Librairie Universelle (p. 338-TdM).


LIVRE HUITIÈME

CHERCHONS CE QU’IL Y A DE VRAI DANS LA COMMUNE OPINION QUE LA CONQUÊTE, L’OCCUPATION ET LA COLONISATION DE L’ALGÉRIE C’EST UNE BONNE OPÉRATION ÉCONOMIQUE, UNE MERVEILLEUSE AFFAIRE.


Nous avons trouvé que, sur les divers propos algériens étudiés, l’opinion commune c’est l’erreur.

Pour que la colonie soit néanmoins ce que les orateurs officiels, les écrivains officieux disent, écrivent si pompeusement : « la suprême consolation, la suprême espérance » de notre patrie en décadence, il faudrait évidemment que, du point de vue tout prosaïque, matériel et terre à terre, elle constituât ce que les gens qui savent compter pourraient, en langage précis d’économiste, affirmer une « bonne affaire », c’est-à-dire une affaire à rendement, immédiatement ou prochainement, mais certainement, supérieur aux frais.


Chapitre premier. — Un peu de comptabilité 
 339
Chapitre III. — Le budget spécial 
 343
 346
Chapitre V. — Le mensonge des excédents 
 350
 357
Chapitre XI. — L’agriculture 
 378
Chapitre XII. — Le pâturage et la culture 
 385
Chapitre XIII. — La vigne 
 387
Chapitre XIV. — Les autres cultures 
 390
Chapitre XV. — L’élevage 
 393
Chapitre XVII. — L’industrie 
 402
Chapitre XVIII. — Le commerce 
 405
 413