Grammaire de l’hébreu biblique/Syntaxe/Proposition/Paragraphe 167

Paul Joüon
Institut biblique pontifical (p. 512-518).
§ 167. Proposition conditionnelle.

a La proposition conditionnelle est étroitement apparentée à la proposition temporelle (§ 166)[1]. Comme la relation temporelle, la relation conditionnelle peut être exprimée d’une façon légère et élégante par le simple waw, ou d’une façon plus précise par les particules אִם, לוּ si etc. De plus, la relation conditionnelle peut être indiquée d’une façon plus ou moins virtuelle par la simple juxtaposition des deux membres[2].

1) La simple juxtaposition des deux membres peut exister sans aucune modification grammaticale : Néh 1, 8 אַתֶּם תִּמְעָ֔לוּ אֲנִי אָפִיץ אֶתְכֶם בָּֽעַמִּים vous vous révolterez, et moi je vous disperserai parmi les nations (= si vous vous révoltez, je vous disperserai) ; Ps 139, 18. Ce type simpliste est assez rare[3].

2) La simple juxtaposition des deux membres est accompagnée d’une modification grammaticale qui fait ressortir la relation, à savoir le mode volitif : Ps 104, 20 תָּשֶׁת־ח֫שֶׁךְ וִ֫יהִי לָ֑יְלָה בּוֹ תִרְמֹשׂ כָּל־חַיְתוֹ־יָֽעַר fais-tu les ténèbres et la nuit vient-elle, alors toutes les bêtes des forêts se meuvent[4] (comp. v. 28 où les formes sont virtuellement au jussif, et v. 29 où l. probt le jussif תַּסְתֵּר) ; Zach 9, 5 תֵּ֫רֶא אַשְׁקְלוֹן וְתִירָא quand Ascalon verra, elle sera effrayée (ici nuance plutôt temporelle ; de même Mich 7, 10 quand mon ennemie verra, la confusion la couvrira) ; Ps 146, 4 rend-il l’âme, retourne-t-il à la terre, en ce jour-là tous ses projets périssent[5]. Ce type de phrase est assez rare, et poétique. À la 1re personne on a naturellement le cohortatif : Ps 40, 6 ; 139, 8-9 ; Job 19, 18.

b 3) La relation entre les deux membres peut être exprimée par le waw. Dans ce cas on commence généralement aussi la protase par un waw : ces deux waw font mieux ressortir la corrélation des deux membres[6] : Gn 44, 22 לֹא־יוּכַל הַנַּ֫עַר לַֽעֲזֹב אֶת־אָבִיו וְעָזַב אֶת־אָבִיו וָמֵת : le jeune homme ne peut pas quitter son père ; s’il quittait son père, celui-ci en mourrait (littt : et il quittera son père, et il mourra ; le premier waw ne peut s’expliquer que par l’intention de faire ressortir la corrélation des deux membres) ; Dt 25, 8 b - 9 S’il persiste et dit : « Il ne me plaît pas de l’épouser », sa belle-sœur s’approchera… ; Jér 18, 4 Si le vase qu’il faisait ne réussissait pas, il recommençait… ; 1 S 19, 3 (§ 144 f). Le rôle, du premier waw est encore plus clair quand il est préposé à un autre mot que le verbe : Jug 6, 13 וְיֵשׁ יְהֹוָה עִמָּ֫נוּ וְלָ֫מָּה מְצָאַ֫תְנוּ כָּל־זֹאת si Jéhovah est avec nous, pourquoi tout cela nous est-il arrivé ? ; Nb 12, 14 וְאָבִ֫יהָ יָרֹק יָרַק בְּפָנֶ֫יהָ הֲלֹא תִכָּלֵם שִׁבְעַת יָמִים s’il arrivait[7] que son père lui crachât au visage, ne resterait-elle pas couverte d’opprobre pendant sept jours ? (ici le waw du second membre est omis devant הֲ ; de même Lév 10, 19 b : Si j’avais mangé l’expiatoire aujourd’hui, cela serait-il agréable à Jéhovah ?) ; comp. Ruth 2, 9 (§ 166 b).

c 4) Mais la manière ordinaire d’exprimer une condition consiste à employer dans la protase une particule conditionnelle, le plus souvent אִם si (parfois כִּי dans le cas où, si) pour la supposition conçue comme réelle, לוּ pour une supposition conçue comme irréelle (cf. § f, k) ; l’apodose commence souvent par le waw d’apodose (§ 176 d). Pour le détail, voir infra, § f sq.

d Ces divers types de proposition conditionnelle sont parfois réunis. Ainsi on a les types 1), 3) et 4) dans Néh 1, 8-9 : 8 : type 1) cité § a ; v. 9 : type 3) וְשַׁבְתֶּם si vous revenez ; type 4) אִם־יִֽהְיֶה s’il sera. Dans Ps 139, 8-10 on a les types 4) אִם־אֶסַּק si je monte, et 2) volitif de la 1re personne (cohortatif) וְאַצִּ֫יעָה si je me couche ; de même אֶשָּׂא est un cohortatif sans ה (§ 114 b N).

e Une sous-condition peut s’insérer dans une condition : Nb 21, 9 וְהִבִּיט s’il regardait sous-condition dans la condition אִם־נָשַׁךְ si (quand) il mordait ; Lév 15, 24 (l. probt וְתִֽהְיֶה) ; 4, 2-3 נֶ֫פֶשׁ כִּי si quelqu’un condition, אִם sous-condition. Dans Gn 44, 29 וְקָרָ֫הוּ s’il le rencontre est une seconde condition ou une sous-condition.

f La condition (ou hypothèse) peut être conçue comme réelle (fr. si je tue) ou comme irréelle (fr. si je tuais, l. si occiderem, it. se uccidessi). Dans le premier cas on emploie אִם (moins souvent כִּי). Dans le second cas on emploie ordinairement לוּ (négativement לוּלֵי si ne… pas), mais parfois on se contente de אִם ; ainsi, avec qatal : Job 9, 30 si je me lavais ; Ps 73, 15 (mais ⸮) ; avec yiqtol : Nb 22, 18 s’il me donnait (opp. 2 S 18, 12 לוּ avec qōtel pour la même idée) ; 1 R 13, 8.

g Au point de vue des temps il n’y a rien de bien particulier à noter. On emploie les temps (qatal, yiqtol, qōtel) selon les normes ordinaires, soit à la protase, soit à l’apodose ; d’où un grand nombre de combinaisons possibles.

Dans les propositions conditionnelles, plus souvent que dans d’autres (cf. § 166 o N, p), on a quelquefois, par négligence de l’aspect fréquentatif, qatal au lieu de yiqtol, dans la protase : Ps 78, 34 אִם הֲרָגָם וּדְרָשׁ֫וּהוּ si (quand) il les faisait périr, ils le recherchaient[8] ; 41, 7. L’expression de l’aspect fréquentatif peut se faire par un וְהָיָה et il arrivait précédent : Nb 21, 9 וְהָיָה אִם נָשַׁךְ or, si un serpent mordait. (Voir les exemples analogues avec אִם au sens temporel § 166 p, p. ex. Gn 38, 9).

h Dans une protase avec אִם, on pourra donc avoir les types suivants, avec un verbe d’action :

Passé : אִם קָטַל s’il a tué[9] (rart fréquentatif : s’il tuait § g) : Gn 18, 3.
אִם יִקְטֹל s’il tuait (fréquentatif ou duratif) : Ex 40, 37.
Futur : אִם יִקְטֹל s’il tue (littt s’il tuera, si occidet) : Gn 28, 20.
Présent : אִם יִקְטֹל s’il tue (fréquentatif ou duratif) : Gn 4, 7.
אִם קֹטֵל s’il tue (présent ou futur prochain) : Gn 27, 46.

i On peut avoir les mêmes types avec כִּי, moins fréquent que אִם, qui s’emploie à peu près dans le même sens, parfois avec une nuance se rapprochant davantage de la nuance temporelle dans le cas où : avec qatal : Nb 5, 20 ; avec yiqtol Ex 21, 22 ; avec qōtel : 2 S 19, 8. Comme אִם (§ f) כִּי peut s’employer pour une supposition irréelle : Jér 49, 16 même si tu plaçais haut (comme אִם dans le parall. Abd 4) ; 51, 53. Assez souvent כִּי est placé après le sujet : Lév 1, 2 אָדָם כִּי יַקְרִיב si un homme offre.

j Au sens de כִּי on a, rarement, la conjonction relative אֲשֶׁר : Dt 11, 27 אֲשֶׁר תִּשְׁמְעוּ si vous écoutez (cp. 28 אִם־לֹא תִשְׁמְעוּ) : Lév 4, 22 etc.

k La condition (ou hypothèse) conçue comme irréelle (fr. si je tuais pour la sphère du présent ; si j’avais tué pour la sphère du passé) s’exprime ordinairement par לוּ si[10], négativement par לוּלֵי[11] si ne… pas. On peut avoir les mêmes types de phrase qu’avec אִם (§ h). Les exemples se trouvent surtout avec qatal : Jug 8, 19 לוּ הַֽחֲיִתֶם אוֹתָם לֹא הָרַ֫גְתִּי אֶתְכֶם si vous les aviez laissé vivre, je ne vous aurais pas tués[12] ; Gn 43, 10 לוּלֵא הִתְמַהְמָ֑הְנוּ כִּי־עַתָּה שַׁ֫בְנוּ זֶה פַֽעֲמָֽיִם si nous n’avions pas tardé, nous serions déjà revenus deux fois[13] ; avec un qatal statif : Jug 13, 23 לוּ חָפֵץ יְהֹוָה לַֽהֲמִיתֵ֫נוּ לֹא־לָקַח מִיָּדֵ֫נוּ עֹלָה וּמִנְחָה si J. voulait (ou avait voulu) nous faire périr, il n’aurait pas accepté de notre part holocauste et oblation ; — avec yiqtol (rare) : Dt 32, 27 לוּלֵי אָגוּר si je ne redoutais pas ; (avec לוּ pas d’exemple sûr : dans Gn 50, 15 לוּ יִשְׂטְמֵ֫נוּ s’il nous gardait rancune ! sans apodose, l’emploi de לוּ est étrange et unique) ; — avec participe ou autre proposition nominale (rare) : 2 S 18, 12 לוּ אָֽנֹכִי שֹׁקֵל … לֹא־אֶשְׁלַח même si je pesais… je n’étendrais pas (la main) ; 2 R 3, 14 (לוּלֵי avec participe) ; Nb 22, 29 לוּ יֶשׁ־חֶ֫רֶב בְּיָדִי כִּי עַתָּה הֲרַגְתִּיךְ si j’avais un glaive en main, je t’aurais déjà tuée.

l Remarques : 1) הֵן voici, particule qu’on emploie notamment pour attirer l’attention (cf. § 105 d), est parfois employé avec la valeur de si, comme en araméen et sans doute sous l’influence de l’araméen : 2 Ch 7, 13 הֵן אֶעְצֹר si je ferme (continué par אִם) ; Lév 25, 20 ; Agg 2, 12 ; surtout dans Job : 9, 11, 12 ; 12, 14, 15 ; 23, 8.

Par contre הִנֵּה ne semble pas avoir jamais la valeur propre de si[14].

m 2) הֲ est-ce que ? dans Jér 13, 23 équivaut pratiquement à si : la protase conditionnelle est représentée par une interrogation[15].

n 3) Sur אָבִי cf. § 105 f.

o Proposition elliptique. On trouve des ellipses soit à la protase, soit à l’apodose.

Ellipse à la protase : וְאִם־לֹא et si non (facitis ; § 160 j) : 1 S 2, 16 ; 6, 9 ; וְאִם־אַ֫יִן Ex 32, 32 b. D’après le type de phrase Jug 6, 13 (§ b) on a elliptiquement וָיֵשׁ s’il (l’)est 2 R 10, 15 ; et semblablement וָלֹא si (puisque) c’est non 2 S 13, 26[16] ; 2 R 5, 17. (Pas d’exemple de *וָאַ֫יִן, sans doute par hasard). Pour וָ cf. § 104 d N.

p אִם peut étendre son effet à une seconde protase, par-dessus la première apodose : Pr 9, 12 Si tu es sage, c’est pour ton bien ; et (si) tu es impie, tu en porteras seul les conséquences ; Job 10, 15 ; 16, 6 ; de même כִּי Is 43, 2.

q De même, un אִם ou un כִּי étend son effet à une seconde supposition introduite par אוֹ ou : Ex 21, 31 ou (= si) c’est un garçon ou une fille qu’il frappe ; 21, 36 ; Lév 4, 23, 28 ; 5, 21, 22 ; 25, 49 ; Nb 5, 14 ; 2 S 18, 13 ; Éz 14, 17, 19.

r Ellipse de l’apodose. Les exemples sûrs d’apodose sous-entendue sont peu nombreux : Gn 38, 17 b : Si tu me donnes un gage (sous-ent. je consens) ; Nb 5, 20. Dans une disjonction, l’apodose de la première partie est supprimée : Ex 32, 32 Et maintenant, si tu pardonnes leur péché (sous-entendu : c’est bien) ; sinon, efface-moi de ton livre[17] (opp. Ruth 3, 13).

s Le כִּי d’affirmation est assez fréquent dans l’apodose de la prop. conditionnelle (cf. § 164 a) : Is 7, 9 ; notamment dans כִּי עַתָּה (usuel après לוּ, לוּלֵי) Nb 22, 29 ; 1 S 14, 30 ; — Gn 31, 42 ; 43, 10 ; (après אִם) Job 8, 6 ; כִּי אָז Job 11, 13 ; p.-ê. 2 S 2, 27 ; 19, 7 (où כּי toutefois peut reprendre le כּי précédent).

t Dans le cas où la négation d’un verbe étend son effet à un verbe coordonné (§ 160 q), on peut avoir l’équivalent d’une proposition conditionnelle avec protase positive et apodose négative : Dt 22, 1 Tu ne verras pas le bœuf ou la brebis de ton frère qui s’est égarée et t’en désintéresseras… = Si tu vois… tu ne t’en désintéresseras pas ; 22, 4 ; comp. Ex 33, 20. Comp. §§ 168 h ; 161 k ; 170 m.

u La proposition conditionnelle est apparentée logiquement à la proposition consécutive avec protase impérative[18]. Ainsi une phrase telle que Gn 42, 18 זֹאת עֲשׂוּ וִֽחְיוּ (§ 116 f 3) équivaut à Faites ceci, et (si vous le faites) vous vivrez.

v L’ordre des membres de la proposition conditionnelle est presque toujours ConditionConditionné, d’après le principe général que l’élément plus important et qui s’impose d’abord à l’esprit est énoncé d’abord. Quelquefois, pour quelque raison particulière, c’est le conditionné qui est l’élément important : Gn 18, 28 b Je ne détruirai pas, si j’y trouve quarante-cinq. (La condition ayant été exprimée équivalemment 28 a n’a plus qu’une importance secondaire, et pourrait être sous-entendue ; de même v. 30 ; opp. v. 26) ; 42, 37 Mes deux fils, tu pourras les tuer, si je ne le ramène pas (opposition des fils de Ruben aux fils de Jacob v. 36).

  1. Comp. Quand je le rencontre, je le salue et Si je le rencontre…
  2. Comp. Vous lui faites une concession, il marchande toujours. — Point d’argent, point de Suisse.
  3. En néo-hébreu il est fréquent. Comparer aussi Ben Sira 6, 7 קָנִ֫יתָ אוֹהֵב בְּנִסָּיוֹן קְנֵ֫הוּ Si tu acquiers un ami, acquiers-le par l’épreuve.
  4. L’apodose ne commence qu’à תרמשׂ qui est virtuellement au jussif, comme les verbes de la protase ; ויהי est coordonné à תשׁת. La coupe génért adoptée produit une vérité de La Palisse : Fais-tu les ténèbres, la nuit vient.
  5. À couper ainsi ; יָשֻׁב peut représenter un jussif (cf. § 80 k) ; à l’apodose on a un parfait.
  6. Comp. l’emploi du double waw faisant ressortir la corrélation dans des cas comme Ex 21, 16 « celui qui vole un homme, soit qu’il l’ait vendu, soit qu’il se trouve encore en sa possession… » ; et devant des noms : Nb 9, 14 b « soit pour l’étranger, soit pour l’indigène» ; cf. §§ 175 b ; 177 p.
  7. Pour l’infinitif absolu dans le cas d’une supposition peu probable, cf. § 123 g.
  8. Le sens fréquentatif du premier verbe ressort du sens fréquentatif du weqataltí dans l’apodose. Le qatal a l’avantage de situer clairement l’action dans le passé ; mais, par contre, il sacrifie l’aspect fréquentatif.
  9. אם קטל s’emploie aussi, assez fréquemment, pour le futur passé : si occiderit, p. ex. Gn 43, 9 ; 2 R 7, 4 (cf. § 112 i). Mais אִם יִקְטֹל si occidet est plus fréquent.
  10. D’après Brockelmann, 2, 642 le sens conditionnel provient du sens optatif utinam. — La Vulgate tend à préférer utinam à si : cf. Nb 22, 29 ; Dt 32, 29 ; Job 16, 4 ; Esth 7, 4 (אִלּוּ).
  11. Moins souvent לוּלֵא (pour *לוּלֹא § 29 h).
  12. הרגתּי : l’action est considérée comme passée.
  13. כּי affirmatif à l’apodose, § s.
  14. Dans 1 S 9, 7 וְהִנֵּה נֵלֵךְ וּמַה־נָּבִיא לָאִישׁ si nous allons, qu’apporterons-nous à cet homme ? la nuance conditionnelle virtuelle est due au double waw (§ b), non à הִנֵּה qui joue le rôle de mot tampon (§ 166 a), comme ferait אֲנַ֫חְנוּ. Même explication pour 2 S 18, 11 Puisque tu l’as vu, pourquoi… ? Dans Lév 13, 5 וְרָאָה … וְהִנֵּה il examinera… et voici que, הנּה est amené par l’idée de voir (cf. § 177 i). L’idée conditionnelle implicite est due au contexte, non à והנּה, lequel équivaut à et (s’)il voit… Il en est de même dans tous les textes analogues où il s’agit de voir quelqu’un après enquête : vv. 6, 7, 8, 9 ; Dt 13, 15 ; 17, 4 ; 19, 18 ; 1 S 20, 12. Sur l’emploi stylistique de הנּה après les verbes voir, découvrir, cf. Brown, s. v., c, p. ex. Gn 1, 31.
  15. Comp. Os 14, 10 ; Ps 107, 43 ; Job 3, 12-13, et des constructions comme Jacques 5, 13 κακοπαθεῖ τις ἐν ὑμῖν ; προσευχέσθω. — fr. Lui faites-vous une concession, il marchande toujours.
  16. Wellhausen : und wenn nicht, traduit deux fois le waw.
  17. Comp. Luc 13, 9 κἂν μὲν ποιήσῃ καρπὸν εἰς τὸ μέλλον· εἰ δὲ μήγε, ἐκκόψεις αὐτήν.
  18. Comparer l’expression du conditionnel dans des phrases du type Oignez vilain, il vous poindra. Faites-lui des concessions, cela ne sert à rien. Cf. Jean 2, 19 λύσατε τὸν ναὸν τοῦτον, καὶ ἐν τρισὶν ἡμέραις ἐγερῶ αὐτόν.