Confessions d’un ex-libre-penseur
Letouzey et Ané, .
Élevé dans une famille catholique de Marseille, Gabriel Jogand-Pagès devint un journaliste et écrivain libre-penseur, sous le pseudonyme de Léo Taxil. Initié puis exclu de la Franc-Maçonnerie, il fut l’un des fondateurs de la Ligue Anti-cléricale et un militant républicain radical. Il publia des pamphlets anti-cléricaux, attaquant non seulement l’Église catholique, mais aussi ses dogmes.
En 1885, il conçut une grande mystification : il annonça s’être converti au catholicisme et se consacra à l’écriture d’ouvrages antimaçonniques, exploitant les fantasmes des catholiques sur les franc-maçons et le satanisme.
Les présentes Confessions d’un ex-libre-penseur sont une autobiographie couvrant la vie de Taxil jusqu’à sa conversion. On peut douter de la sincérité de l’auteur dans la mesure où ces Confessions font partie d’une mystification et témoignent d’une religiosité feinte.
TABLE DES MATIÈRES
Pages.
I.
Mon Enfance. — Ma famille. — Le petit pensionnat du Sacré-Cœur. — Mongré. — Une bonne première communion
7
II.
La Déchéance. — Saint-Louis. — La Petite Œuvre. — Un louveteau. — Dernières prières. — Un sacrilège. — Mon premier journal. — Perspicacité d’un professeur.
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III.
La Révolte. — Le prestige d’un pamphlétaire. — Deux athées. — Un juif. — Projet insensé. — Les 25 francs de Notre-Dame du Sacré-Cœur. — Fuite de la maison paternelle. — Mettray. — Existence en partie double. — Lettre de mon père à Pie IX. — Réponse du Souverain Pontife.
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IV.
Dévoyé. — Lycéen et ancien détenu politique. — Une émeute scolaire. — Au jour le jour. — En simple police. — Le culte de Marat. — Gambetta et Esquiros. — Le plébiscite. — Conspirations. — Un échappé du séminaire. — La guerre franco-allemande. — Zouave par fraude. — Dures étapes. — Engagement cassé. — La Jeune Légion Urbaine. — Garibaldi. — La Garde Civique. — Trois préfets pour une préfecture. — La comédie des cours martiales. — Gent et la balle introuvable. — Les clubs. — Je deviens Léo Taxil.
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V.
La Commune. — Le règne des journalistes. — Gent et les élections générales. — Une fausse joie de Spuller. — Programme officiel exécuté au rebours. — Les malheurs d’Henri Fouquier. — Un gouvernement improvisé. — Tout Marseille sautera. — Le gâchis insurrectionnel. — Le 4 avril. — Fin de la Commune Révolutionnaire.
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VI.
De Marseille à Paris. — La Marotte et l’Egalité. — À dix-huit ans en cour d’assises. — La Jeune République. — La lutte contre l’état de siège. — Le Furet et la Fronde. — Trois duels. — Avalanche de procès. — Exil à Genève. — L’amnistie des délits de presse. — Montpellier et le Frondeur. — Fraternité républicaine. — L’exposition de Paris.
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VII.
Guerre à Dieu ! — Plan de campagne. — Origine de mes brochures impies. — L’Anti-Clérical et l’Avant-Garde. — À bas la calotte ! — M. Paul de Cassagnac. — Seconde comparution en cour d’assises. — Les finesses de Le Royer. — À propos de Mgr Guibert. — La Librairie Anti-Cléricale. — Nouveau procès. — Les bons confrères. — Candidature à Narbonne. — La Franc-Maçonnerie. — Premier Congrès Parisien de la Libre-Pensée.
185
VIII.
Les Mensonges. — Le principe voltairien. — La légende du curé Meslier. — Comment et pourquoi fut calomniée la mémoire de Pie IX. — Les discours sur l’Inquisition. — Une relique de la libre-pensée. — Vieux contes rajeunis. — Traductions faites de mauvaise foi. — Un document apocryphe. — Une mystification. — Entente systématique des écrivains anti-catholiques pour la diffusion des calomnies.
223
IX.
La Propagande du Mal. — Organisation de la propagande. — La Lanterne. — La Petite République Française. — Deux bourreaux d’enfants. — Les ouvriers du mal. — Les défroqués. — Les mystificateurs. — Les exaltés. — Désintéressement. — Le pensionnat anti-clérical de Montreuil-sous-Bois.
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X.
Garibaldi. — Son amitié. — Le général Canzio. — La commémoration du Cirque d’Hiver. — Hypocrisie de nos sénateurs et députés républicains. — Le conseil municipal de Paris et l’épée de La Tour d’Auvergne. — Zorilla. — Garibaldi dans la vie privée et dans ses relations avec les hommes de son parti. — La vérité sur le désintéressement de Garibaldi pendant la guerre de 1870-71. — Le mauvais génie du général. — Dossier complet et authentique de Bordone. — Un témoignage écrasant. — La Franc-Maçonnerie imposant Bordone aux républicains.
277
XI.
La Libre-Pensée Militante. — Franc-Maçonnerie et Libre-Pensée. — La Ligue Anti-Cléricale. — Sa fondation. — Ses principes. — Son organisation. — Son fonctionnement. — Les testaments pour enterrements civils. — Les groupes français de la Ligue. — Les sociétés affiliées.
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XII.
Ma Conversion. — Un sacrifice. — Projet d’un livre sur Jeanne d’Arc. — Mon ouvrage et le dossier du procès de Rouen. — Les affiches contre Pie IX. — Ma dernière condamnation. — Le bal du Vendredi-Saint. — Le 23 avril 1885. — Lumière de la foi. — Une nuit de prières. — Ma première lettre de converti. — Le vicaire de Saint-Merri. — Ma démission de membre de la Ligue et de rédacteur en chef de la République Anti-Cléricale. — Je me décide à rétracter purement et simplement mes anciens écrits et à demeurer neutre ensuite. — Liquidation du Congrès de Rome. — Attaques violentes de la presse républicaine. — Conversion complète. — Mon expulsion de la Ligue. — Visite au Nonce du Saint-Siège. — Retraite : je me confesse. — Je renouvelle ma première communion.
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