Livre:Caix de Saint-Aymour - Une famille d'artistes et de financiers aux XVIIe et XVIIIe siècles - Les Boullongne, 1919.djvu

TitreUne famille d'artistes et de financiers aux XVIIe et XVIIIe siècles : Les Boullongne Voir l'entité sur Wikidata Voir et modifier les données sur Wikidata
AuteurAmédée de Caix de Saint-Aymour Voir l'entité sur Wikidata Voir et modifier les données sur Wikidata
Maison d’éditionH. Laurens Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu d’éditionParis Voir et modifier les données sur Wikidata
Année d’édition1919 Voir et modifier les données sur Wikidata
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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TABLE DES MATIÈRES

CHAPITRE PREMIER
Les premiers Boullongne de Paris.
Naissance à Paris de Louis de Boullongne, le premier peintre de ce nom. — Ses parents et leur origine. — Peintres du même nom aux XIVe et XVe siècles. — Le sculpteur Jean de Boullongne, jadis appelé « de Bologne ». — Réfutation de la Communauté d’origine du peintre Valentin et des Boullongne 
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CHAPITRE II
Louis de Boullongne, dit l’Ancien.
Vocation pour la peinture de Louis de Boullongne, dit l’Ancien. — La Ville de Paris l’envoie (en 1631) comme pensionnaire à Rome. — A son retour en 1637, le Corps de la Ville lui continue sa protection. — Ses travaux pour la Ville et pour les particuliers. — Le « Mai » des Orfèvres. — Décoration d’hôtels à Paris. — Il prend part, en 1648, à la fondation de l’Académie Royale de peinture et de sculpture. — Il devient Professeur royal en 1656. — Son talent comme graveur. — Ses travaux à la grande Galerie du Louvre et à Versailles. — Il meurt en 1674. — Sa vie privée. — Son mariage. — Il laisse deux fils : Bon et Louis de Boullongne, le jeune ; et quatre filles : Marie, Elisabeth, Geneviève (mariée au statuaire Clérion) et Madeleine. — Toutes ses filles furent peintres. — Les deux dernières, Geneviève et Madeleine, reçues ensemble à l’Académie en 1669. — Portrait de Louis de Boullongne, l’Ancien 
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CHAPITRE III
Bon de Boullongne.
Bon, fils aîné de Louis l’Ancien. — Envoyé à Rome en 1670, par la protection de Colbert, et sans passer par le concours. — Anecdote au sujet de ce séjour. — Il revient a Paris en 1676. — Reçu académicien en 1677, à vingt-huit ans. — Adjoint-Professeur en 1684. — Professeur en 1692. — Ses travaux. — Son talent de « pasticheur ». — Anecdotes à ce sujet. — C’était un travailleur infatigable. — Ses élèves. — Sa décoration de l’église des Invalides. — Appréciation de son talent. — Gravures de lui. — Ses deux portraits. — Sa vie familiale. — Son mariage et ses deux fils morts jeunes 
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CHAPITRE IV
Louis de Boullongne, dit le Jeune.
Sa jeunesse et sa vocation. — Son séjour en Italie. — Reçu à l’Académie de peinture. — Ses travaux. — Adjoint-Professeur en 1692 et Professeur titulaire en 1693. — Ses élèves : son influence sur la jeune Ecole — Recteur de l’Académie en 1717 ; Directeur en 1722. — Dessinateur des Médailles et Membre de l’Académie des Inscriptions. — Premier Peintre du Roi. — Conseiller-secr6taire du Roi en 1718. — Chevalier de Saint-Michel en 1722. — Il reçoit des lettres de noblesse en 1724. — Tendre amitié des deux frères Bon et Louis de Boullongne. — Mariage de Louis. — Il a cinq enfants : trois fils et deux filles. — Son second fils Edme-Louis de Boullongne des Coiseaux, mort sans enfants en 1732. Mort de Louis de Boullongne en 1733. — Appréciation de son talent. Ses portraits 
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CHAPITRE V
Jean de Boullongne, fils de Louis.
Son mariage avec Mlle de Beaufort. — Ses beaux-frères. — Premier Commis des Finances en 1724. — Conseiller au Parlement de Metz en 1725. — Intendant des Ordres du Roi en 1737. — Intrigues du marquis d’Argenson contre M. Orry, contrôleur général. — Jean de Boullongne, son premier commis, le défend. — Il est nommé intendant des Finances en 1744. — Querelle des frères Pâris avec Orry. — Ils mettent dans leur intérêt Mme de Pompadour. — Disgrâce de M. Orry. — Jean de Boullongne a l’habileté de garder son crédit et aspire à devenir Contrôleur Général. — Il s’installe somptueusement à Paris et à Passy. — Ses tableaux et ses livres. — Ses relations avec les artistes et les « gens à talent ». — Alexis Piron et la « Belle Uranie ». — Alexandre Tannevok, mauvais poète, ami de Piron et commis de M. de Boullongne. — Jean de Boullongne et le curé de St-Roch 
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CHAPITRE VI
Les Boullongne du Beauvaisis, dits Boullongne-Tavernier.
Leur origine. — Charles Tavernier de Boullongne et Geneviève Truyart. — Artus de Boullongne-Tavernier assiste au manage de Bon de Boullongne en 1687. — Première reprise de relations entre les Boullongne de Clermont et ceux de Paris. — Guillaume de Boullongne-Tavernier à Orleans. — Son mariage. — Ses fils Guillaume-Pierre et Boullongne de Préninville. — Leurs mariages. — Le Chevalier de Saint-Georges 
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CHAPITRE VII
Les Boullongne de Beaurepairé.
Originaires de la Flandre française et fixés d’abord en Artois. — Incendie de leur manoir par les Impériaux. — Ils viennent s’établir en Ponthieu et quittent l’épée pour la robe. — Nicolas de Boullongne, conseiller d’Etat. — Son fils Adrien, mayeur d’Abbeville. — Confirmation de leur noblesse en 1700. — Louis de Boullongne revient à Arras. — Son fils, Antoine-Joseph, reprend des relations suivies avec les Boullongne de Paris 
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CHAPITRE VIII
Pacte de famille de 1751.
Pacte de famille fait en 1751 entre les trois branches des Boullongne. — Apres enquête, ils reconstituent leur filiation ancienne, et se reconnaissent comme parents. — Les Beaurepaire sont reconnus comme les aînés. — Les Boullongne-Tavernier et les Boullongne de Paris, puînés et cadets, sont autorises par brevet à reprendre les armoiries familiales. — Discussion de ce pacte de famille. — Est-il basé sur des titres sérieux et sur des vraisemblances suffisantes ? — Examen des critiques qui en ont été faites 
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CHAPITRE IX
Jean de Boullongne, Contrôleur-Général.
Détresse des finances royales en 1752 et années suivantes. — Haine du Marquis d’Argenson contre Madame de Pompadour, les frères Pâris et les Boullongne. — M. de Séchelles, successeur de Machault, au Contrôle Général en 1754, est lui-même remplacé, en 1756, par Peirenc de Moras. — Impopularité de ce dernier. — Etat déplorable des affaires : Lutte de la Cour et du Parlement ; crise de 1756 ; attentat de Damiens (1757) ; commencement de la Guerre de Sept Ans (1755} ; plus d’argent ni de crédit. — Moras tombe en disgrâce et Jean de Boullongne le remplace le 25 août 1757. — Sa nomination bien accueillie par l’opinion. — Le désastre de Crevelt (23 juin 1758) amène la retraite du premier Ministre Bernis. — Disgrâce de Jean de Boullongne : il est remplacé par M. de Silhouette en mars 1759. — Réfutation des accusations portées contre sa gestion. — Exilé, il demande asile à son cousin de Normandie, Pierre-Léonard de Boullongne-Tavernier. — Il achète le château de la Chapelle-Godefroy, près Nogent-sur-Marne, et devient Comte de Nogent en 1761. — Il y perd sa femme en 1761 et meurt lui-même à Paris en 1769 
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CHAPITRE X
Descendance de Jean de Boullongne et de Catherine de Beaufort
Ils eurent quatre filles et un fils. — Les filles mariées à M. de Caze, baron de la Bove, aux marquis de l’Hôpital, de Dromesnil et de Béthune. — Le fils, Jean-Nicolas de Boullongne, Comte de Nogent à la mort de son père, baron de Marigny-le-Châtel, seigneur de Montereau, etc. — Il est successivement Conseiller au Parlement de Paris, Intendant des Finances, Premier Commis en survivance de son père, puis Conseiller d’Etat et Conseiller au Conseil Royal. — Marié à Louise Feydeau de Brou, fille du futur Garde des sceaux. — Vers adressés par Piron à sa femme. — Jean-Nicolas, Membre honoraire de l’Académie de Peinture. — Il embellit la Chapelle-Godefroy. — Sa bibliothèque, son médailler, ses tableaux et ses objets d’art. — Son fils unique Paul-Esprit-Charles de Boullongne, émigre et disparait à la Révolution. — Vente de la Chapelle-Godefroy. — Inventaire publié par M. Albert Babeau. — Arcade du XVIe siècle, provenant de ce château 
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CHAPITRE XI
Enfants de Guillaume de Boullongne-Tavernier et de Marguerite du Val.
Guillaume-Pierre leur fils aîné, marié à Catherine de Ravenel, dont il a une fille qui épouse le vicomte de Montmorency-Laval. — Anecdotes à ce sujet. — Guillaume-Pierre, Trésorier de l’Extraordinaire des Guerres et de l’Ordre de Saint-Louis. — Il achète le marquisat de Busancy. — Décadence des financiers à partir du ministère de Terray. — Réformes de Necker et de Joly de Fleury. — Embarras de Guillaume-Pierre de Boullongne-Tavernier. — Sa ruine 
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CHAPITRE XII
Les Boullongne de Magnanville.
Philippe-Guillaume de Boullongne de Preninville, fils cadet de Guillaume et de Marguerite du Val. — Fermier général. — Achète la terre et le château de Magnanville. — Description de ce château construit par le financier Savalette. — Vie qu’y menaient les Boullongne. — Visite de l’Empereur Joseph II à Magnanville. — Le fils de Philippe-Guillaume, Jean-Baptiste de Boullongne, Trésorier de l’Extraordinaire des Guerres. — Ses prodigalités. — Son père le sauve de la ruine et l’oblige à voyager. — Il revient après plusieurs années, amendé. — Succède à son père comme Fermier-Général en 1789. — Cède presque immédiatement sa charge à son parent Chicoyneau de la Valette.— Les Boullongne vendent (1791) Magnanville à M. de Vindé. — Arrestation de tous les anciens Fermiers-Généraux le 23 novembre 1793. — J.-B. de Boullongne réclame noblement la place de la Valette et est incarcéré avec les autres. — Tous sont guillotinés le 8 mai 1794. — De sa femme, Mlle de Walckiers, J.-B. laisse un fils et deux filles, dont une épouse plus tard M. de Chauvelin et l’autre son cousin Godefroy de Walckiers. — Le fils, Auguste, émigre, ce qui cause à ses sœurs beaucoup d’embarras financiers au sujet d’une terre appelée le Petit Citeaux qu’ils possédaient en commun. — Leurs querelles familiales achèvent de les ruiner 
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APPENDICES.
Appendice I. — Essai de Catalogue raisonné des Œuvres de Louis de Boullongne, dit le Père ou l’Ancien 
 197
Appendice II. — Essai de Catalogue raisonne des Œuvres de Marie, Geneviève et Madeleine de Boullongne, Filles de Louis, dit l’Ancien 
 213
Appendice III. — Essai de Catalogue raisonné des Œuvres de Bon de Boullongne 
 217
Appendice IV. — Essai de Catalogue raisonné des Œuvres de Louis III de Boullongne, dit Le Jeune 
 253
Appendice V. — Titres produits par Louis de Boullongne, Directeur de l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture, pour sa réception dans l’Ordre de Saint-Michel en 1722 
 305
Appendice VI. — Filiation des Boullongne-Tavernier 
 311
Appendice VII. — Filiation des Boullongne de Beaurepaire 
 320
Appendice VIII. — Les Boullongne de Damaslieu, de Cambronne et des Coiseaux (Clermontois) 
 329


Une famille d'artiste et de financiers
Aux XVIIe siècle et XVIIe siècle






Les

Boullongne




par



Le Comte de Caix de Saint-Aymour




Ouvrage illustré de cinq portraits hors texte

et renfermant le Catalogue raisonné de 588 œuvres des artistes

de cette famille




Préface de M. André Michel
Membre de 1’Institut









Henri Laurens, Editeur
6, rue de Tournon, 6
PARIS, 1919