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TRAITÉ DU LIBRE ARBITRE.
Traduction de M. l’abbé DEFOURNY et de M. l’abbé RAULX.
LIVRE PREMIER.
Chapitre premier. Dieu est-il l’auteur de quelque mal ?
II. Avant de rechercher l’origine du mal, il faut savoir ce que nous devons croire sur Dieu.
III. La passion est le principe du mal.
IV. Objection : homicide commis par crainte. — Quelle sorte de cupidité est coupable ?
V. Autre objection, tirée de l’homicide commis sur un homme qui nous fait violence, et permis par les lois humaines.
VI. La loi éternelle est la règle des lois humaines. Notion de la loi éternelle.
VII. Comment l’homme est bien réglé par la loi éternelle. — Il est meilleur de savoir que de vivre.
VIII. La raison qui place l’homme au-dessus des animaux doit dominer en lui-même.
IX. L’empire ou l’asservissement de la raison caractérisent le sage et l’insensé.
X. Rien ne force l’esprit à être l’esclave de la passion.
XI. L’âme qui s’abandonne à la passion par sa libre volonté est justement punie.
XII. Les esclaves de la passion subissent justement les peines de la vie mortelle, quand même ils n’auraient jamais eu la sagesse.
XIII. La vie heureuse comme la vie misérable dépend de notre volonté.
XIV. Pourquoi il y a peu d’hommes heureux quand tous voudraient l’être.
XV. Quelle est la valeur respective de la loi éternelle et de la loi temporelle, et qui sont ceux qui leur sont soumis ?
XVI. Épilogue du livre premier.
LIVRE DEUXIÈME.
Chapitre premier. Pourquoi Dieu nous a donné la liberté de pécher.
II. Objection : Si le libre arbitre a été donné pour le bien, comment se fait-il qu’il puisse se tourner vers le mal ?
III. Qu’y a t-il de plus noble dans l’homme ? — Comment arriver à la preuve manifeste de l’existence de Dieu ?
IV. Le sens intérieur sent le sentiment même ; se discerne-t-il aussi lui-même ?
V. Le sens intérieur l’emporte sur les sens extérieurs dont il est le modérateur et le juge.
VI. La raison dans l’homme l’emporte sur tout le reste, et ce qui l’emporte sur la raison est Dieu.
VII. Les sens sont particuliers à chacun de nous et perçoivent différemment les divers objets.
VIII. Le rapport des nombres n’est perçu par aucun des sens corporels. — Il est un et immuable pour toutes les intelligences qui le perçoivent.
IX. En quoi consiste la sagesse, sans laquelle personne n’est heureux ? — Est-elle la même dans tous les sages ?
X. La lumière de la sagesse est une et commune à tous les sages.
XI. La sagesse et le nombre sont-ils une même chose, ou bien existent-ils indépendamment l’un de l’autre, ou l’un des deux est-il renfermé dans l’autre ?
XII. La vérité est une et inaltérable dans toutes les intelligences, et elle est supérieure à notre esprit.
XIII. Exhortation à embrasser la vérité, qui seule donne le bonheur.
XIV. On possède la vérité avec sécurité.
XV. Les raisonnements précédents prouvent l’existence de Dieu.
XVI. Aux âmes zélées qui la cherchent, la sagesse se montre partout, au moyen des nombres imprimés sur chaque chose.
XVII. Tout bien et toute perfection viennent de Dieu.
XVIII. Quoiqu’on puisse abuser de la volonté libre, elle doit être comptée parmi les biens.
XIX. Trois sortes de biens : les grands, les petits, et les moyens ; la liberté est du nombre de ces derniers.
XX. Dieu n’est pas l’auteur du mouvement par lequel la volonté se détourne du bien immuable.
LIVRE TROISIÈME.
Chapitre premier. D’où vient le mouvement qui sépare la volonté du bien immuable ?
II. Beaucoup sont tourmentes de l’idée que la prescience divine détruit le libre arbitre.