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TABLE DES MATIÈRES.

Ils lui dirent : Que ferons-nous, pour faire des œuvres de Dieu ? – Jésus leur répondit : L’œuvre de Dieu est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. — Ils lui dirent : Quel miracle donc faites-vous, afin que le voyant nous vous croyions ? Que faites-vous « d’extraordinaire ? » (Versets 28, 29.)
Les Juifs se mirent donc à murmurer contre lui de ce qu’il avait dit : Je suis le pain vivant, qui suis descendu du ciel. – Et ils disaient : N’est-ce pas là Jésus Fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il qu’il est descendu du ciel ? (Versets 41,42, Jusqu’au verset 53.)
Jésus lui dit : En vérité, en vérité, je vous le dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l’Homme, et ne buvez son sang, vous n’aurez point en vous la vie éternelle. – Celui qui mange ma chair et boit mon sang, a la vie en lui-même. (Versets 54, 55, jusqu’à la fin du Chapitre.)
Depuis cela Jésus voyageait en Galilée, ne voulant point voyager en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir. – Mais la fête des Juifs, appelée des tabernacles, était proche. (Chap. VII, versets 1,2, jusqu’au verset 8.)
Ayant dit ces choses, il demeura en Galilée. Mais lorsque ses frères furent partis, 11 alla aussi lui-même à la fête, non pas publiquement, mais comme s’il eût voulu se cacher. (Versets 9, 10, jusqu’au verset 24.)
Alors quelques gens de Jérusalem commencèrent à dire ; N’est-ce pas là celui qu’ils cherchent pour Je faire mourir ? – Et néanmoins le voilà qui parle devant tout le monde sans qu’ils lui disent rien. – Est-ce que les sénateurs ont vraiment reconnu qu’il est véritablement le Christ ? – Mais nous savons cependant d’où est celui-ci. (Versets 25, 26, 27, jusqu’au verset 36.)
Le dernier jour de la fête, qui était le plus solennel, Jésus se tenant debout, disait à haute voix : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. — Si quelqu’un croit en moi, il sortira des fleuves d’eau vive de son ventre, comme dit l’Écriture. (Versets 37, 38, jusqu’au verset 44.)
Les gardes retournèrent donc vers les princes des prêtres et les pharisiens qui leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? – Les gardes leur répondirent : Jamais homme n’a parié comme cet homme-là. (Versets 45, 46, jusqu’au verset 19 du chapitre VIII.)
Jésus dit ces choses enseignant dans le temple, au lieu où était le trésor : et personne ne se saisit de lui, parce que son heure n’était pas encore venue. (Verset 20, jusqu’au verset 30.)
Jésus disait donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous persévérez dans ma doctrine, vous serez vritablement mes disciples. – Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. (Versets 31, 32, jusqu’au verset 47.)
Les Juifs loi répondirent donc : N’avons-nous pas raison de dire que vous êtes un samaritain et que vous êtes possédé du démon ? – Jésus leur repartit : Je ne suis point possédé du démon : mais j’honore mon Père. (Versets 48, 49, Jusqu’à la fin du chapitre VIII.)
Comme Jésus passait, il vit un homme qui était aveugle dès sa naissance. – Et ses disciples lui firent cette demande : Maître, est-ce le péché de cet homme, ou le péché de ceux qui l’ont mis au monde, qui est cause qu’il est né aveugle ? (Chap. ix, vers, 1, 2, jusqu’au vers. 6.)
Jésus, après leur avoir dit cela, cracha à terre, et ayant fait de la boue avec sa salive, il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle ; – et il lui dit : Allez vous laver dans la piscine de Siloé. (Vers. 6, 7, jusqu’au vers. 16.)
Ils dirent donc de nouveau à l’aveugle : Et toi, que dis-tu de cet. homme qui t’a ouvert les yeux ? II répondit : C’est un prophète. – Mais les Juifs ne crurent point que cet homme eût été aveugle. (Vers. 17, 18, jusqu’au vers. 34.)
Et ils le chassèrent dehors. Jésus apprit qu’ils l’avaient ainsi chassé, et l’ayant rencontré, il lui dit : Croyez-vous au Fils de Dieu ? – 11 lui répondit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? (Vers. 35, 36, jusqu’au vers. 15 do chap. x.)