Tome 4
P. - V. Stock.
Tome III Tome IV




Laisserai-je paraître ce dernier tome de « Documents et Souvenirs » sans le faire précéder de quelques lignes ? Des amis m’ont demandé si je ne donnerais pas, à cette place, une conclusion à ces quatre volumes, si je n’essaierais pas de résumer la philosophie de ce que j’ai raconté. À ces amis j’ai répondu : Non. Le caractère d’une publication comme celle-ci est justement de n’avoir rien de systématique : c’est au lecteur à se former lui-même une opinion. En outre, le terme même de conclusion me paraît exprimer une idée fausse. Rien ne se conclut, ne s’achève ; tout continue, recommence en se transformant. L’évolution est sans cesse en marche, la vie est immortelle.

Engels avait écrit à Sorge, en septembre 1874 : « Avec ta retraite, la vieille Internationale est complètement finie et a cessé d’exister ». Cela voulait dire simplement que la coterie marxiste était désemparée. Pour ressaisir l’influence perdue, Engels et Marx imaginèrent de pousser à la constitution de partis socialistes nationaux, destinés à prendre la place des fédérations de l’Internationale. La manœuvre fut tentée tout d’abord en Belgique et en Suisse : la constitution, en 1877, d’un Parti socialiste belge par les Flamands et d’une Sozialdemokratische Partei par les Suisses allemands eut lieu dans le dessein avoué de faire échec à l’Internationale, qui, le présent volume le montrera, bien loin d’avoir « cessé d’exister », était à ce moment plus vivante que jamais. Le mouvement anti-international continua dans les années suivantes. Il s’étendit à la France en 1880, après l’amnistie et la rentrée des proscrits ; cette année-là Marx écrit (en allemand) à Sorge, le 5 novembre :

« Tu as sans doute remarqué que l’Égalité[1] (grâce à l’entrée de Guesde dans nos rangs et aux travaux de mon gendre Lafargue) est devenue maintenant un véritable journal ouvrier. Malon aussi, dans la Revue socialiste, — bien qu’avec les inconséquences inséparables de sa nature éclectique, — a été obligé (nous étions ennemis, car il a été à l’origine un des co-fondateurs de l’Alliance) de se convertir au « socialisme moderne scientifique[2] », c’est-à-dire au socialisme allemand. J’ai rédigé pour lui le « Questionnaire »[3] qui a paru d’abord dans la Revue socialiste, et qui a été répandu ensuite en tirage à part dans toute la France. Peu après, Guesde est venu à Londres, pour élaborer ici avec nous (myself[4], Engels et Lafargue) un programme électoral pour les ouvriers en vue des prochaines élections générales...

« L’Émancipation, qui a commencé à paraître à Lyon il y a quelques jours, sera l’organe du Parti ouvrier[5] qui s’est constitué sur la base du socialisme allemand. Nous avons en outre des champions jusque dans le camp des adversaires eux-mêmes, c’est-à-dire dans le camp radical. Theiss traite la question ouvrière dans l’Intransigeant, l’organe de Rochefort ; venu à Londres, après la défaite de la Commune, comme proudhonien, ainsi que tous les socialistes français qui « pensaient[6] », il s’y est totalement transformé, par ses relations personnelles avec moi et par une étude consciencieuse du Kapital. D’autre part, mon gendre Longuet, renonçant à sa place de professeur à King’s Collège, est retourné à Paris, où il est devenu un des rédacteurs les plus influents de la Justice de Clemenceau, le chef de l’extrême gauche. Il a si bien travaillé que Clemenceau, qui, en avril dernier encore, avait publiquement pris position contre le socialisme, vient de passer à nous, dans son récent discours prononcé à Marseille contre Gambetta, aussi bien comme tendance générale que dans le détail des points essentiels contenus dans le Programme minimum. Tiendra-t-il ce qu’il a promis ? cela, c’est tout à fait indifférent. En tout cas il a introduit notre élément dans le parti radical, dont les organes, chose comique, admirent comme something wonderful[7] dans la bouche de Clemenceau, ce qu’ils affectaient d’ignorer ou de dédaigner tant que le Parti ouvrier était seul à l’affirmer.

« Je n’ai pas besoin de te dire — car tu connais le chauvinisme français — que les ficelles secrètes au moyen desquelles les leaders, de Guesde et Malon jusqu’à Clemenceau, ont été mis en mouvement, doivent rester entre nous. Il n’en faut pas parler. Quand on veut agir pour messieurs les Français, il faut le faire anonymement, pour ne pas choquer le sentiment national[8] »

Cette lettre nous fait assister à la naissance du Parti socialiste français, — on voit qui en a été le véritable père, — qui se divisa bien vite en chapelles rivales au gré des ambitions des meneurs, mais dont toutes les fractions ont eu ce caractère commun de chercher à aiguiller les travailleurs sur la voie du parlementarisme. C’était l’influence allemande — Marx le constate avec orgueil — qui avait fait dévier le mouvement, et la déviation dura presque un quart de siècle.

Mais, malgré les efforts des politiciens, les salariés de France, dans leur masse, n’avaient pas oublié ces vérités reconnues et proclamées par la génération précédente : « L’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » ; — « L’émancipation des travailleurs n’est pas un problème national, mais un problème international ». Vivant de leur vie de classe, ils continuèrent la lutte économique ; et, tandis que les parlementaires consacraient toute leur activité à recruter une armée électorale, eux s’organisaient en groupements ouvriers locaux (Bourses du travail), d’une part, en fédérations de métiers d’autre part. De l’union de ces deux organisations sortit, en 1893, la Confédération générale du travail, qui, à partir de 1904, s’est placée, dans sa majorité, sur le terrain du syndicalisme révolutionnaire.

Et qu’est-ce que la Confédération générale du travail, sinon la continuation de l’Internationale ?


J. G.






TABLE DES MATIÈRES DU TOME QUATRIÈME




SIXIÈME PARTIE


La Fédération jurassienne : troisième période
(Mars 1876-Avril 1878).


I.Du 18 mars 1876 au milieu de mai 1876. — En Italie : Commémoration du 18 mars ; commencement du procès des internationalistes italiens à Bologne (15 mars) : interrogatoires ; dépositions des témoins (le poète Garducci, Aurelio Saffi, etc.) ; réquisitoire ; lettre des détenus au Comité fédéral jurassien, 1-3 ; second procès des internationalistes de Rome, leur acquittement (11-16 mai), 3 ; la gauche arrive au pouvoir, ministère Nicotera (fin mars), 4. — Commémoration du 18 mars en Espagne, 4. — Lettre publique de Ch. Beslay à Thiers au sujet de l’amnistie ; explications entre Lefrançais et Beslay dans notre Bulletin (avril-mai), 4-5 ; proposition d’amnistie faite par Raspail à la Chambre française, rejetée (18 mai), 5. — Commémoration du 18 mars en Belgique ; le Conseil régional belge adresse au ministre de France à Bruxelles une protestation contre les mauvais traitements infligés aux déportés (avril), 5-6. — La presse « populaire » en Angleterre, 6. — Le gouvernement prussien ordonne la « clôture provisoire » du Parti ouvrier socialiste, et interdit les réunions de ce parti. 6. — Manifestation socialiste à Saint-Pétersbourg aux funérailles de Tchernychef (avril), 6. En Serbie, préparatifs de guerre contre la Turquie, 7. — Délégation ouvrière française à l’Exposition de Philadelphie ; protestation de divers trade-unionistes américains contre la délégation, parce que les ouvriers parisiens sont des communistes ; réponse du Socialiste de New York, 7. Congrès ouvrier à Mexico (mars), 7. — Réunion de délégués des Sections jurassiennes et de proscrits de la Commune à Lausanne, les 18 et 19 mars ; séance d’études et meeting de propagande, 7-8. À Berne, cortège organisé le 18 mars au soir par le Sozialdemokratischer Verein, association étrangère à l’Internationale ; agression brutale dirigée contre les manifestants, le drapeau rouge est déchiré ; diverses sociétés ouvrières de Berne déclarent se solidariser avec les manifestants ; rapprochement entre les internationaux et une partie des socialistes de langue allemande ; le Sozialdemokratischer Verein de Berne entre dans la Fédération jurassienne, 8-10. Autres commémorations du 18 mars dans la Fédération jurassienne, 10. Le Bulletin publie une communication adressée à la réunion de Lausanne par Malon, où celui-ci expose un programme de collectivisme étatiste, et combat ce qu’il appelle le « programme anarchiste », 10-14 ; observation de la rédaction du Bulletin, 14 ; Malon se fâche, et adresse une lettre injurieuse au Bulletin ; réplique de la rédaction ; Malon devient un ennemi déclaré de la Fédération jurassienne, 15-17. Lettre de Félix Pyat Au peuple de la classe dirigée, publiée dans le Bulletin, 17-18. — Vie intérieure intense de la Fédération jurassienne : réunions publiques, grèves, conférences ; conférence de Spichiger à la Chaux-de-Fonds sur la « crise » (9 mai) ; Congrès bisannuel de la Fédération des ouvriers graveurs et guillocheurs à Neuchâtel (7-8 mai) : le Congrès désapprouve l’initiative du Comité central contre l’intervention militaire en cas de grève ; nouveau Comité central placé à la Chaux-de-Fonds, 18-19. — Arrivée à Lugano de Mme A. Bauler (avril) ; elle est admise dans l’intimité de Bakounine. Arrivée de Mme Lossowska, apportant 7000 roubles, et amenant son père et sa mère. Projet formé par Bakounine d’abandonner Locarno, 19.

II.Du milieu de mai au milieu de juin 1876. — En Espagne : Convocation des conférences comarcales de 1876 ; les déportés des îles Mariannes, les détenus d’Alcoy ; le journal clandestin el Orden : traduction espagnole de la Première Série de mes Esquisses Historiques. 19-20. — En Italie : Suite et fin du procès de Bologne : plaidoiries, discours de Costa, acquittement général (17 mai-16 juin) ; acquittement des internationalistes de Massa-Carrara (commencement de juin) ; lettre des internationalistes du procès de Bologne à la section de Neuchâtel, 20-22. — En France : Convocation d’un Congrès international des étudiants. 22. — En Belgique : Congrès régional de la Pentecôte à Gand (4 juin), 22. — En Angleterre : Grand meeting d’ouvriers agricoles à Ham Hill (5 juin), 22. — En Allemagne : La réunion d’un congrès du Parti ouvrier socialiste étant impossible, les députés socialistes au Reichstag convoquent pour le 20 août, à Gotha, un « Congrès des socialistes d’Allemagne », 22. — En Suisse : Création à Berne (21 mai) d’une Section de langue italienne, qui adhère à la Fédération jurassienne. Congrès de l’Arbeiterbund à Berne (4-7 juin), auquel j’assiste en spectateur ; on y discute la création d’un organe en langue française ; quelques délégués proposent de recommander aux membres de l’Arbeiterbund la lecture de notre Bulletin ; Greulich combat la proposition, tout en déclarant professer la plus haute estime pour la loyauté et le dévouement des membres de la Fédération jurassienne ; je prends la parole pour déclarer que nous considérons l’Arbeiterbund comme l’école qui doit amener un jour les ouvriers de la Suisse allemande à l’Internationale, 22-23. À Lausanne, agitation bruyante sous l’influence de Rod. Kahn et de Reinsdorf ; à Bâle, création d’une Section de langue italienne (11 juin), qui adhère à la Fédération jurassienne, 23-24. Article de J.-B. Chabaury (publié dans le Bulletin) sur le fonctionnarisme envisagé comme solution du problème social ; réponse de la rédaction du Bulletin, 24-20. — Arrangement proposé par Bakounine à ses créanciers, qui ne l’acceptent pas ; Bakounine projette alors de se retirer à Naples, 20. Détails donnés par Mme A. Bauler sur l’état physique et moral de Bakounine à ce moment, 26-27. Bakounine, dont la maladie s’est aggravée, obtient d’une assemblée de ses créanciers (9 juin) l’autorisation de s’absenter du canton du Tessin pour cause de santé ; il décide de se rendre à Berne pour s’y faire soigner par le Dr Adolphe Vogt ; son départ pour Berne (13 juin) ; le même jour, Mme Bakounine part pour Rome. Bakounine dans la clinique Hug-Braun (14 juin) ; sa présence à Berne reste ignorée de nous jusqu’à la fin de juin, 27-28.

III.Du milieu de juin au 1er juillet 1876. — En Espagne : Encore les déportés des îles Mariannes, 28-29. — En Italie : Agitation ouvrière à Rome, Malatesta expulsé de cette ville ; circulaire de la Commission de correspondance (1er juillet) relative à la prochaine convocation d’un Congrès de la Fédération italienne, 29. — En Angleterre : Détails sur la situation matérielle et morale du prolétariat anglais, 29-30. — En Suisse : Grève d’ouvriers tailleurs à Lausanne, arrestation de Kahn et de Reinsdorf (18 juin) ; agitation causée par cet incident, meetings de protestation. Spichiger répète à Saint-Imier (20 juin) sa conférence sur la « crise » : une assemblée de la Fédération ouvrière du district de Courtelary (23 juin) formule un programme de réformes intéressant l’industrie horlogère, 30-31. — Maladie de Bakounine à Berne ; l’état du malade s’aggrave ; sa mort (1er juillet), 31-32. Lettre écrite par Adolphe Reichel (6 et 7 juillet), racontant les derniers jours de Michel Bakounine, 32-36.

IV.Les funérailles de Bakounine et les manifestations de l’opinion. — Récit des funérailles de Bakounine (3 juillet), emprunté au Bulletin, à une lettre de Reichel, à une lettre d’une étudiante russe adressée au Vpered ; réunion au local du Sozialdemokratischer Verein, résolution votée à cette réunion, 36-38. Publication, dans un supplément du Bulletin (9 juillet), d’une notice biographique sur Bakounine, 38. Manifestations de sympathie : l’Italie, l’Espagne, le Portugal, le Vorwärts de Bâle, 39-41. —Article de la Tagwacht, et réponse du Bulletin (16 juillet) ; incident Franz, 41-44. — Article de Pierre Lavrof dans le Vpered et réponse du Bulletin, 44-45. — Reproduction d’une lettre écrite par Jules Michelet à Alexandre Herzen (1er juillet 1855, publiée dans la Revue du 1er juin 1907, contenant l’éloge de Bakounine et une appréciation de la Révolution russe, 45-47.

V.De la première quinzaine de juillet 1876 jusqu’au Congrès jurassien des 6 et 7 août 1876. — La Fédération espagnole propose que le Congrès général de 1876 ne s’ouvre que le 1er octobre, 47. — Réorganisation de l’Internationale en Italie : Congrès provincial de la Romagne et de l’Émilie (16 juillet) ; Congrès de la fédération toscane (23 juillet) ; la fédération de la Sicile et de Naples, la fédération romaine, la fédération des Marches et de l’Ombrie, la fédération vénitienne, la fédération lombarde, la fédération sarde et piémontaise se reconstituent, 47-48. — Projet de Congrès ouvrier à Paris pour septembre, 48. — Mouvement de pétitionnement, dans la Belgique flamande, pour une loi supprimant le travail des enfants dans les fabriques, 48. — En Russie, arrestation de Ross-Sajine (fin mai), connue en juillet seulement ; évasion de Pierre Kropotkine (12 juillet), 48-40. — Guerre entre la Turquie et la Serbie, 49. — Conférence de délégués tenue à Philadelphie (15 juillet) sur la convocation du « Conseil général » de New York ; il ne s’y rend personne d’Europe ; la Conférence décide « de suspendre pour un terme indéfini l’organisation de l’Internationale » ; les adhérents des États-Unis fusionnent avec deux autres groupes allemands pour former une organisation qui prend le nom de Arbeiterpartei der Vereinigten Staaten, 49-50. — En Suisse : articles du Bulletin sur le quatrième centenaire de la bataille de Morat, sur le tir fédéral de Lausanne, sur l’Internationale, 50-54 ; création de l’Arbeiter-Zeitung à Berne (15 juillet), articles du Bulletin et de la Tagwacht à ce sujet, 54-55. La Section de Lausanne ouvre une souscription au profit de la délégation ouvrière de Paris à l’Exposition de Philadelphie, et décide d’inviter les ouvriers d’Allemagne à s’y associer ; elle écrit à Liebknecht, celui-ci promet d’agir dans le même sens, 55. Kahn et Reinsdorf expulsés du canton de Vaud, 56. Le Congrès annuel de la Fédération jurassienne est convoqué pour le 6 août, à la Chaux-de-Fonds, 57. — Ma situation personnelle depuis la fin de 1872 ; publication des Idées sur l’organisation sociale (août 1873), 57.

VI.Le Congrès jurassien de la Chaux-de-Fonds, 6 et 7 août 1870. — Quinze sections sont représentées ; analyse des travaux du congrès ; résolutions diverses, relatives aux libertés suisses, à l’Arbeiter-Zeitung, au maintien du nom de « Fédération jurassienne », à diverses questions administratives ; le Comité fédéral est maintenu à Neuchâtel, l’administration du Bulletin est maintenue à Sonvillier, 57-61. Adresse du Congrès de la Fédération jurassienne au Congrès des socialistes allemands à Gotha, 61. Composition du Comité fédéral jurassien, 62.

VII.Du Congrès jurassien de la Chaux-de-Fonds au Congrès général de 1876. — En Espagne et en Portugal : Les conférences comarcales espagnoles (juillet-août) ; les déportés, 63. Appel de la fédération de Cadix aux ouvriers portugais, 63-65. Complot républicain découvert, 65. Article du Protesto de Lisbonne, favorable au rapprochement des fractions socialistes, 65. — En Italie : Progrès de l’Internationale ; le Martello, de Fabriano ; congrès de la fédération des Marches et de l’Ombrie (20 août) ; congrès du parti mazzinien à Gênes (septembre), 65-66. Congrès de la Fédération italienne convoqué à Florence pour le 22 octobre ; mesures policières et arrestations (Grassi, Natta, Costa, etc.), pour empêcher la tenue du Congrès ; le Congrès a lieu néanmoins dans un village de l’Apennin, Tosi, et s’achève dans une forêt ; Cafiero et Malatesta sont désignés comme délégués au Congrès général : la Commission de correspondance est placée à Naples (21-22 octobre), 66-68. — Adresse de quelques socialistes grecs au Congrès général de l’Internationale, 68. — En France : Régime odieux auquel sont soumis les socialistes détenus dans les maisons centrales. Ouverture du Congrès ouvrier, organisé par Pauliat, à Paris, salle d’Arras (2 octobre) ; appréciation de ce Congrès par le Bulletin, 68-69. — Congrès régional belge à Anvers (1er octobre) : il décide d’appuyer la pétition concernant le travail des enfants dans les fabriques, et élit De Paepe délégué au Congrès général, 69-70. — Progrès du socialisme en Russie ; procès contre des ouvriers, Ossipof et Abramenkof : agitation à propos des événements d’Orient, et en particulier des massacres de Bulgarie ; article de P. Kropotkine dans le Bulletin, 70. — En Angleterre, Gladstone attaque les Turcs, Disraeli (lord Beaconsfield) les défend ; Congrès annuel des Trade Unions, bonne harmonie entre le Comité parlementaire des Trade Unions et le gouvernement, 71. — En Allemagne, second Congrès de Gotha (19 août) ; lecture de l’adresse du Congrès jurassien ; réponse envoyée à la Fédération jurassienne par Liebknecht au nom du Congrès des socialistes allemands ; le Volksstaat fait l’échange avec le Bulletin, et parle avec sympathie de Kropotkine ; le Neuer Sozial-Demokrat annonce que des délégués de l’Allemagne assisteront au Congrès général de l’Internationale, et publie le programme de ce Congrès, 71-73. Pourparlers entre le Bureau fédéral de l’Internationale et le Comité du Parti ouvrier socialiste d’Allemagne ; pour permettre à un délégué de ce Parti d’assister au Congrès général de l’Internationale, qui doit avoir lieu à Berne, l’ouverture du Congrès est reculée jusqu’au 20 octobre, 73. — Congrès socialiste autrichien à Wiener-Neustadt (septembre) ; adoption, par une assemblée ouvrière réunie à Pest (24 septembre), d’un « programme provisoire de la classe ouvrière de Hongrie », 73. — Grande assemblée ouvrière à Copenhague (septembre), pour demander au gouvernement de donner du travail aux ouvriers en chômage ; condamnation de Brix, 73-74. — Aux États-Unis, le chômage va croissant, 74. — Au Mexique, le mouvement ouvrier entre dans un courant d’idées plus prononcé ; le Socialista et la Bandera del Pueblo publient en feuilleton la traduction espagnole des Esquisses historiques : article du Socialista contre le parlementarisme, 74. — En Suisse: Polémique entre la Tagwacht et le Bulletin au sujet de notre conception du socialisme et de la révolution ; citation d’une page des Idées sur l’organisation sociale, 74-76 ; article du Bulletin sur le rapprochement entre les socialistes, 77-78. De nouvelles sections adhèrent à la Fédération jurassienne ; réunion à Berne à l’occasion de l’anniversaire de Sedan (2 sept.), autres réunions dans diverses villes, 76-79; projet d’organisation de la solidarité matérielle entre les adhérents de la Fédération jurassienne, réunion à Saint-Imier à cet effet (3 sept.), élaboration d’un projet de statuts, 79-80. — Circulaire du Bureau fédéral aux Fédérations régionales, ainsi qu’à diverses organisations socialistes et ouvrières existant en dehors de l’Internationale, convoquant le 8e Congrès général de l’Internationale pour le 26 octobre à Berne (15 septembre), 80. Articles du Bulletin sur les socialistes allemands, 81-82 ; sur l’anniversaire de la fondation de l’Internationale, 82-84 ; sur un article d’Émile de Laveleye dans la Revue des Deux-Mondes, 84-85. Fondation à Neuchâtel d’une section italienne, 85. Élection des délégués jurassiens au Congrès général, 85-86 ; fondation à Genève d’un « Club indépendant de socialistes », qui se propose de travailler à l’union de tous les socialistes, 86 ; le Comité central du groupe des sections internationales de langue allemande, à Genève (Becker et Wilhelm), attaque les « bakounistes » ; le Bulletin répond, 86-88 ; explications avec le Vorwarts, le nouvel organe des socialistes allemands, au sujet du véritable caractère du Congrès général de Berne, 88-91.

VIII.Le huitième Congrès général de l’Internationale, à Berne (26-29 octobre 1876). — L’ouverture du Congrès et sa première journée, d’après une correspondance du Bulletin et une correspondance du National suisse, 91-92. — Liste des délégués ; bureau ; questions formant l’ordre du jour, 92-94. — Rapport du Bureau fédéral, 94; rapports des fédérations, 95-101; allocutions de Vahlteich, membre du Parti socialiste d’Allemagne, et de Greulich, représentant l’Arbeiterbund suisse, 101-102. Discussion de la question: « De la solidarité internationale dans l’action révolutionnaire » (proposition espagnole), et résolution votée, 102 et 105. Manifeste aux travailleurs d’Europe, à propos de la guerre d’Orient, 103 ; adresses au Congrès, venues de Patras, Montévidéo, Paris, Lisbonne, Copenhague, Londres, etc., 103. Discussion sur la question : « Des rapports à établir entre les individus et les groupes dans la société réorganisée » (proposition jurassienne), 103-104, 108. Discussion de la question : « Institution d’une cotisation régulière à verser entre les mains du Bureau fédéral » (proposition espagnole), et résolution votée, 105-106. Discussion de la question : « Convocation d’un Congrès socialiste universel en 1877 » (proposition belge), et résolutions votées, 106-109. Ajournement de la question : « L’acte de solidarité à établir entre les diverses organisations socialistes » (proposition jurassienne), 110. La Fédération jurassienne est désignée pour remplir de nouveau les fonctions de Bureau fédéral pendant une année ; la Fédération belge est chargée de l’organisation du Congrès universel des socialistes qui aura lieu en Belgique en 1877, 110. Le banquet du 29 octobre, 110-111. Article du Bulletin sur les résultats du Congrès de Berne, 111-112.

IX.Du Congrès de Berne à la fin de 1876. — En Espagne : continuation de la fermentation révolutionnaire ; appel de la Commission fédérale espagnole en faveur des familles des déportés, des prisonniers et des exilés, 112-113. — En Italie : Lettre de Cafiero et Malatesta au Bulletin, rectifiant une erreur du Vorwärts ; autre lettre exposant les principes de la Fédération italienne : le fait insurrectionnel est le moyen de propagande le plus efficace ; la propriété collective des produits du travail est le complément nécessaire du programme collectiviste, 113-114. Costa condamné par le prêteur d’Imola, mais acquitté par le tribunal correctionnel de Bologne (22 novembre), 114. Le Risveglio de Sienne reparait ; le Martello transporté à Iesi : article de Costa, Poco a poco ; annonce de la prochaine publication de l’Anarchia, par Covelli, 114-115. Conduite équivoque de la Plebe et procédés indélicats ; articles du Bulletin sur ce journal, 115-116. Congrès des sociétés ouvrières de la Toscane à Florence (novembre), 116. La Commission italienne de correspondance installée à Naples (décembre), 116. Nos amis d’Italie se préparent à un mouvement insurrectionnel dans les montagnes napolitaines, afin de montrer au peuple le socialisme en action, 116-117. — En Russie: Manifestation devant l’église Notre-Dame-de-Kazan à Saint-Pétersbourg ; discours de Plekhanof ; appréciation malveillante du Vorwärts ; rectification envoyée à ce journal par des ouvriers et des étudiants russes, 117-118. — En France : Entrefilet du Bulletin sur Gambetta ; misère à Paris ; le mouvement ouvrier parisien est anti-étatiste ; lettre de Gambon sur la prison de Belle-Isle-en-Mer ; ministère Jules Simon (décembre). Malon attaque Pindy et Brousse dans le Mirabeau, 118-119. — En Belgique : Brochure de quelques socialistes de Verviers contre le pétitionnement relatif au travail des enfants dans les fabriques ; création du cercle l’Étincelle, à Verviers (novembre), qui représente le socialisme révolutionnaire, en opposition au journal le Mirabeau, tombé momentanément sous l’influence de Malon ; grand meeting à Verviers (26 novembre) ; la Chambre du travail de Bruxelles, organisée en janvier 1875 par des hommes (Bazin, Louis Bertrand, etc.) qui ont le dessein de supplanter l’Internationale, convoque à Bruxelles une conférence qui décide d’appuyer le pétitionnement et de travailler à la création d’une Union ouvrière belge (10 décembre), 119-122. — En Angleterre, crise industrielle, 122. — En Allemagne, émeute paysanne à Zazonskowa, Prusse (novembre), 122. — En Grèce, lettre des socialistes de Patras, 122. — En Amérique du Sud, lettre de la section internationale de Montevidéo, 122. — En Suisse : La crise de l’industrie horlogère augmente d’intensité ; conférences de M. Favre-Perret, proposant, comme remède à la crise, la substitution du régime des fabriques à celui de la petite industrie ; Manifeste aux populations horlogères, adressé par une assemblée populaire à Saint-Imier (10 décembre), 123-124. À Genève, création d’une section de typographes et d’une section de propagande de langue allemande, adhérentes à la Fédération jurassienne ; élections au Grand-Conseil (12 novembre), prétendue victoire socialiste annoncée par J.-Ph. Becker, réflexions du Bulletin : explications des candidats élus ; critiques formulées par Kachelhofer et Frans ; manifestations de sympathie à notre égard au sein de l’Arbeiterbund, 124-126. Proposition de publier un recueil de chansons socialistes : almanach publié à Genève, la Commune, 126. — Intrigues du groupe Nabruzzi-Malon en Belgique et ailleurs, 126-127.

X.De janvier 1877 à la veille du 18 mars 1877. — En Espagne : Les déportés, les détenus d’Alcoy, 127. — En Portugal : Lettre du Conseil central du parti socialiste de Portugal annonçant le congrès de ce parti pour le mois de février ; compte-rendu de ce congrès par le Bulletin, 127-128. — En Italie : Le Martello transporté à Bologne (janvier) ; mort de Fanelli (janvier) ; manifestation socialiste à Florence (26 janvier) ; commencement de la publication d’une biographie populaire de Bakounine (restée inachevée), rédigée par Costa ; traduction italienne des Idées sur l’organisation sociale : attaques du Povero de Palerme contre nos amis : le Martello nous révèle que l’auteur de ces attaques est Malon (Bulletin du 18 mars). La Fédération de la Haute-Italie fondée à l’instigation de Bignami ; la section de Pavie s’en sépare. Le Vorwärts accueille des correspondances envoyées d’Italie contre nos amis, 128-131. — En France : On annonce un prochain coup d’État de Mac-Mahon, 131. — En Belgique : Lettre que m’écrit De Paepe (janvier), publiée dans le Bulletin, avec mes observations ; Pierre Kropotkine, se rendant de Londres en Suisse, s’arrête à Verviers ; extrait d’un article du Werker, et commentaire du Bulletin, 131-135 ». — En Angleterre : Le rôle des Trade Unions ; mort d’Odger (4 mars), 133. — En Allemagne : Élections au Reichstag (10 janvier), noms des élus ; le mouvement électoral à Mulhouse ; réflexions du Vorwärts et du Bulletin ; mort de Johann Jacoby (commencement de mars), 135-137. — En Danemark : Condamnation de Brix (janvier) ; assemblée populaire à Copenhague (5 février), 137. — En Russie : Condamnation des manifestants de l’église Notre-Dame-de-Kazan (janvier) : commentaire odieux du Vorwärts ; réponse du Bulletin : réponse de treize émigrés russes, refusée par le Vorwärts ; procès des Cinquante (février), 137-140. — Au Mexique : Avènement de Porfirio Diaz à la présidence ; il fait restituer au cercle ouvrier de Mexico son local, 140. — En Suisse : Article du Bulletin au début de sa sixième année d’existence, 140 ; conférences faites à Moutier et Porrentruy par Schwitzguébel, Brousse et moi (6 et 7 janvier) : Brousse se rend en France avec l’aide du préfet Stockmar ; assemblée des libéraux de Porrentruy (21 janvier), et réponse du Bulletin, 141-143 ; réunions publiques de la fédération du district de Courtelary, adoption d’un « Manifeste au peuple du canton de Berne » (14 janvier), attaque de la Tagwacht et réponse du Bulletin, 143-145. Je fais six conférences historiques à la Chaux-de-Fonds (janvier-février). Pierre Kropotkine, venu de Londres, se fixe à la Chaux-de-Fonds (janvier). Assemblées hebdomadaires de propagande à Lausanne : conférences publiques à Neuchâtel, 146-147. Échange d’idées entre les Sections de Vevey, de Saint-Imier et de la Chaux-de-Fonds au sujet d’ouvrages d’éducation ouvrière à publier : projet d’achèvement des Esquisses historiques, et de publication d'Esquisses géographiques, 147-149. À la Chaux-de-Fonds, discours de Spichiger à la fête du 1er mars, 149-150 ; suite des conférences organisées par les sections jurassiennes : Brousse à Saint-Imier (17 février), Élisée Reclus et Joukovsky à Saint-Imier et à la Chaux-de-Fonds (3 et 4 mars), Montels à Berne (10 février), Werner à Neuchâtel (27 février), 150-151. L’Arbeiterbund décide de tenir son Congrès annuel à Neuchâtel : polémique relative aux élections de Genève, 152-153. Articles du Bulletin relatifs aux réformes politiques, à la tactique électorale, et à l’attitude de l’Arbeiterbund (janvier-mars), 153-160. Préparatifs en vue de la commémoration de l’anniversaire du 18 mars : sur la proposition de Brousse, il est décidé qu’un cortège avec le drapeau rouge sera organisé à Berne pour ce jour-là ; articles du Bulletin (11 et 18 mars), 160-162.

XI.La journée du 18 mars 1877 à Berne et ailleurs. — Mon opinion sur la manifestation de Berne ; négociations de Brousse avec le préfet de Berne ; les manifestants venus du dehors se réunissent dans un café de la place de l’Ours, le dimanche 18 mars ; la chanson du Drapeau rouge, de Brousse, 162-163. Récit de la journée, extrait du Bulletin, 163-169. Appréciations de la presse ; la Tagwacht nous traite en ennemis, le Vorwärts se solidarise avec nous, 169-170. Entrefilets du Bulletin relatifs à la manifestation, 170-172. Extraits de diverses lettres privées, 172-174. Discours de M. Sahli, président du Grand-Conseil bernois, et appréciation définitive du Bulletin, 174-175. Souscription pour venir en aide aux ouvriers de Berne congédiés par leurs patrons à la suite de la manifestation, 175. — Polémique entre Adolphe Clémence et Charles Beslay au sujet de la Commune, 175. — Commémoration du 18 mars en France, 175-170.

XII.Des derniers jours de mars au milieu de juillet 1877. — Congrès des associations ouvrières belges à Gand (1er avril) ; il décide la création d’une Union ouvrière socialiste belge ; il refuse d’imposer, comme condition d’admission dans cette Union, l’obligation de faire de la politique ; il décide que seuls des salariés pourront en faire partie. Commentaires sur la signification de ce Congrès. Les Flamands, mécontents, décident de convoquer un Congrès exclusivement flamand, 170-178. Lettre écrite par moi à Kropotkine sur la situation en Belgique (30 avril), 179-180. — Projets de publications formés par un groupe de Genève (Ralli, Kahn, etc.) ; défiances de Brousse à l’égard de ce groupe ; extraits de lettres, 480-181. Continuation du mouvement de propagande dans le Jura, 181. — Mouvement insurrectionnel commencé le 5 avril à San Lupo (province de Bénévent), et continué, les jours suivants, jusqu’au 11, dans la province de Caserte, sous la direction de Cafiero et de Malatesta, 181-183. — Conférences de Brousse à Saint-Imier et à la Chaux-de-Fonds (14 et 15 avril) ; son hémorragie à Neuchâtel (16 avril) ; il est soigné chez moi jusqu’au 21, 183. — Lettre de Costa (14 avril) donnant des détails sur le mouvement insurrectionnel des 5-11 avril, 184-185. Attaque de Jules Guesde, dans le Radical de Paris, contre les insurgés socialistes italiens, et réponse du Bulletin, 185-186. Nouveaux détails sur l’insurrection, 186-188. — Attaques du Povero, du Vorwärts ; réponse du Bulletin aux insulteurs, 188-189. Nouvelle lettre de Costa ; il arrive à Berne au commencement de mai, 189-190. — Dans le Jura, élections au Grand-Conseil neuchâtelois (9 mai) ; document constatant que dès 1868 Coullery était un agent du parti conservateur, 190-191. — Circulaire du Bureau fédéral aux Fédérations régionales, relative au Congrès général à tenir en 1877 (8 mai), 191-192. — Programme de l’Union démocratique du Peuple, en Grèce (mai), 192. — Grève des mouleurs de Lisbonne (avril), 193. — Les meneurs socialistes danois Pio et Geleff filent en Amérique en emportant la caisse du parti (avril), 193. — Lettre du Comité de la Société internationale des ouvriers, de Montevideo (avril), 193. — Lettres de Sauva, au nom de la communauté icarienne de l’Iowa (avril), 194. — Convocation du Congrès des socialistes allemands pour le 27 mai, 194. — Élection, à Bruxelles, de Paul Janson comme député libéral ; lettre de Louis Bertrand au Bulletin à propos du Congrès de Gand, et réponse du Bulletin, 194-196. — En Italie, disparition du Martello ; nouvelles attaques du Povero et du Vorwärts ; la Tagwacht traite Cafiero, Malatesta et leurs compagnons d’agents provocateurs, 196-197. — L’Arbeiterbund de Berne, dans une lettre à M. Sahli, se déclare l’adversaire des internationaux jurassiens ; M. Sahli répond que dans son discours au Grand-Conseil il n’a pas attaqué l’Arbeiterbund, mais les « anarchistes » ; réplique du Bulletin, 197-108. — À Zürich, assemblée de protestation contre une demande de référendum destinée à faire échec à la loi sur les fabriques (13 mai) ; les organisateurs de l’assemblée interdisent le port du drapeau rouge ; article du Bulletin, 198-200. — Vie intérieure de la Fédération jurassienne ; nombreuses réunions ; reconstitution à Genève de la Section de propagande ; propagande parmi les paysans de la Savoie (mai), 200. — Congrès de l’Arbeiterbund à Neuchâtel (20-22 mai) ; Kachelhofer et moi prenons part aux réunions publiques tenues à cette occasion ; article du Bulletin, 200-201. — Le « 16 mai » en France, les Trois cent soixante-trois. Projet de création d’un organe de la Fédération française. Apparition du Travailleur, à Genève (20 mai) ; lettres de Brousse sur l’intrigue de « nos amis les ennemis », 201-203. — Nouvelles d’Angleterre, de Bohème, de Russie ; article du Bulletin sur le Vorwärts et les révolutionnaires russes (27 mai), 203-205.). — Congrès de la Fédération belge à Jemappes (20 mai) : il décide que la Fédération de l’Internationale continuera d’avoir une existence distincte de celle de l’Union ouvrière socialiste belge projetée ; le même jour, Congrès flamand à Malines : il décide la fondation d’un « Parti socialiste belge, 205). — Publication de l’Helleniki Dimokratia à Patras (mai), et emprisonnement de ses rédacteurs (mai), 2005-206. — La Section de propagande de Genève rentre dans la Fédération jurassienne. L'Arbeiter-Zeitung de Berne et ses collaborateurs ; ceux-ci élaborent les statuts d'un « Parti anarchiste-communiste de langue allemande » (mai), 206-207. — Congrès du Parti socialiste allemand à Gotha (26 mai) ; l'incident Engels-Dühring ; le Drapeau rouge de Hasselmann ; le Congrès décide d'envoyer un délégué au Congrès universel des socialistes à tenir en Belgique, 207-208. — Conférences de Kachelhofer à la Chaux-de-Fonds et à Saint-Imier (29 et 30 mai) ; fondation d'une section à Fleurier (fin mai) ; article de Kropotkine sur l'inutilité des lois de réforme ouvrière ; reconstitution, avec l'aide de Costa, d'une section italienne à Berne (juin) ; conférence de Costa à Genève sur la « Propagande par le fait » (9 juin) ; publication à Berne du premier numéro de l’Avant-garde, organe de la Fédération française de l'Internationale (3 juin), 209-210. — Correspondance injurieuse de Malon, publiée par le Mirabeau ; réponse de Costa ; nouvelle correspondance de Malon, 210. Congrès ouvrier à Bruxelles (3 juin) ; les Flamands y sont battus, le Congrès refuse d'adhérer au Parti socialiste belge fondé à Malines, et charge la Chambre du travail de Bruxelles de préparer un contre-projet, 210. — Albarracin, rappelé en Espagne où se préparait un mouvement insurrectionnel, quitte la Suisse ; Kropotkine voulait partir avec lui, je l'en dissuade (juin), 210-211. — Lettre écrite par Malatesta, contenant le récit authentique des actes des insurgés du Bénévent ; cette lettre, que m'envoie Pezzi, paraît dans le Bulletin du 10 juin, avec une circulaire de la Commission italienne de correspondance, 211-214. Le Vorwärts rectifie ses calomnies à l'endroit des révolutionnaires italiens détenus ; dans le Radical, Jules Guesde les attaque de nouveau (juin), 214-215. — Constitution d'une section de l'Internationale à Liège (juin), 215. — Procès de l'Union ouvrière de la Russie méridionale (juin). Article de Kropotkine sur la guerre d'Orient ; le Vorwärts et Karl Marx sont turcophiles, 215-216. — Bebel et Liebknecht incarcérés (juin) ; révocation de Dühring, 210-217. — Réunion à la Chaux-de-Fonds, convoquée par des feuilles volantes distribuées dans les cafés (15 juin) ; à Berne, constitution d'une section de plâtriers-peintres et d'une section de menuisiers et charpentiers (juin) : reconstitution de la Section de Fribourg (fin juin) ; fusion des deux fédérations ouvrières du district de Courtelary (30 juin), 217. — Article du Bulletin pour le premier anniversaire de la mort de Bakounine (1er juillet), 217. — Circulaire signée par Van Beveren, au nom du Parti socialiste belge, par Louis Bertrand, au nom de l'Union ouvrière bjelge, et par Ph. Goenen, au nom du Conseil régional belge de l'Internationale, convoquant le Congrès universel des socialistes à Gand pour le 9 septembre (juin) ; commentaires du Bulletin sur cette circulaire, 217-218. Circulaire du Bureau fédéral de l'Internationale proposant Verviers pour lieu de réunion du 9e Congrès général (6 juillet) ; autre circulaire annonçant l'adhésion de la Fédération de Montevideo (1er avril), 218-219. — Projet de voyage de Kropotkine à Paris ; lettre de Brousse (12 juillet), 219-220. — Situation financière du Bulletin, 221. — Je vais passer trois semaines à la montagne ; Brousse me remplace au Bulletin (juillet), 221-222. L'imprimerie dont Ross m'avait fait dépositaire est confiée au groupe du Rabotnik, 222.

XIII.Du milieu de juillet 1877 au 9e Congrès général de l’Internationale. — Mon séjour à Champéry (juillet), 222-223 ; Robin arrive en Suisse (2 août), 223. Articles de Kropotkine et de Brousse dans le Bulletin, contre le socialisme parlementaire et sur le socialisme révolutionnaire (22 et 29 juillet), et sur la « propagande par le fait » (5 août), 223-227. — Grève révolutionnaire de travailleurs des chemins de fer aux États-Unis (juillet). 227. — Citation à divers membres de la Fédération jurassienne à comparaître le 16 août devant le tribunal correctionnel de Berne pour l’affaire du 18 mars, 227. — De nouvelles sections de métier adhèrent à l’Internationale au Val de Saint-Imier (juillet), 228. Le Congrès jurassien est convoqué à Saint-Imier pour le 4 août, 228. — Le Congrès de Saint-Imier (4-6 août), le dernier Congrès jurassien auquel j’aie assisté. Conférences de propagande du samedi soir 4. Manifestation du dimanche 5 août : le drapeau rouge. Résolutions du Congrès : au Congrès de Gand, la Fédération jurassienne affirmera sa solidarité avec tous les travailleurs, mais se réservera le droit de combattre le mouvement parlementaire ; elle n’acceptera un pacte de solidarité que si chaque organisation doit conserver sa complète autonomie ; quant à la formation éventuelle d’une nouvelle organisation, elle déclarera que l’Internationale est l’organisation la plus capable d’embrasser les diverses manifestations de la vie ouvrière ; — le Congrès recommande de consacrer une activité incessante au groupement des ouvriers par corps de métier adhérents à la Fédération jurassienne ; — le Comité fédéral maintenu à Neuchâtel ; l’administration du Bulletin maintenue à Sonvillier ; — télégrammes de sympathie de Leipzig et de Berlin ; — les chansons italiennes chantées le 5 août ; — le Congrès s’achève à Sonvillier ; — mon retour de Sonvillier à Neuchâtel, 229-239. — Le procès de Berne (16-18 août) : Vingt-cinq prévenus, sur vingt-neuf, sont présents ; les dépositions ; le témoin Capt transformé en prévenu : les interrogatoires, l’incident Lampert ; plaidoirie de l’avocat Sahli pour la partie civile : réquisitoire du ministère public Wermuth ; les prévenus se défendent eux-mêmes : ils sont condamnés, deux d’entre eux à soixante jours de prison, seize à quarante jours, cinq à trente jours, sept à dix jours ; en outre six d’entre eux, étrangers, sont bannis du canton de Berne ; tous sont condamnés solidairement aux frais du procès, et ceux des deux premières catégories au paiement de 470 fr. d’indemnités, en tout 1373 fr. 40, 239-248. Assemblées de protestation, 248. Réunion à la Chaux-de-Fonds d’un Congrès de délégués de la Fédération française (août), principales résolutions votées, 248-249. — Nouvelles d’Espagne (juillet-août) données par Albarracin ; le mouvement insurrectionnel est ajourné ; la Fédération espagnole se prépare à envoyer des délégués au Congrès général et au Congrès universel des socialistes, 249. — En Italie, préparatifs en vue des deux Congrès ; les détenus de Bénévent et de Santa Maria Capua Vetere, lettre de Kraftchinstky : acquittement de socialistes à Reggio et à Corsena, 249-251. — Mise en liberté des rédacteurs de l’Helliniki Dimokratia: progrès de l’Union démocratique du peuple. — En Russie : Préparation du procès des Cent-quatre-vingt-treize ; le détenu Bogolioubof fouetté par ordre du chef de la police, Trépof, 231. — Le Mirabeau publie une seconde réponse de Costa à Malon, en exprimant sa satisfaction « de connaître enfin la vérité », et une résolution par laquelle le cercle l’Étincelle se déclare solidaire du mouvement de Bénévent, de la manifestation de Notre-Dame-de-Kazan, et de tous les mouvements révolutionnaires, 231-232. Les circulaires du Bureau fédéral de l’Internationale, des 8 mai et 6 juillet, ne sont pas communiquées aux sections belges par le Conseil régional belge, qui désire faire échouer le Congrès général de l’Internationale ; mais ces circulaires sont publiées par le Mirabeau, et un Congrès des sections de la Vallée de la Vesdre décide (12 août) d’accepter Verviers comme lieu de réunion du 9e Congrès général ; lettre de Fluse à Kropotkine ; Congrès de la Fédération belge à Bruxelles (19 août), 252-253. — Circulaire du Bureau fédéral convoquant le Congrès général pour le 6 septembre à Verviers (23 août), 233. — Reconstitution d’une section à Bienne ; formation d’une section italienne à Saint-Imier. Je suis élu délégué aux Congrès de Verviers et de Gand par 22 sections de la Fédération jurassienne, 254. — Ce que sont devenus les meneurs de l’ex-Fédération romande à Genève, 254-255. — Les détenus de Santa Maria Capua Vetere se constituent en section de l’Internationale, 255-256. — Kropotkine, Montels, Brousse, Costa reçoivent des mandats pour les Congrès de Verviers et de Gand, 256. — Articles du Bulletin à la veille des deux Congrès, 256-257.

XIV.Le 9e Congrès de l’Internationale, à Verviers (6-8 septembre 1877), et le Congrès unirersel des socialistes à Gand (9-13 septembre 1877). — Le Congrès de Verviers (6-8 septembre) : liste des délégués ; admission dans l’Internationale de la Fédération française nouvellement constituée, d’un groupe de sections d’Allemagne, et de la Fédération de Montevideo ; vote relatif à la négligence du Conseil régional belge ; résolutions diverses : moyens de réaliser le plus vite possible l’action révolutionnaire socialiste ; nécessité d’étendre la révolution à tous les pays ; moyens de propagande pour l’Égypte ; déclaration de sympathie et de solidarité envers ceux qui ont été victimes de leur énergie révolutionnaire à Bénévent, à Saint-Pétersbourg, à Berne, et aux États-Unis ; décisions relatives aux six questions formant l’ordre du jour du Congrès de Gand. La Belgique est désignée comme siège du Bureau fédéral, la Suisse comme siège du prochain Congrès, 257-265. — Le Congrès de Gand (9-15 septembre) : réception des délégués le dimanche 9 ; liste des délégués, qui forment cinq groupes : Flamands (27), délégués de l’Internationale (11), Allemands (3), Anglais (2), divers (5). Sur deux questions, — propriété, politique, — deux doctrines se trouvent en présence : d’une part, communisme d’État et participation à la politique réformiste et parlementaire ; d’autre part, collectivisme fédéraliste et politique anti-gouvernementale. Sur l’organisation internationale des corps de métier, unanimité. Sur la question d’un pacte de solidarité à conclure entre les organisations représentées, neuf délégués déclarent ce pacte possible, onze le déclarent impossible, neuf s’abstiennent. Les représentants des organisations qui veulent participer à la politique parlementaire tiennent, le 13, une réunion particulière, et constituent un groupement international avec un bureau à Gand. Sur la proposition de De Paepe et la mienne, il est décidé, le 14, qu’un « Office de correspondance et de statistique des ouvriers socialistes », placé à Verviers, servira de lien entre le nouveau groupement et l’Internationale. Kropotkine a quitté le Congrès le 11, pour se réfugier à Londres, sur l’avis que des agents de la police russe ont reconnu sa présence à Gand. Une partie des délégués de l’Internationale passent par Verviers au retour, et y assistent à une réunion publique le 15 au soir, 260-279. —Appréciation de Marx sur le Congrès de Gand, 279-280.

XV.De la seconde quinzaine de septembre à la fin de 1877. — En Espagne : Constitution d’un nouveau groupement révolutionnaire, qui a pour organe la Revolucion popular, 280. — En Italie : L’Anarchia, de Covelli, publiée à Naples, puis à Florence, disparaît en octobre ; l’Internationale continue ses réunions malgré la police ; le procès des insurgés du Bénévent, qui devait avoir lieu en novembre, est renvoyé à février, 281-282. — En France : Agitation électorale ; manifeste de la Fédération française de l’Internationale ; un manifeste d’Hippolyte Buffenoir ; au 14 octobre, trois cent vingt républicains sont réélus, 282-283. — En Belgique : Grève des mineurs du bassin de Mons ; manifestation contre le roi à Gand (octobre), 283. — En Angleterre ; 10e Congrès annuel des Trade Unions, à Leicester (17-22 septembre), 283. — Élection de Liebknecht comme député à la Chambre saxonne (octobre) ; polémiques à ce sujet ; le Vorwärts continue sa propagande en faveur du sultan, 284. — En Russie : Commencement du procès des Cent quatre-vingt-treize (17 novembre) ; bruits relatifs à l’octroi d’une constitution, 285. — Ma situation matérielle en 1877 ; je me rends à Courtelary le 5 octobre pour y faire les 40 jours de prison auxquels j’avais été condamné à Berne le 18 août ; maladie de ma femme ; le régime de la prison ; je sors de prison le 14 novembre, 285-287. — Dans la Fédération jurassienne : Souscription en faveur des condamnés du procès de Berne ; conférences à Neuchâtel, Saint-Imier, Fribourg, etc. ; les détenus à Courtelary et à Berne ; l’Arbeiter-Zeitung suspend sa publication (octobre), 287-289. La loi sur les fabriques : articles du Bulletin ; vote référendaire du 21 octobre, la loi est adoptée par le peuple, nouveaux articles du Bulletin, 289-293. Soirée d’adieu de la section italienne de Saint-Imier (1er novembre) ; à la Chaux-de-Fonds, Fritz Robert élu député par les radicaux (18 novembre) ; la Neue Gesellschaft du Dr Wiede, à Zürich, 293. Programme de la Sozialdemokratische Partei in der Schweiz, 293-294. — En Italie : Nicotera remplacé par Crispi (décembre). Dans l’affaire des insurgés du Bénévent, arrêt de la Chambre des mises en accusation (30 décembre), les deux prêtres et un paysan sont mis hors de cause ; conflit avec le procureur général. Les distractions des détenus de Santa Maria di Capua Vetere : Cafiero écrit un résumé du Kapital de Marx, 294-296, — En France : Second manifeste de la Fédération française (novembre) ; fondation, par Guesde, du journal l’Égalité, réflexions du Bulletin ; préparation d’un Congrès ouvrier à Paris ; ministère Rochebouët (23 novembre), le major Labordère (13 décembre), 290-297. — Fn Belgique : L’Almanach de l’ouvrier pour 1878 ; article du Bulletin, réponse de Louis Bertrand, observation du Bulletin, 297-300. Congrès de la Fédération belge à Bruxelles, à Noël ; la Section d’Anvers se retire de l’Internationale ; discussion sur le Conseil régional belge et sur le siège du Bureau fédéral, 300-301. — Lettre que m’adresse Hermann Jung (2 décembre) au sujet d’une grève des tailleurs de pierre de Londres, 301-302. — Le Vorwärts et Osman-Pacha, 302. Lettre de Marx à Sorge sur la situation du socialisme en Allemagne en 1877, 303.

XVI.Du commencement de 1878 à mai 1878. — Mon projet d’aller vivre à Paris ; mes occupations pendant l’hiver 1877-1878, 304-300. — Appel du Bulletin à ses lecteurs (7 janvier 1878), 300. Nouvelle chanson de Ch. Keller, 300. Fête du 2 janvier à Saint-Imier ; les patrons ferblantiers de Zürich rétablissent la journée de onze heures ; tournée de propagande de Greulich à Vevey, Lausanne et Genève (janvier), 300-308. L’Avant-Garde devient un journal de propagande pour la Suisse aussi, 308. — Mort de Victor-Emmanuel (7 janvier) ; amnistie à l’avènement d’Umberto, dont bénéficient huit détenus de l’affaire du Bénévent, 308. — Manifeste du Parti socialiste brabançon ; observation du Bulletin ; article de De Paepe dans le Socialisme progressif de Malon, et réponse du Bulletin, 308-311. — Propagande de Werner à Leipzig ; propagande anarchiste à Munich, 311-312. — Le Congrès ouvrier de Lyon (28 janvier), 312. — Congrès du Parti socialiste portugais à Porto (1er février), 312. — Mort d’Albarracin (5 février), 312. — En Italie : La presse socialiste révolutionnaire : arrêt de la Cour de cassation de Naples (15 février) ; les 20 détenus de Santa Maria Capua Vetere, amnistiés pour les faits qualifiés politiques, seront traduits devant la cour d’assises de Bénévent pour y répondre de la mort d’un gendarme ; la bombe de Florence (9 février) et celles de Livourne (18 février), déclaration de la fédération internationale de Florence, 312-314. — Assemblée populaire à Leipzig, Liebknecht et Werner (février), 314. — Fn Russie : Fin du procès des Cent quatre-vingt-treize : les condamnations (février) ; mes impressions ; le roman de Tourguénief, Terres vierges ; Véra Zassoulitch, 314-315. — En France : Grève à Montceau-les-Mines (27 février), 315. — Traité de San Stephano (3 mars), 315. — En Suisse : Le gouvernement bernois mobilise des troupes dans l’attente d’une manifestation à l’occasion de l’anniversaire du 18 mars ; articles du Bulletin : lettre d’un membre de l’Arbeiterbund bernois : la journée du 18 mars 1878 à Berne, 315-320 : commémoration du 18 mars dans d’autres localités, la Chaux-de-Fonds, etc., 320. — Les manuscrits de Bakounine, remis entre mes mains en 1870 ; je les transmets à Élisée Reclus au printemps de 1878 par l’intermédiaire de Kraftchinsky, 320-321. — Article sur Babeuf dans la Neue Gesellschaft, 321. — Costa et Kropotkine à Paris ; arrestation de Costa (22 mars), Kropotkine quitte Paris pour Genève (avril), 321-322. — Je donne ma démission des fonctions de rédacteur du Bulletin et de membre du Comité fédéral jurassien ; le Bulletin suspend sa publication (fin mars), en recommandant à ses lecteurs l’Avant-Garde ; le Comité fédéral jurassien placé au Val de Saint-Imier, 322-323. — Mort de Charles Beslay (30 mars), 323. — Paiement de l’indemnité du gendarme Lengacher (avril), 323. — Installation du nouveau Comité fédéral jurassien (18 avril), 324. — Mon départ pour Paris (1er mai) ; ma famille m’y rejoint (11 juin), 324. — Conclusion, 325.

Appendice. — Nouveaux détails sur le Congrès de Genève de 1866 (extraits du compte-rendu du Courrier international, 326




  1. Il s’agit de la seconde série de l’Égalité, qui a paru du 21 janvier au 23 août 1880.
  2. En français dans l’original.
  3. Dans le volume de Sorge on lit « Questionneur » au lieu de « Questionnaire ». Il s’agit évidemment de l’article (non signé) qui a paru en tête du n° 4 de la Revue socialiste (20 avril 1880) sous le titre d’Enquête ouvrière : il comprend cent questions auxquelles les ouvriers sont engagés à répondre, afin de dresser les « cahiers du travail ».
  4. « Moi » ; en anglais dans l’original.
  5. En français dans l’original. — L’Émancipation sociale, qui parut à Lyon d’octobre à décembre 1880, comme organe quotidien du « Parti ouvrier », avait Malon comme rédacteur en chef, et Brousse et Guesde comme collaborateurs.
  6. Wie alle « denkenden » französischen Sozialisten. — Marx ignorait-il donc que l’Internationale française, sous l’influence de Varlin et de tant d’autres, était dans sa très grande majorité « collectiviste » dès 1869 ?
  7. « Quelque chose de merveilleux » : en anglais dans l’original.
  8. Les trois dernières lignes, depuis « entre nous », inclusivement, jusqu’à la fin, sont en français dans l’original. (Briefe and Auszüge aus Briefen an F. A. Sorge und Andere, Stuttgart, 1906 ; p. 170.)