saura gré de publier ici. Ils forment une minorité dans ce recueil de près de treize cents pages, mais ils ne laissent pas que d’attirer l’attention du chercheur le moins avisé, et nous demeurons surpris qu’aucun, parmi les derniers éditeurs du Parnasse et du Cabinet satyrique, ne les ait connus et tirés de l’oubli.
Leur nombre est restreint, mais leur mérite — tout érotisme mis à part — est loin du vulgaire. Nous en avons compté XLVIII, parmi lesquels il en est XXIX d’inédits[1].
- ↑ Sur ces XLVIII pièces, nous n’avons cru devoir en
accueillir que XXXVII, l’intérêt de la présente plaquette
nous ayant obligé à écarter en même temps que VIII pièces
assez faibles d’invention, ou renfermant des allusions politiques
et religieuses trop peu appréciables, trois autres pièces,
l’une de Théophile :
Philis tout est foutu, je meurs de la verole, publiée dans l’édition de ses œuvres de 1856, les deux autres de Mathurin Régnier :
Hé bien ! mon Du Monstier comment vous portez-vous ? et de Motin :
Vous voulez dites-vous estre religieuse,
se retrouvant, avec variantes, dans l’édition récente des Poètes satyriques des XVIe et XVIIe siècles (Paris, Biblioth. intern. d’édit., 1903, in-18).
Les sonnets que nous publions ici, occupent dans le manuscrit Conrart, t. XVIII, les feuillets 209 à 217, 221 à 225, 227, 229 à 231, 233 à 236, 297, 301, 309 à 312, 349, 361 à 633, 365 à 369 inclus.