Les Œuvres de François Rabelais (Éditions Marty-Laveaux)/LeQuartLivre/Prologue2

PROLOGVE
DV QVART LIVRE[1]


Bevvevrs tresillustres, & vous goutteurs tres precieux, i’ay veu, receu, ouy, & entendu l’Ambassadeur que la seigneurie de voz seigneuries ha transmis par deuers ma paternité, & m’a semblé bien bon & facond orateur. Le sommaire de sa proposition, ie reduis en trois motz[2], lesquelz sont de tant grande importance, que iadis entre les Romains par ces trois motz le Preteur respondoit à toutes requestes exposées en iugement : par ces trois motz, decidoit toutes controuersies, tous complainctz, proces, & differents, & estoient les iours dictz malheureux & nefastes, esquelz le Preteur n’vsoit de ces trois motz, fastes & heureux, esquelz d’iceulx vser souloit : Vous donnez, vous dictes, vous adiugez. O gens de bien, ie ne vous peulx voir[3] ! La digne vertu de Dieu vous soit, & non moins à moy, eternellement en aide. Or ça, de par Dieu. lamais rien ne faisons, que son tressacré nom ne soit premierement loué.

Vous me donnez. Quoy ? Vn beau & ample breuiaire[4]. Vraybis ie vous en remercie : Ce sera le moins de mon plus. Quel breuiaire fust, certes ne pensoys, voyant les reigletz, la rose, les fermailz, la relieure, & la couuerture : en laquelle ie n’ay omis à considerer les Crocs & les Pies, peintes au dessus, & semées en moult belle ordonnance. Par lesquelles (comme si fussent lettres hieroglyphicques) vous dictes facilement, qu’il n’est ouuraige que de maistres, & couraige que de crocqueurs de pies. Crocquer pie signifie certaine ioyeuseté par metaphore extraicte du prodige qui aduint en Bretaigne[5] peu de temps auant la bataille donnée près sainct Aubin du Cormier. Noz peres le nous ont exposé c’est raison que noz successeurs ne l’ignorent. Ce fut l’an de la bonne vinée : on donnoit la quarte de bon vin & friand pour vne aiguillette borgne.

Des contrées de leuant aduola grand nombre de Gays d’vn courte, grand nomble de Pies de l’autre : tirans tous vers le Ponant. Et se coustoyoient en tel ordre, que sus le soir les Gays faisoyent leur retraite à gauche (entendez icy l’heur de l’augure) & les pies à dextre : assez pres les vns des autres. Par quelque region qu’ils passassent, ne demouroit Pie, qui ne se raliast aux Pies : ne Gay, qui ne se ioingnist au camp des Gays. Tant allerent, tant volerent, qu’ilz passerent sus Angiers ville de France, limitrophe de Bretaigne, en nombre tant multiplié, que par leur vol, ilz tollissoient la clarté du Soleil aux terres subiacentes. En Angiers estoit pour lors vn vieux oncle, Seigneur de Sainct George, nommé Frapin : c’est celuy qui a faict & composé les beaux & ioyeux Noelz, en langaige Poicteuin[6]. Il auoit vn Gay en delices à cause de son babil par lequel tous les suruenans inuitoit à boire : iamais ne chantoit que de boire : & le nommoit son Goitrou. Le Gay en furie Martiale rompit sa caige, & le ioignit aux Gays passans : vn barbier voysin nommé Bahuart, auoit vne Pie priuée bien gallante. Elle de sa personne augmenta le nombre des Pies, & les suyuit au combat. Voicy choses grandes & paradoxes : vrayes toutesfois, veues, & auerées. Notez bien tout. Qu’en aduint il ? Quelle fut la fin ? Qu’il en aduint, bonnes gens ! cas merueilleux ! Pres la croix de Malchara[7] fut la bataille tant furieuse, que c’est horreur seulement y penser : la fin fut que les Pies perdirent la bataille, & sus le camp furent felonnement occises, iusques au nombre de 2589362109 sans les femmes & petis enfans : c’est à dire, sans les femelles & petitz piaux, vous entendez cela : les Gays resterent victorieux : non toutesfois sans perte de plusieurs de leurs bons Souldards : Dont fut dommaige bien grand en tout le pays. Les Bretons sont gens, vous le sçauez. Mais s’ilz eussent entendu le prodige, facilement eussent congnu que le malheur seroit de leur cousté. Car les queues des Pies sont en forme de leurs hermines, les Gays ont en leurs pennaiges quelques pourtraictz des armes de France. A propos, le Goitrou trois iours apres retourna tout hallebrené, & fasché de ces guerres, ayant vn œil poché. Toutesfois peu d’heures apres qu’il eut repeu en son ordinaire, il se remist en bon sens. Les Gorgias, Peuple, & Escolliers d’Angiers, par tourbes accouroient voir Goitrou le borgne ainsi accoustré. Goitrou les inuitoit à boire comme de coustume, adioustant à la fin d’vn chascun inuitatoire. Crocquez pie. Ie presuppose que tel estoit le mot du guet au iour de la bataille, tous en faisoyent leur debuoir. La pie de Behuart ne retournoit point, elle auoit elle crocquée : de ce fut dict en prouerbe commun, Boire d’autant & à grandz traictz, estre pour vray crocquer la pie. De telles figures à memoire perpetuelle feist Frapin peindre son Tinel & salle basse. Vous la pourrez voir en Angiers sus le tartre sainct Laurent : Ceste figure sus vostre breuiaire posée me feist penser qu’il y auoit ie ne sçay quoy plus que breuiare. Aussi bien à quel propos me feriez vous present d’vn breuiaire ? I’en ay (Dieu mercy & vous) des vieulx iusques aux nouueaux[8]. Sus ce doubte ouurant ledict breuiaire, i’apperceu que c’estoit vn breuiare, faict par inuention mirificque, & les reigletz touts à propos, auec inscriptions opportunes. Doncques vous voulez qu’à prime ie boiue vin blanc : à tierce, sexte, & nonne, pareillement : à vespres & compiles, vin clairet. Cela vous appeliez crocquer pie : vrayement vous ne fustes oncques de mauuaise pie couuez. Ie y donneray requeste.

Vous dictes. Quoy ? Qu’en rien ne vous ay fasché par tous mes liures cy deuant imprimez. Si à ce propos ie vous allegue la sentence d’vn ancien Pantagrueliste[9], encores moins vous fascheray.

Ce n’est (dict il) louange populaire,
Aux princes auoir peu complaire.

Plus dictes que le vin du tiers liure ha esté à vostre goust, & qu’il est bon. Vray est, qu’il y en auoit peu, & ne vous plaist ce, que lon dict communement, Vn peu & du bon : plus vous plaist ce, que disoit le bon Euispande Verron, Beaucoup & du bon. D’abondant m’inuitez à la continuation de l’histoire Pantagrueline, allegans les vtilitez & fruictz parceuz en la lecture d’icelle, entre tous gens de bien. Vous excusans de ce, que n’auez obtemperé à ma priere, contenant qu’eussiez vous reserué à rire au septante huictiesme liure[10]. Ie le vous pardonne de bien bon cueur. Ie ne suis tant farouche ne implacable que vous penseriez. Mais ce que vous en disoys, n’estoit pour vostre mal. Et vous dy pour response, comme est la sentence d’Hector proferée par Neuius[11], que c’est : belle chose estre loué de gens louables. Par reciprocque declaration, ie dy & maintiens iusques au feu exclusiuement[12] (entendez & pour cause) que vous estes grandz gens de bien, tous extraictz de bons Peres & bonnes meres, vous promettant foy de Pieton, que si iamais vous rencontre en Mesopotamie, ie feray tant auecques le petit conte George de la basse Egypte, qu’à chascun de vous il fera present d’vn beau Crocodille du Nil, & d’vn Cauquemarre d’Euphrates.

Vous adiugez. Quoy ? A qui ? Tous les vieux quartiers de lune aux Caphards, Cagotz, Matagotz, Botineurs, Papelards, Burgotz, Patespelues, Porteurs de Rogatons, Chattemittes : Ce sont noms horrificques seulement oyant leur son. A la prononciation desquelz i’ay veu les cheueulx dresser en teste de vostre noble ambassadeur. Ie n’y ay entendu que le hault Allemant, & ne sçay quelle sorte de bestes comprenez en ces denominations. Ayant faict diligente recherche par diuerses contrées, n’ay trouué homme qui les aduouast, qui ainsi tolerast estre nommé ou designé : Ie presuppose que c’estoit quelque espece monstrueuse de animaulx Barbares ou temps des haultz bonnetz : maintenant est deperie en nature, comme toutes choses sublunaires ont leur fin & periode, & ne sçauons quelle en soit la dissinition : comme vous sçauez que subiect pery, facilement perit la denomination.

Si par ces termes entendez les calumniateurs de mes escripts, plus aptement les pourrez vous nommer Diables. Car en Grec calumnie est dicte diabole. Voyez combien detestable est deuant Dieu & les Anges, ce vice dist Calumnie (c’est quand on impugne le bien faict, quand on mesdict des choses bonnes) que par iceluy non par autre, quoy que plusieurs sembleroient plus enormes, sont les Diables d’enfer nommez & appellez. Ceulx cy ne sont (proprement parlant) diables d’enfer. Ilz en sont appariteurs & minieres. Ie les nomme diables noirs, blancs, diables priuez, Diables domesticques. Et ce que ont faict enuers mes liures ilz feront (si on les laisse faire) enuers tous autres. Mais ce n’est de leur inuention. Ie le dy, à fin que tant desormais ne se glorifient au surnom du vieux Caton le Censorin. Auez vous iamais entendu que signifie, cracher au bassin ? Iadis les predecesseurs de ces diables priuez architectes de volupté, euerseurs d’honnesteté, comme vn Philozenus[13], vn Gnatho, & autres de pareille farine, quand par les cabaretz & tauernes, esquelz lieux tenoient ordinairement leurs escolles, voyans les hostes estre de quelques bonnes viandes & morceaux friands seruiz, ilz crachoient villainement dedans les platz, à fin que les hostes abhorrens leurs infames crachatz, & morueaux, desistassent manger des viandes apposées : & tout demourast à ces villains cracheurs & morueux. Pres que pareille, non toutesfois tant abominable histoire nous conte lon du medicin d’eau doulce, nepueu de l’aduocat de feu Amer, lequel disoit l’æle du chapon gras estre mauuaise, & le croppion redoutable, le col assez bon, pourueu que la peau en fust ostée : à fin que les malades n’en mangeassent, tout fust reserué pour sa bouche. Ainsi ont faict ces nouueaux Diables engipponnez, voyant tout ce monde en seruent appetit de voir & lire mes escriptz par les liures precedens, ont craché dedans le bassin : c’est à dire les ont tous par leur maniment conchiez, decriez, & calumniez : en ceste intention que personne ne les eust, personne ne les leust, fors leurs Poiltronitez. Ce que i’ay veu de mes propres yeulx, ce n’estoit pas des aureilles : voyre iusque à les conseruer religieusement entre leurs besongnes de nuict, & en vser comme de breuiares à vsage quotidian. Ilz les ont tolluz es malades, es goutteux, es infortunez, pour lesquelz en leur mal esiouyr, les auois faictz & composez. Si ie prenoie en cure tous ceulx qui tombent en meshaing & maladie : Ia besoing ne feroit mettre telz liures en lumiere & impression.

Hippocrates ha faict vn liure expres, lequel il ha intitulé, de l’estat du parfaict medecin (Galien l’a illustré de doctes commentaires) auquel il commande rien n’estre au medecin (voyre iusques à particulariser les ongles) qui puisse offenser le patient : tout ce qu’est au medecin, gestes, visaige, vestemens, parolles, regardz, touchement, complaire & delecter le malade. Ainsi faire en mon endroict, & à mon lourdoys ie me peine & efforce enuers ceulx, que ie prens en cure. Ainsi font mes compaignons de leur cousté : dont par aduenture sommes dictz Parabolains, au long faucile, & au grand code, par l’opinion de deux Gringuenaudiers aussi folement interpretée, comme fadement inuentée. Plus y a[14] sur vn passaige du sixiesme des Epidemies dudict pere Hyppocrates, nous suons disputans, à sçauoir mon, si la face du medecin chagrin, tetricque, reubarbatif, mal plaisant, mal content, contriste le malade ? & du medecin la face ioyeuse, sereine, plaisante, riante, ouuerte, esiouyst le malade ? (Cela est tout esprouué & certain) mais que telles contristations & esiouyssemens prouiennent par apprehension du malade contemplant ces qualitez, ou par transfusion des espritz sereins ou tenebreux, ioyeux ou tristes, du medecin ou malade : comme est l’aduis des Platonicques, & Auerroistes. Puis doncques que possible n’est que de tous malades soys appellé, que tous malades ie prenne en cure : quelle enuie est ce, tollir es langoreux & malades, le plaisir & passetemps ioyeux sans offense de Dieu, du Roy, ne d’autre, qu’ilz prennent, oyans en mon absence la lecture de ces liures ioyeux ? Or puis que par vostre adiudication & decret ces mesdisans & calumniateurs sont saisiz & emparez des vieux quartiers de lune, ie leur pardonne : il n’y aura pas à rire pour tous desormais, quand voyrons ces folz lunatiques, aucuns ladres, autres bougres, autres ladres & bougres ensemble, courir les champs, rompre les bancz, grinsser les dens, fendre carreaux, battre pauez, soy pendre, soy noyer, soy precipiter, & à bride auallée courir à tous les diables selon l’energie, faculté & vertu des quartiers qu’ilz auront en leurs caboches, croissans, initians, amphicyrces, brisans, & desinens. Seulement enuers leurs malignitez & impostures vseray de l’offre, que fist Timon le Misanthrope à ses ingratz Atheniens. Timon fasché de l’ingratitude du peuple Athenien, en son endroict, vn iour entra au conseil public de la ville, requerant luy estre donnée audience, pour certain negoce concernant le bien public. A sa requeste fut silence faict en expectation d’entendre choses d’importance, veu qu’il estoit au conseil venu, qui tant d’années au parauant s’estoit absenté de toutes compagnies, & viuoit en son priué. Adonc leur dist : Hors mon Iardin secret dessoubz le mur est vn ample, beau, & insigne figuier, auquel vous autres messieurs les Atheniens desesperez hommes, femmes, iouuenceaux & pucelles, auez de coustume à l’escart vous pendre & estrangler. Ie vous aduerty, que pour accommoder ma maison, ie deliberé dedans huictaine demolir iceluy figuier : pourtant quiconques de vous autres & de toute la ville aura à se pendre, s’en depesche promptement : le terme susdict expiré n’auront lieu tant apte, ne arbre tant commode. A son exemple ie denonce à ces calumniateurs diaboliques, que tous ayent à se pendre dedans le dernier chanteau de ceste lune. Ie les fourniray de licolz. Lieu pour se pendre ie leur assigne entre midy & faueroles. La Lune renouuellee, ilz n’y seront receuz à si bon marché, & seront contrainctz eulx mesmes à leurs despens achapter cordeaux, & choisir arbre pour pendaige[15] : comme feist la seignore Leontium, calumniatrice du tant docte & eloquent Theophraste.


  1. Prologve dv qvart livre. Ce prologue est celui de l’édition de 1548. Voyez la Bibliographie.
  2. Trois motz. Les trois mots : do, dico, addico, qui se trouvent expliqués quelques lignes plus bas, reviennent p. 186-189 en tête des trois alinéas : Vous me donnez… Vous dictes… Vous adiugez.
  3. Gens de bien, ie ne vous peulx voir ! Voyez ci-dessus, p. 268, note sur la l. 7 de la p. 253.*

    * Voyez ci-dessus, p. 168, la note sur la l. 3 de la p. 232. Cette espèce de dicton a été bien souvent répétée : « Ha ! gens de bien, ie ne vous puis voir, mon chappeau est percé. » (Du Fail, t. i, p. 297.) — « Bonnes gens, je ne vous puis voir, comme dit Maistre François dans son livre. » (La Fontaine, Lettres, au prince de Conti, nov. 1689)

  4. Breuiaire. Probablement un bréviaire du genre de ceux dont Rabelais nous a déjà parlé. Voyez ci-dessus, p. 77, note sur la l. 15 de la p. 21.*

    *

  5. Prodige qui aduint en Bretaigne. « Nos historiens remarquent que ce combat de geais & de pies arriva en 1488, peu de jours avant la bataille de Saint-Aubin, de laquelle il fut comme le présage. » (Le Duchat) Il est du reste souvent question, dans nos anciens auteurs, de combats de ce genre.
  6. Noelz, en langaige Poitieuin. Voyez ci-dessus, p. 283, la note sur la l. 7 de la p. 350.*

    *

  7. La croix de Malchara. C’est probablement l’endroit dont Du Fail parle dans le XIXe Conte d’Eutrapel : « quand… vous entonnez ſi triſtement… la bataille des Trante, ou la iournee de Marhara, ne vous prend il enuie d’y retourner ? » Burgaud des Marets a vainement cherché une localité dont le nom se rapprochât de celui-ci : « mais, dit-il, aux environs de Saint-Aubin-du-Cormier, près de la Lande de la Rencontre où l’on s’accorde à placer le théâtre du combat, se trouve la Lande-aux-oiseaux, qui paraît rappeler la légende à laquelle Rabelais fait allusion. »
  8. Aux nouueaux. 1548 : Au nouueaux.
  9. Vn ancien Pantagrueliſte. Horace (Épitres, I, 17, v. 35) :

    Principibus placuisse viris, non ultima laus est.

  10. Au ſeptante huictieſme liure. Voyez ci-dessus, p. 219, note sur la l. 11 de la p. 1.*

    * L’autheur ſuſdict ſupplie les Lecteurs beneuoles, ſoy reſeruer a rire… C’est la parodie d’une formule qui se trouve en tête de certains ouvrages du XVIe siècle. Par exemple Joachim du Bellay s’exprime ainsi au commencement de La deffence & illuſtration de la langue françoyſe : « L’autheur prye les Lecteurs differer leur iugement iuſques à la fin du Liure… » (Œuvrest. I, p. 3, dans la Pléiade francoiſe.)

  11. La ſentence d’Hector proférée par Neuius. « Aliter enim Nævianus ille gaudet Hector : Lastus sum laudari me abs te, pater, laudato viro. » (Cicéron, Tusculanes, IV, 31)
  12. Iuſques au feu excluſiuement. Voyez ci-dessus, p. 160, note sur la l. 5 de la p. 217.*

    *

  13. Vn Philozenus. Voyez ci-dessus, p. 315, note sur la l. dernière de la p. 6.*

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  14. Plus y a… Tout ce passage a été repris par Rabelais et placé dans l’épître à mon seigneur Odet. La ponctuation y est un peu différente, et le sens plus clair a fait supposer, non sans apparence, à Le Duchat et à Burgaud des Marets, qu’il faut lire ici à ſcauoir, non, au lieu de à ſcauoir mon.
  15. Choiſir arbre pour pendaige. Allusion à ce passage de la préface de Pline : « Ceu vero nesciam, adversus Theophrastum, hominem in eloquentia tantum ut nomen divinum inde invenerit, scripsisse etiam feminam, et proverbium inde natuna suspendio arborem eligendi. »