Livre:Sonnets gaillards et priapiques, 1903.djvu

Titre	Sonnets gaillards et priapiques
Sous-titre	extraits des manuscrits de Conrart, Bibliothèque de l’Arsenal / publiés pour la première fois avec un avant-propos par un bibliophile inconnu
Auteur	Collectif
Maison d’édition	Bibliothèque internationale d’édition
Lieu d’édition	Paris
Année d’édition	1903
Bibliothèque	Bibliothèque nationale de France Département Réserve des livres rares, Enfer-183
Fac-similés	djvu
Avancement	À valider

Pages

Plat-sup. — Couv — Ft. Tirage Gt. — 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 — TdM TdM — NP — Plat-dos Tr.

TABLE DES MATIÈRES

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Avant-Propos 

 5

Multipliez le monde en votre accouplement, 

 11

J’avois passé quinze ans les plus doux de ma vie 

 12

Que tu me parois belle en un âge si tendre ! 

 13

Je ne suis point content, Cloris, quoy que tu fasses, 

 14

Approche, embrasse moy, ne fay plus la farouche, 

 15

Gagnons le jubilé, n’usons plus de remises, 

 16

En fin, vous m’offensez de faire ainsi la sotte, 

 17

C’est un étrange cas qu’en ce monde qui passe 

 18

J’ayme dedans un bois à treuver d’aventure 

 19

Pour foutre un pauvre coup, mon dieu qu’on a de mal ! 

 20

Icy nâquit un homme et mourut tout soudain, 

 21

Voicy la belle main cruellement lubrique, 

 22

Que je suis tourmenté par un injuste sort ! 

 23

Ça, ça, pour le dessert, troussez moy cette cotte, 

 24

Je songeois que Philis, des enfers revenue, 

 25

Toy qui cours l’eguilette, et d’estoc et de taille, 

 26

Le même feu divin qui dévora Gomorre, 

 27

Je songeois cette nuit qu’enfin cette farouche 

 28

Je ne m’étonne pas que dès le second jour 

 29

Qu’une sévère loy tient Dorinde captive ! 

 30

Alix estant sur le retour 

 31

Cher Vigeon, que ta mort nous va coûter de peine ! 

 32

Notre ami si frais et si beau [Sigognes] 

 33

Un parler ordinaire, avec affeterie, 

 34

De ce v. que tu vois, apprens ambitieux, 

 35

Maudite soit la nuit par trop brunette, 

 36

Beaux sont ces bois épais, belle cette prérie, 

 37

Si tôt que le sommeil au matin m’a quitté, 

 38

C’est à bon droit, belle main, que je doy 

 39

Un visage à l’antique, une vieille Cybèle, 

 40

Elle a trop fait pour moy de m’estre impitoyable, 

 41

Sainte mère d’amour, et toy Père Priape 

 42

Je ne connus jamais femme de telle courage, 

 43

Le fruit d’amour, trop longtemps attendu 

 44

Ne laissez point de faire amour nouvelle, 

 45

Un mignon circoncis, sorty de la fontaine 

 46

Forget au nez tortu, qui forgez sans mesure 

 47