Preneur (?) de gazelles. À côté de מוֹדַע parent (Ruth 2, 1), מוֹדַ֫עַת (3, 2) semble signifier proche parent (probablement masculin, en parlant d’un homme). Dans quelques noms masculins ◌ָה n’est pas la finale féminine : מוֹרָה rasoir (pour mọ̄ra[i̯]), פֶּחָה gouverneur (mot akkadien). — Dans les noms de racines ל״י, le ◌ֶה est radical, p. ex. שָׂדֶה champ (à côté de שָׂדַי poét.). En fait, ces noms sont masculins, p. ex. מַֽעֲלֶה montée (opp. fém. מַֽעֲלָה degré)[1].
c Au singulier, un bon nombre de noms féminins n’ont pas de finale féminine, p. ex. des noms d’êtres femelles : אֵם mère, אָתוֹן ânesse, עֵז chèvre, רָחֵל brebis ; et d’autres noms : אֶ֫בֶן pierre, עִיר ville, חֶ֫רֶב épée, אֶ֫רֶץ terre, יָד main. Mais la plupart des noms féminins ont, au singulier, une finale féminine[2]. Pour le détail, cf. § 134.
d La finale féminine principale (et p.-ê. unique) du nom hébreu est primitivement at, qui s’est maintenu à l’état construit. À l’état absolu, la forme primitive est devenue, selon les cas, ◌ָ֫ה (tonique), les formes segolées ◌ֶ֫◌ֶת, ◌ֵ֫◌ֶת, ◌ֹ֫◌ֶת, ou le simple ת. — Les formes segolées, qui sont fréquentes à l’état construit, sont probablt nées à l’état cst., et se seront propagées, dans certains cas, à l’état absolu.
e La finale ◌ָה est de beaucoup la plus fréquente, et dans certaines formes elle est la seule possible, p. ex. סוּסָה jument. Dans certains noms on trouve à côté de ◌ָה la forme segolée. — Dans les noms en ◌ִי, p. ex. מֽוֹאָבִי, à côté de la forme en ◌ָה : מֽוֹאָבִיָּה on peut avoir la forme en ת : מֽוֹאָבִית (§ 88 M g).
f Le simple ת se trouve surtout dans le noms en ◌ִי, comme on vient de le dire, p. ex. תַּחְתִּית inférieure (§ 88 M g) ; cf. בְּכִית pleurs (§ 88 M i) et כְּסוּת couverture (§ 88 M j)[3].
g La finale segolée de beaucoup la plus fréquente est ◌ֶ֫◌ֶת. Elle se trouve d’abord dans les noms avec voyelle a : niqtal + t > niqtalt > נִקְטֶ֫לֶת ; puis dans les noms avec voyelle i : qātil + t > qātilt > קֹטֶ֫לֶת ;
- ↑ מַֽחֲנֶה camp, armée dans Gn 32, 9 et Ps 27, 3 † serait traité comme féminin ; mais le texte massorétique est suspect (lire probt האחד et יחנה).
- ↑ La finale féminine étant très rare dans les noms masculins (§ b), on peut donc dire qu’au singulier la finale féminine indique presque toujours un nom féminin.
- ↑ Voir aussi les trois infinitifs à forme contractée תֵּת § 72 i, צֵאת § 75 g, שְׂאֵת § 78 l ; l’adjectif אַחַת une (pour ʾaḥadt § 100 b).