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AVANT-PROPOS



De tous les recueils manuscrits de Conrart, un des plus copieux, des plus riches tant pour la variété des textes qu’il présente que parce qu’il intéresse particulièrement les laborieux d’histoire littéraire et les amateurs de vieille poésie française, est sans nul doute le tome XVIII de la collection in-4o, portant à la Bibliothèque de l’Arsenal le numéro 4123[1]. Feuilleté incessamment, il ne paraît pas avoir divulgué tous ses trésors ; nous y avons découvert des pages inédites. C’est, indiquons-le

  1. Pour le dépouillement de ce tome, consulter le catalogue des manuscrits de la Bibliothèque de l’Arsenal, par Henry Martin, tome IV, pp. 210 et ss., Paris, Plon, 1888, in-8o.