Contributions de Delta83
17 juin 2022
- 13:3517 juin 2022 à 13:35 diff hist +1 293 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/214 →Page non corrigée : Page créée avec « Ulrich Kunsi l’écoutait, les yeux baissés, suivant en pensée ceux qui descendaient vers le village par tous les festons de la Gemmi. Bientôt ils aperçurent l’auberge, à peine visible, si petite, un point noir au pied de la monstrueuse vague de neige. Quand ils ouvrirent, Sam, le gros chien frisé, se mit à gambader autour d’eux. — Allons, fils, dit le vieux Gaspard, nous n’avons plus de femme maintenant, il faut préparer le dîner,... » actuelle Balise : Non corrigée
16 juin 2022
- 14:0516 juin 2022 à 14:05 diff hist +1 270 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/213 →Page non corrigée : Page créée avec « — Allons, dit le père Hauser, adieu et bon courage, à l’an prochain, les amis. Le père Hari répéta : « A l’an prochain. » Ils s’embrassèrent. Puis M<sup>me</sup> Hauser, à son tour, tendit ses joues ; et la jeune fille en fit autant. Quand ce fut le tour d’Ulrich Kunsi, il murmura dans l’oreille de Louise : « N’oubliez point ceux d’en haut. » Elle répondit « non », si bas qu’il devina sans l’entendre. — Allons, adieu,... » actuelle Balise : Non corrigée
- 13:5616 juin 2022 à 13:56 diff hist +1 258 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/212 →Page non corrigée : Page créée avec « au fond du val. À droite, le Daubenhorn montrait ses rochers noirs dressés à pic au- près des énormes moraines du glacier de Lœmmern que dominait le Wildstrubel. Comme ils approchaient du col de la Gemmi, où commence la descente sur Loëche, ils découvrirent tout à coup l'im- mense horizon des Alpes du Valais dont les séparait la profonde et large vallée du Rhône. C'était, au loin, un peuple de sommets blancs, inégaux, écrasés ou pointus et lui- s... » actuelle Balise : Non corrigée
- 13:5416 juin 2022 à 13:54 diff hist +1 250 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/211 →Page non corrigée : Page créée avec « dans cette solitude démesurée ; aucun bruit n’en troublait le profond silence. Peu à peu, le jeune guide Ulrich Kunsi, un grand suisse aux longues jambes, laissa derrière lui le père Hauser et le vieux Gaspard Hari, pour rejoindre le mulet qui portait les deux femmes. La plus jeune le regardait venir, semblait l’appeler d’un œil triste. C’était une petite paysanne blonde, dont les joues laiteuses et les cheveux pâles paraissaient décol... » actuelle Balise : Non corrigée
- 13:5316 juin 2022 à 13:53 diff hist +1 318 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/210 →Page non corrigée : Page créée avec « Les deux hommes et la bête demeurent jusqu’au printemps dans cette prison de neige, n’ayant devant les yeux que la pente immense et blanche du Balmhorn, entourés de sommets pâles et luisants, enfermés, bloqués, ensevelis sous la neige qui monte autour d’eux, enveloppe, étreint, écrase la petite maison, s’amoncelle sur le toit, atteint les fenêtres et mure la porte. C’était le jour où la famille Hauser allait retourner à Loëche, l... » actuelle Balise : Non corrigée
- 13:5216 juin 2022 à 13:52 diff hist +695 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/209 →Page non corrigée : Page créée avec « {{T2|L’AUBERGE.}} Pareille à toutes les hôtelleries de bois plantées dans les Hautes-Alpes, au pied des glaciers, dans ces couloirs rocheux et nus qui coupent les sommets blancs des montagnes, l’auberge de Schwarenbach sert de refuge aux voyageurs qui suivent le passage de la Gemmi. Pendant six mois elle reste ouverte, habitée par la famille de Jean Hauser ; puis, dès que les neiges s’amoncellent, emplissant le vallon et rendant impraticab... actuelle Balise : Non corrigée
- 13:5116 juin 2022 à 13:51 diff hist +14 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/208 →Sans texte actuelle Balise : Sans texte
- 13:5016 juin 2022 à 13:50 diff hist +32 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/207 →Sans texte actuelle Balise : Sans texte
12 juin 2022
- 10:3112 juin 2022 à 10:31 diff hist +86 N Le Horla (recueil, Conard 1909)/Joseph Page créée avec « <pages index="Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu" from=195 to=206 header=1/> » actuelle Balise : Liens d’homonymie
- 10:3112 juin 2022 à 10:31 diff hist +8 Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/206 Aucun résumé des modifications actuelle
- 10:3112 juin 2022 à 10:31 diff hist +1 029 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/206 →Page non corrigée : Page créée avec « — Où est-il ? La petite baronne étendit la main vers la muraille et poussa le timbre électrique. La porte s’ouvrit presque aussitôt, et un grand valet entra qui répandait autour de lui une forte senteur d’eau de Cologne. La baronne lui dit : « Joseph, mon garçon, j’ai peur de me trouver mal, va me chercher ma femme de chambre. » L’homme demeurait immobile comme un soldat devant un officier, et fixait un regard ardent sur sa maîtresse... » Balise : Non corrigée
- 10:3012 juin 2022 à 10:30 diff hist +1 107 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/205 →Page non corrigée : Page créée avec « suffoqué et je lui ai dit de me délacer. Et puis, quand j’ai été délacée, j’ai perdu connaissance. — Tout à fait. — Oh non, pas du tout. — Eh bien ? — Eh bien ! j’ai été obligée de rester près d’une heure sans connaissance. Il ne trouvait pas de remède. Mais j’ai été patiente, et je n’ai rouvert les yeux qu’après sa chute. — Oh ! Andrée !… Et qu’est-ce que tu lui as dit ? — Moi rien ! Est-ce que je sava... » actuelle Balise : Non corrigée
- 10:2912 juin 2022 à 10:29 diff hist +1 212 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/204 →Page non corrigée : Page créée avec « tiques. Il s’était glissé dans ma collection quelques livres… quelques livres… poétiques. .. de ceux qui troublent les âmes… des pensionnaires et des collégiens… Je les ai donnés à mon valet de chambre. Ça lui a appris la vie… une drôle de vie. — Oh… Andrée ! — Alors je suis devenue familière avec lui, je me suis mise à le tutoyer. Je l’avais nommé Joseph. Ma chère, il était dans un état… dans un état effrayant…... » actuelle Balise : Non corrigée
- 10:2912 juin 2022 à 10:29 diff hist +1 204 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/203 →Page non corrigée : Page créée avec « — Oh !… Et après !… — Après… après, ma chère, je l’ai traité de très haut, en lui montrant beaucoup de ma personne. Je ne l’ai pas amorcé, celui-là, ce rustre, je l’ai allumé !… — Oh ! Andrée ! — Oui, ça m’amusait même beaucoup. On dit que les domestiques, ça ne compte pas ! Eh bien il ne comptait point. Je le sonnais pour les ordres chaque matin quand ma femme de chambre m’habillait, et aussi chaque soir quand e... » actuelle Balise : Non corrigée
- 10:2812 juin 2022 à 10:28 diff hist +1 197 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/202 →Page non corrigée : Page créée avec « pas d’hommes, comme ici, par exemple. — J’en trouve. — Tu en trouves. Où ça ? — Partout. Tiens, ça me rappelle mon histoire. Voilà deux ans, cette année, que mon mari m’a fait passer l’été dans sa terre de Bougrolles. Là, rien… mais tu entends, rien de rien, de rien, de rien ! Dans les manoirs des environs, quelques lourdauds dégoûtants, des chasseurs de poil et de plume vivant dans des châteaux sans baignoires, de ces hom... » actuelle Balise : Non corrigée
- 10:2512 juin 2022 à 10:25 diff hist +1 239 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/201 →Page non corrigée : Page créée avec « dirai-je ?… incapable de mener jusqu’au bout la conquête d’une femme… — Oh ! ma chère !… Tu crois ?… — Oui… oui… J’en suis sûre.., il y en a beaucoup de cette dernière espèce, beaucoup, beaucoup… beaucoup plus qu’on ne croit. Oh ! ils ont l’air de tout le monde… ils sont habillés comme les autres… ils font les paons… Quand je dis les paons… je me trompe, ils ne pourraient pas se déployer. — Oh ! ma chère... » actuelle Balise : Non corrigée
- 10:2412 juin 2022 à 10:24 diff hist +1 171 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/200 →Page non corrigée : Page créée avec « choisissons… toujours… Songe donc, quand on n’est pas laide, et pas sotte, comme nous, tous les hommes sont des prétendants, tous sans exception. Nous, nous les passons en revue du matin au soir, et quand nous en avons visé un nous l’amorçons… — Ça ne me dit pas comment tu fais ? — Comment je fais ?… mais je ne fais rien. Je me laisse regarder, voilà tout. — Tu te laisses regarder ?… — Mais oui. Ça suffit. Quand on s’est... » actuelle Balise : Non corrigée
- 10:2312 juin 2022 à 10:23 diff hist +998 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/199 →Page non corrigée : Page créée avec « — Ah ! j’y suis… — Je t’écoute. — Je te disais donc que moi, je trouve partout des amoureux. — Comment fais-tu ? — Voilà. Suis-moi bien. Quand j’arrive dans un pays nouveau, je prends des notes et je fais mon choix. — Tu fais ton choix ? — Oui, parbleu. Je prends des notes d’abord. Je m’informe. Il faut avant tout qu’un homme soit discret, riche et généreux, n’est-ce pas ? — C’est vrai ? — Et puis, il faut... » actuelle Balise : Non corrigée
- 10:2212 juin 2022 à 10:22 diff hist −1 Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/198 Aucun résumé des modifications actuelle
- 10:2212 juin 2022 à 10:22 diff hist +1 070 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/198 →Page non corrigée : Page créée avec « m’endors, quand je m’éveille, il faut que je sache qu’on m’aime quelque part, qu’on rêve de moi, qu’on me désire. Sans cela je serais malheureuse, malheureuse. Oh ! mais malheureuse à pleurer tout le temps. — Moi aussi. — Songe donc que c’est impossible autrement. Quand un mari a été gentil pendant six mois, ou un an, ou deux ans, il devient forcément une brute, oui, une vraie brute… Il ne se gêne plus pour rien, il se mon... » Balise : Non corrigée
- 10:2112 juin 2022 à 10:21 diff hist +1 053 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/197 →Page non corrigée : Page créée avec « disait-elle, il nous faudrait des amoureux. Si j’avais prévu ça tantôt, j’en aurais fait venir deux de Paris et je t’en aurais cédé un… — Moi, reprit l’autre, j’en trouve toujours ; même ce soir, si j’en voulais un, je l’aurais. — Allons donc ! A Roqueville, ma chère ? un paysan, alors. — Non, pas tout à fait. — Alors, raconte-moi. — Qu’est-ce que tu veux que je te raconte ? — Ton amoureux ? — Ma chère, moi... » actuelle Balise : Non corrigée
- 10:2012 juin 2022 à 10:20 diff hist +1 320 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/196 →Page non corrigée : Page créée avec « petite plage déserte qu’ils avaient choisie pour éviter les rôdeurs galants des stations à la mode. Absents cinq jours sur sept, ils redoutaient les parties de campagne, les déjeuners sur l’herbe, les leçons de natation et la rapide familiarité qui naît dans le désœuvrement des villes d’eaux. Dieppe, Étretat, Trouville leur paraissant donc à craindre, ils avaient loué une maison bâtie et abandonnée par un original dans le vallon de R... » actuelle Balise : Non corrigée
- 10:1512 juin 2022 à 10:15 diff hist +781 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/195 →Page non corrigée : Page créée avec « {{T2|JOSEPH.}} Elles étaient grises, tout à fait grises, la petite baronne Andrée de Fraisières et la petite comtesse Noëmi de Gardens. Elles avaient dîné en tête-à-tête, dans le salon vitré qui regardait la mer. Par les fenêtres ouvertes, la brise molle d’un soir d’été entrait, tiède et fraîche en même temps, une brise savoureuse d’océan. Les deux jeunes femmes, étendues sur leurs chaises longues, buvaient maintenant de minut... » actuelle Balise : Non corrigée
- 10:1212 juin 2022 à 10:12 diff hist +14 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/194 →Sans texte actuelle Balise : Sans texte
- 10:1212 juin 2022 à 10:12 diff hist +39 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/193 →Sans texte actuelle Balise : Sans texte
- 10:1112 juin 2022 à 10:11 diff hist +14 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/182 →Sans texte actuelle Balise : Sans texte
- 10:1112 juin 2022 à 10:11 diff hist +32 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/181 →Sans texte actuelle Balise : Sans texte
- 10:1112 juin 2022 à 10:11 diff hist +14 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/180 →Sans texte actuelle Balise : Sans texte
10 juin 2022
- 18:1810 juin 2022 à 18:18 diff hist +436 N Page:Mercure de France - 1907-10.djvu/4 →Page non corrigée : Page créée avec « {{c|''COLLECTION D'AUTEURS ÉTRANGERS''}} {{Séparateur|16}} {{c|'''H-G. WELLS'''}} {{Séparateur|2}} {{T2|Une Utopie Moderne|fs=300%}} {{c|{{Sc|<small>TRADUIT PAR</small>}}}} {{c|'''HENRY-D. DAVRAY et B. KOZAKIEWICZ'''}} {{c|<small>QUATRIÈME ÉDITION</small>}} {{Centré|PARIS<br> SOCIÉTÉ DU MERCURE DE FRANCE}} {{c|<small>XXVI, RUE DE CONDÉ, XXVI</small>}} {{Séparateur|2}} {{c|<small>MCMVII</small>}} » actuelle Balise : Non corrigée
9 juin 2022
- 19:049 juin 2022 à 19:04 diff hist +86 N Le Horla (recueil, Conard 1909)/Une Famille Page créée avec « <pages index="Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu" from=183 to=192 header=1/> » actuelle Balise : Liens d’homonymie
- 19:039 juin 2022 à 19:03 diff hist +1 Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/192 Aucun résumé des modifications actuelle
- 19:039 juin 2022 à 19:03 diff hist +376 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/192 →Page non corrigée : Page créée avec « très joli gazouillement d’oiseau dans un arbre, quelque part. Cet oiseau devait chanter ainsi, à voix basse, dans la nuit, pour bercer sa femelle endormie sur ses œufs. Et je pensai aux cinq enfants de mon pauvre ami, qui devait ronfler maintenant aux côtés de sa vilaine femme. ''Une Famille'' a paru dans ''le Gil-Blas'' du mardi 3 août 1886. » Balise : Non corrigée
- 19:029 juin 2022 à 19:02 diff hist +1 250 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/191 →Page non corrigée : Page créée avec « Puis, quand il eut fini, il se mit à trépigner pour en obtenir encore. Pris de pitié devant la torture de ce Tantale attendrissant et ridicule, j’implorai pour lui : « Voyons, donne-lui encore un peu de riz ? » Simon répondit : « Oh ! non, mon cher, s’il mangeait trop, à son âge, ça pourrait lui faire mal. » Je me tus, rêvant sur cette parole. O morale, ô logique, ô sagesse ! A son âge ! Donc, on le privait du seul plaisir qu’il pouv... » actuelle Balise : Non corrigée
- 19:029 juin 2022 à 19:02 diff hist +1 218 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/190 →Page non corrigée : Page créée avec « de lui. Il dévorait du regard les plats posés sur la table ; et de sa main follement agitée essayait de les saisir et de les attirer à lui. On les posait presque à portée pour voir ses efforts éperdus, son élan tremblotant vers eux, l’appel désolé de tout son être, de son œil, de sa bouche, de son nez qui les flairait. Et il bavait d’envie sur sa serviette en poussant des grognements inarticulés. Et toute la famille se réjouissait de ce s... » actuelle Balise : Non corrigée
- 19:009 juin 2022 à 19:00 diff hist +1 242 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/189 →Page non corrigée : Page créée avec « mena sur le dessert un regard avide et curieux en tournant avec peine, d’un plat vers l’autre, sa tête branlante. Alors Simon se frotta les mains : « Tu vas t’amuser, » me dit-il. Et tous les enfants, comprenant qu’on allait me donner le spectacle de grand-papa gourmand, se mirent à rire en même temps, tandis que leur mère souriait seulement en haussant les épaules. Radevin se mit à hurler vers le vieillard en formant porte-voix de ses... » actuelle Balise : Non corrigée
- 19:009 juin 2022 à 19:00 diff hist +1 270 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/188 →Page non corrigée : Page créée avec « Simon venait d’entrer ; il riait : ― Ah ! ah ! tu as fait la connaissance de bon papa. Il est impayable, ce vieux ; c’est la distraction des enfants. Il est gourmand, mon cher, à se faire mourir à tous les repas. Tu ne te figures point ce qu’il mangerait si on le laissait libre. Mais tu verras, tu verras. Il fait de l’œil aux plats sucrés comme si c’étaient des demoiselles. Tu n’as jamais rien rencontré de plus drôle, tu verras tout... » actuelle Balise : Non corrigée
- 14:349 juin 2022 à 14:34 diff hist −8 Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/187 Aucun résumé des modifications actuelle
- 14:349 juin 2022 à 14:34 diff hist +1 218 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/187 →Page non corrigée : Page créée avec « dame à falbalas et à frisons, une de ces dames sans âge, sans caractère, sans élégance, sans esprit, sans rien de ce qui constitue une femme. C’était une mère, enfin, une grosse mère banale, la pondeuse, la poulinière humaine, la machine de chair qui procrée sans autre préoccupation dans l’âme que ses enfants et son livre de cuisine. Elle me souhaita la bienvenue et j’entrai dans le vestibule où trois mioches alignés par rang de ta... » Balise : Non corrigée
- 14:339 juin 2022 à 14:33 diff hist +1 305 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/186 →Page non corrigée : Page créée avec « saisi d’une pitié profonde, mêlée d’un vague mépris, pour ce reproducteur orgueilleux et naïf qui passait ses nuits à faire des enfants entre deux sommes, dans sa maison de province, comme un lapin dans une cage. Je montai dans une voiture qu’il conduisait lui-même et nous voici partis à travers la ville, triste ville, somnolente et terne où rien ne remuait par les rues, sauf quelques chiens et deux ou trois bonnes. De temps en temps, un... » actuelle Balise : Non corrigée
- 14:329 juin 2022 à 14:32 diff hist +1 278 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/185 →Page non corrigée : Page créée avec « en criant : « Georges. » Je l’embrassai, mais je ne l’avais pas reconnu. Puis je murmurai stupéfait « : Cristi, tu n’as pas maigri. » Il répondit en riant : « Que veux-tu ? La bonne vie ! la bonne table ! les bonnes nuits ! Manger et dormir, voilà mon existence ! » Je le contemplai, cherchant dans cette large figure les traits aimés. L’œil seul n’avait point changé ; mais je ne retrouvais plus le regard et je me disais : « S’il... » actuelle Balise : Non corrigée
- 14:299 juin 2022 à 14:29 diff hist +1 266 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/184 →Page non corrigée : Page créée avec « êtres que nous nous comprenions complètement, rien qu’en échangeant un coup d’œil. Puis il s’était marié. Il avait épousé tout à coup une fillette de province venue à Paris pour chercher un fiancé. Comment cette petite blondasse, maigre, aux mains niaises, aux yeux clairs et vides, à la voix fraîche et bête, pareille à cent mille poupées à marier, avait-elle cueilli ce garçon intelligent et fin ? Peut-on comprendre ces choses-là... » actuelle Balise : Non corrigée
- 14:279 juin 2022 à 14:27 diff hist +758 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/183 →Page non corrigée : Page créée avec « {{T2|UNE FAMILLE.}} J’allais revoir mon ami Simon Radevin que je n’avais point aperçu depuis quinze ans. Autrefois c’était mon meilleur ami, l’ami de ma pensée, celui avec qui on passe les longues soirées tranquilles et gaies, celui à qui on dit les choses intimes du cœur, pour qui on trouve, en causant doucement, des idées rares, fines, ingénieuses, délicates, nées de la sympathie même qui excite l’esprit et le met à l’aise.... » actuelle Balise : Non corrigée
8 juin 2022
- 12:248 juin 2022 à 12:24 diff hist +86 N Le Horla (recueil, Conard 1909)/Au Bois Page créée avec « <pages index="Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu" from=171 to=179 header=1/> » actuelle Balise : Liens d’homonymie
- 12:238 juin 2022 à 12:23 diff hist +5 Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/173 Aucun résumé des modifications actuelle
- 12:238 juin 2022 à 12:23 diff hist +1 184 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/179 →Page non corrigée : Page créée avec « grand’chose ; mais en me regardant dans ma glace, je comprenais bien aussi que je ne disais plus rien à personne, moi ! Donc, je me décidai et je lui proposai une partie de campagne au pays où nous nous étions connus. Il accepta sans défiance et nous voici arrivés, ce matin, vers les neuf heures. Moi je me sentis toute retournée quand je suis entrée dans les blés. Ça ne vieillit pas le cœur des femmes ! Et, vrai, je ne voyais plus mon mar.... actuelle Balise : Non corrigée
- 12:218 juin 2022 à 12:21 diff hist −1 Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/178 Aucun résumé des modifications actuelle
- 12:218 juin 2022 à 12:21 diff hist +1 388 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/178 →Page non corrigée : Page créée avec « une petite pensionnaire. La vue des voiturettes de fleurs qu’on traîne dans les rues me tirait les larmes. L’odeur des violettes venait me chercher à mon fauteuil, derrière ma caisse, et me faisait battre le cœur ! Alors je me levais et je m’en venais sur le pas de ma porte pour regarder le bleu du ciel entre les toits. Quand on regarde le ciel dans une rue, ça a l’air d’une rivière, d’une longue rivière qui descend sur Paris en se tor... » Balise : Non corrigée
- 12:208 juin 2022 à 12:20 diff hist +1 234 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/177 →Page non corrigée : Page créée avec « M. Beaurain, qui regardait ses pieds avec confusion, ne répondit pas. Elle reprit : — Alors il a compris que j’étais sage, ce garçon, et il s’est mis à me faire la cour gentiment, en honnête homme. Depuis ce jour il est revenu tous les dimanches. Il était très amoureux de moi, monsieur. Et moi aussi je l’aimais beaucoup, mais là, beaucoup ! c’était un beau garçon, autrefois. Bref, il m’épousa en septembre et nous prîmes notre... » actuelle Balise : Non corrigée
- 12:208 juin 2022 à 12:20 diff hist +1 393 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/176 →Page non corrigée : Page créée avec « yeux en regardant et par la bouche en respirant. Rose et Simon s’embrassaient toutes les minutes ! Ça me faisait quelque chose de les voir. M. Beaurain et moi nous marchions derrière eux, sans guère parler. Quand on ne se connaît pas on ne trouve rien à se dire. Il avait l’air timide, ce garçon, et ça me plaisait de le voir embarrassé. Nous voici arrivés dans le petit bois. Il y faisait frais comme dans un bain, et tout le monde s’assit s... » actuelle Balise : Non corrigée
- 12:198 juin 2022 à 12:19 diff hist +1 335 N Page:Maupassant - Le Horla, OC, Conard, 1909.djvu/175 →Page non corrigée : Page créée avec « gasin de mercerie ; moi j’étais demoiselle dans un magasin de confections. Je me rappelle de ça comme d’hier. Je venais passer les dimanches ici, de temps en temps, avec une amie, Rose Levêque, avec qui j’habitais rue Pigalle. Rose avait un bon ami, et moi pas. C’est lui qui nous conduisait ici. Un samedi, il m’annonça, en riant, qu’il amènerait un camarade le lendemain. Je compris bien ce qu’il voulait, mais je répondis que c’éta... » actuelle Balise : Non corrigée