Page:Burnouf - Introduction à l’histoire du bouddhisme indien.djvu/625

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
583
DES DEUX MÉMOIRES.

tinction des castes, p. 187. — Il l’admet, mais l’explique par la théorie des peines et des récompenses, p. 188. — Çâkya fait plus que les autres philosophes brâhmaniques Kapila et Patandjali, ibid. — En admettant à la vie religieuse les hommes de toutes les castes, il anéantit de fait l’influence de la première de toutes, celle des Brâhmanes, ibid. — Comment comprendre cet axiome, que le Buddhisme a effacé toute distinction de caste, p. 189. — Coexistence des castes et du Buddhisme à Ceylan ; explication de ce fait, p. 190. — Réfutation de quelques opinions à ce sujet, ibid.Çâkya n’a pas fait appel à un principe d’égalité à peu près inconnu en Asie, p. 192. — Opinion des Buddhistes sur les castes, empruntée à un traité moderne d’Açvaghôcha, ibid. — Résumé de la discussion relative aux Sûtras simples, p. 194.

Examen de la question de savoir si les Sûtras simples peuvent passer pour appartenir tous à la même époque, p. 195. — Ceux des SûtrasÇâkya prédit des événements futurs sont postérieurs à ceux où il n’est question que de lui et de ses disciples, ibid. — De là trois classes de Sûtras : 1o ceux où les événements sont contemporains de Çâkya ; 2o ceux où ils lui sont postérieurs ; 3o les Sûtras de grand développement et Mahâyânas, où il n’est presque plus question d’événements humains, ibid. — Il faut y ajouter une quatrième classe de Sûtras, où dominent des opinions étrangères à l’institution primitive du Buddhisme, p. 196. — Preuves tirées de l’analyse du Guṇa karaṇḍa vyûha, ibid. — Exposé de ces preuves, p. 202. — Analogie extérieure de ce livre avec un Purâṇa indien, p. 203. — La tradition singhalaise y est indiquée, mais altérée, p. 204. — Des deux rédactions de cet ouvrage, l’une en prose et l’autre en vers, p. 205. — La rédaction en prose est antérieure à l’autre, ibid. — Résumé de la seconde section, p. 206.


Section III. Vinaya ou Discipline 
 p. 207

Les Avadânas ou légendes de la collection du Népâl tiennent lieu de la section dite Vinaya ou de la Discipline, ibid. — Analogie des Avadânas et des Sûtras ; possibilité d’établir les mêmes divisions dans la première classe de livres que dans la seconde, p. 208. — La discipline n’y est pas dogmatiquement exposée, ibid. — Conditions générales à remplir pour être admis parmi les Auditeurs de Çâkya, d’après les Avadânas, ibid. — Preuves empruntées à la légende de Pûrṇa, et traduction de cette légende, p. 209. — Du titre de Bhikchu ou mendiant donné aux Religieux, p. 245. — Du titre de Çramaṇa ou ascète, ibid. — Du Çrâmaṇêra ou novice, p. 246. — Des conditions de l’admission dans le corps des Religieux, ibid. — Des cas d’exclusion, p. 247. — Constitution de l’assemblée des Auditeurs de Çâkya et des Bhikchuṇîs ou Religieuses, p. 248. — Des Upâsakas et Upâsikâs, ou des dévots des deux sexes, p. 249. — Sens de ces termes, ibid. — Différence de ces termes et de celui d’Upasthâyaka, p. 250. — Opinion de M. Hodgson sur les Upâsakas, p. 251. — Du Sam̃gha ou de l’Assemblée des Auditeurs de Çâkya, p. 252. — Opinion de M. de Humboldt, p. 253 et note 1. — Du sens de ce terme dans la formule Buddha, Dharma et Sam̃gha, p. 253 et note 3. Les Religieux recherchent la solitude, p. 254. — Circonstances qui ont favorisé leur réunion en une assemblée régulièrement organisée, p. 255. — Du Varcha ou de la retraite de la saison des pluies, ibid. — Des Vihâras ou monastères, ibid. — État presque nomade du Buddhisme, p. 256. — Les attaques et les persécutions de leurs adversaires favorisent la réunion des Religieux en un corps hiérarchiquement organisé, ibid. — De la hiérarchie, et des Sthaviras ou vieillards, p. 257. Explication de ce titre, ibid. — De l’influence du mérite sur la hiérarchie, p. 258. Des divers degrés des Religieux, considérés d’après l’ordre de mérite, ibid. — Des Âryas ou vénérables, p. 259. Des Çrôta âpannas, ibid. — Explication de ce terme, ibid. — Traduction de M. Schmidt, p. 260. Des Sakrĭdâgâmins et des Anâgamins, p. 261. Des Arhats, p. 263. Explication de ce terme, et réfutation de l’opinion des Buddhistes, ibid. — De la Bôdhi ou de l’Intelligence d’un Buddha, p. 264. — Des Mahâ çrâvakas ou grands Auditeurs, ibid. — Des Pratyêka Buddhas ou Buddhas individuels, p. 265. — Résumé sur la composition de l’assemblée des Auditeurs de Çâkya, ibid. — De quelques institutions religieuses, et en particulier de la confession, p. 267. De la distinction et de la classification des fautes d’après le Pratimôkcha sûtra, p. 268.