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TABLE DES MATIÈRES.


Alors un de ceux qui étaient avec Jésus, mettant la main à l’épée, et frappant un des gens du grand prêtre, lui coupa l’oreille. Jésus lui dit : Remettez votre épée en son lieu ; car tous ceux qui prendront l’épée, périront par l’épée. (Chap. xxvi, 51, 52, jusqu’au verset 67.)
Aussitôt on lui cracha au visage, on le frappa à coups de poing, et d’autres lui donnèrent des soufflets, en disant : Christ, prophétise-nous qui t’a frappé. (Chap. xxvi, 67, 68, jusqu’au verset 10 du Chap. xxvii.)
Or, Jésus fut présenté devant le gouverneur. Et le gouverneur l’interrogea en ces termes : Êtes-vous le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : vous le dites. Et étant accusé par les princes des prêtres et les sénateurs, il ne répondit rien. (Chap. xxvii, 11, 12, jusqu’au verset 27.)
Les soldats du gouverneur menèrent Jésus dans le prétoire, et toute la cohorte s’assembla autour de lui. Et lui ayant ôté ses habits, ils le revêtirent d’un manteau d’écarlate. Et tressant une couronne d’épines, ils la lui mirent sur la tête avec un roseau dans sa main droite, et s’agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et lui crachant au visage, ils prenaient le roseau, et lui en frappaient la tête. (Chap. xxviii, 27, 28, 29, 30, jusqu’au verset 45 )
Or, depuis la sixième heure du jour jusqu’à la neuvième, toute la terre fut couverte de ténèbres. Et sur la neuvième heure Jésus jeta un grand cri, en disant : Eli, Eli, Lamma Sabactbani, c’est-à-dire, mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné ? (Chap. xxvii, 45, 46, jusqu’au verset 62.)
Mais le lendemain, qui était le jour d’après celui qui est appelé la préparation du sabbat, les princes des prêtres et les pharisiens s’étant assemblés, vinrent trouver Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous sommes souvenus que cet imposteur a dit, lorsqu’il était encore en vie : Je ressusciterai trois jours après ma mort. Commandez donc, s’il vous plaît, que le sépulcre soit gardé jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent la nuit dérober son corps et ne disent : Il est ressuscité d’entre les morts , et ainsi la dernière erreur sera pire que la première. (Chap. xxvii, 62, 63, 64, jusqu’au verset 11 du chap. xxvii.)
Après qu’elles furent parties, quelques-uns des gardes vinrent dans la ville et rapportèrent tout ce qui s’était passé aux princes des prêtres. Ceux-ci se réunirent avec les anciens, et ayant tenu conseil, ils donnèrent une grande somme d’argent aux soldats, en leur disant : Dites que ses disciples sont venus durant la nuit, lorsque vous dormiez, et ont dérobé son corps. (Chap. xxviii, 11, 12, 13, jusqu’à la fin.)


COMMENTAIRE SUR L’ÉVANGILE SELON SAINT JEAN.




Au commencement était le Verbe. (Verset 1.)


Au commencement était le Verbe. (Verset 1.)


Au commencement était le Verbe, et le Verbe était pieu. (Verset 1.)


Toutes choses ont été faites par lui, et sans lui rien n’a été fait de ce qui a été fait. (Verset 3, jusqu’au verset 6.)


Un homme a été envoyé de Dieu , qui s’appelait Jean. (Jusqu’au verset 9.)


Celui-là était la vraie lumière, qui illumine tout homme venant en ce monde. (Verset 9.)


Celui-là était la vraie lumière, qui illumine tout homme venant en ce monde. (Jusqu’au verset 9.)


Il est venu chez soi, et les siens ne l’ont point reçu. (Jusqu’au verset 11.)