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TABLE DES MATIÈRES.

Chap. XVI. Tout ce qui se dit de Dieu par rapport ai temps se dit des relations et non de la substance.


Chapitre premier. Le Fils est la vertu et la sagesse de Dieu le Père. Difficulté de savoir si le Père n’est pas lui-même sagesse, mais seulement Père de la sagesse.
— II. Ce qui peut ou ne peut pas se dire du Père et du Fils.
— III. L’unité d’essence du Père et du Fils.
— IV. Suite du même sujet.
— V. Le Saint-Esprit égal en tout au Père et au Fils.
— VI. Comment Dieu est une substance simple et multiple.
— VII. Dieu est Trinité, mais n’est point triple.
— VIII. Rien ne s’ajoute à la nature divine.
— IX. Est-ce une seule personne ou les trois personnes ensemble que l’on appelle un seul Dieu ?
— X. Attributs de chaque personne d’après saint Hilaire. La Trinité représentée.


Chapitre premier. Chacune des trois personnes de la Trinité est-elle sagesse par elle-même ? Difficulté de cette question ; moyen de la résoudre.
— II. Le Père et le Fils sont ensemble une seule sagesse, comme une seule essence, bien qu’ils ne soient pas ensemble un seul Verbe.
— III. Pourquoi les Écritures attribuent particulièrement au Fils la sagesse, bien que le Père et le Saint-Esprit soient aussi sagesse.
— IV. Pourquoi les Grecs ont été obligés de dire trois hypostases et les Latins trois personnes.
— V. En Dieu, substance est un terme abusif, essence est le mot propre.
— VI. Pourquoi, dans la Trinité, ne dit-on pas une personne et trois essences. L’homme est fait à l’image et est l’image de Dieu.


Prologue. Résumé de ce qui a été dit plus haut. Règle a suivre dans les questions de foi trop difficile.
Chapitre premier. La raison démontre qu’en Dieu les trois personnes ne sont pas plus grandes qu’une seule.
— II. Pour comprendre comment Dieu est vérité, il faut écarter de son esprit toute image matérielle.
— III. Dieu est le souverain bien. L’âme ne devient bonne qu’on se tournant vers Dieu.
— IV. Pour pouvoir aimer Dieu, il faut le connaître par la vraie foi.
— V. comment on peut aimer la Trinité sans la connaître.
— VI. Comment l’homme, qui n’est pas encore juste, connaît le juste qu’il aime.
— VII. Du véritable amour par lequel on parvient à la connaissance de la Trinité. Il faut chercher Dieu, en imitant la piété des bons anges.
— VIII. Aimer son frère, c’est aimer Dieu.
— IX. L’amour du type immuable de la justice est le principe de notre amour pour les justes.
— X. Il y a, dans la charité, trois caractères qui sont comme une empreinte de la Trinité.


Chapitre premier. Comment il faut chercher à connaître la Trinité.
— II. Examen des trois éléments qui constituent la charité.
— III. Image de la Trinité dans l’âme de l’homme qui se connaît et s’aime. L’âme se connaît elle-même par elle-même.
— IV. L’âme elle-même, l’amour et la connaissance de soi, sont trois choses égales et qui n’en font qu’une ; elles sont à la fois substance et relations inséparables d’une même essence.
— V. L’âme, l’amour et la connaissance de soi, sont en même temps distincts et tout entiers l’un dans l’autre.
— VI. Connaître une chose en elle-même et la connaître dans l’éternelle vérité. C’est d’après les règles de l’éternelle vérité qu’il faut juger même des choses corporelles.
— VII. Nous concevons et engendrons la parole intérieurement d’après les types vus dans la vérité éternelle, La parole est conçue par l’amour du Créateur ou de la créature.
— VIII. Différence entre la cupidité ou la passion et la charité.
— IX. Dans l’amour des choses spirituelles, la parole naît en même temps qu’elle est conçue. D n’en est pas de même des choses charnelles.
— X. La connaissance accompagnée d’amour est-elle seule la parole de l’âme ?
— XI. L’image ou la parole engendrée de l’âme qui se connaît est égale à l’âme elle-même.
— XII. La connaissance est engendrée par l’âme, l’amour ne l’est pas. L’âme qui se connaît et s’aime est l’image de la Trinité.


Chapitre premier. L’amour de l’âme qui étudie, c’est-à-dire désire de savoir, n’est point l’amour de ce qu’elle ignore.
— II. Personne ne peut aimer ce qu’il ignore.
— III. L’âme ne s’aime pas sans se connaître.
— IV. L’âme humaine ne se connaît pas en partie, mais tout entière.
— V. Pourquoi il est ordonné de se connaître. D’où viennent les erreurs de l’âme sur sa propre substance.
— VI. Jugement erroné de l’âme sur elle-même.
— VIII. Opinion des philosophes sur la substance de l’âme.
— VIII. Comment l’âme doit se chercher elle-même. Pourquoi elle se trompe sur son propre compte.
— IX. L’âme se connaît par le seul fait qu’elle connaît l’ordre de se connaître.
— X. Il est trois choses que l’âme sait d’elle-même avec certitude : qu’elle comprend, qu’elle existe et qu’elle vit.
— XI. Dans la mémoire, l’intelligence et la volonté, on trouve l’esprit, la science et l’action. La mémoire, l’intelligence et la volonté sont une seule chose, quant à l’essence, et trois choses relativement l’une à l’autre.
— XII. L’âme est l’image de la Trinité dans sa mémoire, son intelligence et sa volonté.


Chapitre premier. Il y a même dans l’homme extérieur un vestige de la Trinité.