un ensemble. Ce qui est évident, c’est qu’il y a, en maints endroits, des remplissages maladroits et des emprunts fort mal déguisés faits aux livres précédents. Nous signalerons ces supercheries dans nos notes, sinon complètement, ce qui serait infini, du moins de façon à ce qu’on puisse apprécier le procédé habituel du faussaire.
Le Curé de Iambet. Ms. : Le feu curé de Iouuert. Rabelais a résigné la cure de Jambet le 9 janvier 1552. (Voy. plus loin, p. 419.) On voit qu’on parle de lui ici « à la troisième personne, et comme d’un homme mort, » ainsi que le remarque Burgaud des Marets. Il est vrai qu’à la rigueur il pourrait être question d’un prédécesseur de Rabelais et non de lui-même.
Page 3, l. 1 : Prologve… benevoles. Manuscrit : Fragment dv prologve. Ce fragment est très court. Voyez ci-après la note sur la l. 13 de la p. 5.*
L. 9 : Ie vous demande en demandant. Voyez ci-dessus, p. 286, note sur la l. 20 de la p. 366.*
Page 4, l. 7 : Fut-il. Ms. : Sera-il.
L. 14 : Reſtauree. Ms. : Inſtauree.
L. 17 : Her der tyflet. Ms. : Her de Tyflel. On dirait aujourd’hui Herr der Teufel, « Monsieur le Diable, »
L. 21 : Si eſtes de l’autre. Voyez ci-dessus, p. 131, note sur la l. 11 de la p. 132.*
L. 21 : Aualiſque. Languedocien : Avales, dans le sens de « descends, disparais. »
L. 24 : Pourtant que ce m’eſt. Ms. : Pourtant que ce n’eſt pas, « quoique ce ne soit pas. »
L. 30 : La Cornemuſe des prelats. L’ouvrage a sa place dans la Bibliothèque de Saint-Victor (t. I, p. 247, l. 5)
Page 5, l. 9 : Scotines. Voyez ci-dessus, p. 236, note sur la l. 11 de la p. 86.*
L. 13 : Entre. C’est à ce mot entre… que s’arrête le fragment du prologue donné dans le manuscrit.
L. 16 : Salomon, et l. 18 : Auicenne. Voyez ci-dessus, p. 262, les notes sur les l. 13 et 18 de la p. 216 et le texte.*
Auicenne. Voyez le prologue du Ve livre, t. III, p. 5.
L. 23 : Hipocrates Aphor. Τοῦ μὲν γἁρ ἧρος τὰ μανιϰά. « C’est au printemps que se manifestent les affections maniaques, » (Aphorismes, III, 20). Dans les premiers mots de la traduction latine, il faut lire, comme le remarque Burgaud des Marets, vere, au lieu de verae.