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Chap. XIV. — Les Romains interrogeaient les auspices suivant la nécessité, et mettaient la plus grande prudence à paraitre observer la religion, même quand ils étaient contraints de la violer, et punissaient ceux qui témoignaient témérairement du mépris pour elle.
Chap. XV. — Comment les Samnites eurent recours à la religion comme à un dernier remède dans leurs maux.
Chap. XVI. — Un peuple accoutumé à vivre sous un prince, et qui devient libre par accident, ne maintient qu’avec peine la liberté qu’il a conquise.
Chap. XVII. — Un peuple corrompu qui recouvre sa liberté ne peut que très-difficilement se maintenir libre.
Chap. XVIII. — De quelle manière on peut maintenir dans une cité corrompue le gouvernement libre, lorsqu’elle en jouit déjà, ou l’y établir lorsqu’il n’existe point.
Chap. XIX. — Un prince faible peut se maintenir après un prince ferme et sage : mais un royaume ne peut subsister quand deux princes faibles succèdent l’un à l’autre.
Chap. XX. — Le règne successif de deux princes vertueux présente les plus heureux résultats ; et comme les républiques bien organisées ont nécessairement une succession de citoyens vertueux, leurs succès et leurs conquêtes doivent avoir plus d’extension.
Chap. XXI. — Combien sont dignes de blâme le prince ou la république qui n’ont point d’armée nationale.
Chap. XXII. — Ce qu’il y a de remarquable dans le combat des Horaces et des Curiaces.
Chap. XXIII. — On ne doit pas mettre en danger toute sa fortune sans déployer en même temps toutes ses forces ; et c’est pourquoi il est souvent dangereux de garder les passages.
Chap. XXIV. — Les États bien organisés établissent des peines et des récompenses pour les citoyens, et ne font jamais des unes une compensation pour les autres.
Chap. XXV. — Quiconque veut réformer l’ancienne constitution dans un pays libre doit y conserver au moins l’ombre des antiques usages.
Chap. XXVI. — Un prince établi récemment dans une ville, ou dans une contrée qu’il a conquise, doit y renouveler la face de toutes les institutions.
Chap. XXVII. — Les hommes savent être rarement ou entièrement bons ou entièrement mauvais.
Chap. XXVIII. — Pourquoi les Romains furent moins ingrats envers leurs concitoyens que les Athéniens.
Chap. XXIX. — Quel est le plus ingrat d’un peuple ou d’un prince.
Chap. XXX. — Moyens que doit employer un prince ou une république pour éviter le vice de l’ingratitude, et ceux dont doit user à son tour tel capitaine ou tel citoyen pour n’en être pas victime.