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CHAPITRE VII
Les Boullongne de Beaurepairé.
Originaires de la Flandre française et fixés d’abord en Artois. — Incendie de leur manoir par les Impériaux. — Ils viennent s’établir en Ponthieu et quittent l’épée pour la robe. — Nicolas de Boullongne, conseiller d’Etat. — Son fils Adrien, mayeur d’Abbeville. — Confirmation de leur noblesse en 1700. — Louis de Boullongne revient à Arras. — Son fils, Antoine-Joseph, reprend des relations suivies avec les Boullongne de Paris 
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CHAPITRE VIII
Pacte de famille de 1751.
Pacte de famille fait en 1751 entre les trois branches des Boullongne. — Apres enquête, ils reconstituent leur filiation ancienne, et se reconnaissent comme parents. — Les Beaurepaire sont reconnus comme les aînés. — Les Boullongne-Tavernier et les Boullongne de Paris, puînés et cadets, sont autorises par brevet à reprendre les armoiries familiales. — Discussion de ce pacte de famille. — Est-il basé sur des titres sérieux et sur des vraisemblances suffisantes ? — Examen des critiques qui en ont été faites 
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CHAPITRE IX
Jean de Boullongne, Contrôleur-Général.
Détresse des finances royales en 1752 et années suivantes. — Haine du Marquis d’Argenson contre Madame de Pompadour, les frères Pâris et les Boullongne. — M. de Séchelles, successeur de Machault, au Contrôle Général en 1754, est lui-même remplacé, en 1756, par Peirenc de Moras. — Impopularité de ce dernier. — Etat déplorable des affaires : Lutte de la Cour et du Parlement ; crise de 1756 ; attentat de Damiens (1757) ; commencement de la Guerre de Sept Ans (1755} ; plus d’argent ni de crédit. — Moras tombe en disgrâce et Jean de Boullongne le remplace le 25 août 1757. — Sa nomination bien accueillie par l’opinion. — Le désastre de Crevelt (23 juin 1758) amène la retraite du premier Ministre Bernis. — Disgrâce de Jean de Boullongne : il est remplacé par M. de Silhouette en mars 1759. — Réfutation des accusations portées contre sa gestion. — Exilé, il demande asile à son cousin de Normandie, Pierre-Léonard de Boullongne-Tavernier. — Il achète le château de la Chapelle-Godefroy, près Nogent-sur-Marne, et devient Comte de Nogent en 1761. — Il y perd sa femme en 1761 et meurt lui-même à Paris en 1769 
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