disparaître : אִבַּד f. périr, f. disparaître ; de קָדַשׁ ê. saint : קִדַּשׁ sanctifier ; de גָּדַל ê. grand : גִּדַּל rendre grand, élever (un enfant).
Autres nuances pouvant se rattacher à l’idée causative : provoquer : la colère כִּעֵס (2 f.), la jalousie קִנֵּא (1 f.) ; laisser : נִקָּה laisser impuni, חִיָּה laisser vivre (= ne pas tuer) ; garder : זִכָּה garder pur, סִתַּר* (1 f.) tenir caché.
Sens déclaratif-estimatif : déclarer innocent נִקָּה, décl. pur טִהַר, décl. impur טִמֵּא.
Les piel dénominatifs ont parfois un sens privatif, p. ex. דִּשֵּׁן dégraisser (l’autel de ses cendres grasses = דֶּ֫שֶׁן) ; שֵׁרֵשׁ déraciner (de שֹׁ֫רֶשׁ ; au contraire הִשְׁרִישׁ est pousser des racines) ; חִטֵּא enlever le péché (de חֵטְא ; comparer le hitpael privatif הִתְחַטָּא s’enlever le péché) ; au contraire הֶֽחֱטִיא est faire pécher.
Le piel adverbial (au contre du hifil) est rare, p. ex. שִׁחֵת agir mal, pécher (probablt par l’ellipse de l’objet, comme הִשְׁחִית § 54 d) ; עִוֵּל* agir de façon inique (2 f.) ; מִהַר au sens d’agir vite (d’où l’adverbe מַהֵר vite, § 102 e).
Pour le pual, passif du piel, voir § 56.
a Le hitpael est la conjugaison réfléchie de l’action intensive (§ 40 a). Les deux caractéristiques du hitpael sont le redoublement de la seconde radicale comme au piel (§ 52 a) et un ת qui exprime l’idée réfléchie (comme le נ du nifal § 51 a)[1].
L’explication des formes doit commencer par le futur.
Futur : La forme hébraïque est i̯itqa̦ṭṭẹl יִתְקַטֵּל (comp. piel יְקַטֵּל).
Parfait : Le groupe iṯ, composé de la voyelle de la préformante et du ṯ caractéristique passe au parfait, où la voyelle doit être nécessairement précédée d’une consonne. Cette consonne est ה (au lieu de א)[2], comme à l’impératif et à l’inf. cst. nifal (§ 51 a), d’où הִת. Le