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commentaire

Et, au partir, triſtes & deſolez
Rend ceulx qu’auoit à l’entrée conſolez ;
Mais au contraire, & tout à l’oppoſite,
Faict le bon ange enuers ceulx que viſite.
Car au venir il leur donne terreur,
Et au depart les iecte hors d’erreur.

(Guillaume Crétin, Apparition du maréchal ſans reproche, Paris, Coustelier, p. 114)

Page 78, l. 5 : Bien n’oyt. Lisez : bien & n’oyt.

L. 12 : Sera. Lisez fera.

Page 79, l. 7 : Le bon Pape premier inſtituteur des ieuſnes. Voyez Polidore Virgile, De inventoribus rerum, VI, 3.

L. 20 : Cene comme cæne. Cette étymologie est tirée de Plutarque, Probl. sympos., VIII, 6.

L. 24 : La Sibylle enuers Cerberus. — Énéide, VI, 9.

Page 82, l. 2 : Vne Sibylle de Panzouſt. « C’eſtoit vne dame de Panzouſt, proche Chinon, qui ne fut point mariée & ne vouloit point l’eſtre, laquelle neantmoins eſtoit conviée de le faire par ſes amis pendant qu’elle fut en aage de cela : elle mourut fort aagée. » (Alphabet de l’auteur François, au mot Sibylle)

L. 20 : En la loy de Moſes. — Deutéronome, XVIII, 11.

Page 84, l. 25 : Non Maunettes, mais Monettes. Jeu de mots. Maunette, mal nette, malpropre ; plus loin (t. II, p. 411), Rabelais appelle Maunet un des cuisiniers qui entrent dans la truie. Monette, qui avertit.

Page 85, l. 1 : Aurinie, & la bonne mere Vellede. Voyez Tacite, Germanie, 8.

L. 3 : Soubeline : ie vouloys dire Sibylline. Jeu de mots. Voyez Soubelin au Glossaire.

Page 86, l. 11 : Heraclitus grand Scotiſte. Regis a fort ingénieusement remarqué que Rabelais se rappelle ici ce passage du De finibus de Cicéron (II, 5) : « Heraclitus cognomento qui σχοτεινός perhibetur, quia de natura nimis obscure memoravit. » Il traduit malignement σχοτεινός, obscur, par Scotiste, s’amusant ainsi aux dépens de Duns Scot, sans même mettre son lecteur