le cas notamment des verbes à futur qal en i, la forme, qui ressemblait à un hifil, a pu facilement passer à la forme hifil. Il y a probablement pseudo-hifil dans les verbes suivants : קִיא vomir (§ 81 c), קִיץ s’éveiller (§ 76 d), רִיב disputer, שִׂים mettre ; בדל et פרד séparer ; טָמַן cacher, יָסַף ajouter (§ 75 f), יָרָה jeter (§ 75 f), ישׁע sauver, כלם injurier, נדח repousser, נָחָה conduire, נצב placer, סתר cacher, קהל rassembler, רנן pousser des cris de joie, שׁקה abreuver.
a L’hébreu a une conjugaison passive pour l’action intensive קֻטַּל, et pour l’action causative הָקְטַל. Pour l’action simple il avait autrefois une conjugaison (*qutal) qui, au parfait, s’est confondue avec le pual, et au futur s’est confondue avec le hofal, comme il sera expliqué § 58 a.
b Formation. Dans les conjugaisons passives (y compris le passif du qal) la 1re voyelle, au parfait et au futur, est la voyelle primitive u : *qutal, *i̯uqtal (§ 58 a) ; קֻטַּל, יְקֻטַּל ; (הֻ)הָקְטַל, (יֻ)יָקְטַל.
La 2e voyelle, au futur, est la voyelle primitive a, comme pour les verbes statifs, et probablement à l’analogie de ces verbes.
La 2e voyelle, au parfait, était primitivement i (comparer en arabe qutila, quttila, ʾuqtila), comme dans les verbes statifs de la 1re espèce, et probt à l’analogie de ces verbes. En hébreu, cette voyelle i a été supplantée par la voyelle a, à l’analogie du futur, p. ex. *quttil a été remplacé par קֻטַּל, à l’analogie de יְקֻטַּל.
a Pour la formation, cf. § 55.
La 1re voyelle est presque toujours u, qui est normal en syllabe aiguë. Quelquefois l’u se colore en o̦ sous l’influence de certaines consonnes, p. ex. מְאָדָּם coloré en rouge (toujours, p. ex. Ex 25, 5) ; כָּרַּת § 23 a) ; כָּלּוּ Ps 72, 20.
b L’inf. cst., qui est sans exemple[1], serait קֻטַּל.
Comme inf. absolu on a seulement גֻּנֹּב Gn 40, 15.
c Certaines formes qui ont l’apparence d’un parfait pual appartiennent en réalité au passif du qal, p. ex. אֻכַּל (§ 58 a).
- ↑ Dans Lév 14, 43 il faut lire l’inf. cst. חֻלַּץ (Ehrlich, Randglossen).