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sur sa demande une minutieuse inspection des ouvertures qui n’amena rien de nouveau.

À la fin des fins, on se résolut à tenir en détail et dans tous les coins et recoins l’écurie et la remise.

On commença par l’écurie : on visita les crèches dessus et dessous, on retourna l’amas de paille entassée dans un coin ; on regarda entre le mur et la cage à lapins, sur la brouette, derrière les portes : nulle part on ne trouva trace de son passage.

Dans la remise l’inspection se continua minutieusement ; on bouscula toutes les caisses, on chercha dans tous les recoins ; tout avait été chambardé ; il ne restait plus qu’un endroit qui n’avait pas été exploré, mais il semblait impossible que le chien y fût. C’était un amas hétéroclite de vieilles planches et de vieux paniers, d’outils au rebut, de manches cassés, de vieilles hardes, de cuirs de jougs pourris, entassés au petit bonheur contre une vieille crèche elle-même pleine de débris très antiques et sans aucune valeur.

— C’est idiot de penser qu’il est là derrière ou là-dessous, disait M. Pitancet. Qu’est-ce qu’il y foutrait et comment aurait-il pu s’y fourrer ? Un chat aurait déjà du mal à s’y frayer un passage.