La Vie véritable du citoyen Jean Rossignol/Table


PREMIÈRE PARTIE
L’état de mes parents.— Quand j’étais petit. — Entre les écoliers des maîtres d’écriture. — Le caractère de ma mère. — Contre le guet. — J’entre en apprentissage. — Pour être mon maître 
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Projet d’embarquement.— À Bordeaux, mon patron me met à la porte. — Je travaille à La Rochelle. — Dispute à la canne avec mon premier. — Chez un brave homme de Niort. — Le pan de mon habit en payement. — Retour à Paris. — Je gagne ma vie. — La petite drôlerie 
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Être soldat. — Le marchand de chair humaine. — Nous ratifions sous le nom de Francœur. — J’apprends à tirer avec des baguettes. — Dans la chambrée. — Mon premier duel. — Ruse de recrue. — Le vainqueur de La Giroflée. — Dispute sur un liard. — Je suis blessé. — Ma revanche. — En vrai luron 
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Prévôt d’armes. — Rivalités. — Le travail des soldats. — Comment je manquai d’être pendu à Paramé. — Intervention de l’aumônier, du major, et de la marquise de mon capitaine. — Sur la paille. — Je fais des excuses. — Quelques bons tours à ce coquin de sergent. — Une rossée comme il faut. — J’avais une maîtresse 
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En semestre. — Je commence à m’ennuyer à Paris. — Une remarquable affaire. — Je suis pris pour un autre. — Un louis à qui me prête une épée. — Ma conversation avec le nommé Patrès. — Blessure mortelle. — Avec la protection du marquis de Livry 
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Maitre d’armes. — On embarquait pour les Indes. — Déjà des trahisons. — Les millions de l’Actionnaire. — Le pillage. — Et des bombances. — Chez la belle Ysabeau. — Une vraie boucherie. — À L’hôpital. — Duel à la bayonnette. — Une double opération. — J’échappe à l’embarquement 
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En route pour Longwy. — Soldats contrebandiers. — Le souper de Verneuil. — Huit jours à Paris. — La prison en route. — Repas fraternels. — Une lettre des grenadiers de la Sarre, — Les usages du régiment. — Encore les petites questions. — Mon congé absolu 
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Je reprends mon métier. — Bonne paye et malechance. — Entre maître et compagnon. — Je me moquais de ses grenades. — Bousculade dans la cour du Palais. — « Montez en voiture ! » — Étapes de travail 
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DEUXIÈME PARTIE
Mon ignorance révolutionnaire. — Henriot levait l’impôt du marché. — Scènes de pillage et de probité. — Remarques sur l’affaire Réveillon. — Le peuple contre les soldats. — Simple observation 
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Le 12 juillet. — Les violons quittent le bal. — Vive le Tiers-État ! — Crier sans comprendre. — Le 13 au matin. — Au Palais-Royal. — La cuisinière aux écus. — Dans l’église de ma paroisse. — Ces gros aristocrates. — Les bras retroussés. — « Vous tromper le peuple. » — Tous coquins. — À la santé du Tiers-État. 
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Le 14 juillet. — Thuriot de la Rozière va aux renseignement. — Quarante mille fusils aux Invalides. — La cocarde verte. — Dans le courant. — Le peuple était debout. — Ce que j’ai vu. — Les femmes et les enfants servaient le feu. — La trahison du mouchoir blanc. — La capitulation. — Dans la Bastille. — Sur les tours. — Les vrais vainqueurs 
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Au service de la Commune. — Motions d’ordre. — Hullin commandant provisoire. — Le renvoi des ouvriers de Montmartre. — Cinquante sous par jour. — Les intrigants. — Je proteste. — Mon altercation avec Hullin. — Ces messieurs. — Projets d’organisation. 
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Le 5 octobre. — Pour avoir du pain. — Il fallut marcher. — Le Boulanger, la Boulangère et le petit Mitron ! — Escarmouche avec les gardes-du-corps — Les officiers de la Bouche-du-Roi. — L’arrivée de Lafayette. — Le Roi au balcon avec sa famille. — Les gardes-du-corps se dégradent. — Comment Lafayette fut forcé d’aller a Versailles. — Sans commentaires 
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La révolte des paysans à Vernon. — Le général ne venait pas. — Aucune résistance. — Chicane au sujet de la solde. — Ma grande colère. — Nouvelles incorporations dans les vainqueurs de la Bastille. — Deux pas-grand’-chose 
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À l’École militaire. — La friponnerie de Hullin. — Je désirais l’epaulette. — La justice de Lafayette. — Je m’entête. — Propos soldatesques. — Les scènes continuent. — J’abandonne cette clique. — Un guet-apens. — Agent de Favras ! — Ma querelle avec Tournay 
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TROISIÈME PARTIE
Détails sur la 35e division de gendarmerie. — Aux Pont-de-Cé. — Je commande ma division.— Le combat de la Jumellière. — Au secours de Berruyer. — Nous donnons encore une fois. — Le père avec les Brigands et le fils avec nous. — L’affaire de Chemillé. — Position périlleuse. — La retraite. — Mes observations sont mal reçues. — Les subsistances. — Femmes fanatisées. — En cantonnement à Angers 
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À Saint-Lambert. — Les paysans déménagaient, — Une alerte. — Berruyer avait l’oreille dure. — Nos camarades en détresse. — Quand j’étais à Montreuil. — Pour être attaqué. — Nous entrons à Thouars. — L’occasion seule me commandait. — J’étais content du général Salomon. — Le baiser de Quétineau. — Là reposaient les braves Marseillais 
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Les malheurs de Leigonnyer. — Nous levons le camp. — Entre Thouars et Montreuil. — Bataille de nuit. — Un feu terrible. — Nos pertes et celles de l’ennemi. — Nous aurions passé 
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La retraite au hasard. — À la recherche des canons. — Qui vive ? — Le général prit le devant. — Je commandais la colonne. — Les officiers se rassemblèrent. — — Nous jurons de marcher en masse. — Devant le conseil de Niort. — Biron un fouet à la main. — Ripostes à Bourdon de l’Oise. — Je leur tiens tête 
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Une belle sortie. — Quelques traits. — Dans le château que je fouillais. — De quoi rafraîchir la troupe. — Chalbos fit vider les sacs.— Biron me donne une leçon. — « Il n’y était pas » 
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On veut perdre les braves gens. — Dans une auberge de Saint-Maixent. — Westermann comme individu. — Chez le commandant de place. — Un coupe-gorge. — Mon logeur effrayé. — On veut m’arrêter. — Cent grenadiers pour moi. — Un vainqueur de la Bastille au cachot. — J’écris à ma division. — Le capitaine Drouilly. — À Niort sous bonne escorte. — Mauvaise procédure. — En liberté 
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Au Comité de salut public. — Je retourne à l’armée. — Nous rencontrons Biron au relai. — Je commande à Saumur. — Les travaux de défense. — Les bourgeois de la ville en bonnet de nuit. — Général de division. — Un courrier extraordinaire. — Il fallut accepter. — — Me voila général en chef 
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Les représentants à Saumur. — Mon différend avec Philippeaux. — En tournée d’inspection. — Scène violente à Chantonnay. — Ils croyaient me donner un brevet de Jeanfoutre. — Sur le grand chemin. — À coups d’arrêtés. — « La grande destitution du général Rossignol ! » — À la Convention. — Je suis acclamé 
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Le conseil de Saumur. — Manœuvres et stratagèmes. — Un plan impossible. — Avant toute question personnelle. — Les sentiments de l’armée de Mayence. — J’abandonne mon suffrage. — La marche tournante est decidée. — Philippeaux et les fournisseurs militaires. — Nos plans respectifs 
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La position de l’ennemi. — Des avantages. — Je suis blessé. — Santerre compromet la colonne. — Le silence du général Canclaux. — La retraite sur Nantes. — Mouvement dans l’armée. — Léchelle me remplace. — Les soldats demandaient Canclaux. — À l’armée des Côtes de Brest. — Les Brigands passent la Loire. — J’improvise une petite armée. — Toujours sans nouvelles. — Marche et contremarche 
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À Rennes. — Sous la surveillance du département. — La ville en état de siège. — Foi de républicain ! — Les Brigands se reploient. — Mes brigades franches. — Plusieurs combats avantageux. — Un renfort d’émigrés. — Pour les prendre au piège 
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À Antrain. — Fausse attaque de Westermann. — Terreur panique dans la division de Kleber. — Débandade généale. — Sans brûler une amorce. — Marceau et moi nous ramenons les pièces. — Ma démission refusée. — Général en chef des armées réunies. — Le siège d’Angers. — La fin des Brigands. — L’interrogatoire de Talmon 
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Je prépare une descente sur les îles anglaises. — Ruamps et Billaud-Varennes à Port-Malo. — Leur susceptibilité et leur tyrannie. — Comment ils traitèrent un de mes hommes. — L’embarquement est contremandé. — À la poursuite des chouans. — Ma destitution. — Je me retire à Orléans. — Mon arrestation provisoire à Paris 
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QUATRIÈME PARTIE
POUR SUIVRE
Rossignol avec Babeuf 
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Lettres et documents 
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