CHAPITRE XXX.
FORMATION DES SOLUTIONS DU DEUXIÈME GENRE.
360.Nous allons voir maintenant comment on peut former
effectivement les solutions périodiques du deuxième genre.
Soient
(1)
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un système d’équations canoniques ; et supposons qu’elles admettent
une solution périodique du premier genre
(2)
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Nous nous proposons d’étudier les solutions périodiques du
deuxième genre qui dérivent de la solution du premier genre (2).
L’analyse peut être simplifiée, au moins pour l’exposition, si
l’on amène les équations (1) à une forme convenable par une
série de changements de variables.
Nous supposerons deux degrés de liberté seulement. Quand
augmentera d’une période, et augmenteront respectivement de
et étant des entiers.
Je puis d’abord supposer car, s’il n’en était pas ainsi,
j’amènerais à s’annuler par le changement de variables du
no 202.
Je puis ensuite supposer que la solution périodique (2) se
réduit à
car, s’il n’en était pas ainsi, je ferais le changement de variables
du no 208.
Cela posé, nous allons voir comment on peut rattacher la
recherche des solutions périodiques du second genre, soit à
l’analyse du no 274, soit à l’analyse du no 44.
361.Rappelons les résultats obtenus aux nos 273 à 277. Soient
des équations canoniques
(1)
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contenant un paramètre et supposons qu’elles admettent une
solution périodique
(2)
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de période correspondant à la valeur de la constante des
forces vives, et à On satisfera formellement aux équations (1)
par des séries de la forme suivante ; ces séries procéderont
suivant les puissances des quantités
Les coefficients seront des fonctions périodiques de
dépendant en outre de la constante des forces vives La
période dépendra aussi de et des produits elle se
réduira à pour
Les exposants sont des constantes développables suivant les
puissances de et des produits et dépendent en outre de
ils se réduisent aux exposants caractéristiques de la solution (2)
pour
Les les et sont des constantes d’intégration.
Dans l’étude des solutions asymptotiques, nous avons supposé
que les étaient réels et nous avons annulé une des constantes
sur deux.
Pour appliquer ces mêmes résultats à l’étude des solutions
périodiques du second genre, nous supposerons au contraire que
les exposants sont purement imaginaires.
Je supposerai deux degrés de liberté seulement, ce qui me permettra
de supprimer l’indice devenu inutile.
Pour que nous obtenions des solutions périodiques, il faut que
l’exposant soit commensurable avec Si nos séries étaient
convergentes, cette condition serait suffisante ; mais elles sont
divergentes et ne satisfont aux équations (2) qu’au point de vue
formel. Une discussion plus approfondie est donc nécessaire ; on
pourrait appliquer un artifice analogue à celui qui a été employé
aux nos 211 et 218. On obtiendrait ainsi des séries qui seraient à
celles des nos 273 et 277 ce que les séries de. M. Bohlin sont à
celles des nos 125 et 127. On retomberait ainsi par une voie indirecte
sur les solutions périodiques du deuxième genre. Mais j’aime
mieux opérer autrement.
362.Par les changements de variables des nos 209, 210, 273,
274, toujours applicables quand on a un système d’équations
canoniques admettant une solution périodique, nous pouvons
amener nos équations à la forme des équations du no 274. Dans
ce numéro nous avons formé les équations suivantes
(3)
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où est un polynôme entier en qui sera homogène
de degré si l’on considère et comme du premier ordre
et comme du second ordre. Les coefficients de ce polynôme
sont des fonctions périodiques de dont la période est
Nous allons, comme au no 274, supprimer les accents devenus
inutiles et écrire au lieu de
Nous pouvons alors supposer (Cf. p. 94, 95, 96)
où et sont des constantes ; je pourrais aussi supposer
mais je ne le ferai pas.
Posons ensuite, comme à la page 96,
les équations conserveront la forme canonique et il viendra
les autres termes seront périodiques de période
tant par rapport à que par rapport à
Nos équations ont alors une forme analogue à celle que nous
avons étudiée tant de fois et en particulier aux nos 13, 42, 125, etc.,
le paramètre jouant le rôle du paramètre Nous pouvons donc
nous proposer de leur appliquer le procédé du no 44.
Un obstacle se présente toutefois : le hessien de par rapport
à et à est nul, et c’est justement un des cas d’exception
du no 44.
Cette circonstance m’obligera à supposer que dépend d’un
certain paramètre et nous développerons à la fois suivant les
puissances de et celles de Du reste nous avons vu au Chapitre XXVIII que dans l’étude des solutions périodiques du
second genre, il convient toujours d’introduire un semblable
paramètre, puisque ce qui caractérise les solutions du second
genre, c’est de se réduire à une solution du premier genre
pour et d’en différer pour
Seulement, pour plus de facilité dans l’exposition, au lieu d’un
paramètre arbitraire j’en introduirai deux que j’appellerai et
Nous supposerons donc que les différents coefficients de sont
développables suivant les puissances de deux paramètres et
et que pour et se réduisent à et à
étant un nombre réel commensurable.
Je supposerai que et peuvent se développer suivant les
puissances croissantes de sous la forme
où sont des constantes que je laisse provisoirement
indéterminées, mais que je me réserve de déterminer dans la
suite du calcul.
Cela posé, suivons pas à pas le calcul du no 44. Nous poserons
(4)
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Ces formules sont analogues aux formules (2) du no 44.
Les les les les sont donc des fonctions périodiques
de et sont des constantes, et l’on a
étant une constante d’intégration que je me réserve de déterminer
plus complètement dans la suite.
Substituons alors dans à la place de de de
et leurs développements suivant les puissances de alors
sera également développable suivant les puissances de et nous
aurons
Je remarquerai d’abord que est homogène de degré
si l’on regarde et comme de degré et comme
de degré et comme de degré
C’est d’ailleurs un polynôme entier par rapport à
et, par rapport à
Ces deux dernières quantités sont regardées comme d’ordre 1.
Enfin les coefficients de ce polynôme sont des fonctions périodiques
de dont la période est
Nous trouverons d’autre part
où et sont les valeurs de et
pour Nous
pouvons supposer que pour on a
D’autre part, dépend seulement de
Nos équations différentielles s’écrivent alors
(5)
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Pour elles se réduisent à
Elles montrent que et sont des constantes, et que
étant une constante à déterminer.
Nous pouvons avec avantage adjoindre aux équations (4) et (5)
d’autres équations d’une forme analogue et qui n’en sont que des
transformations.
Développons et suivant les puissances de et soient
(4 bis)
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Les développements (4 bis) se déduisent d’ailleurs immédiatement
des deux derniers développements (4).
Nous voyons alors que est un polynôme entier, par rapport
aux quantités
(6)
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(en mettant à part ),
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et que ce polynôme est homogène de degré si l’on regarde
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comme de degré |
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comme de degré |
|
s
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comme de degré |
.
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Nous aurons alors les équations
(5 bis)
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équivalentes aux deux dernières équations (5).
Nous observerons que sont des polynômes
de même forme que par rapport aux quantités (6), et qu’avec
les conventions faites plus haut au sujet des degrés, ils sont homogènes, le premier d’ordre le second d’ordre et les deux
derniers d’ordre
Nous avons d’ailleurs
Remplaçons par ces valeurs, et en même temps par
dans les équations (5) et (5 bis) où l’on doit supposer que l’on a
fait k=1, et servons-nous-en pour déterminer
Nous avons ainsi les six équations suivantes
(7)
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Considérons d’abord la seconde de ces équations ; le second
membre est un polynôme entier homogène et du troisième degré
par rapport à
dont les coefficients sont des fonctions périodiques de de
période Comme est commensurable, notre second membre
sera aussi une fonction périodique de dont il dépend de deux
manières, par qui est égal à par et qui sont des fonctions
de
La période sera multiple de c’est-à-dire égale à autant de
fois qu’il y a d’unités dans le dénominateur de
Notre second membre pourra donc se développer en série de
Fourier sous la forme
(8)
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où et sont des entiers. Mais ne peut dépasser 3 en valeur
absolue puisque notre second membre est un polynôme du troisième degré.
Il résulte de là qu’en général la valeur moyenne du second membre est nulle. En effet, cette valeur moyenne s’obtiendra en
conservant dans la série (8) les termes indépendants de c’est-à-dire
tels que
J’ai dit que ne pouvait surpasser 3 ; j’aurais pu ajouter que
notre second membre étant un polynôme entier et homogène de
degré 3 en et si l’on considère comme de degré 2, ne
peut contenir et qu’à un degré impair, c’est-à-dire que doit
être impair et ne peut prendre que l’une des valeurs ±1 ou ±3.
On ne peut donc avoir
que si le dénominateur de est égal à 1 ou à 3.
Nous exclurons la première hypothèse qui ferait de un
nombre entier, mais il nous reste deux cas à considérer :
1o Le dénominateur de n’est pas égal à 3. Dans ce cas, le
second membre ayant sa valeur moyenne nulle, l’équation nous
donnera immédiatement par une simple quadrature ; alors
est déterminé à une constante près que j’appelle , et cette constante
reste indéterminée jusqu’à nouvel ordre ; il est à remarquer
qu’il en est de même de
2o Le dénominateur de est égal à 3. Alors, pour que l’équation
soit intégrable, il faut rendre la valeur du second membre nulle ;
nous disposerons pour cela de la constante
Soit la valeur moyenne de remarquons que l’on a
nous déterminerons donc par l’équation
(9)
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et une quadrature nous donnera ensuite à une constante
près
Prenons maintenant la première équation (7) ; nous pourrons
raisonner sur elle de la même manière. Seulement comme
n’est plus un polynôme du troisième, mais du premier ordre, et que n’est pas un entier, nous serons certains que la valeur moyenne
de est nulle.
Il nous suffira donc de prendre pour que le second
membre ait sa valeur moyenne nulle et pour que soit déterminé
à une constante près
Passons maintenant aux deux dernières équations (7) ; elles
peuvent s’écrire
Les seconds membres sont des fonctions périodiques connues
de pour que l’intégration soit possible, il suffit donc que le
second membre de la première ne contienne pas de terme en
ni celui de la seconde de terme en
La discussion de cette double condition se fera plus aisément
en considérant les troisième et quatrième équations (7) qui sont
équivalentes aux deux dernières et qui s’écrivent
Il faut que les valeurs moyennes des seconds membres soient
nulles.
En ce qui concerne la première de ces équations, la condition
est remplie d’elle-même, et en effet
Cette dernière expression est nulle à cause de l’équation (9) si
le dénominateur de est égal à 3, et dans le cas contraire parce
que est identiquement nul.
La seconde condition s’écrit
Si le dénominateur de est égal à 3, elle nous donnera
Si au contraire le dénominateur n’est pas égal à 3, elle
donnera parce que est identiquement nul.
Ainsi, nous voyons que sont des fonctions périodiques
de et de Ils seront donc développables en séries de
Fourier de la forme
Mais on peut ajouter quelque chose de plus ; nous avons à
traiter des équations de la forme suivante
nous en tirerons
où et sont des constantes d’intégration.
Si donc et sont des polynômes entiers et homogènes par
rapport à
il en sera de même de et de au moins si l’on suppose nulles
les constantes et Si l’on ne suppose pas ces constantes nulles,
et seront encore des polynômes entiers, mais non homogènes.
Appliquons ces principes aux quantités que nous venons de
calculer ; nous voyons que
étant des polynômes, qui, d’après les conventions que nous avons
faites sur les degrés, sont respectivement de degrés
il en sera donc de même de
Quand on aura substitué dans à la place de ces quantités
leurs valeurs qui sont respectivement des degrés 1, 3, 2, 2, on voit que deviendra un polynôme du 4e degré et que
seront respectivement des polynômes de degrés
Nous pouvons généraliser ce résultat.
Les équations (5) et (5 bis) nous permettent de calculer de
proche en proche les inconnues on ne serait arrêté
que si la valeur moyenne du second membre de l’une des équations (5)
était différente de zéro.
Supposons que cette circonstance ne se présente pas ; je dis que
seront des polynômes de degrés
par rapport à
(10)
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les coefficients de ces polynômes étant eux-mêmes des fonctions
périodiques de de période
Supposons, en effet, que cela soit vrai pour toutes les valeurs
de l’indice inférieures à
Nous savons que est un polynôme entier de degré
par rapport à
(11)
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en supposant ces quantités respectivement de degré
Si donc nous substituons à la place des quantités (11)
des polynômes dont le degré par rapport aux quantités (10)
soit précisément il est évident
que le résultat de la substitution sera un polynôme de degré
par rapport aux quantités (10).
Donc est un polynôme de degré par rapport aux
quantités (10) et pour la même raison
seront des polynômes de degrés
par rapport à ces mêmes quantités.
Il en est donc de même des seconds membres des première,
deuxième, cinquième et sixième équations (7) ; et, par conséquent,
en répétant le raisonnement qui précède, nous verrions
aisément qu’il en est encore de même de
C. Q. F. D.
L’intégration des équations (7) a introduit quatre nouvelles
constantes d’intégration. En effet, elles nous font connaître
à des termes près
contenant les quatre constantes arbitraires
Nous ne conserverons qu’une de ces constantes et nous poserons
Cela posé, cherchons à déterminer
à l’aide des équations (5) et (5 bis) et en y faisant
Il faut d’abord que le second membre de la première équation (5)
ait sa valeur moyenne nulle ; cette valeur moyenne est
égale à
en employant toujours les crochets pour représenter la valeur
moyenne d’une fonction. On devra donc avoir
(9 bis)
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Supposons développé en série de Fourier sous la forme
Comme est un polynôme du quatrième degré, ne pourra dépasser 4 en valeur absolue et, par conséquent, si le dénominateur
de est plus grand que 4, sera identiquement nul et
la condition (9 bis) sera remplie d’elle-même ; la constante
demeurera indéterminée.
Si le dénominateur de est égal à 2 ou à 4, la condition (9 bis)
déterminera
Si le dénominateur de est égal à 3, la constante a déjà été
déterminée par la condition (9) et la condition (9 bis) nous
servira à déterminer la constante
Calculons dans les termes qui dépendent de cette constante
Nous trouverons évidemment
c’est-à-dire
La valeur moyenne en sera
La condition (9 bis) peut donc s’écrire si l’on observe que
dépendant de mais pas de
Si le dénominateur de n’est pas égal à 3, est nul et la
condition (9 bis) est indépendante de Si donc ce dénominateur
est égal à 2 ou à 4, l’équation (9 bis) dépendra de et non de
et déterminera
Si le dénominateur est égal à 3, la condition (9 bis) dépend
de et déterminera (elle donnerait d’ailleurs ).
En tout cas, ayant ainsi déterminé cherchons à calculer
à l’aide de la seconde équation (5). Nous disposerons de de
façon que le second membre ait sa valeur moyenne nulle.
Remarquons que ne sera pas nul en général et, en effet,
ne sera pas nul en général. Car étant un polynôme de degré 4,
contiendra un terme en indépendant des et des Le
coefficient de ce terme sera une fonction périodique de de période
et la valeur moyenne n’en sera pas nulle en général.
Passons aux équations (5 bis) ou, ce qui revient au même, aux
deux dernières équations (5). Les seconds membres de ces deux
dernières équations devront avoir leurs valeurs moyennes nulles.
On devra donc avoir
ce qui détermine Or
est un polynôme du quatrième ordre. contient donc des
termes en et, par conséquent, contient un terme en
Le coefficient de ce terme est une fonction périodique de dont
la valeur moyenne n’est pas nulle en général, Donc, en général,
et, par conséquent, ne sont pas nuls. C’est le même raisonnement
que pour
On doit avoir ensuite
(12)
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Mais je dis que cette condition est remplie d’elle-même.
Nous avons, en effet, l’intégrale des forces vives,
d’où nous déduisons la série d’équations
Considérons la troisième de ces équations
Cette équation peut remplacer la quatrième équation (5) et, quand
on aura déterminé et à l’aide des trois premières
équations (5), elle déterminera sans aucune intégration. On
peut donc être assuré que la détermination de est possible et,
par conséquent, que la condition (12) est remplie.
Nous aurons ainsi déterminé à des termes près
dépendant de quatre constantes arbitraires. Nous ne conserverons
qu’une seule de ces constantes et nous ferons
363.Le calcul se poursuivrait de la même façon. L’intégrabilité
des équations (5) exige les conditions
Les deux dernières de ces conditions détermineront et la
seconde sera une conséquence de la première, d’après ce que nous
avons vu à propos de la condition (12). Il nous reste donc à étudier
la première.
L’expression est un polynôme d’ordre si on le développe
en série de Fourier
l’entier ne peut dépasser en valeur absolue. Si donc
est plus petit que le dénominateur de on ne pourra avoir
et la valeur moyenne de notre expression sera nulle. La condition
(13)
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sera donc remplie d’elle-même.
Nous avons introduit les constantes arbitraires suivantes :
(14)
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et peut dépendre de
Voyons de quelle manière. Supposons que l’on considère le développement
(15)
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et que dans ce développement on remplace les les les et
les par leurs valeurs ; les divers termes du développement dépendront
alors des constantes (14). Dans ce développement (15),
annulons toutes les constantes en conservant seulement
nous obtiendrons ainsi un nouveau développement
(16)
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Dans le développement (16), remplaçons maintenant la constante
par le développement
où sont de nouvelles constantes. Chacun des termes du
développement (16) peut à son tour se développer suivant les
puissances de ordonnant de nouveau suivant les puissances
de nous obtenons un développement nouveau
(17)
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Ce développement doit être identique au développement (15) à la
condition de remplacer les constantes par des fonctions convenablement
choisies des constantes
Il est aisé de voir que dépend seulement de
et que dépend seulement de
Nous en conclurons que dépend seulement de
et de
Il est aisé de voir que
où est un coefficient numérique et où est une dérivée
de par rapport à l’ordre de cette dérivée est égal à
et l’on a d’ailleurs
Comme est au moins égal à 1, puisque ne dépend pas de
on voit d’abord que est nul, ce que d’ailleurs nous savions déjà.
Considérons un terme quelconque où soient
nuls, mais où ne soit pas nul ; on devra avoir
Si le dénominateur de est plus grand que la valeur
moyenne de sera nulle ; ce qui veut dire que ceux des termes
de qui dépendent de ont leur valeur moyenne nulle.
Nous pouvons déduire de là un résultat important en ce qui
concerne la valeur moyenne de et par conséquent celle de
Si le dénominateur de est égal à dépendra seulement
de
Si le dénominateur de est égal à dépendra de
et
Si le dénominateur de est égal à dépendra de
et
Si le dénominateur de est égal à dépendra de
et
Ce que je viens de dire de s’applique d’ailleurs à
Donc, si le dénominateur de est égal à la relation (13),
où n’entrera que déterminera
Si le dénominateur est égal à la relation (13) contiendra
et mais aura été préalablement déterminé par la relation
La relation (13) déterminera donc et par conséquent
Si le dénominateur est égal à la relation (13) contiendra et mais et auront été préalablement déterminés par
des relations de même forme que (13). Donc (13) déterminera
et par conséquent Et ainsi de suite.
Discussion.
364.Dans la solution à laquelle nous sommes parvenus figurent
encore les constantes arbitraires suivantes
Quant aux paramètres et ils nous sont donnés par leurs
développements suivant les puissances croissantes de développements
dont nous avons calculé successivement les coefficients.
Ces coefficients et dépendent des deux constantes et
ces coefficients ont été calculés à l’aide des équations
et sont des polynôme entiers en
Soit
où est un polynôme entier par rapport à
(18)
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dont les coefficients sont des fonctions périodiques de
Il vient alors
Remplaçons ensuite les quantités (18) par leurs développements
et soit
étant une fonction périodique de de période d’où
On obtiendra
en conservant dans ces développements les termes indépendants
de Or, les divers termes de contiennent en facteurs les exponentielles
Pour que ce terme soit indépendant de il faut que
ce qui montre que doit être divisible par le
dénominateur de Donc
dénominateur de
ce qui signifie que est divisible par puisque y figure avec
l’exposant
Il n’y aurait d’exception que si l’on avait
mais on aurait alors ou bien
de telle façon que serait encore divisible par ou bien
d’où
mais alors le terme correspondant ne figurerait pas dans
De même sera toujours divisible par à moins que
auquel cas, le terme ne figurerait pas dans
Donc, en résumé,
et, par conséquent, et sont des polynômes entiers en et Donc et sont des séries développées suivant les puissances de
mais ces trois constantes n’y entrent pas d’une façon quelconque.
Rappelons-nous par quel artifice nous avons introduit la constante
auxiliaire qui n’a servi qu’à simplifier l’exposition ; et
pour cela, reprenons pour un instant les notations du no 274 ; nous avons posé
Donc nos équations ne cessent pas d’être satisfaites quand on
change
en
et que les paramètres et conservent leurs valeurs primitives.
Nous avons ensuite supprimé les accents devenus inutiles et
nous avons développé que nous désignions désormais
par les lettres suivant les puissances de
Nous avons ainsi trouvé les développements
(19)
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Nous ne cesserons pas de satisfaire aux équations si nous
changeons en et que nous multipliions les quatre
développements (19) respectivement par
ou, ce qui revient au même, si nous changeons
en
On doit, par ce changement, retomber sur des développements
identiques aux développements (19), mais avec des valeurs différentes des constantes et Mais on voit que par ce changement
et se sont changés en et
Donc
se changent en
quand et se changent en et
En d’autres termes, si l’on multiplie respectivement les quatre
développements (19) par les quatre produits ainsi
obtenus seront développables suivant les puissances de
et il devra en être de même de et de qui n’ont pas dû
changer quand se changeaient en
Supposons donc et exprimés en fonctions de et
il est clair que nous aurons ainsi des relations d’où nous pourrons
inversement tirer et fonctions de
365.Soit le dénominateur de la constante sera
alors déterminée par l’équation
Il n’y a d’exception que dans le cas de où est déterminée par
L’expression est un polynôme entier de degré par
rapport à
Chacun de ces termes contient donc des facteurs de la forme
Dans la valeur moyenne il ne restera que les termes indépendants de et nous avons vu que doit être divisible par le
dénominateur de c’est-à-dire par
Donc notre expression est de la forme suivante
Je vais montrer maintenant que le coefficient est nul.
Pour cela, j’emploierai l’artifice suivant : calculons
par le procédé exposé plus haut ; mais, dans le calcul de au
lieu d’attribuer à une valeur qui annule je conserverai
à une valeur arbitraire. Alors l’équation
me permettra tout de même de calculer seulement au lieu
d’être une fonction périodique de sera une fonction périodique
de plus un terme non périodique
Or, nous avons un autre moyen de calculer
et, par conséquent, ce terme c’est de refaire le calcul du
no 274.
Nous déterminerons
à l’aide des équations (2) de la page 97.
Le calcul de se fera sans aucune difficulté ;
mais nous serons arrêtés au moment du calcul de par l’équation
Le second membre est, en effet, un ensemble de termes de la
forme
et étant entiers ; et l’intégration se fait sans obstacle,
pourvu que l’on n’ait pas
Or, comme est égal à étant un nombre commensurable
dont le dénominateur est égal à le second membre de
notre équation contiendra des termes satisfaisant à cette condition.
Il en résulte que ne sera pas une fonction périodique
de et mais pourra être égalé à
et étant périodiques.
Ayant ainsi déterminé la fonction et poussé l’approximation
aux quantités près de l’ordre de on peut employer le procédé
du no 275 et déterminer ainsi
Ces deux modes de calcul doivent conduire au même résultat.
Soit donc
Construisons les équations (Cf. p. 99)
et tirons-en en fonction de la valeur de ainsi trouvée
devra être égale à
aux quantités près de l’ordre de
Ce qui nous intéresse, c’est le calcul de et, en particulier,
celui du terme séculaire
Ce terme séculaire ne peut provenir que du terme séculaire de
qui est égal à
Nous avons donc, à des quantités près de l’ordre de en
égalant les termes séculaires dans l’équation
(20)
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|
|
En première approximation, c’est-à-dire aux quantités près de
l’ordre de on a (Cf. p. 99)
Nous commettrons donc une erreur de l’ordre de si, dans le
second membre de (20), nous remplaçons
par
Nous obtiendrons donc en faisant cette même substitution
dans Mais ne contient que des termes en
où
On a donc
Or, est une fonction périodique de et donc ne
contient pas de terme indépendant de Donc ne contient
pas de terme indépendant de
C. Q. F. D.
Pour faciliter l’intelligence du calcul qui précède, je ferai
encore une remarque. Les moyens mouvements et sont
donnés par
En général, ils dépendent de et ils ne se réduisent à 1 et
que pour
Mais ici nous disposons de deux paramètres et qui peuvent être remplacés par des fonctions arbitraires de ou, si l’on préfère,
nous disposons d’une infinité de constantes
Nous pouvons alors disposer de ces constantes de telle
façon que et restent égaux à 1 et à quel que soit
366.Nous avons donc pour déterminer une équation de la
forme
où et sont imaginaires conjugués. En général, et ne sont
pas nuls, sans quoi ne pourrait être déterminé qu’à l’approximation
suivante.
L’équation nous donnera donc pour une série de valeurs
réelles
Il est clair que l’on n’a pas deux valeurs réellement distinctes
quand on change en mais il y a plus ; je dis que les
deux valeurs
ne correspondent pas à deux solutions périodiques réellement
distinctes.
En effet, comme n’entre pas explicitement dans nos équations,
en changeant en on transforme une solution périodique
quelconque en une autre qui n’est pas essentiellement
distincte.
Changeons donc en étant entier.
Alors se change en et en
Comme toutes nos fonctions sont périodiques, de période
en et nous ne changerons rien à notre solution en
retranchant respectivement de et deux multiples de par
exemple et Alors sera redevenu et se sera
changé en
En d’autres termes, nous aurons changé en
Mais nous pouvons toujours choisir les entiers et de telle
façon que
On ne trouve donc pas une solution réellement nouvelle en
changeant en
C. Q. F. D.
Nous n’avons donc que deux solutions réellement distinctes,
correspondant aux deux valeurs suivantes de
Il nous reste à déterminer les constantes et pour
cela nous nous servirons des équations qui lient ces deux constantes
à et à Dans les questions que l’on a habituellement
à traiter, on n’a qu’un seul paramètre arbitraire et nous n’en
avons introduit deux que pour la commodité de l’exposition. Il
conviendra donc de supposer et liés par une relation, par
exemple
Le développement de et celui de suivant les puissances
de et commence en général par des termes en et
en (si l’on met à part le cas où le dénominateur de est
égal à 3).
Si donc on suppose on tirera de là et développés
suivant les puissances de et, de deux choses l’une, ou
bien les coefficients du développement suivant les puissances
de seront réels, ou bien au contraire ce seront les coefficients
du développement suivant les puissances de qui seront
réels.
Dans le premier cas, le problème comportera deux solutions
réelles pour et n’en comportera aucune pour dans
le second cas, ce sera le contraire.
Pour savoir lequel de ces deux cas se réalise, examinons l’équation
qui lie à en nous bornant aux termes en il viendra
(21)
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J’observe d’abord que et sont indépendants non
seulement de mais de il n’y a d’exception que pour
ou
Car, pour les termes de la forme
qui peuvent entrer dans le second membre de l’une des équations (21)
ne peuvent être indépendants de que si
puisque ne peut dépasser 4 et que doit être entier.
Ainsi les seconds membres des équations (21) sont des fonctions
linéaires et homogènes de et et les coefficients de
ces fonctions linéaires sont des constantes absolues indépendantes
de .
Mais doit être positif ; sans quoi serait Imaginaire. Les
équations (21) jointes à l’inégalité détermineront le signe
de
Je remarque seulement que ce signe ne dépend pas de
puisque les équations (21) n’en dépendent pas. Or, nous avons
vu que l’équation qui détermine comporte deux solutions
réellement distinctes
À chacune d’elles correspond une solution périodique qui sera
réelle si le signe de est convenablement choisi, conformément
à ce qui précède. Le choix de ce signe ne dépendant pas de
ces deux solutions seront toutes deux réelles pour et toutes
deux imaginaires pour ou bien ce sera le contraire.
Il semble d’abord qu’à chaque solution de l’équation en correspondent deux solutions périodiques, puisque l’on tire des relations
entre et deux systèmes de valeurs pour les
inconnues et Il n’en est rien cependant. Nous pouvons
en effet sans restreindre la généralité supposer positif ; car
nous ne changeons rien à nos formules en changeant en
et en
Or, de nos deux systèmes de valeurs il n’y en a qu’un pour
lequel soit positif.
Donc :
Deux solutions périodiques réelles du deuxième genre pour
(ou pour ).
Aucune solution du deuxième genre pour (ou pour ).
Reprenons les notations du Chapitre XXVIII et, en particulier,
du no 331.
se réduit à et correspond au terme en qui figure
dans
se réduit à un facteur constant multiplié par correspondant
aux termes provenant de et
Le premier terme de qui ne se réduit pas à une puissance
de est de la forme
et provient de
La fonction dont nous avons à étudier les maxima et minima et
qui doit jouer le rôle de la fonction
étudiée à la page 246, cette fonction, dis-je, sera de la forme
étant un polynôme entier en à coefficients constants.
Nous avons laissé de côté les cas particuliers où le dénominateur
de est égal à 2, 3 ou 4.
Discussion des cas particuliers.
367.Supposons que ce dénominateur soit égal à 4.
Alors
ne seront plus indépendants de
ils contiendront des termes en
L’équation en donnera toujours deux solutions distinctes
qui nous donneront deux solutions périodiques ; seulement le
signe de pouvant dépendre de il pourra se faire que l’on ait :
Deux solutions réelles du deuxième genre pour zéro solution
pour
Une solution réelle du deuxième genre pour une solution
pour
Zéro solution réelle du deuxième genre pour deux solutions
pour
La fonction de la page 246 devient
Supposons maintenant que le dénominateur de soit égal à 3.
Alors le développement de suivant les puissances de commence
par un terme en de sorte que si l’on suppose µ=λ,
on tirera et en séries développées suivant les puissances
de et non plus de
Le signe de dépendra de et s’il est positif pour
il sera négatif pour
Si donc nous convenons toujours de supposer essentiellement
positif, nous verrons facilement que nous avons :
Une solution du deuxième genre réelle pour et une solution
du deuxième genre réelle pour
La fonction de la page 246 devient
Si enfin le dénominateur de est égal à 2,
contiennent des termes en
L’équation en prend la forme
et elle admet huit solutions
Des deux quantités et une au moins est réelle.
Les hypothèses suivantes restent possibles :
Le premier nombre entre parenthèses représente le nombre des
solutions périodiques pour et le second est ce même nombre
pour
La fonction de la page 246 devient
Application aux équations du no 13.
368.Revenons aux équations canoniques de la Dynamique :
(1)
|
|
|
Je suppose comme au no 13, auno 42, au no 125, etc. que
est une fonction périodique des développable suivant les
puissances d’un paramètre sous la forme
et que dépend seulement des
Nous avons vu alors au no 42 que ces équations admettent une
infinité de solutions périodiques du premier genre
(2)
|
|
|
les fonctions et étant développables suivant les puissances
croissantes de
Considérons l’une de ces solutions (2).
Soit la période et l’un des exposants caractéristiques ; il y
en aura deux, différents de zéro, égaux et de signes contraires où
nous supposons deux degrés de liberté.
On a vu au Chapitre IV que dépend de et est développable
suivant les puissances de Quand variera d’une manière
continue, il en sera de même de supposons que, pour
soit commensurable avec et égal à
Nous pourrons en conclure que, pour voisin de il existe
des solutions du second genre, dérivées de (2) et dont la période
est désignant le dénominateur de
Si nous laissons de côté les cas où est égal à
ou nous avons vu que deux de ces solutions existent quand
(ici ) a un certain signe, et qu’il n’en existe pas
quand (ici ) a le signe opposé.
j’ai dit que j’ai laissé de côté les cas où je
puis le faire sans inconvénient. En effet
est développable suivant les puissances de et s’annule
avec Pour les petites valeurs de est donc très petit
et son dénominateur est certainement plus grand que 4.
Nous nous trouvons donc en présence de deux hypothèses :
Ou bien les solutions du second genre existent seulement
pour ou bien elles existent seulement pour
Quelle est celle de ces deux hypothèses qui est réalisée ?
Tout dépend du signe d’une certaine quantité dépendant
elle-même des coefficients de et 0 dans
Pour déterminer ce signe, nous n’aurons pas besoin de former
effectivement cette quantité et les considérations suivantes suffiront.
369.Prenons d’abord un cas simple qui sera celui du no 199 :
soit
avec les équations canoniques
ce qui donne
(1)
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La fonction de Jacobi s’écrit
avec deux constantes et et l’on en tire
(2)
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et étant deux nouvelles constantes d’intégration.
On voit s’introduire l’intégrale elliptique
(3)
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|
cette intégrale possède une période réelle, qui est l’intégrale prise
entre et si et deux fois l’intégrale prise entre
si
Appelons cette période réelle.
À toute valeur de commensurable avec correspond une
solution périodique ; mais deux cas sont à distinguer.
Si et pendant une période augmentent d’un
multiple de Les solutions périodiques correspondantes sont
des solutions du premier genre.
Si pendant une période augmente d’un multiple de et revient à sa valeur primitive. Les solutions correspondantes
sont des solutions du second genre.
À cette énumération il faut adjoindre deux solutions périodiques
remarquables qui doivent être considérées comme du premier
genre. Soit ces solutions seront
(4)
|
|
|
J’ai dit que ces dernières solutions devaient être considérées
comme du premier genre et que les solutions correspondant
à doivent être regardées comme du second genre.
En effet, donnons à une valeur très peu supérieure à
soit
étant très petit ; ne pourra beaucoup s’écarter de nous
aurons approximativement
et la période sera sensiblement égale à
d’où cette conclusion : soit un nombre quelconque commensurable
avec il existe une série de solutions périodiques telles
que et que si est très voisin de sera
très voisin de et pour
ces solutions périodiques se confondront avec la seconde
solution (4) qui est du premier genre. Nous reconnaissons là la propriété
caractéristique des solutions du second genre.
On voit que la seconde solution (4), c’est-à-dire celle des deux
solutions (4) qui est stable, engendre des solutions du second
genre de la façon qui a été expliquée au Chapitre XXVIII.
Si les autres solutions du premier genre, celles qui sont telles que n’engendrent pas de solutions du second genre,
cela tient à la forme très particulière des équations (1). (Pour ces
solutions, les exposants caractéristiques sont toujours nuls.)
Considérons d’abord les solutions du premier genre, telles
que
Posons la période c’est-à-dire l’intégrale (3)
prise entre et sera développable suivant les puissances de
et de et le terme tout connu se réduira à
Donnons à une valeur commensurable quelconque ; nous
aurons une solution périodique toutes les fois que nous aurons
L’équation est satisfaite pour et de cette équation
on pourra tirer et par conséquent en série procédant suivant
les puissances de Les équations (2) nous donneront alors
et développés suivant les puissances de Ce sont les développements
du Chapitre III.
Passons aux solutions du second genre telles que
Posons nous aurons
On voit que est seulement fonction de d’autre part,
ce qui nous montre que et sont fonctions
de et de doublement périodiques par rapport
à Ce sont donc aussi des fonctions de et
de puisque est fonction de si donc nous donnons
à une valeur constante, commensurable avec nous obtiendrons une série de solutions périodiques ; pour ces solutions
et
peuvent se développer en séries de Fourier suivant les sinus et les
cosinus des multiples de étant le plus petit commun multiple
de et de Un coefficient quelconque du développement
est fonction de et c’est cette fonction que je voudrais étudier.
Pour cela, il faut d’abord étudier la relation entre et
Nous pouvons faire varier depuis jusqu’à Pour
on a
Pour on a donc, quand varie depuis
jusqu’à augmente de à
Il n’existe donc de solution périodique correspondant à une
valeur de donnée, commensurable avec que si
Les coefficients du développement de Fourier sont donc des fonctions
de qui sont réelles pour
et imaginaires pour
Il est évident que le même raisonnement conduirait au même
résultat si, au lieu de
on avait eu
dépendant de et seulement, de et seulement. Là encore les solutions du second genre auraient été réelles
pour
370.Dans le cas général, la quantité dont il a été question
à la fin du no 368, et dont nous cherchons à déterminer le signe,
dépend évidemment de et, si est suffisamment petit, c’est le
premier terme du développement qui donnera son signe.
Déterminons la fonction par la méthode de Bohlin et soit
Si est assez petit, ce sont évidemment les deux premiers termes
qui seront les plus importants. Or, si l’on pose
nous avons vu au Chapitre XIX que et ne dépendent
ni de ni de mais seulement de et de en
désignant par la valeur moyenne de
Reprenons la quantité du no 368 ; le premier terme de son
développement dépendra seulement de et et par conséquent
de et Il sera donc le même que si l’on avait supposé
le même par conséquent qu’au numéro précédent.
Or, au numéro précédent nous avons trouvé que les solutions
du second genre existent seulement pour
Cette conclusion subsiste donc encore dans le cas général, pourvu
que soit suffisamment petit.
Quelle est la valeur de pour laquelle cette conclusion serait
renversée ?
Reprenons les notations du no 361 qui sont celles du no 275 ;
l’exposant qui y figure est développable suivant les puissances
du produit
Il se réduit à l’exposant caractéristique pour
Comme nous supposons la solution du premier genre stable et imaginaire, et sont imaginaires conjugués et le produit
est positif.
Pour les petites valeurs de est décroissant quand
croit ; si c’était le contraire, les solutions du second genre existeraient
seulement pour
La valeur de cherchée est donc celle pour laquelle cesse
de décroître quand croît ; c’est donc celle qui annule la dérivée
de par rapport à