Livre:Michelet - OC, Histoire de France, t. 14.djvu
Titre | Œuvres complètes de J. Michelet |
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Volume | Histoire de France |
Auteur | Jules Michelet |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | s.d. (1893-1898) |
Bibliothèque | Internet Archive |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À corriger |
Série |
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TABLE DES MATIÈRES
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La Régence est une révélation, une révolution, une création.
La révolution financière montre la France à elle-même.
Le christianisme fut oublié pendant une année.
Montesquieu prédit la mort prochaine du catholicisme.
La république financière.
La Régence n’eut aucun credo préparé.
Retour à la Nature.
Un mot sur ce volume. — Son principe.
Chapitre Premier. — Trois mois de la Régence. Hostilité de l’Espagne (septembre-décembre 1715).
Le roi laisse une situation désespérée. Élan généreux, impuissant.
Philippe V et Alberoni.
Immoralité d’Alberoni et de la Farnèse. Ils relèvent l’Inquisition et s’offrent aux hérétiques.
Chapitre II. — Grandeur de l’Angleterre. État incurable de la France (1715).
Mécanisme anglais. La ligue de la Terre et de l’Argent.
Georges et le Prétendant veulent également la guerre européenne.
Le parti espagnol rend tout impossible au Régent.
Il fallait à tout prix assurer la paix. Adresse de Dubois. Triple Alliance, 28 novembre 1716.
Chapitre III. — Dubois. La Tencin. Mademoiselle Aïssé (1717).
Esprit humain et indépendant du Régent.
Dubois empêche notre émancipation religieuse.
Le Régent flottant et déjà usé.
Les mœurs de la Régence (avant le Système). Tencin. Aïssé.
Chapitre IV. — La Fille du Régent. Watteau. Révolution de Janvier 1718.
Fatalité natale et folie de la duchesse de Berry.
On veut la convertir, la marier, l’employer contre d’Aguesseau et Noailles.
Le Régent publie Daphnis et Chloé, fait Watteau peintre du roi, lui fait peindre les palais de sa fille. Arts et modes.
Chapitre V. — Alberoni et Charles XII. Défaite d’Alberoni. La paix du monde (1718).
Conspiration d’Alberoni et de la Farnèse avec les mercenaires du Nord contre la paix et la civilisation.
Dévotion libertine et féroce de la cour de Madrid. Casuistique. Auto-da-fé.
Union d’Hanovre et d’Orléans. Destruction de la flotte espagnole (11 août 1718).
Chapitre VI. — Triomphe du Régent sur les Bâtards et le Parlement (août 1718).
L’Espagne et la duchesse du Maine voulaient créer une Vendée et soulever les Parlements.
Grands services de Law (avant le Système). Le Parlement veut le faire pendre.
La nouvelle du désastre espagnol enhardit le Régent à frapper le Parlement et le duc du Maine (26 août 1718).
Exigences de M. le Duc, qui fait acheter son appui.
Grossesse de la duchesse de Berry. Elle trône comme reine de France. Apoplexie du Régent (septembre 1718).
Chapitre VII. — Le roi banquier. Conspiration et guerre. Œdipe (novembre-décembre 1718).
La fièvre de spéculation dans toute l’Europe. Law et ses théories.
La conspiration de Cellamare et la guerre d’Espagne obligent le Bégent à se mettre à la tête de la nouvelle Banque (4 et 5 décembre).
L’Œdipe. Le Régent pensionne Voltaire.
Chapitre VIII. — Le Café. L’Amérique (1719).
Immense mouvement de causerie ; le café détrône le cabaret.
Les trois âges du café : arabe, indien, américain.
Oubli des questions religieuses. Les îles. Les Indes. Le Canada.
Contradictions des missionnaires ; accord des voyageurs laïques.
La France seule eût pu sauver les races américaines.
Le découvreur du Mississipi.
Law à la Louisiane ; son plan, nullement chimérique.
Chapitre IX. — Tentatives de réformes. Danger de la fille du Régent (avril 1719).
Le Régent rend l’instruction gratuite, prépare l’égalité d’impôt.
Les protestants reviennent et entrent dans la Banque.
Hontes domestiques et terreur du Régent à l’accouchement de sa fille.
Chapitre X. — Guerre d’Espagne. Mort de la duchesse de Berry. Danger de Law (mai-juillet 1719).
Folies furieuses d’Alberoni et de la Farnèse. Succès de la France.
Désespoir et mort de la duchesse de Berry, 21 juillet.
Coalition de la Maltôte et des Anglais pour faire sauter Law (22 juillet).
Chapitre XI. — La Bourse. Les Mississipiens (août-septembre 1719).
Le balayeur. Le laquais. La brocanteuse.
Les belles agioteuses. L’entremetteuse. Le Savoyard. Le vampire.
Chapitre XII. — La crise de Law (août-septembre-octobre 1719).
Law concentra les utopies du temps. Son plan pour l’extinction de la Maltôte, de la Dette, l’égalité de l’impôt et la vente des biens du Clergé.
Sa terreur des Anglais et sa dépendance de Monsieur le Duc.
Razzia des agioteurs aux dépens des créanciers de l’État (27 août).
Law résiste trois jours (22-25 septembre).
La rue Quincampoix.
Les enlèvements pour le Mississipi.
Law devient un mannequin.
Chapitre XIII. — Law veut s’enfuir. On le fait contrôleur général (novembre-décembre 1719).
Orgueil de madame Law. Law effrayé de ses amis et de ses ennemis. Il se sent perdu, malgré les grands résultats qu’il a obtenus.
Il achète la protection des Condé, des seigneurs.
Ses amis réalisent et le minent en dessous.
Chapitre XIV. — La baisse. L’abolition de l’or (janvier-mars 1720).
Law, converti, n’en est pas moins attaqué par le clergé, trahi par Dubois qui travaille pour le clergé et l’Angleterre.
La Bourse de Londres et la spéculation de Blount exigeaient la ruine de Law.
Condé et Conti vident les caisses (2 mars).
Désespoir de Law. Il abolit l’or et l’argent.
La débâcle. Un parent du Régent roué en Grève (26 mars).
Chapitre XV. — Law écrasé. Victoire de Blount à Londres (mai 1720).
On continue, malgré Law, les enlèvements pour le Mississipi.
Law se rejette vers les fabriques, veut habiller, nourrir le peuple.
Perfidie de Dubois et d’Argenson qui le précipitent pour faire à Londres la hausse de Blount (mai).
Chapitre XVI. — La ruine. La peste. La Bulle (juin-décembre 1720).
L’agiotage sur la baisse. Le camp de Condé à la place Vendôme.
La peste à Marseille. Les étouffés à Paris.
Law et le Régent éperdus. Dubois fait enregister la Bulle. Fuite de Law (décembre).
Chapitre XVII. — La Peste (1720-1721).
Héroïsme de Roze, des échevins de Marseille, de Belzunce.
Le règne des forçats.
L’anéantissement de Toulon.
La furie de vivre.
Trois générations de malheurs avaient abouti à la peste.
Elle marche vers la Loire. Déserts. Pays abandonnés.
Chapitre XVIII. — Le Visa (1721).
Triumvirat de Pâris-Duverney, Crozat et Samuel Bernard.
Monsieur le Duc humilie le Régent et jette à la justice un de ses compagnons d’agiotage.
Un million de familles apportent leurs papiers au Visa.
Partialité du Visa, qui respecte les vols des seigneurs.
Désespoir et galanterie. Fêtes, bals.
Le dernier portrait du Régent et ses derniers scandales.
Chapitre XIX. — Manon Lescaut, Mort de Watteau (1721).
L’amour au dix-huitième siècle.
Manon est-elle une confession de Prévost ? Elle est de la Régence, non du temps de Fleury.
Noblesse et mélancolie. Mort de Watteau.
Chapitre XX. — Rome et les sacrilèges. Mariages espagnols (1721).
Le marchandage du chapeau de Dubois.
Sacrilèges et malpropretés à Rome, en France, en Angleterre, en Espagne.
Les quatre péchés de Madrid. Révélation d’Alberoni.
Honteux traité de la Farnèse et de Dubois.
Chapitre XXI. — Louis XV. Les Méchants. Cartouche (1721).
Nature ingrate du jeune roi, son éducation.
Les Méchants. Le petit duc de Richelieu favori, à treize ans, de la duchesse de Bourgogne (1709).
Maladie du jeune roi. Son indifférence pour l’amour du peuple.
Mœurs violentes. Voleurs. Cartouche.
Jeux cruels. Férocité de Monsieur le Duc et de Charolais.
Chapitre XXII. — Dubois abandonne toute réforme. Approche de la majorité (1722).
Lâcheté de Dubois, qui laisse brûler les papiers du Système et du Visa, effacer la trace des vols. Il connive à la grandeur effrontée de Monsieur le Duc, compose avec le Clergé, la Noblesse, la Maltôte.
Sa lutte avec Villeroy et Fleury pour la première communion du Roi.
Le petit Roi tue sa biche blanche.
Le Régent veut en vain ajourner la majorité.
Chapitre XXIII. — Le Roi ramené à Versailles. Enlèvement de Villeroy (1722).
Aspect du vieux Versailles. Le Régent s’y établit avec le petit Roi et veut le gagner.
L’Infante à Versailles.
Les jeunes Villeroy essayent de s’emparer du Roi en le corrompant.
Ils sont surpris, chassés (2 août).
Villeroy rompt avec Dubois, est enlevé (12 août).
Fuite calculée et retour de Fleury.
Chapitre XXIV. — Fin de Dubois et du Régent (1722-1723).
Bassesse et faiblesse du gouvernement. Terreur du règne imminent de Monsieur le Duc.
L’Angleterre consolide Dubois en obtenant qu’il soit premier ministre, avec tous les pouvoirs de Richelieu et Mazarin.
Dubois perd l’espoir d’influer en Espagne par la fille du Régent.
Cruauté de la Farnèse pour la jeune Française.
Dubois, faible et isolé, forcé de sacrifier ses agents les plus sûrs à Monsieur le Duc.
Son désespoir et sa mort (10 août 1723).
Le Régent sans ressources. Sa mort (2 décembre).
Chapitre XXV. — Montesquieu. Lettres persanes (1721). Voltaire, Henriade (1723).
Barbarie religieuse de l’Europe, auto-da-fé d’Espagne, massacre de Thorn, etc.
Humanisation de la France par la ruine du dogme inhumain.
Le cœur tendre et doux de Voltaire. Son faible poème, alors très hardi.
Douceur et humanité de Montesquieu. D’autant plus terrible au passé.
Il part de l’écart absolu, ne compose pas, comme l’abbé de Saint-Pierre, avec le vieux monde.
Solitaire en pleine foule, émancipé par les sciences, les législations comparées, la lecture des voyages.
Hauteur de son point de vue.
Légèreté et désordre apparents de son livre, très profondément calculé.
Sa prédiction de la mort prochaine du catholicisme.
Chapitres I et II. — Du beau début de la Régence. Le parti espagnol la paralysait.
Chapitre II. — De Saint-Simon.
Chapitre II. — Des réhabilitations de Dubois.
Chapitre IV. — La duchesse de Berry.
Chapitres I, VI, XXI. — Sur l’Espagne et la cour de Madrid.
Chapitre III. — Mademoiselle Aïssé.
Chapitre VII. — Génie de Law, etc.
Derniers Chapitres. — Sur la fin de Dubois et du Régent.
Dernier Chapitre. — Montesquieu. L’Orient.
FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES DU TOME QUATORZIÈME.