Livre:Bédier - Les Fabliaux, 2e édition, 1895.djvu
Titre | Les Fabliaux ![]() |
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Auteur | Joseph Bédier ![]() |
Maison d’édition | Émile Bouillon |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1895 |
Bibliothèque | University of Toronto -> Internet Archive |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À corriger |
Pages
réduite à sa juste valeur
qui survivraient, selon la théorie orientaliste,
dans les contes populaires européens
MONOGRAPHIES DES FABLIAUX QUI SE RETROUVENT
SOUS FORME ORIENTALE.
LES FORMES ORIENTALES SONT-ELLES LES FORMES-MÈRES ?
Le fabliau des Tresses.
I. Les versions orientales, a) Le récit du Pantchaiantra; b)lcmême récit dans divers remaniements du Calila; c) le même récit plagié par divers conteurs modernes. — Dans toutes ces ver- sions, le conte, copié de livre à livre, reste immuable; d) que le germe du conte n’est point dans le Vetâlapanlchavinçâfi.... 166
II. Les versions occidentales, a) Le fabliau comparé aux formes orientales. Supériorité logique de la forme française. — b) Qu’il nous est impossible, en fait, de décider laquelle est la primitive, de la version sanscrite ou de la version française — Discussion de la méthode qu’il convient d’employer pour ces comparaisons de versions. — c) Les différentes versions européennes, toutes indépendantes des formes indiennes. Mobilité, variété des éléments du récit sous ses formes européennes, en contraste avec l’immobilité des formes orientales 181
SUITE DE NOS ENQUÊTES SUR LES DIVERS FABLIAUX
ATTESTÉS DANS l’ORIENT
I. Fabliaux qu’il nous faut écarter [: la Housse partie, la Bourse pleine de sens, le dit des Perdrix 201
II. Monographies des fabliaux qui se retrouvent sous quelque forme orientale ancienne. Rejet aux appendices, pour éviter de fastidieuses redites, des contes d’Auhet^ée, de Berengier, de Constant du Haniel, du Pliçon, du Vilain Asnier, du Vilain Mire. — Etude spéciale de quatre fabliaux : A, le lai d’Aristote ; B, les Quatre souhaits Saint-Martin ; C, le lai de l’Epervier ; D, les Trois Bossus Ménestrels ’ 203
sous quelles CONDITIONS DES RECHERCHES SUR l’oRIGINE
ET LA PROPAGATION DES CONTES POPULAIRES
SONT-ELLES POSSIBLES ?
I. L’hypothèse de l’origine indienne écartée, les contes procèdent-ils pourtant d’un foyer commun ? Que peut-on savoir de leur patrie, une ou diverse, et de leurs migrations ? — Direction incertaine et hésitante des recherches contemporaines 251 II. Que les contes dont on recherche désespérément l’origine et le mode de propagation ne sont caractéristiques d’aucun temps, d’aucun pays spécial 254
III. Pour ces contes, que peut-on espérer des méthodes de comparaison actuellement en honneur? Critique de ces méthodes : leur stérilité montrée par un dernier exemple, tiré de l’étude du fabliau des Trois dames qui trouvèrent un anneau 201
IV. Conclusions générales 273
V. Que ces conclusions ne sont pas purement négatives 285
ÉTUDE LITTÉRAIRE DES FABLIAUX
CHAPITRE IX
QUE CHAQUE RECUEIL DE CONTES ET CHAQUE VERSION
SIGNIFICATIF D’UNE ÉPOQUE DISTINCTE
Projet de notre seconde partie. Chaque recueil de contes a sa physionomie propre : ainsi les novellistes italiens ont taché de sang les gauloiseries des fabliaux ; d’où un intérêt dramatique supérieur. 289
Chaque version d’un même conte exprime, avec ses mille nuances, les idées de chaque conteur et celle des hommes à qui le conteur s’adresse. Exemples : le fabliau du Chevalier au Chainse. du xiiie siècle français au xive siècle allemand, du xive siècle à Brantôme et à Schiller, de Brantôme à M. Ludovic Halévy 291
Étude similaire tentée pour le fabliau de la Bourgeoise d’Orléans. 299
l’esprit des fabliaux
I. Examen du plus ancien fabliau conservé, Richeut 304
II. L’intention des conteurs : un fabliau n’est qu’une « risée et un gabet ». De quoi riait-on ? 309
III. Fabliaux qui supposent une gaieté extrêmement facile et superficielle 311
IV. Fabliaux qui n’impliquent que « l’esprit gaulois » : caractéristique de cet esprit 313
V. Fabliaux qui, outre l’esprit gaulois, supposent le mépris profond des femmes 319
VI. Fabliaux obscènes 325
VII. Les fabliaux et l’esprit satirique. — Résumé 326
LA VERSIFICATION, LA COMPOSITION ET LE STYLE DES FABLIAUX
Absence de toute prétention littéraire chez nos conteurs : leur effacement devant le sujet à traiter 341
De là, les divers défauts de la mise en œuvre des fabliaux : négligence de la versification ; platitude et grossièreté du style 314
De là, aussi, ses diverses qualités : brièveté, vérité, naUiiel 347 Comment l'esprit des fabliaux a trouvé dans nos poèmes son expression adéquate 356
PLACE DES FABLIAUX DANS LA LITTÉRATURE DU XIII^ SIÈCLE
Que l'esprit des fabliaux représente l'une des faces des plus significatives de l'esprit même du moyen âge 358
I. Littérature apparentée aux fabliaux 359
H. Littérature en contraste avec les fabliaux 364
III. Deux tendances contradictoires se disputent la poésie du xiiie siècle : comment concilier ces contraires? 368
A QUEL PUBLIC S'ADRESSAIENT LES FABLIAUX
I. Les fabliaux naissent dans la classe bourgeoise, pour elle et par elle 371 IL Pourtant, indistinction et confusion des publics : les plus aristocratiques — d'où les femmes ne sont point exclues — se plaisent aux plus grossiers fabliaux 376 III. Cette confusion des publics correspond à une confusion des genres : l'esprit des fabliaux contamine les genres les plus nobles 382
LES AUTEURS DES FABLIAUX
I. Poètes amateurs : Henri d'Andeli, Philippe de Beaumanoir 387
II Poètes professionnels : 1) les clercs errants 389
2) les jongleurs : Rutebeuf 399
3) les ménestrels attitrés à la cour des grands : Jean de Condé, Watriquet de Couvin, Jacques de Baisieux 418
Conclusion 427
Liste alphabétique de tous les poèmes que nous considérons comme des fabliaux 436
Notes comparatives sur les fabliaux j 442
Notes sur les auteurs des fabliaux 477
Index alphabétique 487
MAÇON, PROTAT FRERES, IMPRIMEURS