Les Chroniques de Sire Jean Froissart/Livre II

Texte établi par J. A. C. Buchon (IIp. 763-769).
LIVRE II.

Chapitre premier. — Comment le duc de Bourgogne retourna en France ; d’aucuns incidens et du grand amas et assemblée de gens que le duc d’Anjou fit pour assiéger Bergerac.
1
Chap. ii. — Comment Guillaume, seigneur de Pommiers, atteint de trahison, et un sien clerc, furent décollés en la cité de Bordeaux, et d’autres chargés pour tels faits.
2
Chap. iii. — Comment le duc d’Anjou vint à grand ost assiéger Bergerac ; de la prise du seigneur de l’Esparre ; et comment les Anglois cuidèrent gréver le dit duc d’Anjou.
3
Chap. iv. — Des escarmouches qui se faisoient devant Bergerac, et comment les Anglois et les François, Gascons et autres se rencontrèrent durement.
Ib.
Chap. v. — Comment messire Thomas de Felleton, sénéchal de Bordeaux, et autres furent à un rencontre pris et retenus par les François.
4
Chap. vi. — Comment les Anglois furent rués jus et les plus grands seigneurs de Gascogne pris.
5
Chap. vii. — Comment Bergerac se rendit aux François ; de la venue du sire de Coucy et de la prise de Saint-Foy.
Ib.
Chap. viii. — Comment Chastillon sur Dourdogne fut assiégé ; de la rançon messire Thomas de Felleton, et de la délivrance de ses compagnons.
6
Chap. ix. — Comment Chastillon sur Dourdogne se rendit, et Sauveterre, Saint-Bazile, Montségur et Auberoche.
7
Chap. x. — Comment la ville de Saint-Macaire se rendit françoise, et après le château.
8
Chap. xi. — Comment la ville de Duras fut assiégée et prise d’assaut par les François et le château après par composition.
9
Chap. xii. — Comment le duc d’Anjou donna congé à ses gens d’armes, et comment le fort château de Mortaigne fut assiégé.
10
Chap. xiii. — Comment le roi d’Escosse fit une grosse armée pour aller en Angleterre, et comment un écuyer d’Escosse prit le château de Bervich en Angleterre.
12
Chap. xiv. — Comment le château de Bervich fut assiégé par les Anglois, et comment les Escots qui devoient lever le siége s’en retournèrent sans rien faire, et comment le dit château fut pris d’assaut.
13
Chap. xv. — Comment le comte de Northombrelande reprit le châtel de Bervich, et comment il entra en Escosse puissamment.
14
Chap. xvi. — Comment les Anglois poursuivoient les Escots pour les combattre, et comment deux écuyers anglois furent pris par une embuche d’Escots.
15
Chap. xvii. — Comment les Anglois qui avoient pris le château de Bervich furent par les Escots déconfits, et y fut pris prisonnier messire Thomas Mousegrave.
16
Chap. xviii. — Comment messire Thomas Mousegrave et les Anglois furent déconfits par les Escots.
17
Chap. xix. — Comment l’armée du comte de Northombrelande fut rompue, et du trépas de la roine de France et de la roine de Navarre, et de plusieurs autres incidens.
18
Chap. xx. — De la mort du pape Grégoire onzième de ce nom. De l’élection du pape Urbain cinquième ; et comment il mourut ; et comment Urbain sixième fut élu à pape.
20
Chap. xxi. — Des orgueilleuses paroles que les Romains disoient à l’élection du pape.
22
Chap. xxii. — Comment le roi de Navarre envoya quérir ses deux fils en la cour du roi de France, lesquels il ne put avoir, et comment il fit garnir ses places en Normandie ; et comment le roi de France fit mettre en sa maison la baronnie de Montpellier appartenant au roi de Navarre, et d’autres incidens.
23
Chap. xxiii. — Comment le roi de France saisit toute la terre au roi de Navarre.
25
Chap. xxiv. — Comment le siége fut mis de par le roi de France devant la ville d’Évreux ; et comment le roi de Navarre alla en Angleterre faire alliances aux Anglois.
25
Chap. xxv. — Des alliances que le roi de Navarre fit au roi d’Angleterre, et comment le roi de France étoit garni de gens d’armes en plusieurs lieux.
26
Chap. xxvi. — Comment Carentan, Conches et autres villes en Normandie se rendirent Françoises, et comment le siége fut mis à Évreux ; et de l’armée du duc de Lancastre.
27
Chap. xxvii. — Du siége que le sire de Coucy et le sire de la Rivière tenoient à Évreux, et des châteaux et villages que le roi de Navarre perdit lors en Normandie.
Ib.
Chap. xxviii. — Comment l’emprise du siége de Bordeaux fut rompue par le mandement du roi de France ; et du siége mis devant Bayonne par le roi de Castille ; et comment le duc de Lancastre assiégea la ville de Saint-Malo de l’Isle.
29
Chap. xxix. — Des issues et chevauchées que les Anglois firent en cette saison en divers lieux, parmi France.
31
Chap. xxx. — Comment Yvain de Galles, tenant le siége devant Mortaigne, fut par un sien serviteur occis et murdry en trahison.
32
Chap. xxxi. — Comment la ville d’Évreux fut rendue à l’obéissance du roi de France ; des deux osts assemblées devant Saint-Malo qui se départirent du siége sans bataille.
33
Chap. xxxii. — Comment le roi de France envoya une grosse armée de gens d’armes pour lever le siége que tenoient les Anglois devant Saint-Malo de l’Isle ; et de plusieurs escarmouches qui s’y firent.
35
Chap. xxxiii. — Comment les François qui tenoient siége devant Mortagne s’en allèrent sans rien faire ; et comment les Bretons qui s’étoient retraits dedans le fort de Saint-Léger se rendirent aux Anglois et Gascons.
36
Chap. xxxiv. — Comment les Anglois recouvrèrent plusieurs forts châteaux sur les Français au pays de Bordelois.
38
Chap. xxxv. — Comment le fort de Saint-Maubert fut rendu par les Bretons aux Anglois et Gascons qui y tenoient siége.
38
Chap. xxxvi. — Comment ceux de Saint-Malo rompirent la mine que les Anglois faisoient, et comment les dits Anglois levèrent leur siége sans rien faire.
39
Chap. xxxvii. — D’une rencontre où messire Olivier du Glayaquin fut pris prisonnier par les Anglois de la garnison de Chierbourch.
40
Chap. xxxviii. — Comment le fort de Besac fut rendu aux Anglois et le capitaine pris prisonnier ; et comment le roi de Navarre alla à Bordeaux quérir secours des Anglois pour lever le siége de Pampelune.
42
Chap. xxxix. — Comment les Anglois prirent plusieurs forts en Gascogne, et comment les Espaignols, sachant la venue des Anglois, levèrent leur siége de Pampelune.
43
Chap. xl. — Comment les Espaignols partirent du siége de Pampelune ; et comment les Anglois arrivèrent en Navarre ; et comment ils s’y maintinrent.
44
Chap. xli. — De plusieurs chevauchées que firent les Anglois et Navarrois sur les Espaignols.
46
Chap. xlii. — De la paix qui fut faite entre le roi d’Espaigne et celui de Navarre, et de la mort du roi Henry d’Espaigne et du couronnement de Jean son fils.
47
Chap. xliii. — Comment le seigneur de Mucident se rendit Anglois, et comment le seigneur de Langurant fut occis par le capitaine de Carvilac, et la prise de Bouteville par les François.
49
Chap. xliv. — Du retour de messire Thomas Trivet en Angleterre.
51
Chap. xlv. — Comment le seigneur de Bournesel fui ordonné de par le roi de France pour aller en Escosse, et comment, lui étant à l’Escluse, le comte de Flandre le manda, et des paroles que lui et le duc de Bretagne lui dirent.
52
Chap. xlvi. — Comment le roi de France escripvit au comte de Flandre qu’il éloignât de lui le duc de Bretagne, dont le comte ne voult rien faire, et comment le dit duc passa en Angleterre, et du mariage du comte de Saint-Pol à la sœur du roi Richard.
54
Chap. xlvii. — Comment ceux de la garnison de Chierbourch déconfirent les François. Comment le fort château de Mont-Ventadour fut par trahison livré à Geffroy Tête-Noire, et comment Aymerigot Marcel prit plusieurs forts au pays d’Auvergne.
56
Chap. xlviii. — Comment Clément fut tenu à pape par le roi de France, et comment il envoya en France le cardinal de Poitiers.
58
Chap. xlix. — Comment messire Sevestre Bude et aucuns Bretons entrèrent en Rome et tuèrent plusieurs Romains.
60
Chap. l. — Comment la roine de Naples donna et résigna au pape Clément toutes ses seigneuries, et comment depuis ledit Clément les redonna au duc d’Anjou.
61
Chap. li. — Comment messire Jean Haccoude fut fait chef de la guerre d’entre le pape Urbain et le pape Clément, et comment le dit Clément fit décoller messire Sevestre Bude, Breton.
64
Chap. lii. — Comment le comte Louis de Flandre fit occire un bourgeois en Gand par Jean Lyon ; comment Gisebrest Mahieu machina contre Jean Lyon, et émut les Gantois à porter les blancs chaperons, dont la guerre commença en Flandre.
65
Chap. liii. — Comment les Gantois conclurent d’envoyer devers le comte remontrer leurs affaires. Comment le comte leur accorda ce qu’ils demandoient, et comment les blancs chaperons ne furent point mis jus.
70
Chap. liv. — Comment Roger d’Auterme, baillif de Gand, fut occis en Gand par Jean Lyon et ses compagnons, la bannière du comte en sa main.
72
Chap. lv. — Comment douze hommes de Gand furent envoyés devers le comte pour l’apaiser et pour mettre la ville en son amour, et comment Jean Lyon, pour toujours empirer la besogne, fut cause de rober et bouter le feu en la maison du comte, nommée Andrehen.
73
Chap. lvi. — Comment les messagers gantois retournèrent à Gand, comment ceux de Gand et ceux de Bruges promirent ensemble, et la mort de Jean Lyon.
75
Chap. lvii. — Comment ceux de Gand, après la mort de Jean Lyon, firent entre eux quatre capitaines, et comment, eux venus moult forts devant Courtray et Ypre, ouverture et recueil leur fut partout fait.
77
Chap. lviii. — Comment les Gantois et les Flamands assiégèrent Audenarde, et comment ils allèrent réveiller le comte à Tenremonde ; et comment le duc de Bourgogne traita et pacifia les Flamands au comte leur seigneur.
79
Chap. lix. — Comment le duc de Bretagne retourna en son pays. De la mort de l’empereur de Rome. Comment on envoya en Allemagne pour mariage au roi d’Angleterre, et comment le duc de Bretagne faillit au secours d’Angleterre.
83
Chap. lx. — Comment le comte Louis de Flandre alla à Gand. Comment il s’y conduisit. Des termes que on lui tint. Comment il s’en partit et comment les Gantois pensèrent à leur affaire.
85
Chap. lxi. — Comment messire Olivier d’Auterme et autres découpèrent aucuns bourgeois de Gand, et comment Jean Pruniaux et les blancs chaperons prirent Audenarde et y abattirent deux portes.
88
Chap. lvii. — Comment il appert que les Gantois étoient cause d’icelle guerre. Comment Audenarde fut rendue au comte, et comment messire Olivier d’Auterme et autres furent bannis de Flandre, et Jean Pruniaux aussi.
90
Chap. lxiii. — Comment Jean Pruniaux fut décollé à Lille. Comment les Gantois ardirent autour de Gand : comment ils sommèrent aucuns chevaliers de service, et comment ils cuidèrent assiéger Lille.
Ib.
Chap. lxiv. — De la mort messire Bertrand de Claiquin, connétable de France, et de l’honneur que le roi lui fit ; et comment le Chastel-Neuf de Randon se rendit.
93
Chap. lxv. — Comment messire Thomas, comte de Bouquenghen, mains-né fils du roi Édouard d’Angleterre, à grosse armée passa la mer et entra en Artois pour aller par terre en l’aide du duc de Bretagne.
94
Chap. lxvi. — Comment le comte de Bouquinghen et son arroi traversèrent Artois, Vermandois et Champagne, et passèrent la rivière de Saine en allant emprès Troyes ; et de leurs aventures en celui voyage.
97
Chap. lxvii. — Comment le comte de Bouquenghen fit requerre au duc de Bourgogne étant en Troyes d’avoir bataille, et de la conduite qui y fut.
103
Chap. lxviii. — Comment le roi de France, averti du fait des Anglois, rescripsit à la cité de Nantes, et comment il en fut content.
106
Chap. lxix. — Comment le comte de Bouquinghen et sa route passèrent le Gâtinois et vinrent jusques auprès de Vendôme.
Ib.
Chap. lxx. — Comment le roi Charles de France aperçut sa fin à prochain terme, et comment il ordonna du royaume avant sa mort.
109
Chap. lxxi. — Comment le comte de Bouquinghen et sa route tirèrent pays pour venir en Bretagne ; et d’aucunes choses sur La mort du roi Charles de France.
112
Chap. lxxii. — Comment le comte de Bouquinghen et son armée exploitèrent tant qu’ils vinrent à Chastelbourg en Bretagne, et là s’arrêtèrent.
114
Chap. lxxiii. — Comment le comte de Bouquinghen et le duc de Bretagne conclurent de mettre le siége devant Nantes, qui leur étoit contraire.
115
Chap. lxxiv. — Comment le jeune roi Charles fut couronné roi de France, et des ordonnances qui se firent tantôt après son couronnement.
117
Chap. lxxv. — Comment le comte de Bouquinghen mit le siége devant Nantes en Bretagne, et de plusieurs saillies et escarmouches durant le siége, et comment le dit comte s’en alla sans rien faire.
118
Chap. lxxvi. — Des empéchemens que le duc de Bretagne avoit lors, pourquoi il ne pouvoit venir au siége de Nantes ; et des escarmouches qui là se faisoient.
119
Chap. lxxvii. — Comment quatre barons de Bretagne remontrèrent au duc leur seigneur que il se déportât de l’accointance des Anglois et la cause pourquoi ; et d’aucuns faits d’armes qui furent accordés à faire.
124
Chap. lxxviii. — Comment aucuns François et Anglois prirent armes en Bretagne, et comment aucuns Hainuiers et autres eurent volonté d’en faire.
125
Chap. lxxix. — Comment les trois chevaliers du Hainaut allèrent à Vennes en Bretagne pour faire armes contre trois chevaliers anglois.
128
Chap. lxxx. — Comment à Vennes en Bretagne furent faites armes par Haynuyers, Anglois et François devant le comte de Bouquinghen.
Ib.
Chap. lxxxi. — Comment Guillaume de Fermiton, chevalier anglois, navra Jean de Chastel-Morand, François, par coup de meschief.
127
Chap. lxxxii. — Comment un traité de paix et accord fut trouvé entre le roi de France et le duc de Bretagne.
128
Chap. lxxxiii. — Comment après le traité fait du roi de France et du duc de Bretagne, les Anglois partirent de Bretagne pour retourner en Angleterre.
129
Chap. lxxxiv. — Comment un écuyer françois, nommé Jean Bourcinel, oppressa de faire armes un écuyer anglois qui fort y obvia.
130
Chap. lxxxv. — Comment un écuyer anglois, nommé Nicolas Cliffort, occit un écuyer françois, nommé Jean Bourcinel, en fait d’armes, dont Nicolas ne se sçut excuser.
131
Chap. lxxxvi. — Comment ceux de la ville de Bruges et du Franc mandèrent le comte Louis ; et de l’entreprise qu’il fit sur ceux de la ville d’Ypres.
132
Chap. lxxxvii. — Comment ceux d’Yppre se mirent sur les champs en armes pour aller avec les Gantois combattre le comte Louis leur seigneur, et comment ils furent rués jus par le bâtard de Flandre, par le seigneur d’Enghien et autres.
133
Chap. lxxxviii. — Comment Jean Boulle fut par les Gantois occis à Courtray, et comment Jean de l’Aunoy eut la garde du château de Gaures.
134
Chap. lxxxix. — Comment ceux de la ville d’Yppre se rendirent au comte Louis leur seigneur, et comment plenté de peuple fut décolé à Yppre.
135
Chap. xc. — Comment ceux de Courtray furent reçus à merci du comte leur seigneur, et comment le comte alla mettre le siége à grand effort devant Gand ; et du confort que les Gantois avoient des Brabançons et Liégeois.
Ib.
Chap. xci. — Comment messire Josse de Hallewin, chevalier, fut occis devant Gand à un passage nommé le Long-Pont.
136
Chap. xcii. — Comment six mille compagnons partirent de Gand durant le siége et allèrent par assaut gagner et piller et ardoir les villes de Alost, Tenremonde et Grantmont, puis retournèrent à Gand.
137
Chap. xciii. — Comment le comte Louis de Flandre voyant l’hiver approcher et la ruine de Alost, de Tenremonde, de Grantmont et du plat pays, leva le siége de devant Gand, et comment au printemps il se remit aux champs et les Gantois aussi.
Ib.
Chap. xciv. — Comment le comte de Flandre assembla en bataille contre les Gantois, dont étoient capitaines Rasse de Harselles et Jean de Lannoy, et comment les Gantois furent reculés.
138
Chap. xcv. — Comment Rasse de Harselles et Jean de Lannoy furent occis, et bien six mille Gantois, à un village, en Flandre, appellé Nieule.
139
Chap. xcvi. — Comment les Gantois furent avertis de la mort de Rasse de Harselles et de Jean de Lannoy, et comment ils conclurent d’occire Piètre du Bois et puis de traiter au comte de Flandre leur seigneur.
140
Chap. xcvii. — Comment Piètre du Bois fut par le seigneur d’Enghien et autres chevauché et poursuivi jusques auprès de Gand.
141
Chap. xcviii. — Comment les Gantois mirent le siége devant Courtray, comment ils s’en partirent, et comment ils endommagèrent les gens du comte par deux fois.
Ib.
Chap. xcix. — Comment le seigneur d’Enghien, le bâtard de Flandre, messire Daniel de Hallevin et leur routes déconfirent Arnoux Clerc et sa sieute en l’abbaye de Exain.
142
Chap. c. — Comment les Gantois se prirent à ébahir de leur conduite et devises en requoi.
143
Chap. ci. — Comment Piètre du Bois doutant la fin de sa condition enorta Philippe d’Artevelle de prendre le gouvernement des Gantois, et comment il enorta et avertit le peuple de Gand.
144
Chap. cii. — Comment Philippe d’Artevelle fut, par le pourchas de Piètre du Bois, allé querre en son hôtel à Gand et amené sur le grand marché, et illec fait par toute la ville capitaine et chef des Gantois.
146
Chap. ciii. — Comment le roi Jean de Castille émut guerre au roi Ferrant de Portingal, et comment le roi de France et le roi d’Angleterre y tinrent la main.
Ib.
Chap. civ. — Comment, par le conseil des princes d’Angleterre, le comte de Cantebruge fut élu pour envoyer en Portingal, avec grand’puissance de gens, en l’aide du roi.
147
Chap. cv. — Comment le duc de Lancastre et le comte de Cantebruge, frères, se séparèrent pour aller en Escosse et en Portingal, et d’autres faits avenus.
149
Chap. cvi. — Comment, un prêtre nommé Jean Balle, mit en grand’commotion le menu peuple d’Angleterre.
150
Chap. cvii. — Comment ce menu peuple d’Angleterre s’émurent, bien environ soixante mille, et comment à la mère du roi et à la princesse de Galles ils firent grand’rudesse.
151
Chap. cviii. — Comment ce peuple d’Angleterre dévoyé et forcenné pilloient les pays et les bonnes maisons, et par espécial des gens de pratique, et contraindoient les nobles à les conduire dans leurs folies.
152
Chap. cix. — Comment messire Jean Mouton, chevalier, fut par ce peuple d’Angleterre envoyé à Londres ; et comment le roi promit de parler à celui peuple.
153
Chap. cx. — Comment le roi et son conseil vinrent sur la Tamise, puis retourna ; et comment le peuple paysan vint devant Londres et entrèrent dedans, et des outrages qu’ils y firent.
155
Chap. cxi. — Comment ce désolé peuple anglois s’en vint loger devant la tour de Londres, et de ce qu’il fut conseillé et avisé pour lors.
156

Chap. cxii. — Comment ces paysans anglois occirent au château de Londres l’archevêque de Cantorbie et autres, et de leurs dérisions.
157
Chap. cxiii. — Comment le roi anglois abandonné de ses frères et autres, parla à son peuple rebelle dont il contenta une partie, et une partie non.
158
Chap. cxiv. — Comment messire Robert Salles, chevalier, fut par une grande multitude de vilains requis d’être capitaine, et comment il leur refusa, si l’occirent.
160
Chap. cxv. — Comment le roi Richard fut en grand péril en la cité de Londres. Comment ces gloutons paysans furent desbaretés ; et comment leurs capitaines furent décapités et tout le royaume recouvré pour le roi et les siens.
Ib.
Chap. cxvi. — Comment le duc de Lancastre retourna d’Escosse en Angleterre quand il y eut besogne, et comment le capitaine de Bervich lui refusa la cité et le passage.
163
Chap. cxvii. — Comment le duc de Lancastre s’en alla tenir en Escosse, et comment il fut chargé de déshonneur sans cause.
165
Chap. cxviii. — Comment le roi d’Angleterre punit les mutins qui avoient ému le peuple contre les nobles. Comment il remanda le duc son oncle, et la mort du comte Guichard de Hostidonne.
Ib.
Chap. cxix. — Comment le duc de Lancastre vint d’Escosse à la cour où le roi étoit, qui excusa le comte de Northonbrelande, et fit sa paix au duc de Lancastre.
167
Chap. cxx. — Comment le comte de Cantebruge arriva à grand travail et son armée, par mer, au port de Lusebonne.
168
Chap. cxxi. — Comment Philippe d’Artevelle, étant élu capitaine de Gand, fit décoller le doyen des tisserands de Gand, et comment le comte de Flandre assiégea la ville de Gand.
170
Chap. cxxii. — Comment le siége étant devant Gand, le seigneur d’Enghien alla assiéger la ville de Grantmont, qu’il conquit et fit ardoir et exillier.
171
Chap. cxxiii. — Comment messire Gaultier, seigneur d’Enghien, fut par les Gantois surpris, enclos et occis, et plusieurs autres, à une course qu’ils firent, dont ils ne sçurent retourner.
Ib.
Chap. cxxiv. — Comment, à la requête du comte de Flandre, les Gantois n’eurent nuls vivres de Hainaut ni de Brabant, et comment on traita pour leur paix.
172
Chap. cxxv. — Comment Piètre du Bois s’efforça de rompre tout ce qui étoit traité pour la paix, et de troubler le comte de Flandre et la ville de Gand.
173
Chap. cxxvi. — Comment Piètre du Bois et Philippe d’Artevelle occirent en la maison du conseil, à Gand, Gisebrest Grutte et Simon Bete.
174
Chap. cxxvii. — Comment les gens du comte de Flandre gardoient que vivres ne se menassent à Gand, et comment ceux de Paris se rebellèrent contre le roi, lequel s’en alla lors à Meaulx.
175
Chap. cxxviii. — Comment ceux de Paris étant en rébellion contre le roi, le roi envoya le seigneur de Coucy pour apaiser la communauté de Paris, et comment ceux de Rouen rebellèrent, que le roi même rapaisa.
176
Chap. cxxix. — Comment le duc d’Anjou se mit sus en grand appareil pour soi aller faire couronner roi de Naples et de Secille et recevoir les duchés de Pouille, de Calabre et de Provence.
177
Chap. cxxx. — Comment à Lusebonne en Portingal, le mariage fut fait de Jean, fils au comte de Cantebruge, et de madame Béatrix, fille au roi de Portingal ; et comment les gens d’armes furent distribués.
178
Chap. cxxxi. — Comment le chanoine de Robertsart, un capitaine anglois, chevaucha outre le gré du roi de Porlingal devant le chasteau de îa Fighière, et comment ii l’assaillit et conquit tout en un jour.
Ib.
Chap. cxxxii. — Comment après la conquête de la Fighière les Anglois se mirent en trois routes. Comment l’une route fut vue des ennemis ; et comment les François allèrent en Espaigne.
180
Chap. cxxxiii. — Comment le roi Richard d’Angleterre prit à femme madame Anne, sœur au roi Charles d’Allemagne ; et comment elle fut amenée par Brabant et Flandre jusques à Calais.
181
Chap. cxxxiv. — Comment la jeune dame partit de Calais et arriva à Douvres, et de là à Londres, où le roi Richard l’épousa, et d’autres avenues.
182
Chap. cxxxv. — Comment les Parisiens refusèrent au roi cent mille florins. Comment ils les délivrèrent au duc d’Anjou ; et comment icelui duc, à grand’armée, passa jusques près de Rome.
183
Chap. cxxxvi. — Comment le duc d’Anjou ne demanda rien à Rome. Comment il passa outre en Pouille ; et comment Charles de la Paix pourveyt à son fait, et ce que de son adversaire pourroit avenir.
184
Chap. cxxxvii. — Comment le duc d’Anjou ayant conquis la plaine de Pouille et de Naples, un grand enchanteur s’envint offrir à lui, et enseigna par quel moyen l’on auroit le chastel de l’Œuf qui est imprénable.
185
Chap. cxxxviii. — Comment le comte de Savoie fit à un enchanteur trancher la tête, qui offroit au duc d’Anjou de lui faire avoir le fort château de l’OEuf.
186
Chap. cxxxix. — Comment la garnison de Ville-Vesiouse délibéra de chevaucher sur les ennemis, voulsist le roi de Portingal ou non, à qui ils étoient soudoyers.
Ib.
Chap. cxl. — Comment le chanoine de Robertsart et sa route prirent la ville du Bas et le chastel, et un autre fort nommé la Courtoise, puis tournèrent vers Séville.
187
Chap. cxli. — Comment le chanoine de Robertsart et sa route prindrent la ville et le chastel de Jaffre ; et comment ils gagnèrent grand’proie de bestiail.
188
Chap. cxlii. — Comment les chevaliers et les compagnons du comte de Cantebruge se rebellèrent à leur capitaine et firent un nouvel capitaine, qui se nommait Soustrée ; et comment le chanoine de Robertsart détourna la besogne.
189
Chap. cxliii. — Comment, après la remontrance du chanoine de Robertsart et l’avis du comte de Cantebruge, trois chevaliers de par eux furent envoyés au roi de Portingal.
190
Chap. cxliv. — Comment le roi de Castille et ïe roi de Portingal conclurent de combattre l’un l’autre, puissance contre puissance, et comment place et journée furent prises entr’eux pour combattre.
191
Chap. cxlv. — Comment le roi d’Espaigne et le roi de Portingal étant logés, et leurs puissances, aux champs, une bonne paix fut entre eux trouvée sans combattre.
193
Chap. cxxvi. — Comment Tristan de Roye et Miles de Windesore coururent trois lances à fers acérés devant la cité de Badeloque en Portingal.
194
Chap. cxlvii. — Comment la femme au fils du comte de Cantebruge, par dispense papale, fut remariée au roi d’Espaigne ; le couronnement de Damp Jean, maître de Vis ; et du retour des Anglois en Angleterre.
195
Chap. cxlviii. — Comment les Gantois, en soutenant leurs opinions contre leur seigneur, se trouvèrent en grand’nécessité ; et comment ils pouvoient être secourus.
196
Chap. cxlix. — Comment la duchesse de Brabant promit aux Gantois de parler pour eux au comte. Comment les vivres du Liége entrèrent en Gand ; et comment le comte délibéra de assiéger la ville de Gand.
197
Chap. cl. — Comment ceux de Liége, la duchesse de Brabant et le duc Aubert, envoyèrent à Tournay pour pacifier les Gantois à leur seigneur ; et comment le comte Louis leur fit déclarer pour tout ce qu’il en feroit.
199
Chap. cli. — Comment ceux de Paris se rebellèrent, de rechef, au roi.
200
Chap. clii. — Comment cinq mille Gantois se partirent de Gand pour aller assaillir le comte de Flandre, après la réponse que Philippe d’Artevelle leur avoit faite.
Ib.
Chap. cliii. — Comment Philippe d’Artevelle recorda à ceux de Gand la finale conclusion où le comte leur seigneur étoit arrêté ; et comment les Gantois conclurent de combattre leur seigneur.
201
Chap. cliv. — Comment les Gantois partirent de Gand et cheminèrent jusques à une lieue de Bruges, attendans leurs ennemis.
203
Chap. clv. — Comment les Gantois étant venus, en tout cinq mille, loger auprès de Bruges, furent envahis par le comte et assaillis par les Bruguelins, qui se desroyèrent et leur seigneur ; et en tuant et chassant reboutèrent les Gantois leurs ennemis jusques aux portes de Bruges.
204
Chap. clvi. — Comment le comte Louis de Flandres, cuidant garder Bruges contre les Gantois, fut en grand péril et comment le comte se esseula.
206
Chap. clvii. — Comment le comte Louis de Flandre fut préservé d’un grand péril en la maison d’une povre femme à Bruges qui bonne lui fut.
207
Chap. clviii. — Comment ceux de Gand firent grands murdres et dérobemens en Bruges ; et comment ils repourvéirent leur ville de vivres qu’ils prirent au Dam et à l’Écluse.
208
Chap. clix. — Comment le comte Louis de Flandre échappa hors de Bruges et chemina à pied vers Lille ; et comment en moult de lieux on murmuroit sur son fait.
210
Chap. clx. — Comment Philippe d’Artevelle et les Gantois mirent la ville de Bruges et la plupart de Flandre en leur obéissance ; et comment Audenarde ne voult mie obéir aux Gantois.
211
Chap. clxi. — Comment, Philippe d’Artevelle étant à Gand, fut envoyé messire Daniel de Hallewyn en Audenarde pour être capitaine, et comment Philippe d’Artevelle l’assiégea avec grand’quantité de Gantois.
212
Chap. clxii. — Comment un nombre de Flamands partirent du siége devant Audenarde, et des maux qu’ils commirent en Flandre et en Tournesis.
214
Chap. clxiii. — Comment le comte de Flandre, averti des outrages des Gantois, se recommenda à son gendre le duc de Bourgogne ; et lui et Berry en parlèrent au roi, et ce qu’il en répondit.
215
Chap. clxiv. — De une très merveilleuse vision, que le jeune roi de France eut de nuit en dormant en la ville de Senlis, sur le fait de son entreprise.
217
Chap. clxv. — Comment les Flamands maintenoient leur siége devant Audenarde ; et comment Philippe d’Artevelle se contenoit avec les Anglois.
218
Chap. clxvi. — Comment Philippe d’Artevelle, étant à siége devant Audenarde, rescripvit au roi de France ; et comment lui et son conseil conclurent d’envoyer en Angleterre pour traiter d’alliances et autrement.
Ib.
Chap. clxvii. — Comment les Flamands envoyèrent en Angleterre. Comment messire Perducas de la Breth fut hérité de la terre de Chaumont en Gascogne ; et comment il en hérita un sien cousin.
219
Chap. clxviii. — Comment l’ambassade des Flamands fut ouïe des princes et du conseil d’Angleterre ; et comment ils se retirèrent à Londres, en attendant leur réponse.
221
Chap. clxix. — Comment le roi de France étoit averti de la conduite des Flamands, et l’échange des Flamands et Tournesiens prisonniers.
222
Chap. clxx. — Comment le roi de France envoya trois évêques vers Flandre pour mieux entendre l’état des Flamands ; comment ils y besognèrent ; et comment ils trouvèrent les Flamands opinatifs et arrogans contre leur seigneur souverain et contre leur naturel seigneur.
223
Chap. clxxi. — Comment Philippe d’Artevelle voulut rescripre à ceux de la cité de Tournay par feintise, et la copie de ces lettres.
226
Chap. clxxii. — Comment les prélats et seigneurs commissaires ordonnés par le roi de France conseillèrent aux Tournesiens d’eux non accointer des Flamands.
227
Chap. clxxiii. — Comment le comte Louis fut parler au roi à Péronne, qui le reconforta ; et du grand mandement que le roi fit pour aller en Flandre.
Ib.
Chap. clxxiv. — Comment le comte Louis de Flandre fit hommage au roi de France de la comté d’Artois ; et comment Philippe d’Artevelle pourvyt à la garde des passages de la rivière du Lys.
228
Chap. clxxv. — Comment le Hazle de Flandre et plusieurs chevaliers et écuyers jusques à six vingt passèrent la rivière du Lys à Menin ; et comment à leur retour il leur en mescheyt par faute de conduite.
229
Chap. clxxvi. — Comment Philippe vint à Yppre prêcher et remontrer au peuple, auquel il fit lever la main, d’être certain à lui et au pays de Flandre.
230
Chap. clxxvii. — Comment le roi venu à Seclin et son baronnage, fut fort débattu pour aller en Flandre ; et comment ils conclurent de venir le droit chemin de Commines.
231
Chap. cixxviii. — Comment les princes de France ordonnèrent surtout à chacun chef qu’il devoit faire, eux combattus ; et comment le roi marcha sur Flandre et son ost sur Commines.
232
Chap. clxxix. — Comment le connétable de France atout l’avant-garde vint devant le pont de Comines où il fut moult en souci.
233
Chap. clxxx. — Comment aucuns chevaliers de France s’avisèrent de passer la rivière de la Lys au-dessus du pont de Comines.
234
Chap. clxxxi. — Comment ce lundi le connétable de France fit de trait escarmoucher aux Flamands ; et comment Piètre du Bois aperçut les François passés outre la rivière de la Lys et venant vers eux et ce qu’il conclut.
235
Chap. clxxxii. — Comment les François qui étoient passés outre la rivière du Lys se mirent en ordonnance de bataille devant les Flamands.
Ib.
Chap. clxxxiii. — Comment le connétable de France regretta la noblesse qu’il véoit outre le Lys. Comment il abandonna le passage et comment il fut conforté.
236
Chap. clxxxiv. — Comment à l’emprise du seigneur de Saint-Py et d’autres le passage à Comines fut conquis sur les Flamands, qui y furent occis par milliers et tous déconfits.
237
Chap. clxxxv. — Comment le roi, averti de la victoire de Comines, voult passer en Flandre ; et Philippe d’Artevelle, sachant la perte à Comines, alla vers Gand pour élever l’arrière-ban.
239
Chap. cxxxxvi. — Comment le roi de France vint à Comines, et tout son arroy, et de là devant Yppre ; et comment la ville d’Yppre se rendit à lui par composition.
241
Chap. clxxxvii. — Comment le roi de France fut averti de la rébellion des Parisiens et d’autres, et de leur intention, lui étant en Flandre.
242
Chap. clxxxviii. — Comment les chastellenies de Cassel, de Berghes, de Bourbourch, de Gravelines et autres, se mirent en l’obéissance du roi ; et comment le roi entra en la ville de Yppre ; et du contenant de ceux de Bruges.
243
Chap. clxxxix. — Comment les messagers de Gand arrivèrent et un messager anglois à Calais ; et comment Philippe d’Artevelle fit grand amas de gens pour aller combattre les François.
244
Chap. cxc. — Comment le roi, averti que Philippe d’Artevelle l’approchoit, se partit de Yppre et son arroy, et tint les champs pour le combattre.
Ib.
Chap. cxci. — Comment à un souper ce Philippe d’Artevelle arrangea ses capitaines ; et comment ils conclurent ensemble.
245
Chap. cxcii. — Comment la nuit dont lendemain fut la bataille à Rosebecque avint un merveilleux signe au-dessus de l’assemblée des Flamands.
Ib.
Chap. cxciii. — Comment le jeudi au matin, environ deux heures devant l’aube du jour, fut la bataille ; et comment les Flamands se mirent en fort lieu en couroi ; et de leur conduite.
246
Chap. cxciv. — Comment le roi se mit aux champs emprès Rosebecque, où il fut surtout ordonné ; et comment le connétable s’excusa au roi.
247
Chap. cxcv. — Comment le jeudi au matin les Flamands partirent d’un fort lieu ; et comment ils s’assemblèrent sur le Mont-d’Or ; et là furent ce jour combattus et déconfits.
248
Chap. cxcvi. — Comment le jeudi les François se mirent en toute ordonnance pour combattre les Flamands qu’ils tenoient incrédules.
249
Chap. cxcvii. — Comment le jeudi au matin Philippe d’Artevelle et les Flamands furent combattus et déconfits par le roi de France sur le Mont-d’Or et au val emprès la ville de Rosebecque.
250
Chap. cxcviii. — Comment après la déconfiture des Flamands le roi vit mort Philippe d’Artevelle, qui fut pendu à un arbre.
252
Chap. cxcix. — Comment les Gantois partirent de devant Audenarde ; et comment ce Piètre du Bois reconforta la ville de Gand, qui étoit toute éperdue.
253
Chap. cc. — Comment le roi entra en Courtray ; comment il menaça Courtray de ruine ; et comment ceux de Bruges vinrent à merci à lui.
254
Chap. cci. — Comment au pourchas du comte Guy de Blois le pays de Hainaut et Valenciennes furent préservés de grand pillage et travail.
255
Chap. ccii. — Comment Piètre du Bois, revenu à Gand, reconforta les Gantois qui reprindrent courage fier et rebelle.
256
Chap. cciii. — Comment les Flamands ambassadeurs partirent du roi anglois à petit d’exploit. Comment le roi n’assiégea point Gand. Comment il fit embraser Courtray ; et comment il se retraist et les seigneurs à Tournay.
Ib.
Chap. cciv. — Comment le roi et son conseil voyant l’obstination et rebellion des Flamands mit garnison à Bruges, à Yppre et ailleurs à son département de Tournay.
258
Chap. ccv. — Comment le roi chevaucha vers Paris. Comment il éprouva les Parisiens ; et comment les Parisiens se mirent en armes aux champs à sa venue.
259
Chap. ccvi. — Comment les Gantois prindrent et détruisirent Ardembourch et tuèrent ceux de la garnison ; et comment le comte de Flandre fit bannir aucuns Anglois demeurans à Bruges.
265
Chap. ccvii. — Comment le pape Urbain octroya un dixième à être cueilli en Angleterre, et bulle d’absolution de peine et de coulpe pour détruire les Clémentins ; et de l’arr méë des Anglois sur ce.
266
Chap. ccviii. — Comment l’évêque de Norduich et les Anglois coururent le pays de Flandre ; et de la bataille qu’ils eurent ensemble où les Flamands furent déconfits ; et de la prise de Dunquerque.
272
Chap. ccix. — Comment l’évêque de Norduich et les Anglois urbanistes prirent plusieurs villes en Flandre ; et comment ils mirent le siége devant Yppre ; et d’autres incidences.
274
Chap. ccx. — Comment le roi de France assembla grand’armée pour aller lever le siége de Yppre tenu par les Anglois ; et de plusieurs rencontres qui y furent.
277
Chap. ccxi. — Comment les Anglois qui tenoient le siége devant Yppre, sentans le roi de France approcher, levèrent leur siége ; et comment les François prindrent aucunes garnisons d’Anglois.
279
Chap. ccxii. — Comment les Anglois, voyans l’armée du roi de France, se partirent de Berghes ; et comment le roi alla mettre le siége devant Bourbourch, et de l’ordonnance du dit siége.
281
Chap. ccxiii. — Comment François Acreman et les Gantois prindrent de nuit la ville d’Audenarde et boutèrent hors tous les habitans d’icelle, de laquelle prise ceux de Gand furent moult réjouis.
284
Chap. ccxiv. — Comment Aymerigot Marcel et ses gens prindrent le chastel de Mercuer en Auvergne ; et comment il le rendit par composition.
286
Chap. ccxv. — Comment après plusieurs escarmouches, les Anglois rendirent Bourbourch et Gravelines au roi de France ; et d’autres accidens pour lors avenus.
287
Chap. ccxvi. — Comment messire Thomas Trivel et messire Guillaume Helmen furent prisonniers à Londres ; et comment trèves furent prises entre France et Angleterre. Et du trépas du duc de Brabant et du comte de Flandre.
290
Chap. ccxvii. — Ci raconte l’ordonnance qui fut à l’obsèque du comte Louis de Flandre et de la comtesse sa femme.
293
Chap. ccxviii. — Comment, nonobstant ces trèves, les Anglois coururent en Escosse, où ils firent plusieurs maux ; et d’une ambassade envoyée par le roi de France en Escosse pour nuncier les divers trèves ; et comment aucuns François allèrent faire armes en Escosse.
295
Chap. ccxix. — Comment aucuns François et les Escots, au desçu du roi d’Escosse, entrèrent en Angleterre, où ils firent grands dommages ; et comment le roi d’Escosse envoya un héraut en Angleterre soi excuser de ce et la confirmation des trèves.
297
Chap. ccxx. — Comment messire Geoffroy de Chargny et les François retournèrent d’Escosse ; et du danger où ils furent en Zélande, dont un écuyer au comte de Blois les délivra.
300
Chap. ccxxi. — Comment le seigneur d’Escornay, nonobstant les trèves, prit Audenarde d’emblée, et du discours qui en sourdit entre le seigneur de Harselles et François Acreman ; dont le dit de Harselles en fut occis.
301
Chap. ccxxii. — Comment le duc d’Anjou trépassa auprès de Naples. Et du mariage fait de Jean de Bourgogne et Marguerite sa sœur aux fils et fille du duc de Bavière, comte de Hainaut.
302
Chap. ccxxiii. — Comment au jour qui ordonné étoit les noces se firent à Cambray, où le roi de France fut ; comment le duc de Lancastre envoya devers le duc Aubert et qu’il fut repondu : et des parçons et douaires qui se firent des deux côtés.
305
Chap. ccxxiv. — Comment le mariage fut fait de la fille au duc de Berry au fils du comte de Blois, et d’une grosse armée de François qui passèrent en Escosse pour aller en Angleterre.
307
Chap. ccxxv. — Comment aucuns pillards, qui se nommoient les pourcelets de la Raspaille, fesoient moult de maux en Flandre et ailleurs ; et d’une rencontre de François et de Gantois, où les François furent déconfits ; et d’autres incidens.
308
Chap. ccxxvi. — Comment messire Galéas, duc de Milan, fit prendre par embuche messire Barnabo son oncle, lequel il fit mourir en prison pour avoir sa seigneurie.
310
Chap. ccxxvi. — Comment les François prinrent plusieurs forts sur les Anglois ès marches de Poitou et de Xaintonge ; et comment le duc de Bourbon et le comte de la Marche mirent le siége devant le chastel de Taillebourch.
311
Chap. ccxxviii. — Comment messire Jean de Vienne, amiral de France, et les François passèrent en Escosse ; et des termes que les Escossois leur tinrent ; et le meschef et peine qu’ils y souffrirent.
314
Chap. ccxxix. — Comment François Acreman atout six mille Gantois faillit à prendre Ardembourch. Comment messire Charles de la Paix mourut. Pourquoi Louis de Valois s’escripsit roi de Honguerie ; et comment le roi Charles VI voult avoir à femme madame Isabelle, fille au duc Étienne de Bavière.
316
Chap. ccxxx. — Comment François Acreman et les Gantois prirent la ville du Dam, quand ils eurent failli à prendre la ville d’Ardembourch et Bruges.
321
Chap. ccxxxi. — Comment le roi de France épousa à Amiens madame Isabel de Bavière. Comment il vint assiéger le Dam ; de la trahison de ceux de l’Escluse et d’autres choses.
322
Chap. ccxxxii. — Comment François Acreman abandonna le Dam, et le roi de France le conquit ; et comment il défit son armée et retourna en France.
325
Chap. ccxxxiii. — Comment le marquis de Blanquebourch fut couronné roi de Hongrie pour supplanter le jeune comte de Valois, de son épouse et du royaume de Hongrie.
327
Chap. ccxxxiv. — Comment le duc de Bourbon prit en Poitou plusieurs forteresses, et entre les autres le fort chastel de Breteuil.
328
Chap. ccxxxv. — Comment l’amiral de France et les Escots entrèrent en Angleterre ardant et exillant le pays ; et de la mort du fils au comte de Staffort.
329
Chap. ccxxxvi. — Comment l’amiral de France et les Escots se déconseillèrent de combattre les Anglois. Comment ils entrèrent en Galles et ardirent le pays ; et les Anglois par semblable en Escosse.
333
Chap. ccxxxvii. — Comment le roi Richard d’Angleterre fut conseillé de retourner en Angleterre ; et comment il parla fièrement à son oncle le duc de Lancastre.
335
Chap. ccxxxviii. — Comment l’amiral de France et toute sa route furent durement traités en Escosse ; et à quel meschef il retournèrent en France et racontèrent au roi la condition et puissance d’Escosse et tout ce qu’il leur en sembloit.
337
Chap. ccxxxix. — Comment aucuns prudhommes de la ville de Gand s’entremirent d’acquérir merci et paix à leur seigneur naturel et de finir la guerre.
339
Chap. ccxl. — Comment le duc de Bourgogne pardonna aux Gantois tous maléfices et rebellions ; et comment cette paix fut traitée et démentée.
341
Chap. ccxli. — Comment lettres patentes furent octroyées du duc de Bourgogne aux Gantois et publiées à Gand, et comment Piètre du Bois se retrait en Angleterre avec messire Jean de Boursier, Anglois.
344