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ŒUVRES DE LOUIS III DE BOULLONGNE, LE JEUNE


HISTOIRE. ALLEGORIES
DIVERS

480. — Philippe le Hardi, portant à Saint-Denis le corps de saint Louis, son père.

Dessin au Louvre, crayon noir rehausse de blanc. (H. : 0,320 ; L. : 0,255). Signé : L. B. Gravé dans L'Inventaire Guiffrey-Marcel, n° 1509.

481. — Louis le Jeune, partant pour la Croisade en 1147, nomme l'abbé Suger, régent du Royaume.

481 bis. — Saint Louis, partant pour la Croisade, prend l'oriflamme à Saint-Denis le 14 mars 1270. Ces trois compositions de Louis de Boullongne, dessinées pour l'Hisloire de l'Abbaye de Saint-Denis, furent gravées : le Philippe le Hardi, par J.-B. de Poilly, les deux autres vignettes par P. Simonneau.

Les planches in-folio sont à la Chalcographie du Louvre.

482. — Louis XIV accordant à la Ville de Pans des lettres de Noblesse. Peint pour l'Hotel-de-Ville de Paris.

(V. D’Angerville : Voyage pittor. de Paris….)

483. — La Charité instruisant des enfants.
Tableau de 3 pieds 5 pouces sur 6 pieds 1 pouce.
Peint pour une chapelle de l'Hôpital de la Pitié. (D’Argenville ; Voyage pittor. de Paris...)
L’esquisse de ce tableau est dans les dessins du Louvre. (Gravé dans l'Inventaire Guiffrey-Marcel, n° 1499).

Au centre, une femme, assise de face, apprend à lire à une fillette debout à gauche. A droite, une autre fillette à genoux. Autour, des enfants travaillent. Dans les airs, deux saints sur des nuages. Plus haut, dans le ciel, l'Enfant-Jésus, soutenu par des chérubins et adoré par deux anges. Au-dessus, le Saint-Esprit.
(H. : 0,363 ; L. : 0,221).

484. — L’Abondance, la Charité et l'Innocence. Allégorie. Cuivre. — H. : 0,36. — L. : 0,375.

Trois jeunes femmes dans un paysage. A gauche, l'Abondance, tournée, montrant son dos nu, la tête chargée d’une longue chevelure blonde, est assise sur une sphère et penche une corne débordante de fruits. Au milieu, vue de face, la Charité (ou la Bienfaisance), rousse, drapée dans une étoffe pourpre et mauve, une gaze verte s’enlevant au-dessus de sa tête ; trois enfants mis se pressent contre ses genoux et trois amours au vol déploient au-dessus d’elle un pavillon grenat. A droite l'innocence, vêtue de blanc, avec une écharpe marron fonce flottant en arrière et un diadème de lis fleuris dans ses cheveux bruns, sourit à un agneau tenu entre ses bras. Au premier plan un fût de colonne brisé.

Appartient à M. Maurice Magnin, conseiller à la Cour des Comptes,