Discussion Livre:Ronsard - Œuvres complètes, Garnier, 1923, tome 1.djvu
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Tome I
modifierPREMIERE PARTIE
0 pas numéroté : VOEU Divines Soeurs, qui sur les rives molles
- Qui voudra voir comme un Dieu me surmonte
- Nature ornant Cassandre, qui devoit
- Dans les regards de sa jumelle flame
- pas de IV
- Je ne suis point, ma guerrière Cassandre
- Je parangonne au soleil que j’adore
- Ces liens d’or, ceste bouche vermeille
- Bien qu’il te plaise, ingrate
- Le plus touffu d’un solitaire bois
- Amour me paist d’une telle Ambrosie
- Amour Amour, donne moy paix ou treve
- J’espère et crain, je me tais et supplie
- Pour estre seul tes beaux soleils aimant
- Je vy tes yeux dessous telle planette
- Que justement les Charités d’Homère
- Je veux pousser par la France ma peine
- Par destinée en mon ame demeure
- Une beauté qui dans le cœur domine
- Avant le temps tes temples fleuriront
- Ha je voudroy richement jaunissant
- Qu’Amour mon cœur, qu’Amour mon ame sonde
- Cent et cent fois penser un penser mesme
- Ce beau coral, ce marbre qui souspire
- Tes yeux divins me promettent le don
- Ces deux yeux bruns, deux flambeaux de ma vie
- Plus tost le bal de tant d’astres divers
- Bien mille fois et mille j’ay tenté
- Injuste Amour, fusil de toute rage
- Si mille œillets, si mille liz j’embrasse
- Ange divin, qui mes playes enbâme
- Légers Daimons, qui tenez de la terre
- Quand au premier la Dame que j’adore
- D’un abusé je ne seroy la fable
- Las, je me plains de mile et mile et mile
- Puisse avenir qu’une fois je me vange
- Pour la douleur, qu’Amour veut que je sente
- Ces petits corps qui tombent de travers
- Doux fut le trait, qu’Amour hors de sa trousse
- Contre mon gré l’attrait de tes beaux yeux
- Que de beautez, que de grâces écloses
- Quand au matin ma Déesse s’habille
- Avec les lis les œillets mesliez
- Ores la crainte et ores l’espérance
- Je voudrois estre Ixion et Tantale
- Amour me tue, et si je ne veux dire
- Je veux mourir pour tes beautez, Maistresse
- Dame, depuis que la première flèche
- Ny de son chef le trésor crespelu
- Amour, Amour, que ma maistresse est belle !
- Cent fois le jour, esbay je repense
- Mille vrayment, et mille voudroyent bien
- Avant qu’Amour, du Chaos ocieux
- J’ay veu tomber (ô prompte inimitié)
- Ô doux parler, dont l’apast doucereux
- Verray-je point la saison qui m’apporte
- Quel sort malin, quel astre me fit estre
- Divin Bellay, dont les nombreuses lois
- Quand le Soleil à chef renversé plonge
- Comme un Chevreuil, quand le printemps détruit
- Ny voir flamber au point du jour les roses
- Dedans un pré je vis une Naiade
- Quand ces beaux yeux jugeront que je meure
- Qui voudra voir dedans une jeunesse
- Tant de couleurs l’Arc-en-ciel ne varie
- Quand j’apperçoy ton beau poil brunissant
- Ciel, ær, et vents, plains et monts découvers
- Voyant les yeux de ma maistresse eslüe
- L’œil qui rendrait le plus barbare appris
- Quand ma maistresse au monde print naissance
- De quelle plante, ou de quelle racine
- Ja desja Mars ma trompe avoit choisie
- Amour, que n’ay-je en escrivant, la grâce
- Trompé d’esprit ma Circe enchanteresse
- Les Elemens et les Astres, à preuve
- Je parangonne à vos yeux ce crystal
- Ny les combats des amoureuses nuits
- Le sang fut bien maudit de la Gorgonne face
- Petit barbet, que tu es bienheureux
- Si je trespasse entre tes bras, Madame
- Pour voir ensemble et les champs et le bort
- Pardonne moy, Platon, si je ne cuide
- Je meurs, Paschal, quand je la voy si belle
- Si jamais homme en aimant fut heureux
- Chère maistresse à qui je doy la vie
- Douce beauté, qui me tenez le cœur
- L’onde et le feu sont de ceste machine
- Si l’escrivain de la Gregeoise armée
- Pour celebrer des astres dévestus
- Estre indigent, et donner tout le sien
- Œil, qui portrait dedans les miens reposes
- Si seulement l’image de la chose
- Sous le crystal d’une argenteuse rive
- Le premier jour du mois de May, Madame
- Soit que son or se crespe lentement
- De ses cheveux la rousoyante Aurore
- Pren ceste rose aimable comme toy
- D’un mesme dueil pleurer vous devriez bien
- Tout me desplaist, mais rien ne m’est si grief
- Jaloux Soleil contre Amour envieux
- Quand je vous voy, ou quand je pense en vous
- Morne de corps, et plus morne d’espris
- Par l’œil de l’ame à toute heure je voy
- Sur le sablon la semence j’épan
- Devant les yeux nuict et jour me revient
- Apres ton cours je ne haste mes pas
- Je suis larron pour vous aimer, Madame
- Ravy du nom qui me glace en ardeur
- Depuis le jour que le trait ocieus
- Le mal est grand, le remede est si bref
- Amour, si plus ma fievre se renforce
- Si doux au cœur le souvenir me tente
- Heureux le jour, l’an, le mois et la place
- Amour archer toutes ses flèches ront
- Je vy ma Nymphe entre cent damoiselles
- Plus que les Rois, leurs sceptres, et leur bien
- Ceste beauté de mes yeux adorée
- Sur mes vingt ans, pur d’offense et de vice
- Sans souspirer vivre icy je n’ay peu
- D’Amour ministre, et de persévérance
- Franc de raison, esclave de fureur
- Le Ciel ne veut, Dame, que je jouysse
- Bien que six ans soyent ja coulez arriere
- Si ce grand Dieu le pere de la Lyre
- Ce petit chien, qui ma maistresse suit
- Du feu d’amour, impatient Roger
- Je te hay peuple, et j’en prens à tesmoin
- Non la chaleur de la terre qui fume
- Ny ce coral, qui double se compasse
- Dy l’un des deux, sans tant me déguiser
- L’an mil cinq cens avec quarante et six
- A toy chaque an j’ordonne un sacrifice
- Honneur de May, despouille du Printemps
- Si Ion vous dit qu’Argus est une fable
- Je parangonne à ta jeune beauté
- Douce beauté, meurdriere de ma vie
- Ce ne sont qu’haims, qu’amorces et qu’apas
- Œil dont l’esclair mes tempestes essuye
- Hausse ton vol, et d’une aile bien ample
- Ville de Blois, naissance de ma dame
- Heureuse fut l’estoile fortunée
- L’astre ascendant, sous qui je pris naissance
- De ton beau poil en tresses noircissant
- Ce ris plus dous que l’œuvre d’une abeille
- J’iray tousjours et resvant et songeant
- J’avois l’esprit tout morne et tout pesant
- Tout effroyé je cherche une fonteine - pas numéroté : Ma dame, je n’eusse pensé
- Un voile obscur par l’horizon espars
- En autre lieu les deux flambeaux de celle
- Si tu ne veux les astres dépiter
- En ce printemps qu’entre mes bras n’arrive
- Que toute chose en ce monde se mue
- Lune à l’œil brun, Déesse aux noirs chevaux
- Une diverse amoureuse langueur
- Puis que cest œil, dont l’influence baille
- Comme le chaut au feste d’Erymanthe
- De soins mordans et de soucis divers
- De la mielleuse et fielleuse pasture
- En vous trompant, vous me trompez mes yeux
- En ma douleur, malheureux, je me plais
- Or’ que Jupin espoint de sa semence - non numéroté Que maudit soit le mirouër qui vous mire
- Que n’ay-je, Amour, cette Fere aussi vive
- Contre le ciel mon cœur estoit rebelle
- Voicy le bois, que ma sainte Angelette
- Certes mon œil fut trop aventureux
- Sainte Gastine, ô douce secrétaire
- Pendant, Baif, que tu frappes au but
- Quel bien auray-je après avoir esté
- Puis que je n’ay pour faire ma retraite
- Ha, Belacueil, que ta douce parolle
- En escrimant, le malheur eslança
- Tousjours des bois la cyme n’est chargée
- Je veux brusler, pour m’en-voler aux cieux
- Mon fol penser pour s’en-voler plus haut
- Or’ que le ciel, or’ que la terre est pleine
- Je ne suis point, Muses, accoustumé
- Ni les desdains d’une Nymphe si belle
- Au mesme lict où pensif je repose
- Ô traits fichez jusqu’au fond de mon ame
- En me bruslant, il fault que je me taise
- Amour et Mars sont presque d’une sorte
- Jamais au cœur ne sera que je n’aye
- Seul je m’avise, et nul ne peut sçavoir
- Au fond d’un val esmaillé tout au rond
- Veufve maison des beaux yeux de ma dame
- Puis qu’aujourd’huy pour me donner confort
- Je m’asseuroy qu’au changement des cieux
- Meschante Aglaure, advienne que l’envie
- En nulle part, comme a chanté Virgile
- Son chef est d’or, son front est un tableau
- Tousjours l’erreur, qui séduit les Menades
- Bien que les champs, les fleuves et les lieux
- Il faisoit chaut, et le somne coulant
- Ces flots jumeaux de laict bien espoissi
- Quelle langueur ce beau front deshonore ?
- Du bord d’Espaigne, où le jour se limite
- Au plus profond de ma poitrine morte
- Ren moy mon cœur, ren moy mon cœur, pillarde
- Quand le grand œil dans les Jumeaux arrive
- Pille, Garçon, d’une main larronnesse
- Les vers d’Homère entre-leus d’aventure
- Un sot Vulcan ma Cyprine fachoit
- Amour, quel dueil, et quelles larmes feintes
- Le feu jumeau de ma dame brusloit
- Celuy qui fit le monde façonné
- Le doux sommeil qui toute chose appaise
- Ce jour de May, qui a la teste peinte
- Comme on souloit si plus on ne me blasme
- Fier Aquilon, horreur de la Scythie
- Sœur de Paris, fille du Roy d’Asie
- L’or crespelu, que d’autant plus j’honore
- L’homme a la teste ou de plomb, ou de bois
- Avec les fleurs et les boutons esclos
- Si blond, si beau, comme est une toison
- D’une vapeur enclose sous la terre
- Amour, je suis plus aise que les Dieux
- Je sens portrait dedans ma souvenance
- De ses maris l’industrieuse Heleine
- Amour, que j’aime à baiser les beaux yeux
- L’arc qui commande aux plus braves gendarmes
- L’œil pour lequel vivre icy je me plais
- Depuis le jour que captif je souspire
- Quand je te voy seule assise à par-toy
- De veine en veine, et d’artère en arter
- Que dites vous, que faites vous mignonne ?
- Mets en oubly, Dieu des herbes puissant
- Bien que ton trait, Amour, soit rigoureux
- Si hors du cep où je suis arresté
- Veu la douleur, qui doucement me lime
- Le Jeu, la Grâce, et les Frères Jumeaux - pas numéroter BAISER Quand de ta lèvre à demy-close - ELEGIE A CASSANDRE Mon œil, mon cœur, ma Cassandre, ma vie - ELEGIE A MURET Non Muret, non, ce n’est pas du jour d’huy - CHANSON D’un gosier masche-laurier -
- SONET Mon des Autels, qui avez des enfance - non numéroté : CHANSON Du jour que je fus amoureux - Élégie à Janet, peintre du roi - ELEGIE Cherche, maistresse, un Poëte nouveau -
- J’alloy roulant ces larmes de mes yeux
Tome 2
modifier0 non numéroté : G. des Autels à Remy Belleau - À Monsieur de S. Francois, Conseiller du Roy, et Maistre des Requêtes ordinaire de son Hostel - R. Garnier à P. de Ronsard - ELEGIE A SON LIVRE Mon fils, si tu sçavois ce qu’on dira de toy -
- Tyard, on me blasmoit à mon commencement
- Quand je brave en mes vers, il a peur de me lire - ERREUR de numérotation indiqué 2 également :Marie, vous avez la jouë aussi vermeille - non numéroté : CHANSON Petite pucelle Angevine -
- Jodelle, l’autre jour l’enfant de Cytherée
- Le vingtiesme d’Avril couché sur l’herbelette
- Ce-pendant que tu vois le superbe rivage
- Douce, belle, amoureuse, et bien-fleurante Rose
- Prenez mon cœur, dame, prenez mon cœur
- Mon docte Peletier, le temps leger s’enfuit
- Foudroye moy le corps, ainsi que Capanée - non numéroté : CHANSON Je veux chanter en ces vers ma tristesse
- Escoute mon Aurat, la terre n’est pas digne
- Hé n’est ce, mon Pasquier, hé n’est ce pas grand cas ?
- Marie, qui voudroit vostre nom retourner
- Marie, en me tanceant vous me venez reprendre
- Amour estant marry, qu’il avoit ses sagettes
- Je veux, me souvenant de ma gentille Amie
- Ma plume sinon vous ne sçait autre sujet
- Amour, quiconque ait dit que le ciel fut ton pere
- Beauté dont la douceur pourrait vaincre les Rois
- Amour, qui dés jeunesse eu ton camp m’as tenu
- Fuyon, mon cœur, fuyon, que mon pied ne s’arreste
- L’amant est une beste, et beste est qui s’empestre - non numéroté CHANSONMa maistresse est toute angelette - CHANSON Si le ciel est ton pays, et ton pere -
- Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse
- Je ne suis variable, et si ne veux apprendre
- Amour est un charmeur, si je suis une année
- Que ne suis-je insensible ? ou que n’est mon visage
- Morfée, si en songe il te plaist presenter
- Escumiere Venus, Roine en Cypre puissante
- Cache pour ceste nuit ta corne, bonne Lune - pas numéroté : CHANSON Bon jour mon cœur, bon jour ma douce vie - CHANSON Fleur Angevine de quinze ans -
- Les Villes et les Bourgs me sont si odieux
- Amour (ainsi qu’on dit) ne naist d’oisiveté
- Vous mesprisez nature : estes vous si cruelle - pas numéroté : CHANSON Le printemps n’a point tant de fleurs - CHANSON Demandes-tu, chere Marie
- J’aime la fleur de Mars, j’aime la belle rose
- Mars fut vostre parrein quand nasquistes, Marie
- S’il y a quelque fille en toute une contrée - pas numéroté : CHANSON Amour, dy moy de grace (ainsi de tous humains -
- J’ay pour maistresse une estrange Gorgonne
- Si tost qu’entre les bois tu as bèu la rosée
- Belle, gentille, honneste, humble, et douce Marie - pas numéroté : MADRIGAL Comment au departir adieu pourroy-je dire
- Quand je vous voy ma gentille maistresse
- Mes souspirs mes amis vous m’estes agreables
- J’ay cent mille tormens, et n’en voudrais moins d’un
- Si quelque amoureux passe en Anjou par Bourgueil - pas numérité : CHANSON Mon cœur, ma toute, mon esmoy - Le voyage de tours, ou les amoureux, Thoinet, et Perrot. -
- Maistresse, de mon cœur vous emportez la clef
- Avant vostre partir je vous fais un present
- D’un sang froid, noir, et lent, je sens glacer mon cœur
- Quand ravy je me pais de vostre belle face
- Je reçoy plus de joye à regarder voz yeux
- Si j’estois Jupiter, Marie, vous seriez
- Marie, que je sers en trop cruel destin
- Marie, baisez moy : non : ne me baisez pas
- Comme d’un ennemy je veux en toute place
- Astres qui dans le ciel rouez vostre voyage
- Voz yeux estoient blessez d’une humeur enflammée
- Ha ! que je porte et de haine et d’envie - pas numéroté : CHANSON Veu que tu es plus blanche que le liz
- Chacun qui voit ma couleur triste et noire - pas numéroté CHANSON Quand je te veux raconter mes douleurs - CHANSON Je suis tellement amoureux -
- Si vous pensez qu’Avril, et sa belle verdure
- J’ay desiré cent fois me transformer, et d’estre
- Tu as beau, Jupiter, l’air de flames dissoudre
- Veux- tu sçavoir, Bruez, en quel estat je suis ?
- Quiconque voudra suivre Amour ainsi que moy
- J’avois cent fois juré de ne jamais revoir
- Ne me suy point, Belleau, allant à la maison - non numéroté : CHANSON Comme la cire peu à peu -
- Si j’avois un haineux qui machinast ma mort
- J’auray tousjours en l’ame attachez les rameaux
- Amour voulut le corps de ceste mousche prendre - pas numéroté : CHANSON Voulant, ô ma douce moitié -
- A Phœbus, Patoillet, tu es du tout semblable
- Marie, tout ainsi que vous m’avez tourné - non numéroté : CHANSON Si je t’assauls, Amour, Dieu qui m’est trop cognu ! - CHANSON Je suis un Demi-dieu, quand assis vis à vis -
- J’ay l’ame pour un lict de regrets si touchée
- Caliste, pour aimer je pense que je meurs
- Que dis-tu, que fais-tu, pensive Tourterelle - non numéroté : CHANSON Harsoir, Marie, en prenant maugré toy -
- Bien que ton œil me face une dure escarmouche
- Amour voyant du ciel un pescheur sur la mer - non numéroté : CHANSON Quand j’estois libre, ains que l’amour cruelle -
- Je mourrois de plaisir voyant par ces bocages - pas numéroté : CHANSON Qui veut sçavoir Amour et sa nature - Amourette - La Quenoille - CHANSON Quand ce beau Printemps je voy - ELEGIE, OU LE CHANT DES SERENES. Fameux Ulysse, honneur de tous les Grecs - CHANSON Douce Maistresse, touche -
- En vain pour vous ce bouquet je compose - pas numéroté ELEGIE A MARIE Marie, à celle fin que le siecle advenir -
- Cesse tes pleurs, mon livre : il n’est pas ordonné
FIN DE LA PREMIERE PARTIE
SECONDE PARTIE
- Sur la mort de Marie Je songeois sous l’obscur de la nuict endormie - non numéroté STANCES Je lamente sans reconfort -
- Terre, ouvre moy ton sein, et me laisse reprendre
- Alors que plus Amour nourrissoit mon ardeur
- Comme on voit sur la branche au mois de May la rose
- DIALOGUE. Le passant et le genie - pas numéroté : CHANSON Helas ! je n’ay pour mon objet -
- Ha Mort, en quel estat maintenant tu me changes !
- Quand je pense à ce jour, où je la vey si belle
- Homme ne peult mourir par la douleur transi.
- Deux puissans ennemis me combattoient alors - non numroté : ELEGIE Le jour que la beauté du monde la plus belle -
- De ceste belle, douce, honneste chasteté
- Je voy tousjours le traict de ceste belle face
- Aussi tost que Marie en terre fut venue - non numéroté : EPITAPHE DE MARIE Cy reposent les oz de toy, belle Marie -
FIN DE LA SECONDE PARTIE SUR LA MORT DE MARIE
LES AMOURS D’EURYMEDON, ET DE CALLIRÉE
STANCES J’ay quitté le rempart si long temps defendu
STANCES De fortune Diane et l’archerot Amour
LE BAING DE CALLIRÉE. Eurymedon parle. Je voudrais ce jourd’huy par bonne destinée
ELEGIE DU POETE. À Eurymedon. Prince, de qui le nom m’est venerable et sainct
CHANSON PAR STANCES Ah belle eau vive, ah fille d’un rocher
SONET Calliree parle contre la chasse. Celuy fut ennemy des Deitez puissantes
LA CHARITE A la Marguerite et unique perle de France, LA ROYNE DE NAVARRE. Ce jeune Dieu, qui aux plus vieux commande
SONETS ET MADRIGALS POUR ASTRÉE
- Dois-je voler emplumé d’esperance
- Le premier jour que j’avisay la belle
- Belle Erigome, Icarienne race, - non numéroté : MADRIGAL I L’homme est bien sot, qui aime sans cognoistre
- Douce Françoise, ainçois douce framboise - non numéroté : MADRIGAL II Dequoy te sert mainte Agathe gravée
- Au mois d’Avril quand l’an se renouvelle
- MADRIGAL Depuis le jour que je te vey, Maistresse
- L’Astre divin, qui d’aimer me convie
- Le premier jour que l’heureuse aventure
- Adieu cheveux, liens ambitieux
- Quand tu portois l’autre jour sur ta teste
- Je haïssois et ma vie et mes ans
- Plus que mes yeux j’aime tes beaux cheveux
- Pour retenir un amant en servage
- Mon ame vit en servage arrestée - non numéroté : ELEGIE DU PRINTEMPS A LA SŒUR D’ASTRÉE. Printemps, fils du Soleil, que la terre arrousée -
LE PREMIER LIVRE DES SONETS POUR HELENE
- Ce premier jour de May, Helene, je vous jure
- Quand à longs traits je boy l’amoureuse estincelle
- Ma douce Helene, non, mais bien ma douce haleine
- Tout ce qui est de sainct, d’honneur et de vertu
- Helene sceut charmer avecque son Nepenthe
- Dedans les flots d’Amour je n’ay point de support - pas numéroté : CHANSON Quand je devise assis aupres de vous -
- Amour abandonnant les vergers de Cytheres
- Tu ne dois en ton cœur superbe devenir
- L’autre jour que j’estois sur le haut d’un degré
- Ce siecle, où tu nasquis, ne te cognoist, Heleine
- Le Soleil l’autre jour se mit entre nous deux
- Deux Venus en Avril (puissante Deité)
- Soit que je sois hay de toy, ma Pasithée
- Trois ans sont ja passez que ton œil me tient pris
à continuer à partir de Page:Ronsard - Œuvres complètes, Garnier, 1923, tome 2.djvu/243
LES AMOURS DIVERSES
- Quiconque a peint Amour, il fut ingenieux
- Jamais Hector aux guerres n’estoit lâche
- Dieux, si au ciel demeure la pitié
- Il ne falloit, Maistresse, autres tablettes
- Ayant la Mort mon cœur des-allié
- Ce Chasteau-neuf, ce nouvel edifice
- Si mon grand Roy n’eust veincu meinte armee
- À mon retour (hé, je m’en desespere !)
- Je voudrois bien n’avoir jamais tasté
- À Phoebus : "Sois medecin, Phœbus, de la Maistresse" - non numéroté : ELEGIE À JEAN BRINON. Des faits d’Amour Diotime certaine
- Le seul penser, qui me fait devenir
- Quand en songeant ma follastre j’accole
- Ô de Nepenthe et de liesse pleine
- Petit nombril, que mon penser adore _ non numéroté : CHANSON Petite Nymphe folâtre -
- Amour, tu es trop fort, trop foible est ma Raison
- Cusin, monstre à double aile, au mufle Elephantin
- Amour, tu me fis voir pour trois grandes merveilles
- Genévres herissez, et vous Houx espineu
- Que me servent mes vers, et les sons de ma lyre
- Cruelle, il suffisoit de m’avoir pouldroyé
- Tant de fois s’appointer, tant de fois se fascher
- Quoy? me donner congé d’embrasser chaque femme
- Je t’avois despitée, et ja trois mois passez
- Puis qu’elle est tout hyver, toute la mesme glace
- Sommeillant sur ta face, où l’honneur se repose
- Je liay d’un filet de soye cramoisie
- D’un profond pensement j’avois si fort troublée
- Aller en marchandises aux Indes precieuses
- Comme je regardois ces yeux (mais ceste fouldre)
- Le mois d’Augst bouillonnoit d’une chaleur esprise
- Ma Dame beut à moy : puis me baillant sa tasse
- J’avois esté saigné : ma Dame me vint voir
- Si la beauté se perd, fais-en part de bonne heure
- Amour, seul artisan de mes propres malheurs
- Cythere entroit au bain, et te voyant pres d’elle
- J’ay honte de ma honte, il est temps de me taire
- Maintenant que l’Hyver de vagues empoullées
- Chacun me dit, Ronsard, ta Maistresse n’est telle
- Au milieu de la guerre, en un siecle sans foy
- Le Juge m’a trompé : ma Maistresse m’enserre - pas numéroté : ELEGIE Un long voyage ou un courroux, ma Dame -
- Trois jours sont ja passez, que je suis affamé
- Prenant congé de vous, dont les yeux m’ont donté
- Quand je pense à ce jour, où pres d’une fonteine
- Quand l’Esté dans ton lict tu te couches malade
- D’autant que l’arrogance est pire que l’humblesse
- Ma peine me contente, et prens en patiance
- Vous triomphez de moy, et pource je vous donne
- Voyez comme tout change (hé, qui l’eust esperé!)
- Je suis pour vostre amour diversement malade
- Ma Dame, je me meurs abandonné d’espoir
- Voyant par les soudars ma maison saccagée
- Vous estes le bouquet de vostre bouquet mesme
- Amour, je ne me plains de l’orgueil endurcy
- Amour, je pren congé de ta menteuse escole
- Doux cheveux, doux present de ma douce Maistresse
- Je vous donne des œufs. L’œuf en sa forme ronde
- Est-ce le bien que tu me rends, d’avoir
- Vœu à Venus, pour garder Cypre de l’armée du Turc
- Je faisois ces Sonets en l’antre Pieride
SONETS DIVERS SONETS DEDIEZ A DIVERSES PERSONNES
[…]
PIECES RETRANCHÉES
Les pièces ne sont pas numérotées
- D’un foyble vol, je volle apres l’espoyr
- Moins que devant m’agitoit le vouloyr
- J’ay cent fois espreuvé les remedes d’Ovide
- A ton frere Paris tu sembles en beauté
- Celuy qui boit, comme a chanté Nicandre
- Que tu es, Ciceron, un affetté menteur
- Amour tu semble au phalange qui point
- CHANSON Il me semble que la journée
- CHANSON Je suis amoureux en deux lieux
- J’aurai tousjours en une hayne extreme
- SONET A SA DAME Où print Amour ceste grandeur de gloire
- Je vous envoye un bouquet que ma main
- Vous ne le voulez pas ? et bien, j’en suis content
- Je ne suis seulement amoureux de Marie
- CHANSON Je te hay bien (croy moy) maistresse
- Marie, vous passez en taille, et en visage
- Bien que vous surpassiez en grace et en richesse
- Je croy que je mouroy si ce n’estoit la Muse
- Baïf, il semble à voir tes rymes langoureuses
- He que me sert, Pasquier, ceste belle verdure
- O toy qui n’es de rien en ton cœur amoureuse
- Autre (j’en jure amour) ne se sçauroit vanter
- Las ! pour vous trop aymer je ne vous puis aymer
- O ma belle maistresse, à tout le moins prenez
- AU SEIGNEVR L’HVILLIER L’Huillier (à qui Phœbus comme au seul de nostre
- L’an se rajeunissoit en sa verde jouvence
- Ma Sinope, mon cœur, ma vie, et ma lumiere
- C’est trop aimé, pauvre Ronsard, delaisse
- Je ne sçaurois aimer autre que vous
- Pour aimer trop une fiere beauté
- Dittes maitresse, hé que vous ay-je fait !
- Gentil Barbier, enfant de Podalyre
- Hé, Dieu du ciel, je n’eusse pas pensé
- D’une belle Marie, en une autre Marie
- Quand je serois un Turc, un Arabe, ou un Scythe
- Dame, je ne vous puis ofrir à mon depart
- Rossignol mon mignon, qui par cette saulaye
- Pour-ce que tu sçais bien que je t’ayme trop mieux
- Quand je vous dis Adieu, Dame, mon seul apuy
- CHANSON Plus tu connois que je brusle pour toy
- Doncques pour trop aimer il faut que je trespasse
- Ne me dy plus, Imbert, que je chante d’Amour
- Dame, je meurs pour vous, et si ne vous en chaut
- Il ne sera jamais, soit que je vive en terre
- Je veus lire en trois jours l'Iliade d'Homere
- A pas mornes et lents seulet je me promene
- CHANSON Pourquoy tournez vous voz yeux
- Las je ne veux ny ne me puis desfaire
- Las ! sans espoir je languis à grand tort
- L’AMOUR OYSEAU Un enfant dedans un bocage
- Non ce n’est pas l’abondance d’humeurs
- Puis qu’autrement je ne sçaurois jouir
- Le jour me semble aussi long qu’une année
- Seul et pensif j’allois parmy la ruë
- Si trop souvent quand le desir me presse