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CHAPITRE II (p. 282-312)
LES CAUSES
LES CAUSES
I. Les progrès de la division du travail ont pour causes : 1o l’effacement du type segmentaire, c’est-à-dire l’accroissement de la densité morale de la société, symbolisé par l’accroissement de la densité matérielle ; principales formes de cette dernière ; 2o l’accroissement du volume des sociétés, pourvu qu’il soit accompagné d’un accroissement de densité
III. L’accroissement de volume et de densité détermine mécaniquement les progrès de la division du travail en renforçant l’intensité de la lutte pour la vie. Comment se forme le besoin de produits plus abondants et de meilleure qualité ; c’est un résultat de la cause qui nécessite la spécialisation, non la cause de cette dernière
CHAPITRE III (p. 313-337)
LES FACTEURS SECONDAIRES — INDÉTERMINATION PROGRESSIVE DE LA CONSCIENCE COLLECTIVE
LES FACTEURS SECONDAIRES — INDÉTERMINATION PROGRESSIVE DE LA CONSCIENCE COLLECTIVE
Introduction. La division du travail ne peut progresser que si la variabilité individuelle s’accroît, et celle-ci ne s’accroît que si la conscience commune régresse. La réalité de cette régression a été établie. Quelles en sont les causes ?
I. Comme le milieu social s’étend, la conscience collective s’éloigne de plus en plus des choses concrètes et, par suite, devient plus abstraite. Faits à l’appui : transcendance de l’idée de Dieu ; caractère plus rationnel du droit, de la morale, de la civilisation en général. Cette indétermination laisse plus de place à la variabilité individuelle