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résumé. — conclusion
I. 
— Résumé des chapitres précédents 
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II. 
— Rien ne justifie l’esclavage moderne, qui a été l’abus conscient de la force. — C’est la métropole qui l’a imposé aux Antilles françaises. — L’esclavage a été un fléau à tous les points de vue. — Son principe n’est plus discutable 
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Ses conséquences funestes : 1° Il a empêché le développement, reconnu possible, de la population blanche aux Antilles. — Résultats du mélange des races. — Influence de la servitude sur les maîtres comme sur les esclaves. — Le régime forcé de la terreur réciproque. — L’absentéisme 
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2° 
Développement de la grande propriété, presque exclusivement sucrière. — Disparition progressive des « petits blancs ». — Inconvénients de la réunion de la culture de la canne et de la fabrication du sucre sur les mêmes habitations. — Abandon de la charrue pour la houe de l’esclave. — La routine : stagnation des procédés agricoles et industriels. — Production exclusive et intensive des denrées d’exportation. — Presque point de « cultures vivrières » 
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3° 
Application du pacte colonial aux Antilles. — Leur dépendance absolue de la métropole. — Point de circulation monétaire. — Le troc : ses difficultés et ses abus 
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4° 
L’esclavage a empêché la naissance d’industries variées 
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5° 
Défaut de vie intellectuelle et artistique 
 454
6° 
Avilissement du travail libre. — Des avantages relatifs du travail servile par suite du bon marché de la main-d’œuvre. — Revenus produits par les Antilles au siècle dernier. — Prospérité du commerce extérieur 
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7° 
Rapidité des fortunes créoles, mais leur instabilité. — La généralité des propriétaires endettés 
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8° 
Constitution d’une société factice. — Responsabilité de la métropole 
 459
9° 
L’héritage du passé pèse encore aujourd’hui sur les Antilles 
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Problèmes soulevés par l’émancipation. — L’avenir 
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