas mine de le remarquer et, le cœur serré, rentrait bientôt à la cuisine où l’accueillaient les sourires et les haussements d’épaule méprisants de sa femme. Trois jours de suite, Miraut erra autour de la maison, aboyant, demandant asile, demandant à manger, rôdant la nuit par le village. Il s’acharnait, il espérait envers et malgré tout espoir... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 14:14 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/410 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> — Je te le défends, protesta la Guélotte, je ne veux pas qu’il remette les pattes ici ; ce n’est plus ton chien, lu n’as pas le droit de le recevoir ou bien tu n’es qu’un voleur. C’était pourtant exact que le véritable maître de Miraut, celui qui l’avait payé de ses deniers ou plutôt de ses billets bleus, lui avait interdit de l’accueillir désormais et qu’il avait promis de le repousser : il baissa la tête et s’alla cou... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 14:14 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/409 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> Va-t’en ! ajouta Lisée au chien abasourdi de cet accueil, va-l’en ! Miraut, arrêté dans son élan, resta stupide devant ces injonctions, puis ne voulant point croire que c’était possible, il resta là sur place, le cou tendu, semblant interroger encore et demander des précisions. — Veux-tu bien foutre ton camp, reprit la femme en s’élançant sur lui tandis que Lisée — c’était la première fois — ne faisait rien, ne disait rie... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 14:12 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/408 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> {{M.}} Pitancet prit acte de cette déclaration ; il remercia le chasseur, dit qu’il comptait sur sa parole, sur son honnêteté et finalement remmena Miraut, lequel commençait à s’habituer à ces petits voyages et, ferme en ses desseins, se préparait d’ores et déjà, à recommencer à la première occasion. Cette occasion ne tarda guère. Pour le règlement d’une vieille et importante affaire, {{M.}} Pitancet fut appelé pour quelques j... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 14:10 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/407 (Page non corrigée : Page créée avec « blesser, mais il vaut mieux, pour vous comme pour nous, que nous ne lui donnions plus rien à manger et que nous ne le laissions plus entrer, parce que, sans cala, malgré vos voyages et vos bons traitements qu’il ne mérite pas, il reviendra toujours. — C’est donc entendu, conclut l’autre, et je compte sur vous. — Pour ce qui est de moi, affirma-t-elle, vous pouvez être sûr et certain d’une chose, c’est que chaque fois qu’il approchera de ma... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 14:06 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/401 (Page non corrigée : Page créée avec « de sursis à attendre ni de grâce à espérer. Il se laissa passer la chaîne et conduire à la voiture où, attaché de nouveau, if fut bientôt emporté au galop du cheval qui filait derechef sur ta route du Val, Lisée, entendant les grelots sonner dans le fracas des roues, eut un geste d’accablement ; — C’est plus fort que moi, affirma-t-il, mais je ne peux pas m’y faire, je peux pas me raisonner, une si bonne bête ! Bon dieu que les hommes sont l... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 14:04 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/402 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> — Peut-être aurais-je pu l’aider, se disait-il ? Pourquoi n’est-il pas venu me voir non plus ? Si c’étaient des sous qui lui manquaient, il n’aurait eu qu’à dire un mot ; j’ai toujours quelque part, dans un bas de laine, un cent d’écus de réserve en cas de malheur, que personne ne sait, pas même la bourgeoise, pour me tirer d’un mauvais pas ou pour obliger un ami. Et il enrageait en pensant qu’il n’était pas encore tout... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 12:02 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/403 (Page non corrigée : Page créée avec « chaque fois qu’il serait libre, de filer bon gré mal gré, de lasser la patience de son acheteur, de lui éreinter son cheval et de vaincre coûte que coûte l’indifférence ou la faiblesse de Lisée. Il n’habiterait qu’à Longeverne, cela seul était certain ; il y vivrait comme il pourrait, mais il resterait là et rien ni personne ne saurait l’en empêcher. Ce fut pour cela qu’il n’opposa aucune résistance, simula l’obéissance, rentra dans... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 11:29 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/400 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> Comme il n’y avait plus que cet endroit-là qui n’avait pas été mis à nu, on continua tout de même de le déblayer. Ce ne fut qu’à la dernière planche soulevée et quand on désespérait qu’on découvrit bel et bien Miraut qui s’ôtait réfugié là-dessous. Comment ? au prix de quels travaux ? Il avait dû se faufiler, s’allonger, s’aplatir, se raser. Et il était là devant tous, couché vaguement, plutôt accroupi, rattroupé su... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 11:27 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/399 (Page non corrigée : Page créée avec « sur sa demande une minutieuse inspection des ouvertures qui n’amena rien de nouveau. À la fin des fins, on se résolut à tenir en détail et dans tous les coins et recoins l’écurie et la remise. On commença par l’écurie : on visita les crèches dessus et dessous, on retourna l’amas de paille entassée dans un coin ; on regarda entre le mur et la cage à lapins, sur la brouette, derrière les portes : nulle part on ne trouva trace de son passage. D... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 11:24 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/398 (Page non corrigée : Page créée avec « est pourtant quelque part et si rien n’a été ouvert il ne peut être que dans la maison. Pour être puissamment déduit, ce raisonnement ne faisait toujours pas retrouver le chien. — Il est probablement monté à la grange, hasarda la Guélotte. La grange fut visitée, explorée et sondée dans tous les recoins accessibles : Miraut n’y était pas. — Il ne peut être qu’à la remise ou à l’écurie, conclut la Guélotte qui, prise d’un soupçon... ») Balise : Non corrigée
  • 6 février 2024 à 11:21 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/397 (Page non corrigée : Page créée avec « reau et se coucha docilement comme résigné à son sort. Miraut avait son idée. Sans en avoir l’air, il guettait la porte et profita d’une minute d’inattention pour gagner la cuisine ; malheureusement pour lui, l’ouverture du dehors était close et il ne put, agissant vite, avant qu’on ne la remarquât, que gagner la remise et l’écurie où il se disposa à se cacher habilement. Lisée offrit un verre à {{M.}} Pitancet qui voulut à toute force... ») Balise : Non corrigée
  • 5 février 2024 à 13:52 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/396 (Page non corrigée : Page créée avec « nuyait, le pas terrible et qu’il ne connaissait que trop déjà, le pas de {{M.}} Pitancet retentit sur le pavé de la cour et le fit tressaillir d’étonnement et d’angoisse. De saisissement, il n’aboya pas, mais comme pour chercher un refuge, il se précipita vers Lisée. À ce moment, la porte s’ouvrait et la voix du maître, souhaitant le bonjour à la Guélotte, retentit. — Mon pauvre Mimi ! s’apitoya le chasseur en posaut sa main sur le crân... ») Balise : Non corrigée
  • 5 février 2024 à 13:47 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/395 (Page non corrigée : Page créée avec « lone de Fanfare ; on parla de la jambe de Pépé qui allait de mieux en mieux et, sans qu’on en eût soufflé mot, à la seule idée de la nouvelle séparation et du prochain départ du chien, on se sépara tout tristes. Cependant Miraut dormait derrière le poêle, Moule d’un côté, Mique de l’autre, car Mitis, depuis quatre jours, tenté par le soleil et s’ennuyant au village, avait déserté la maison et vadrouillait, disait Lisée, à travers champs... ») Balise : Non corrigée
  • 5 février 2024 à 13:44 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/394 (Page non corrigée : Page créée avec « discussion : le nom de l’homme du Val, prononcé à plusieurs reprises, l’avait très inquiété ; pourtant, comme la patronne n’avait pas trop crié, quelle n’avait pus fait d’éclats, qu’elle ne l’avait ni chassé, ni battu, il put croire qu’elle consentait h sa réintégration au foyer et ne condamnait pas trop son retour. Il eut, le soir, le plaisir de voir Philomen et Miroite qui, ayant appris son retour, vinrent lui faire une petite visite... ») Balise : Non corrigée
  • 5 février 2024 à 13:41 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/393 (Page non corrigée : Page créée avec « largement ; si tu agis de telle sorte que le chien se sauve toujours de sa maison, c’est comme si tu le volais. — Si Miraut ne veut pas rester là-bas, je ne peux pourtant pas… et puis, enfin, je ne suis pas allé le chercher, il est là ce chien et je ne veux pas le tuer puisqu’il n’est pas à moi. Il ne veut pas s’en aller tout seul ; les premières fois on est toujours obligé de venir les rechercher. D’ailleurs, si ce monsieur ne veut pas qu’... ») Balise : Non corrigée
  • 1 février 2024 à 13:26 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/392 (Page non corrigée : Page créée avec « des trois cents francs, elle rentra à la maison afin de rappeler à son mari que le chien n’était plus à lui et lui remettre en mémoire les promesses qu’il avait faites à son acquéreur. Elle les trouva tous deux, l’homme et le chien, dans la chambre du poêle, en train de se caresser et de se tenir des discours réciproques qui devaient être d’ailleurs parfaitement inutiles. Miraut était heureux : il ignorait ce que c’est qu’un marché ; du... ») Balise : Non corrigée
  • 1 février 2024 à 13:21 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/389 (Page non corrigée : Page créée avec « il partait pour la forêt dans l’espoir d’entendre chasser son chien, il n’eût pas échangé sa place pour un trône. Toute la semaine, il traîna languissant, désœuvré, d’une pièce à l’autre, de la remise à l’écurie, du jardin au verger, bricolant un peu, incapable de se donner à quelque travail sérieux ou suivi, tandis que sa femme, triomphante, se moquait de lui et haussait les épaules, en silence toutefois, car si d’aventure elle se... ») Balise : Non corrigée
  • 1 février 2024 à 13:19 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/390 (Corrigée) Balise : Corrigée
  • 1 février 2024 à 13:18 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/388 (Page non corrigée : Page créée avec « réciprocité, le chien lui avait vouée lui aussi. Sans l’avoir dit, il comptait bien le ravoir, il était étonné qu’il ne se fût pas déjà évadé et se demandait avec une pointe de jalousie si une bâte tant aimée pouvait vraiment l’oublier si vile. La Guélotte, paysanne avare, rapace, qui ne voyait dans les animaux quels qu’ils fussent que des sources de revenu, ne pouvait comprendre cette affection, pas plus qu’elle n’admettait la passion... ») Balise : Non corrigée
  • 1 février 2024 à 13:16 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/387 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> Maintenant, c’est bien le nôtre et il ne pense plus à Longeverne. Cinq minutes après, il filait sans hésitation aucune, reprenant tout droit le chemin de son village. Il ne suivit aucune route, aucune voie, aucun sentier ; il n’essaya point de se remémorer, pour le reprendre à rebours, le trajet suivi par la voiture lors de sa venue, non, il alla le nez au vent, sûr de son fait, sûr de sa direction, tantôt au trop, tantôt au galop, jam... ») Balise : Non corrigée
  • 1 février 2024 à 13:15 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/386 (Page non corrigée : Page créée avec « témoignait même de la gratitude à ses patrons, battant énergiquement du fouet quand on partait en promenade, tant que {{M.}} Pitancet, un beau matin, après huit jours d’accoutumance, crut qu’il n’y avait plus de danger de le voir repartir et le libéra de l’attache. Ils se promenèrent côte à côte, mais du premier coup d’œil, Miraut avait bien vu que ceci était encore une épreuve et qu’à la moindre velléité de fuite il serait poursuivi... ») Balise : Non corrigée
  • 1 février 2024 à 13:14 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/385 (Page non corrigée : Page créée avec « avoir inutilement pris le vent et regardé vers le haut de la côte par delà laquelle, très loin sans doute, s’étendaient ses forêts coutumières, il comprit que celle tactique était mauvaise et qu’il était nécessaire, pour arriver à son but, d’inspirer confiance à son nouveau patron. Il savait déjà que la volonté des hommes, quand on la heurte de front, est irréductible qu’on n’arrive à s’y soustraire que par ruse et dissimulation, mai... ») Balise : Non corrigée
  • 1 février 2024 à 13:13 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/384 (Page non corrigée : Page créée avec « nouvelles notions, qu’il était trop vieux, peut-être, que Longeverne était son pays, son domaine, qu’il ne pourrait vivre que là et qu’il devait y retourner. Ce n’était point sans doute l’avis de {{M.}} Pitancet, lequel, en discours prolixes et convaincus, lui vantait le Val. Miraut ne l’écoutait pas, il continuait ses réflexions. Cet homme qui, de force, l’avait transplanté ici, qu’était-il au point de vue chasse, le seul qui importait... ») Balise : Non corrigée
  • 1 février 2024 à 13:13 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/383 (Page non corrigée : Page créée avec « avec prudence l’odeur humide qui s’exhalait, écoutant ce chant monotone du flot sur les pierres qui l’avait déjà intrigué la veille et l’agaçait peut-être un peu. Il examinait tout d’un œil soupçonneux ; il aperçut d’autres chiens qui le regardaient avec une curiosité méchante, qui aboyaient dans sa direction et le menaçaient et l’insultaient ; sans doute il ne les craignait guère, surtout avec le maître, mais cela l’ennuya ; il fla... ») Balise : Non corrigée
  • 1 février 2024 à 13:11 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/382 (Page non corrigée : Page créée avec « joyeux quand son nouveau maître eut émis l’idée de l’emmener faire un tour et prendre l’air, et l’autre en fut tout attendri. — Nous le tenons, affirma-t-il à sa femme. Il s’habilla et après avoir, comme la veille, passé une laisse au collier du chien, ils sortirent tous deux. Ce n’élait point ce qu’avait espéré Miraut, mais tout de même il était content de gagner la rue et de prendre contact avec le pays, ne serait-ce que pour s’or... ») Balise : Non corrigée
  • 1 février 2024 à 13:10 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/381 (Page non corrigée : Page créée avec « Miraut, seul, avait minutieusement inspecté la demeure et fait une très sévère revue des portes et fenêtres de la maison. De la pièce où il se trouvait, aucune évasion n’était possible ; il passa à la cuisine et essaya de faire, de même qu’à Longeverne, jouer le loquet ; mais les serrures de {{M.}} Pitancet, rentier, étaient plus compliquées que celles du père Lisée, paysan, et Miraut eut beau appuyer et tirer et pousser de toutes façons, il... ») Balise : Non corrigée
  • 1 février 2024 à 08:12 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/380 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> {{M.}} Pitancet le complimenta et le ramena devant sa soupe ; mais décidément le chagrin était trop profond, l’estomac trop contracté et Miraut, se refusant à manger, vint s’étendre sur le coussin qui lui avait été préparé, simulant le sommeil. Toutefois, il ne pouvait entendre s’ouvrir et se fermer la porte de la rue sans relever vivement la tête et écouter avec attention. — Petite canaille, menaça doucement et en souriant son n... ») Balise : Non corrigée
  • 1 février 2024 à 08:06 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/379 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> — Allons, espéra {{M.}} Pitancet, il s’habituera. Bien nourri, bien caressé, bien dorloté, quel est celui qui n’oublierait pas ! M. Pitancet jugeait un peu trop en homme : il ne connaissait encore guère Miraut. Depuis qu’il avait franchi le seuil, toute l’attention du chien, tous ses désirs convergeaient sur une seule idée : sortir ; sur ce seul but, retourner à Longeverne. Pour arriver à se faire ouvrir la porte, il simula, par l... ») Balise : Non corrigée
  • 1 février 2024 à 08:04 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/378 (Page non corrigée : Page créée avec « tions nouvelles sont habituellement un tout puissant dérivatif à leur chagrin. Mais Miraut différait un peu de ses congénères. Morue, flairant à peine par politesse, il fit pas à pas la revue de l’appartement et revint à la cuisine où {{M.}} Pitancel, devant sa femme qui le caressa un peu peureusement, voulut lui faire manger sa soupe. Il l’amena devant une jatte appétissante, fleurant bon la graisse et le lait. Mais Miraut ne pensait guère à man... ») Balise : Non corrigée
  • 31 janvier 2024 à 13:47 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/376 (Page non corrigée : Page créée avec « de malheur où son chien, son cher Miraut qu’il avait eu la lâcheté de vendre, hurlait ficelé et se débattait désespérément. Cependant, à Velrans, Pépé, dont la jambe allait mieux et qui commençait à remarcher, faisait une petite promenade, se soutenant sur deux bâtons. Il suivait la route à petits pas, lentement. Entendant un bruit de voiture, il se rangea au bord de la chaussée pour la laisser passer et il vit, ahuri, un homme qu’il ne conna... ») Balise : Non corrigée
  • 31 janvier 2024 à 13:47 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/375 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> Mais quand on arriva en face de chez Fricot et que Miraut revit l’homme auprès de la voilure attelée, une transe nouvelle le saisit. Il comprit tout et, regardant Lisée avec des yeux pleins d’un sombre et muet reproche, refusa de nouveau obstinément de faire un pas. Le patron, pour l’amener à la voiture, dut le prendre de force dans ses bras où il se débattait et le porter comme un enfant. Sur une brassée de paille préalablement dispos... ») Balise : Non corrigée
  • 31 janvier 2024 à 13:45 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/374 (Page non corrigée : Page créée avec « point tant par la crainte des coups que par l’appréhension de voir son mari revenir sur sa parole et défaire le marché. On sortit. Mais, comme l’avait prévu Lisée, Miraut refusa obstinément d’avancer. Campé sur les quatre pattes, le cou tendu, il résistait de tous les muscles de sa poitrine, de tous les tendons de ses jarrets, de tous les ligaments de ses vertèbres, de toutes les griffes de ses pattes fichées violemment en terre. — Allez, char... ») Balise : Non corrigée
  • 31 janvier 2024 à 13:44 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/373 (Page non corrigée : Page créée avec « caressa de nouveau, le cajola, le câlina, le gratta sous les oreilles et sous le cou, l’invitant à le suivre au dehors : viens, mon petit ! Mais Miraut résolument tirait du côté de Lisée, le regardant de ses yeux agrandis et désespérés, et pleurant et suppliant à petits abois tendres et tristes. Le chasseur ne résista pas : il s’accroupit devant le chien et longuement l’embrassa et lui parla : — Il le faut, mon pauvre vieux, résignons-nous... ») Balise : Non corrigée
  • 31 janvier 2024 à 13:42 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/372 (Page non corrigée : Page créée avec « moins du monde de douter que c’était bien lui qui revenait. Il se leva tout droit sur sa couche, le cou abaissé au niveau des épaules, la tête allongée dans le prolongement du cou et fixa plus intensément encore la porte de la remise qui s’ouvrît bientôt et livra passage aux deux hommes. Lisée avait un air sombre et fermé qui contrastait avec la physionomie joyeuse de son compagnon. Derrière eux, la tête ricanante de la Guélotte apparut à son t... ») Balise : Non corrigée
  • 31 janvier 2024 à 13:40 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/371 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> — Ce me sera dur de le gronder, prévint Lisée, une bête avec qui j’ai passé de si bons moments et qui m’aime tant ! Mais c’est vot’chien maintenant et je ne le rattirerai pas. — Allons le chercher, pendant qu’on mettra mon cheval à la voiture, décida {{M.}} Pitancet. Durant leur absence, Mirautqui s’était rassis, puis recouché sur la paille, songeait très inquiet, en proie à des pensées contradictoires, à des soupçons mu... ») Balise : Non corrigée
  • 31 janvier 2024 à 13:38 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/370 (Page non corrigée : Page créée avec « il n’y a que moi qu’il écoute et mon camarade Philomen avec qui je chasse depuis vingt ans et aussi un peu l’ami Pépé, vous savez bien, Pépé de Velrans, celui qui tue tant de lièvres tous les ans. Les autres, rien à faire : souvent les grosses légumes de Rocfontaine sont venus chasser avec moi (les salauds ! et pas un ne m’a aidé dans mes procès) ; eh bien ! dès qu’il voyait, dès qu’il sentait que je n’étais plus avec eux, il ne moisiss... ») Balise : Non corrigée
  • 31 janvier 2024 à 13:25 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/369 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> Mais, monsieur, malgré la vieille qui n’a jamais pu le sentir, la rosse ! il trouvait moyen de venir me retrouver dans le lit de la chambre haute en ouvrant les portes. Car il sait ouvrir les portes, mêliez-vous si vous voulez : il ouvre toutes les portes quand ça lui dit ; c’est même comme ça qu’il s’est sauvé plusieurs fois. Mais, ne comptez pas qu’il vous les refermera ; non, fermer les portes, ce n’est pas son affaire ; une porte... ») Balise : Non corrigée
  • 31 janvier 2024 à 11:30 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/368 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> — Une si bonne bête, reprenait Lisée. Et pendant qu’ils vidaient une vieille bouteille en mangeant un morceau, le chasseur, dans une sorte d’enthousiasme sombre et désespéré, entamait l’éloge de son chien. — Pour lancer, monsieur, il n’y en a point comme lui ; dès qu’il est sur le fret, il s’agit de faire bien attention, d’ouvrir l’œil et de se placer vivement. Il n’est pas bavard : une fois qu’il a averti par deux ou... ») Balise : Non corrigée
  • 31 janvier 2024 à 11:29 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/367 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> — Comment avez-vous su que mon chien était à vendre ? questionna Lisée. — Ma foi, répliqua l’autre, à vous dire la vérité, je n’en ai été à peu près sûr qu’en arrivant à Velrans où l’aubergiste m’a confirmé la chose. Je vous avouerai toutefois que je me doutais bien qu’un jour ou l’autre vous seriez obligé de vous en débarrasser, car je me suis trouvé par hasard au tribunal à tous vos procès et je puis bien, ent... ») Balise : Non corrigée
  • 31 janvier 2024 à 11:28 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/366 (Page non corrigée : Page créée avec « détails, il sentit, rien qu’à son air triste, de même qu’à la volonté de l’autre de se faire bien voir, qu’il y avait, entre eux deux, un pacte secret le concernant. Instinctivement il fuyait les caresses de l’étranger, se contentant de le regarder avec des yeux inquiets, agrandis par la tristesse et l’étonnement. Les compliments que l’autre lui adressa, pour sincères que les sentit Miraut, ne réduisirent point sa méfiance et il refusa f... ») Balise : Non corrigée
  • 31 janvier 2024 à 11:27 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/365 (Page non corrigée : Page créée avec « s’était pas levé se contentant de soulever la tête, de le regarder avec de grands yeux tristes et, ce qui témoignait chez lui de l’indécision, de frapper de sa queue, à coups réguliers et assez vifs, la paille de sa litière. Mais, dès qu’il aperçut cet autre humain, habillé différemment des gens qu’il avait coutume de voir, un chapeau sur la tête, un manteau sur le bras, l’inquiétude sourdement l’envahit. Une prescience vague lui dénon... ») Balise : Non corrigée
  • 30 janvier 2024 à 10:57 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/349 (Page non corrigée : Page créée avec « grave et rigide magistrat faisait parvenir soit directement, soit par le canal de son cher et féal sous-préfet, aux gendarmes, aux maires et aux gardes de la région une petite note signalant le sieur Lisée, de Longeverne, comme braconnier dangereux, à surveiller étroitement, et son chien comme chassant en toutes saisons, nonobstant lois, décrets, arrêtés et règlements en vigueur. Lisée paya sans mot dire : il savait ce qu’il en peut coûter dans ce... ») Balise : Non corrigée
  • 30 janvier 2024 à 10:55 Tpe.g5.stan discussion contributions a créé la page Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/348 (Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> Le président fut sévère, d’autant plus sévère que, malgré son tempérament rageur et sa méchanceté naturelle, il ne pouvait pas l’être toujours. Pour faire plaisir à quelques politiciens véreux, député de l’absinthe, sénateur cocu, maire failli, conseillers généraux gâteux, il n’appliquait fort souvent à des délinquants réels, chenapans avérés, fripouilles notoires, mais électeurs et électeurs influents, que des pénali... ») Balise : Non corrigée
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