stative serait יֵבוֹא* (comp. יֵבוֹשׁ pour i̯ibāš) ; 3) en arabe le verbe bāʾa بَاءَ a le futur en u des verbes d’action, et cela malgré la gutturale qui suit. Donc dans יָבֹא le ◌ֹ ne vient pas de l’a primitif des verbes statifs, mais de l’u des verbes d’action qui, pour une raison particulière, ne s’est pas ici allongé en ū[1]. Impér. et inf. cst. ont également ◌ֹ : בֹּא, בּוֹא.
Pour les formes du parfait inverti cf. § 43 b, du futur inverti § 47 b.
Voyelle de liaison. Au futur qal on a, très rarement, תְּבוֹאֶ֫ינָה ; la forme ordinaire est תָּבֹ֫אנָה. Au futur hifil on trouve seult תְּבִיאֶ֫ינָה. Au parfait hifil les formes avec voyelle de liaison sont beaucoup moins nombreuses que les autres, p. ex. הֲבִֽיאוֹתֶם 1 fois, הֲבֵאתֶם 10 f. ; les formes הֲבִיא֫וֹתָ, הֲבִיא֫וֹתִי ne se trouvent que devant suffixes.
Voyelle du ה (cf. § m). En position antéprétonique le ◌ֵ se maintient dans les formes sans suffixe, p. ex. וְהֵֽבֵאתָ֫ ; dans les formes avec suffixe, à la 3e p. sg. il s’abrège en ◌ֱ, p. ex. הֱבִיאַ֫נִי ; partout ailleurs en ◌ֲ, p. ex. הֲבֵאתָ֫נוּ, הֲבִֽיאֹתָ֫נוּ.
Sur les formes anormales de l’impératif הָבִיא et du futur inverti וַיָּבִיא cf. § 78 i.
On trouve l’inf. לָבִיא avec syncope du ה (cf. § 54 b) dans Jér 39, 7 ; 2 Ch 31, 10.
s Comparaison avec les formes nominales (cf. §§ a−b).
Formes avec ו : עִוֵּר aveugle, מָ֫וֶת mort, יוֹם (pour *i̯au̯m) jour ; מָנוֹחַ et מְנוּחָה (§ 29 b) repos ; תְּעוּדָה attestation (de הֵעִיד attester).
Formes sans ו : Comme קָם : זָר étranger, זָרָה prostituée, עָב[2] nuage.
Comme מֵת : גֵּר étranger, immigré, כֵּן (adj.) droit, נֵר lampe, עֵד témoin, f. עֵדָה témoin, témoignage[3].
Mots du type qūl § 88 B f : טוּב le bien, צוּר rocher.