Traité des aliments de carême

2 volumes
Jean-Baptiste Coignard.
TABLE
DES ARTICLES

contenus dans ce premier Volume.



Premiere Partie. Où l’on examine en general & en particulier la nature des Alimens maigres.
Des Alimens maigres en general ; que c’est une erreur de les croire plus sains & plus nourrissans que la viande,
Page 6.
Réponses aux Raisons generales, par lesquelles on prétend prouver que les Aliments maigres sont plus sains & plus nourrissans que la viande,
Premiere raison, tirée du systeme de la digestion par le broïement,
14.
Seconde raison. L’exemple des personnes Religieuses qui font toujours maigre, & celui des anciens Athletes.
56.
Troisiéme raison. L’exemple des animaux les plus forts.
59.
Quatriéme raison. La structure des plantes & des fruits,
61.
Cinquiéme raison. L’homme a commencé d’abord à vivre de grain,
63.
Sixiéme raison. Le Créateur lui-même a donné la préférence aux fruits ; car l’homme sortant de ses mains, eut ordre de ne se nourrir que de fruits.
66.

Septiéme raison, tirée des organes de l’homme,
71.
Huitiéme raison d’un célébre Professeur en Medecine, qui s’en est servi comme d’un argument invincible, pour prouver que les alimens tirez des plantes, conviennent mieux à l’homme,
75.
Examen des Réponses qu’on fait à quelques objections sur l’excellence des fruits, pour la nourriture de l’homme.
79.
Des Legumes, & premierement
Des Féves,
89.
Des Haricots,
102.
Des Pois,
103.
Des Lentilles,
108.
Des grains non Legumes, & premierement
Du Millet,
121.
De l’Orge & de l’Avoine,
123.
Du Ris,
127.
Du Pain,
131.
Des Racines,
138.
Des Racines en particulier, & premierement
Des Topinambours,
145.
De la Scorsonnaire, & du Salsifix d’Espagne,
150.
Des Chervis,
152.
Des Navets,
155.
Des Panais,
159.
Des Carottes & des Betteraves,
160.
Des Herbages,
161.

De la Laituë,
162.
De la Chicorée,
169.
Du Celeri, du Persil, du Cerfeüil, du Cresson, & de la Pimprenelle,
172.
Du Pourpier & de la Perce-Pierre,
175.
Des Epinards,
176.
Du Chou,
180.
De l’Oseille,
193.
De la Citroüille, & du Potiron,
197.
Des Fruits qui se mangent en Carême,
201.
Des Pommes,
202.
Des Poires,
215.
Des Fruits qui se mangent secs en Carême,
227.
Des Raisins,
là-même.
Des Figues,
229.
Des Amandes,
235.
Des Avelines, & des Noix,
239.
Des Chataignes ou Marons,
246.
Des Pruneaux & des Brignolles,
249.
S’il est vrai que les Racines, & la plûpart des autres alimens dont on vient de parler, soient contraires à la continence,
251.
Examen des Raisons qu’on apporte dans le Traité des Dispenses, pour prouver que les Poissons sont plus sains & plus nourrissans que la viande.
Premiere raison. La qualité du Suc,
268.
Seconde raison en faveur du Poisson. Les Anciens en faisoient leur divertissement,
271.
Troisiéme raison. La santé & la longue vie des Poissons,
274.

Quatriéme raison. Le Poisson se tourne plus aisément en nourriture,
279.
Cinquiéme raison. On défend l’usage de la viande en tems de peste,
281.
Sixiéme raison. L’usage du Poisson est plus ancien que celui de la viande,
282.
Septiéme raison. Les Anciens emploïoient le Poisson dans presque toutes les maladies,
287.
Huitiéme raison. Le Poisson n’a pas besoin de tant de Préparation que la viande,
289.
Neuviéme raison. La viande est remplie de soufres malins ; elle rebute l’estomac par l’horreur de sa graisse ; elle est rebelle à la digestion, par la nature de ses fibres ; elle se corrompt aisément,
295.
Dixiéme raison. Le témoignage des plus grands medecins,
306.
Des Poissons en particulier, & premierement des Poissons de mer,
307.
Du Turbot, & de la Barbuë,
309.
De la Sole,
311.
De la Plie, du Quarrelet, de la Limande, du Fletz, & du Fletelet,
313.
De la Vive,
315.
Du Rouget,
316.
Da Surmulet, ou Barbeau de mer,
317.
Du Merlan,
319.
De l’Alose,
321.
De la Raye,
323.
De la Lamproye,
324.

De la Brame de mer,
327.
De l’Esturgeon,
328.
De la Séche,
330.
Des coquillages de mer ; sçavoir, des Moules, des Huitres, & des Ecrevisses,
332.
Des Moules,
333.
Des Huitres,
335.
Des Ecrevisses,
338.
Des Poissons que l’on sale, & premierement,
Du Hareng,
344.
Des Anchois & des Sardines,
347.
Du Thon,
349.
Du Saumon,
350.
De la Morhuë ou Moluë, & de la Merluë,
351.
Des Poissons d’eau-douce, & premierement
De la Carpe,
353.
De la Truite & de la Perche,
352.
Du Brochet,
361.
De l’Anguille & de la Tanche,
365.
Du Barbeau & du Meusnier,
369.
Des Amphibies,
371.
De la Grenoüille,
là-même.
De la Tortuë,
375.
Du Loutre & du Castor,
379.
De la Macreuse,
381.
Des Limaçons,
385.
Dissertation sur le Pilet.
475.

Attestation de deux Docteurs en Medecine de la Faculté de Montpellier, & du College de Roüen,
496.
Autre Attestation,
497.
Reflexions generales sur la prétenduë excellence des Alimens maigres au dessus de la viande,
511.
542.

TABLE
DES ARTICLES

contenus dans ce second Volume.


Seconde Partie. Où l’on examine la nature des Assaisonnemens en particulier, & plusieurs points concernant l’abstinence.
Du Lait.
2.
Du Beurre.
12.
De l’Huile.
17.
Du Miel & du Sucre.
21.
Du Sel.
35.
Du Poivre, du Gimgembre, & du Girofle.
44.
De la Muscade, de la Canelle, & du Safran.
47.
Du Verjus, du Vinaigre, & du Jus d’orange.
53.
De la Moutarde.
59.
De l’Oignon.
66.
De l’Ail.
69.
Des différentes préparations d’Œufs, & premierement des Œufs à la coque.
82.
Comment on doit se conduire en Carême, lorsqu’on est obligé de faire gras.
97.
De l’abstinence de la viande, selon qu’elle se pratiquoit il y a quatre-vingt ans, & qu’elle se pratique aujourd’hui.
103.


Troisiéme Partie. Contenant divers éclaircissements sur le jeûne.
112.
Article I. Contenant l’examen de plusieurs points sur le jeûne en general.
Examen des raisons par lesquelles on prétend prouver 1o. que dans le jeûne du Carême l’estomac se délasse, qu’il acquiert de nouvelles forces, & que par conséquent rien n’est plus propre que le jeûne pour prolonger les jours. 2o. Que selon les forces ordinaires de la nature, on peut se passer d’Aliment pendant quatorze jours sans en être malade ; 3o. Que la nourriture n’est nécessaire aux adultes que comme en passant, & qu’ainsi les jeûnes les plus austeres ne sçauroient alterer la santé.
115.
S’il vaut mieux pour la santé manger plus le soir qu’à midi.
149.
Remarques diverses.
155.
S’il est vrai que les femmes grosses ne puissent être incommodées du jeûne.
159.
S’il est vrai que le jeûne du Carême ne puisse faire que du bien aux graveleux & aux gouteux.
165.
S’il est vrai que le jeûne du Carême ne puisse faire aucun tort aux enfans dés qu’ils ont douze ou quatorze ans.
172.
Moïens pour rendre les dispenses du jeûne moins communes.
177.
Examen de diverses décisions sur les dispenses du jeûne.
1o. Si la famine dispense du jeûne.
185.
2o. Si les Princes souverains sont dispensez du jeûne.
186.
3o. Si les grands travaux de corps ou d’esprit dispensent du jeûne.
187.
4o. Si le jeûne est plus d’obligation que l’abstinence.
195.
De la quantité d’aliment qu’on peut s’accorder à la collation.
201.
De la nature du Tabac par rapport au jeûne.
213.
Qualitez du Tabac.
226.
Article II. Où sont exposées les differentes qualitez des boissons par rapport à l’usage qu’on en doit faire en Carême,
238.
De l’Eau.
240.
Premiere Observation.
250.
Seconde Observation.
252.
De la soif qu’il faut endurer les jours de jeûne.
259.
Raison du Traité des Dispenses pour recommander la soif en Carême.
274.
En quelle proportion doit être le boire à l’égard du manger.
278.
Examen des raisons qu’on allegue dans le Traité des Dispenses, pour prouver qu’en Carême on ne doit boire que de l’eau.
280.
Premiere raison en faveur de l’eau. Elle est le meilleur dissolvant pour la digestion.
291.
Seconde raison en faveur de l’eau. Elle est excellente à l’estomac, elle en augmente le ressort.
295.
Troisiéme raison en faveur de l’eau. Elle rend le corps plus robuste que ne fait le vin.
303.
Quatriéme raison en faveur de l’eau. Elle aide aux fonctions de l’esprit.
306.
Cinquiéme raison en faveur de l’eau. Elle est répanduë par tout.
308.
Du Vin.
309.
S’il est vrai que l’usage du vin soit contraire aux personnes qui ont à vivre dans la continence.
343.
De la Biere.
347.
Du Cidre & du Poiré.
359.
Du Caffé.
367.
Du Thé & du Chocolat.
380.
423.