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Livre:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu

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-Le (abac, la musiqueet le
+Le tabac, la musique et le
-ce volumeoù j’ai
+ce volume où j’ai
-en éclatsde rire
+en éclats de rire
-en sanglotstoute l’histoire de majeunessesolitaireet tourmentée;mais,vous,chère madame,qui avezau frontdeux étoiles: la beautéet la bonté, vousne repousserezpas celle oeuvreétrange,brutale, maissincère. Permettezà mes pauvresvers de venirvous trouversous les ombragesde votre
+en sanglots toute l’histoire de ma jeunesse solitaire et tourmentée ; mais, vous, chère madame, qui avez au front deux étoiles : la beauté et la bonté, vous ne repousserez pas cette œuvre étrange, brutale, mais sincère. Permettez à mes pauvres vers de venir vous trouver sous les ombrages de votre
-sont écouléesles plus bellesheures de ma vie; puissentces vers vousdire que vous n’avezpas ici-basd’ami plus dévouéet plus reconnaissantque celui
+sont écoulées les plus belles heures de ma vie ; puissent ces vers vous dire que vous n’avez pas ici-bas d’ami plus dévoué et plus reconnaissant que celui
-vous appeliezquelquefois " Votre troisièmeenfant KTIENNK.
+vous appeliez quelquefois Votre troisième enfant ÉTIENNE.
-BOHÊME. -coA MONAMIJACQUES GUÉRIC-. I
+BOHÈME À mon ami Jacques Guérig. I
-Errait, lé sac
+Errait, le sac
-de Baie à
+de Bâle à
-mes pas; 1
+mes pas ;
-Mes
+Rien n’avait pu lasser mon âme inassouvie, Mes
-trépas. Il En
+trépas. II En
-soir. m Je
+soir. III Je
-la liberté!
+la liberté !
--o3oJo lisais,
+Je lisais,
-écrits, Fuis, au
+écrits, Puis, au
-rois. Y Mais,
+rois. V Mais,
-mon coeur cl voilait ma gaîte;
+mon cœur et voilait ma gaîté ;
-France I sol
+France ! sol
-les chevaux; Et
+les chevaux ; Et
-bien amèrel Je
+bien amère ! Je
-jeune coeur d’illusions candides, Seul,
+jeune cœur d’illusions candides. Seul,
-vers Paris; J’escomptais
+vers Paris ; J’escomptais
-VII » Mais
+VII Mais
--o SoA défaut
+À défaut
-lied allemand; Les
+lied allemand : Les
-sanglotant poème Que
+sanglotant poëme Que
-mon coeur dans
+mon cœur dans
-grande cité; Sur
+grande cité ; Sur
-mais indompié. Mes
+mais indompté. Mes
-Mon coeur n’a
+Mon cœur n’a
-; Kt, comme
+; Et, comme
-trésor, j*ai gardé
+trésor, j’ai gardé
-iA VIEILLE ROMANCE. A CLAUDIA. Connais-lu la
+LA VIEILLE ROMANCE À Claudia. Connais-tu la
-Qui fail toujours
+Qui fait toujours
-le coeur recommence
+le cœur recommence
-? Cari aimait
+? Carl aimait
--o8oII buvait
+Il buvait
-la voir; Et
+la voir ; Et
-son amour; Son
+son amour ; Son
-jour j Car
+jour ; Car
-et sombres. Ils
+et sombres, Ils
-les champs,
+les champs.
--o9oQuand la nuil met
+Quand la nuit met
-coteaux penchants; Ils
+coteaux penchants ; Ils
-oser espérer; Et
+oser espérer ; Et
-toujours pleurer; Que le coeur recommence
+toujours pleurer ; Que le cœur recommence
-RIRE D’UN BOHÈME. Dans
+RIRE D”UN BOHÊME Dans
-soleil splendidc, A l’habit
+soleil splendide, À l’habit
-moi s’écoule; Drapé
+moi s’écoule ; Drapé
-mes côté3 Passer
+mes côtés Passer
-~o13oTous les
+Tous les
-ventre rebondi; Le
+ventre rebondi ; Le
-en carrosse; Le
+en carrosse ; Le
-le ro.;se; L’homme
+le rosse ; L’homme
-la roture; L’exploiteur, l’exploité; le
+la roture ; L’exploiteur, l’exploité ; le
-du coeur n’ayant
+du cœur n’ayant
-et cocus; Toùt.ce qui
+et cocus ; Tout ce qui
-sa mère.
+sa mère
-Du
+Alors un noble orgueil illumine mon front ; Du
-COMMENTJE MOURRAI. Lorsque
+COMMENT JE MOURRAI Lorsque
-mon coeur blessé
+mon cœur blessé
-sable mouvant, Et
+sable mouvant. Et
-là, l’oeil dans
+là, l’œil dans
-la marco M’étreigne
+la marée M’étreigne
-Dans
+Et me transporte avec la souffrance, ma sœur, Dans
-tombe inconnue; Je
+tombe inconnue ; Je
-ME TUEU? - ALLONS DONC! Me tuer? —
+ME TUER ? — ALLONS DONC ! Me tuer ? —
-au coeur, Et
+au cœur, Et
-ma foi! qu’on s’y promène; Je no quitterai
+ma foi ! qu’on s’y promène ; Je ne quitterai
--o 16o~ Jo veux
+Je veux
-dernier flacon; Marcher
+dernier flacon ; Marcher
-VOIT DANSLESVEUXD’UNEMAITRESSE. 0 ma
+VOIT DANS LES YEUX D’UNE MAÎTRESSE Ô ma
-yeux, ’ De
+yeux, De
-longs poèmes. Derrière
+longs poëmes. Derrière
-son orbe;
+son orbe ;
--o 20oAssoupis un
+Assoupis un
-Mon oeil se
+Mon œil se
-et monde; Des
+et monde ; Des
--o 31»Dos pelouses
+Des pelouses
-sa lumière; Voilà
+sa lumière ; Voilà
-Mon oeil d’où
+Mon œil d’où
-splendeurs, Commele soleil
+splendeurs, Comme le soleil
-OU EST-IL? I
+OÙ EST-IL ? I
-des deux où
+des cieux où
-Sur lé front
+Sur le front
-et lès rumeurs dessilles M’apportaient
+et les rumeurs des villes M’apportaient
-discordes civiles; Alors
+discordes civiles ; Alors
-Jcliovnh !
+Et je criai deux fois vers le ciel impassible : Jéhovah !
-l’orage échevcle les
+l’orage échevèle les
-les ravines,, Et
+les ravines, Et
-fois plushaut que
+fois plus haut que
--o 2joll[ Je
+III Je
-arides OUl’air devient
+arides Où l’air devient
-et solitaires, Je
+et solitaires. Je
-sanglots atteignaient-ils, à moi»
+sanglots atteignaient-ils à moi,
--o 86oDes derniers
+Des derniers
-la vague, Et
+la vague. Et
-: Jéhovahl Jéhovah! Mais
+: Jéhovah ! Jéhovah ! Mais
-! » Le
+! Le
-sable I Mon
+sable ! Mon
-J’essayai
+Sur ce sol vierge encor de l’humain anathème, J’essayai
-Jéhovah 1 Maisrien no répondit
+Jéhovah ! Mais rien ne répondit
-mon coeur se
+mon cœur se
-mon sang; Un
+mon sang ; Un
-; Meslèvres haletaient
+; Mes lèvres haletaient
-souffle impuissant; Maisrecueillant en
+souffle impuissant ; Mais recueillant en
-Jéhovah 1 Jéhovah! Un
+Jéhovah ! Jéhovah ! Un
-A CLAUDIA BACH1. Si
+À CLAUDIA BACHI Si
-soucieux, El donnant
+soucieux, Et donnant
-mon oeil le
+mon œil le
-les cieux; Et
+les cieux ; Et
-splendeurs qua j’ai
+splendeurs que j’ai
-ton coeur ambitieux,
+ton cœur ambitieux,
-têtes, . Sur
+têtes, Sur
--«30oLes hommes
+Les hommes
-votre coeur vous
+votre cœur vous
-DU PRINTEMPS. Saisondesroseset«lespilitsfiois. Le
+DU PRINTEMPS Saison des roses et de petits poids Le
-bord do chaque
+bord de chaque
-une ro3e sourit,
+une rose sourit,
-à l’aventure; Les
+à l’aventure ; Les
-fanges ecloses, Ht de
+fanges écloses, Et de
-restaurer do petits
+restaurer de petits
-Des
+C’est le temps où le cœur se cabre sous l’essaim Des
-la lessive, Où
+la lessive. Où
-leurs noeuds et
+leurs nœuds et
-Émaillent do leurs
+Émaillent de leurs
-doux oxerciecs, Ils
+doux exercices, Ils
-aux tempos; Où la gaîte renaît au coeur do l’univers;
+aux tempes ; Où la gaîté renaît au cœur de l’univers ;
--o &ioOù les
+Où les
-bouches aspirent; Que
+bouches aspirent ; Que
-les coeurs meurtris
+les cœurs meurtris
-se révèle; Car
+se révèle ; Car
-faux-col vierge; Attendu
+faux-col vierge ; Attendu
-avant 1 en avant! Allons dan3 les
+avant ! en avant ! Allons dans les
-des vers,. En
+des vers, En
-et do la
+et de la
-des guércls Allons
+des guérets Allons
-la ville;
+la ville ;
--o 31oAllons au
+Allons au
-de rayons; Les
+de rayons ; Les
-dans l’ivresse; Et
+dans l’ivresse ; Et
-asseyons Répondent au
+asseyons Répondent, au
-un rôvo ;
+un rêve ;
-yeux ccloront les
+yeux écloront les
-c’est do dormir
+c’est de dormir
-MA FORTUNE. La
+MA FORTUNE La
-grand oeil bleu.
+grand œil bleu.
-vague langueur; J’ai
+vague langueur ; J’ai
-le coeur.
+le cœur.
-HANS WALD. A M.MAXIMEDUCAMP. r Je
+HANS WALD À M. MAXIME DU CAMP.’’ I Je
-Bavière, Ala porte
+Bavière, À la porte
-et pâle; il
+et pâle ; il
-grands yeux; Ses
+grands yeux ; Ses
--o38oII Le
+II Le
-vieux roulier. III
+vieux routier. III
-murs tapissés de
+murs tapisses de
-se mil à chanter; i Et
+se mit à chanter ; Et
-aussitôt so tut
+aussitôt se tut
-désolée OU sanglotait
+désolée Où sanglotait
-douleur voilée; Son
+douleur voilée ; Son
-les croisées; Sur
+les croisées ; Sur
-ténèbres nocturnes; Et
+ténèbres nocturnes ; Et
-assombris Lefront se
+assombris Le front se
-yeux étincelaienl comme
+yeux étincelaient comme
-boucles, Secrispaient sur sa tempe; et,
+boucles, Se crispaient sur sa tempe ; et,
-corps humain, Lescordes de
+corps humain. Les cordes de
-main. Deboutdans les
+main. Debout dans les
-génie, Htjetait dans les coeurs vaguement tortures l’ont un
+génie, Et jetait dans les cœurs vaguement torturés Tout un
-rêves ignores.
+rêves ignorés.
-~o40oVI J’écoutais,
+VI J’écoutais,
-sans trêve; Et
+sans trêve ; Et
-se tut; et,
+se tut ; et,
-âges anciens, Ne rofusent jamais
+âges anciens. Ne refusent jamais
-Il s’assit.pour manger
+Il s’assit pour manger
-mon coeur avec
+mon cœur avec
-Et jo lui
+Et je lui
-chercher co public
+chercher ce public
-"O41oVU! Un
+VIII Un
-lèvre pâlo, Son
+lèvre paie, Son
-son coeur à
+son cœur à
-assis, A déverser nos coeurs en
+assis, À déverser nos cœurs en
-s’appelait Jlans Wald.
+s’appelait Hans Wald.
-deux soeurs do l’artiste.
+deux sœurs de l’artiste.
--o4ioX La
+X La
-horizon. Spn âme
+horizon. Son âme
-monde efflorescent, XI
+monde efflorescent. XI
-vie, .Iota son
+vie, Jeta son
-âme ravie, il avait
+âme ravie. Il avait
-pas aimé; A l’amour
+pas aimé ; À l’amour
-son coeur resté
+son cœur resté
-trésors do son
+trésors de son
-; .Sonsaint amour
+; Son saint amour
-vaste commo le
+vaste comme le
--o 43oXII Lafemme qu’il
+XII La femme qu’il
-; Ellefaisait des
+; Elle faisait des
-croyait poêle ; — Maisquand Dieu
+croyait poëte ; — Mais quand Dieu
-naître, ir oublia le coeur. •— llans Wald
+naître, il oublia le cœur. — Hans Wald
-moqueur. Ellene comprit
+moqueur. Elle ne comprit
-les coeurs qu’il dévaste, lllc le
+les cœurs qu’il dévaste, Elle le
-usé \|ircs qu’elle
+usé Après qu’elle
-XIII ans sa
+XIII Dans sa
-mornes, entit alors
+mornes, Sentit alors
-sans bornes, uis il
+sans bornes. Puis il
-un malin, isant qu’il
+un matin, Disant qu’il
-lointain. 1cacha sa
+lointain. Il cacha sa
-incisives, ans monter
+incisives, Sans monter
-corrosives, ans l’abîme
+corrosives, Dans l’abîme
-son coeur déchiré. Maisnul ne
+son cœur déchiré. — Mais nul ne
-l’artiste eut pleuré,
+l’artiste eût pleuré.
-des poètes, Elle
+des poëtes, Elle
-un rêvo, Hans,
+un rêve, Hans,
-et l’oeil dans
+et l’œil dans
-vie, ~ Ses
+vie, Ses
-xvni L’horizon
+XVIII L’horizon
-murmure éloigné, L’artiste
+murmure éloigné. L’artiste
-flots amers, Il
+flots amers. Il
-son coeur s’abîmait,
+son cœur s’abîmait,
-en feu; Et
+en feu ; Et
-grande ame cueillit
+grande âme cueillit
-extase inconnue; Quand
+extase inconnue ; Quand
-de mourir; (1s’enfuit, et
+de mourir ; Il s’enfuit, et
-La lièvre s’apaisa
+La fièvre s’apaisa
-son coeur agité.
+son cœur agité.
-~o *8oxxu Il
+XXII Il
-douloureuse Eh dérobant
+douloureuse En dérobant
-vie aventureuse; Il
+vie aventureuse : Il
-aimée, . Et
+aimée, Et
-son coeur sanguinolent,
+son cœur sanguinolent,
-son coeur au
+son cœur au
-toujours. 1Cet amour
+toujours. Cet amour
-pleurais cl nous
+pleurais et nous
-âmes, Maisla mienne
+âmes, Mais la mienne
-veines. 11est de
+veines. Il est de
-pas, El qui
+pas, Et qui
-XXV Nouspartîmes tous
+XXV Nous partîmes tous
-souvienne, 11porta sa
+souvienne, Il porta sa
-Le coeur de
+Le cœur de
-grand coeur solitaire
+grand cœur solitaire
--o !J0i>XXVI La morno immensité
+XXVI La morne immensité
-POURQUOI il 110fautabattreleschênes. -coUn jour
+POURQUOI </br >il ne faut pas abattre les chênes Un jour
-et sourdo cognée,
+et sourde cognée,
--o 53oOn dit
+On dit
-Prends garde! prince allemand; Malgré
+Prends garde, prince allemand ; Malgré
-Sous lin prétexte
+Sous un prétexte
-: v Et
+: Et
-ne p’riait dans
+ne priait dans
-Il
+À la lueur d’un fallot Il
-A CLAUDIA BAClll. ’elle Heur de
+À CLAUDIA BACHI Cette fleur de
-âmes nerveusc3 rrosent lentement
+âmes nerveuses Arrosent lentement
-divins, elle ses
+divins, Jette ses
-rêveuses closesau soleil
+rêveuses Écloses au soleil
-ravins. sourire
+ravins. Le sourire
-coureuses, n passant
+coureuses, En passant
-vins, élèvent dans
+vins, Enlèvent dans
-amoureuses, ’alpitent dans
+amoureuses, Palpitent dans
-veufs dé sentiments
+veufs de sentiments
-Les
+Vous ne vous fardez pas de souffrances postiches ; Les
-votre coeur scandent
+votre cœur scandent
-longs orages; Votre
+longs orages ; Votre
-LA BOHEME. -ooAMONAMIALEXANDRE GUÉRIN. I
+LA BOHÊME À MON AMI ALEXANDRE GUÉRIN I
-au coeur et
+au cœur et
-le pôle; Nous
+le pôle ; Nous
-ciel bleu, Appuyant
+ciel bleu. Appuyant
-beau poème; Vive
+beau poëme ; Vive
-! H Nous
+! II Nous
-les grand* boulevards
+les grands boulevards
-nuits d’été; Nos
+nuits d’été ; Nos
-liberté. m Comme
+liberté. III Comme
-brunes annelures; Nous
+brunes annelures ; Nous
-au coeur; Vivant
+au cœur ; Vivant
-en lézardes; La
+en lézardes ; La
-nos mansardes;
+nos mansardes ;
--o 59o— Quand
+— Quand
-V Maisnous avons
+V Mais nous avons
-l’âme s’extasie; Nous
+l’âme s’extasie ; Nous
-hasard I VI Nousne connaissons
+hasard ! VI Nous ne connaissons
-des richesses; Surnous tombent
+des richesses ; Sur nous tombent
-gais vendangeurs! Nous
+gais vendangeurs ! Nous
-vu do l’or,
+vu de l’or,
-les lustres? feansquarante ans
+les lustres ? Dans quarante ans
-Aucun
+Et notre front reste joyeux : Aucun
-nous çncor n’a
+nous encor n’a
-flamme aUx yeux.
+flamme aux yeux.
-les républiques; Nous
+les républiques ; Nous
-liberté I De
+liberté ! De
-beau pocme; Vive
+beau poëme ; Vive
-A CH. ALEXANDRE. Votrelivre paisible
+À CH. ALEXANDRE Votre livre paisible
-clairières Oùles myosotis
+clairières Où les myosotis
-les fraisiers; Oùles brises,
+les fraisiers ; Où les brises,
-folles avant-couricres, Daignentleurs doux
+folles avant-courières, Baignent leurs doux
-blancs cerisiers; Où
+blancs cerisiers ; Où
-carrières L’infiniresplendir aux yeux extasiés; Où
+carrières L’infini resplendir aux yeux extasiés ; Où
-les rosiers;
+les rosiers ;
--o 69oCe vêlement de
+Ce vêtement de
-la toiture, Et
+la torture, Et
-NAÏVETES ENFANTINES. Quandj’avais dix-huit
+NAÏVETÉS ENFANTINES Quand j’avais dix-huit
-grès Qu’unpeuple jette
+grès Qu’un peuple jette
-Je croyaisqu’il est
+Je croyais qu’il est
-publique, 13ccrier, l’anneau poing
+publique, De crier, l’arme au poing
-la Républiquel J’aurais
+la République ! J’aurais
-naïveté l’ourla démocratie
+naïveté Pour la démocratie
-la liberté; Repeuple était
+la liberté ; Le peuple était
-friche f’ii germe
+friche Où germe
-et riche;
+et riche ;
-Et
+Je croyais qu’au bonheur chacun aurait sa part. Et
-part I Oh! que
+part ! Oh ! que
-mon coeur, et
+mon cœur, et
-brisé. Des
+brisé. « Des
-» Dites-vous; «
+» Dites-vous ; «
-» Hommes! infirmes
+» Hommes ! infirmes
-les géants, Qui
+les géants. Qui
-les cioux pour
+les cieux pour
-et ridicule! 0 mouches,
+et ridicule ! Ô mouches,
-! » Et
+! Et
-de ferme; Que
+de ferme : Que
-LE COEUR HUMAIN. De la psyeologie un
+LE CŒUR HUMAIN De la psycologie un
-seul, m’avanccr jusqu’au
+seul, m’avancer jusqu’au
-rampe D’oùl’on voit
+rampe D’où l’on voit
-le coeur humain.
+le cœur humain.
-blanches, Commelorsque vers
+blanches, Comme lorsque vers
-; Levertige faisait
+; Le vertige faisait
-A THKOPHILK GAUTIKK. — Ciselure. — 0 grand
+À THÉOPHILE GAUTIER — Ciselure — Ô grand
-ciseleurs fantastiques, Toi
+ciseleurs fantastique, Toi
-vol alticr Toutes
+vol altier Toutes
-l’Arabie ambra, Hahroun-al-Haschid des Bohèmes, Permets
+l’Arabie ambra. Hahroun-al-Raschid des Bohèmes. Permets
-Alhambra •Jechante au
+Alhambra Je chante au
-tes poème*.
+tes poëmes.
-en Allemagne, Avant
+en Allemagne. Avant
-fécond do Charlemagne.
+fécond de Charlemagne.
-mon esprit, Au
+mon esprit. Au
-forêts germaniques, Et mon coeur, avec Goethe, apprit
+forêts germaniques. Et mon cœur, avec Gœthe, apprit
-mon oeil curieux
+mon œil curieux
-mésanges Qm les temples-mystérieux Cachent
+mésanges Que les temples mystérieux Cachent
-des ciéux étoiles
+des cieux étoiles
-théorbes ;
+théorbes :
-Mahmoud s’aigaycnt, Des
+Mahmoud s’aigayent, Des
-modulations Do la
+modulations De la
-des Bayadèrcs, Les
+des Bayadères, Les
-pleines do madères
+pleines de madères
-les limbes; Sous
+les limbes ; Sous
-secrètes lymphes;
+secrètes lymphes ;
--o 70oLes chants
+Les chants
-des coeurs amoureux
+des cœurs amoureux
-leurs biensgsupputaient les
+leurs biens supputaient les
-des ïayons<bleus c Sur
+des rayons-bleus Sur
-la pourpré des
+la pourpre des
--o 71oL’éblouissement du
+L’éblouissement du
-djinns, tandisque Deux
+djinns, tandis que Deux
-à l’oeil enchanteur
+à l’œil enchanteur
-le disque; Les
+le disque ; Les
-tant Jean-Jacques; Le
+tant Jean-Jacques ; Le
-tout ensoleillées; Dans
+tout ensoleillées ; Dans
-grecques réveillées;
+grecques réveillées ;
-Des cieûx dés mondes invisibles^ Parmi
+Les horizons bleus et fuyants Des cieux des mondes invisibles, Parmi
-Éclos, empourpres et paisibles; Tous
+Éclos, empourprés et paisibles ; Tous
-ghazels épanouis’ Dans
+ghazels épanouis Dans
-chaque syllabe; Les
+chaque syllabe ; Les
-opulents De la
+opulents Ce la
-Les déco upements copieux
+Les découpements copieux
-cathédrales dcntcllées. Dont
+cathédrales dentellées, Dont
-voûtes constellées;
+voûtes constellées ;
--c73&La foi
+La foi
-tes oeuvres éblouissantes Où l’oeil de l’âme se.ravit En
+tes œuvres éblouissantes Où l’œil de l’âme se ravit En
-la terre- première,
+la terre première,
-A MADAME. CommeDieu dans
+À MADAME *** Comme Dieu dans
-mystérieuses Adérobé la
+mystérieuses A dérobé la
-curieuses, Enfouimon amour et cache mes sanglots. OhI de mon coeur blessé
+curieuses, Enfoui mon amour et caché mes sanglots. Oh ! de mon cœur blessé
-mystère, Madame,à vos
+mystère, Madame, à vos
-; hi fleur
+; La fleur
-solitaire, Beau
+solitaire, — Beau
-lyre, le reflet
+lyre, Le reflet
-le ciel, —
+le ciel. —
-j’apprendrais l’ennui!
+j’apprendrais l’ennui !
-DE LA TEHRE. A mescherspetitsamis CARLETMAXDKDRKCHSfcL. Enfants,
+DE MA TERRE À mes chers petits amis CARL ET MAX DE DRECHSEL. Enfants,
-un ango de
+un ange de
-terre. Au3sipur, aussi
+terre. Aussi pur, aussi
-solitaire Ktrend doux
+solitaire Et rend doux
-rêves remplis, des
+rêves remplis des
-votre coeur, Son
+votre cœur, Son
-refleurir lc3 croyances fanées, Et
+refleurir les croyances fanées. Et
-fronts 3’étend la
+fronts s’étend la
--o 79oOn le
+On le
-JE PLEURE? 0 mon
+JE PLEURE ? Ô mon
-rêveur I me
+rêveur ! me
-une femme, Toi
+une femme. Toi
-le coeur est
+le cœur est
-dans (on sein
+dans ton sein
-dont l’oeil cependant
+dont l’œil cependant
-jamais pleuré? Hélas 1 lui
+jamais pleuré ? Hélas ! lui
-m’arracher encoro tout entier;
+m’arracher encore tout entier ;
--o 82oLa suprême
+La suprême
-J’ai verse bien
+J’ai versé bien
-LA LYRE. A UNPORTE. Dans le3 vastes
+LA LYRE À un poëte. Dans les vastes
-de Gharlemagne, Je
+de Charlemagne, Je
-bien souvent—lorsque je
+bien souvent — lorsque je
--o 81oRichc d’un
+Riche d’un
-mon coeur accablé
+mon cœur accablé
-est connu, Vivifier
+est connu. Vivifier
-du bois, Où
+du bois. Où
-longs abois, J’écoutais
+longs abois. J’écoutais
-rumeurs incertaines; Tous
+rumeurs incertaines ; Tous
-grandes forêts, Et
+grandes forêts. Et
-sources voyageuses, Au
+sources voyageuses. Au
-clairières songeuses, J’entendais
+clairières songeuses. J’entendais
-le poëte malade, Et
+le poêle malade. Et
-pays do Bohême,
+pays de Bohême,
-longs cheveux, Leschanteurs sont,
+longs cheveux. Les chanteurs sont,
-aux coeurs meurtris
+aux cœurs meurtris
-d’impiété Cebaptême divin
+d’impiété Ce baptême divin
-l’amour do la beauté. Ceschanteurs dispersés
+l’amour de la beauté. Ces chanteurs dispersés
-l’univers malade, CesFrères de
+l’univers malade. Ces Frères de
-renvoie. 0 poète de
+renvoie. Ô poëte de
-murmures d’orgueI 0 poëte
+murmures d’orgue ! Ô poëte
-le coeur, l’autre
+le cœur, l’autre
--o 87oSur ce
+Sur ce
-mes voeux et mon salut. Franccomme un
+mes vœux et mon salut Franc comme un
-remercier Du.bonheur que
+remercier Du bonheur que
-glacier Vosvers étineelants, vos
+glacier Vos vers étincelants, vos
-et sereines!
+et sereines !
-DE L’ARTISTE. AMADEMOISELLE LOUISEBADER. -cot Beaux
+DE L’ARTISTE À mademoiselle Louise Bader. I Beaux
-onde bruyanto Où l’ondinc fuyante
+onde bruyante Où l’ondine fuyante
-pieds nus;
+pieds nus ;
--o 90oDans les
+Dans les
-les torrents; Pelouses
+les torrents ; Pelouses
-glaciers ’ Aux
+glaciers Aux
--o 91oMonts où
+Monts où
-la luneonduleuse Argentent
+la lune onduleuse Argentent
-le cresson; Où
+le cresson ; Où
-sous le choc
+sous Je choc
-des bûcherons»
+des bûcherons.
-oMoir Dans
+II Dans
-des écorecs, Dans
+des écorces, Dans
-marais, Au-des3us des
+marais, Au-dessus des
-Dieu qu’e:, nomme liberté! Vous
+Dieu qu’on nomme liberté ! Vous
-Avecvotre foret, à
+Et vous vous endormez, sous la paix du ciel bleu, Avec votre forêt, à
-lointaines, Mesvallons souriants
+lointaines, Mes vallons souriants
-fleuves, Mapoitrine a
+fleuves, Ma poitrine a
-vaches, Lesboeufs vers
+vaches, Les bœufs vers
-brebis, Lajatte de
+brebis, La jatte de
-bis, Aubord des
+bis, Au bord des
-Aux
+Oh ! c’est que sur ses flancs j’aimais tant à courir ! Aux
-rôtir sous les
+rôtir sons les
-fruits empruntes au
+fruits empruntés au
-souffrir I IV
+souffrir ! IV
-mon coeur malade
+mon cœur malade
-Retrouve )a croyance
+Retrouve la croyance
-du malheur;
+du malheur ;
-murmurante, Loindes fleuves humains
+murmurante, Loin des fleures humains
-son oeuvre solitaire,
+son œuvre solitaire,
-cité. Carje veux
+cité. Car je veux
-tumultueuses, Enjetant sur
+tumultueuses, En jetant sur
-DU SOLEIL. 0 poëto niais! pauvre
+DU SOLEIL Ô poëte niais ! pauvre
-qui l’écoutera? Eli !
+qui t’écoutera ? Eh !
-LA SOUFFRANCE. ACLAUDIA. Oh I ne
+LA SOUFFRANCE À Claudia. Oh ! ne
-notre souvenir; Oublions
+notre souvenir ; Oublions
-de l’espérance!
+de l’espérance !
--o 100oSi l’orage
+Si l’orage
-Dire YMe Maria
+Dire l’Ave Maria
-notre mèro; Lorsque
+notre mère ; Lorsque
-les coeurs incompris,
+les cœurs incompris,
-ennuis No verse
+ennuis Ne verse
-~o 101oOublions l’homme
+Oublions l’homme
-pitié quo la
+pitié que la
-nos coeurs ardents,
+nos cœurs ardents,
-QU’UN MARI. Quand
+QU’UN MARI Quand
-découvert Cecontinent lointain
+découvert Ce continent lointain
-celui do son
+celui de son
-LA MER. A MONAMIAUGUSTE DEVAIICELLE. Sousle vent
+LA MER À mon ami Auguste de Vaucelle. Sous le vent
-tumultueuse S’agitaitdans le Ht que
+tumultueuse S’agitait dans le lit que
-ses flots; Etde son
+ses flots ; Et de son
-majestueuse, Montaitune hymne
+majestueuse, Montait une hymne
-sanglots. l-avague bondissait
+sanglots. La vague bondissait
-. -o 106oEt les
+Et les
-CHANT DESVAGUES. Nous
+CHANT DES VAGUES. Nous
--o 107o~ l’nsecret éternel
+Un secret éternel
-abîmes, Carnous savons
+abîmes, Car nous savons
-l’univers, Cemot mystérieux
+l’univers, Ce mot mystérieux
-sublimes Bonditdans notre
+sublimes Bondit dans notre
-divers. Quandsous leurs
+divers. Quand sous leurs
-turbulentes Couvrentleurs larges
+turbulentes Couvrent leurs larges
-nuit, Quandles étoiles
+nuit, Quand les étoiles
-étincelantes Auportique azuré
+étincelantes Au portique azuré
-; Quandla science
+; Quand la science
-astrolabes Pourcompter les
+astrolabes Pour compter les
-l’infini, Alorsnous épclons les
+l’infini, Alors nous épelons les
-syllabes Dece mot
+syllabes De ce mot
-a fini. Lesmonts qu’aime
+a fini Les monts qu’aime
-murmurantes, les fleuves,
+murmurantes, Les fleuves,
-vents, Lesémanations dans
+vents, Les émanations dans
-errantes, Etles cieux
+errantes, Et les cieux
-Ce mot. resplendissant
+Épèlent avec nous dans l’immensité sombre Ce mot resplendissant
-nul oeil n’a
+nul œil n’a
-forgeur martel le, Les cieux s’aplatiraient
+forgeur martelle, Les deux s’aplatiraient
-éperdu. Ei Jéhovah
+éperdu. Et Jéhovah
-chaos repélrir l’univers,
+chaos repétrir l’univers,
-nouveau rhylhmo aux
+nouveau rhythme aux
-contient l’avenir; Depuis
+contient l’avenir ; Depuis
-Nous l’épelons toujours
+Nous répétons toujours
-Nosseins tumultueux
+Et c’est là le secret que dans les vents nocturnes Nos seins tumultueux
-sourdement, Cequi fait
+sourdement, Ce qui fait
-monte éternellement. Roulons,
+monte éternellement Roulons,
-inconnue, Levent pousse
+inconnue, Le vent pousse
-s’affaissa, Auxparfums du
+s’affaissa, Aux parfums du
-s’effaça. Detous côtés
+s’effaça. De tous côtés
-frémissante •Souscette ombre
+frémissante Sous cette ombre
-LIT PLUS. Il existo un poète aux odes insondées Plus
+LIT PLUS Il existe un poëte aux odes insondées, Plus
-les deux, plus
+les cieux, plus
-que l’infini, Soncoeur est
+que l’infini ; Son cœur est
-béni. Sonregard rajeunit
+béni. Son regard rajeunit
-croyances ridées, li sculpte au coeur humain
+croyances ridées ; Il sculpte au cœur humain
--o \li o~ 11calme de
+Il calme de
-vagues débordées, Aigle
+vagues débordées ; Aigle
-le soleil, son poëme le monde; Les
+le soleil ; son poëme, le monde ; Les
-tempête émonde Les
+tempête émonde, Les
-Sont tes notes
+Sont les notes
-vaste harmonie, L’homme
+vaste harmonie ; L’homme
-son oeuvre infinie. — Ce poète, c’est
+son œuvre infinie. Ce poëte, c’est
-BLASPHEME. ET PRIERE. AC.B. Je
+BLASPHÈME ET PRIÈRE À C. B. I Je
-jamais aime ;
+jamais aimé ;
-mon coeur reste
+mon cœur reste
-souffert, iO.
+souffert,
--o 114oEl jo méprise
+Et je méprise
-dépèce. Il Mon
+dépèce. II Mon
-n’a trace de
+n’a tracé de
-mes haillons; Ne
+mes haillons ; Ne
-d’occulte. lit Dieu
+d’occulte. III Dieu
-jours le plus
+jours lé plus
-jeune coeur auquel
+jeune cœur auquel
-mon coeur qui
+mon cœur qui
-Leur ivjcsse divine
+Leur ivresse divine
-Etles soufflets
+Mon enfance a grandi sur elle repliée, Et les soufflets
-IV \ quatorze
+IV À quatorze
-né, ai cherché
+né, J’ai cherché
-fortuné, auvreet fier
+fortuné, Pauvre et fier
-sandale usqu’aux pays
+sandale Jusqu’aux pays
-le Kamtchadalc, \Qtravers des
+le Kamtchadale, Au travers des
-vent, ansles ravins
+vent, Dans les ravins
-souvent, ans les
+souvent, Dans les
-fangeuses,. ai porté,
+fangeuses,. J’ai porté,
-V ai marché, iour à
+V J’ai marché, tour à
-palais )iicroupit sons
+palais Où croupit sons
-valets, *utravers des
+valets, Au travers des
-somme il loin
+somme Vit loin
-; .esàpres vents
+; Les âpres vents
-midi >nlbronzé ma
+midi Ont bronzé ma
-l’orage bondit,
+l’orage bondit.
--o \1SoEt j’ai
+Et j’ai
-ses Ilots glacés,
+ses flots glacés,
-mon coeur et mes esprits.lassés, Je suis mort; rien
+mon cœur et mes esprits lassés, Je suis mort ; rien
-mamelle gauche; Je
+mamelle gauche ; Je
-nains dillbim Et
+nains difformes, Et
-et lier, au
+et fier, au
-sois beau.—Mais dans
+sois beau. — Mais dans
-yeux dîs’raiu Sous
+yeux distraie Sous
--o 117O" I)e l’âpreté
+De l’âpreté
-fruit empoisonné; Mais je yeux rester
+fruit empoisonné ; Mais je veux rester
-l’amour rapetisse; Sans
+l’amour rapetisse ; Sans
-J’irai, fier,, calme
+J’irai, fier, calme
-mon coeur épuisé,
+mon cœur épuisé,
--o 118oDont les
+Dont les
-granits immobiles; Restes d’un culte mort
+granits immobiles ; Restes d’un cuite mort
-mon coeur ont
+mon cœur ont
-au coeur. Non,
+au cœur. Non,
-pas mort! Comme
+pas mort ! Comme
--o 119oLa nature
+La nature
-paisibles Meréchauffent le coeur de
+paisibles Me réchauffent le cœur de
-que vingt-urf ans,
+que vingt-un ans,
-l’amour, CommeGoethe, je
+l’amour, Comme Goethe, je
-; Oh! non,
+; Oh ! non,
-l’amour rapetisse. La
+l’amour rapetisse ; La
-Oh
+Et monte vers les cieux dans un suave émoi. Oh
-mon coeur reverdit sous l’.sn’ ir et
+mon cœur reverdit sous l’espoir et
-mon Dieu! j’écrivais
+mon Dieu ! j’écrivais
-tant souffert! je
+tant souffert ! je
-mon coeur étouffant
+mon cœur étouffant
-j’ai vaifteu mon
+j’ai vaincu mon
-mon coeur faiblira
+mon cœur faiblira
-courage I
+courage !
-A SATAN. Angeterrible et
+À SATAN Ange terrible et
-hauteur sombre! Tu
+hauteur sombre ! Tu
-le combattis; Tonpas fit
+le combattis ; Ton pas fit
-sortis. Lesoleil s’éteignit
+sortis. Le soleil s’éteignit
-ton ombre; L’éternité trembla.
+ton ombre, l’éternité trembla.
--o 19}oTu préférais, debout
+Tu préféras, debout
-D’UN POETE ALLEMAND. AMONSIEUR CH.ALEXANDRE, -co0 TOUSquim’avezenvoyédansmasolitudela douceet généreuse parole desjmpathie quiréconforte et quirelève;TOUSqui,sansmeconnattre,êtes tenumeserrerla mainet medire: Courage1—cheramiinconnu,daignez ecepter la dédicacedecepoëme,oeuvredecroyantet d’artiste. Vousquiaimezla sainteet vieilleAllemagne, la robusteet fécondepoésie germanique, écloseaupieddescathédrales, dansle3bruissements desforêts,
+D’UN POËTE ALLEMAND À Ch. Alexandre. Ô vous qui m’ayez envoyé dans ma solitude la douce et généreuse parole de sympathie qui réconforte et qui relève ; VOUS qui, sans me connaître, êtes venu me serrer la main et me dire : Courage ! — cher ami inconnu, daignez accepter la dédicace de ce poëme, came de croyant et d’artiste. Vous qui aimez la sainte et vieille Allemagne, la robuste et féconde poésie germanique, éclose au pied des cathédrales, dans les bruissements des forêts,
--o 124ovouslirezpeut-êtrearec indulgencel’oeuvrebizarre,maissincère,queje vousoffre. Cepoëmea étéécritd’aborden allemanddansunebrasseriedeLeipsick, entreuntonneaudebière,mapipeet unpiano,puis,traduit,à Paris,quand le ventdesvoyageseut poussémajeunessevagabonde versla grandeville. Cetteoeuvreest l’échode souffrances
+vous lirez peut-être avec indulgence l’œuvre bizarre, mais sincère, que je vous offre. Ce poëme a été écrit d’abord en allemand dans une brasserie de Leipsick, entre un tonneau de bière, ma pipe et un piano, puis, traduit, à Paris, quand le vent des voyages eut poussé ma jeunesse vagabonde vers la grande ville. Cette œuvre est l’écho de souffrances
-et vraies;vousme pardonnerezl’excentricitéde saformeen faveurdela penséequ’ellerenfermeetde la foiquil’a dictée. Pauvreet humbleartiste,je n’ai ni opaleni émeraudeà vousoffriru échangedu diamantdevosbeauxversquevousm’avezenvoyé;maisnerepoussezpasmoncailloudesmontagnes. Quisait? au douxsoleilde votregénéreuseamitiéil reluirapeut-être assezpourne pasassombrirvotreradieuxécrin. ETIENNE EGGIS.
+et vraies ; vous me pardonnerez l’excentricité de sa forme en faveur de la pensée qu’elle renferme et de la foi qui l’a dictée. Pauvre et humble artiste, je n’ai ni opale ni émeraude à vous offrir en échange du diamant de vos beaux vers que vous m’avez envoyé ; mais ne repoussez pas mon caillou des montagnes. Qui sait ? au doux soleil de votre généreuse amitié il reluira peut-être assez pour ne pas assombrir votre radieux écrin. ÉTIENNE EGGIS.
-Hourrali !
+Hourrah !
-yeux étincellcnt, Mes
+yeux étincellent. Mes
-chancellent. Hourrah! L’ivresse
+chancellent. Hourrah ! L’ivresse
-Hourrah! hourrah! hourrahl Aboire1àboire Iàboire1 Verse
+Le plafond qui croule. Hourrah ! hourrah ! hourrah ! À boire ! à boire ! à boire ! Verse
-verse toujours! Que
+verse toujours ! Que
-mon coeur vers
+mon cœur vers
-l’attend. AboireIdelabière! Pas de vin! de
+l’attend. À boire ! de la bière ! Pas de vin ! de
-vieux tabac!
+vieux tabac !
-Morne,apathique et
+Verse sur mon esprit l’ivresse de la pierre, Morne, apathique et
-se débal, Oùle coeur et
+se débat, Où le cœur et
-bourre Mabonne vieille
+bourre Ma bonne vieille
-rembourre, Verseavec l’étincelle,
+rembourre, Verse avec l’étincelle,
-douteux, Lenéant de
+douteux, Le néant de
-mon coeur sa muraille d’airain; * Dansl’ivresse je
+mon cœur sa muraille d’airain ; Dans l’ivresse je
-flot souverain, Et
+flot souverain. Et
-s’appelait Marie,
+s’appelait Marie.
--o 138oLa jeunesse
+La jeunesse
-son coeur, Le
+son cœur. Le
-naissance, I/ange des
+naissance, L’ange des
-tache naissait; Et
+tache naissait ; Et
-encore pâlissait; Elle
+encore pâlissait ; Elle
--o \-19oElle aimait
+Elle aimait
-veux oublier! Quand
+veux oublier ! Quand
-mon coeur en
+mon cœur en
-Pleurer, so souvenir
+Pleurer, se souvenir
-Et
+Sachons mettre le ventre à la place du cœur, Et
--o 131oSous le
+Sous le
-pot fêlé; Ma
+pot fêlé ; Ma
--o 13-2oMes poumons
+Mes poumons
-Je croi3 voir
+Je crois voir
--oM33oTout croule,
+Tout croule,
-vallon perd», Comme
+vallon perdu, Comme
--o 134oComme un
+Comme un
-des cieux qui
+des deux qui
-Dieu couché sur
+Dieu couche sur
-rire on haussant
+rire en haussant
-les essieir:,
+les essieux,
--o 136oUn ange
+Un ange
-le coeur souffrant
+le cœur souffrant
--o 136oEt ses
+Et ses
-beau jour Du
+beau jour. Du
-Que des qu’il
+Que dès qu’il
-qui montait-sur l’univers
+qui montait sur l’univers
-pour l’écouler. VAsa voix
+pour l’écouter. Et sa voix
-jours. 11chanta la
+jours. Il chanta la
-aux coeurs de
+aux cœurs de
-le coeur des
+le cœur des
-ravines Klqu’ils reviennent,
+ravines Et qu’ils reviennent,
-chemin pierreux; 12.
+chemin pierreux ;
-138oPuis toute
+Puis toute
-les coeurs écrit
+les cœurs écrit
-sang, El son
+sang, Et son
-d’espoir ïe monde
+d’espoir le monde
-voûte inlinie Son
+voûte infinie Son
-les inondes échangèrent De long3 baisers
+les mondes échangèrent De longs baisers
-Le poème éternel que chaulent les
+Le poëme éternel que chantent les
-sans lin ;
+sans fin ;
--o 139oïi les
+Et les
-Verbe éternel! Les
+Verbe éternel ! Les
-et puissant; L’amour,
+et puissant ; L’amour,
-à Ilots le
+à flots le
--o 140oL’espoir, le bonheur, l’harmonie De
+L’espoir, le bonheur, l’harmonie, De
-corps excite Féconde
+corps excité Féconde
-la mort! L’ivresse
+la mort ! L’ivresse
--o 141oVerse, mystérieuse, Ce quifait l’homme fort C’est
+Verse, mystérieuse, Ce qui fait l’homme fort. C’est
-génie. O William Shakespeare I intrépide
+génie. Ô William Shakespeare ! intrépide
-un inoulo nouveau, l/écho de
+un moule nouveau, L’écho de
-les chanls.qui palpitent
+les chants, qui palpitent
--o lii oC’est que
+C’est que
-des poètes connus,
+des poëtes connus,
-ton oeuvre où
+ton œuvre où
-diable crayonne; Toi,
+diable crayonne ; Toi,
-des sphères invisibles, Où
+des sphères-invisibles, Où
-esprits dos rayons
+esprits des rayons
-Si lu restes
+Si tu restes
-plus grand», Si ton oeuvre bruyante
+plus grands, Si ton œuvre bruyante
-comme l’âmè,
+comme l’âme,
--o 143oC’est que
+C’est que
-c’est l’oubli; l’oubli,
+c’est l’oubli ; l’oubli,
-le bonheur; La
+le bonheur ; La
-connais l’amertume; Jamais
+connais l’amertume ; Jamais
-même coeur sous
+même cœur sous
-costume. Laharpe sur
+costume. La harpe sur
-Sur
+J’ai vu le ciel d’Espagne et le ciel d’Orient ; Sur
-aux dents-, Dans
+aux dents, Dans
-étoiles attiques» J’ai
+étoiles attiques. J’ai
-pied voyageur» Le
+pied voyageur, Le
-longues caravanes»
+longues caravanes.
-Lescryptes insondés
+J’ai parcouru longtemps, la torche dans la main, Les cryptes insondés
-murmure humain, Plus
+murmure humain. Plus
-l’univers so scinde; Puis
+l’univers se scinde ; Puis
-et chétifs; Maisj’ai repris
+et chétifs ; Mais j’ai repris
-son domaine; Dans
+son domaine ; Dans
-harpon, Etsur les
+harpon, Et sur les
-Dans la
+Dans les steppes sans fin que le Russe parcourt. Dans la
-Où lo rêve
+Où le rêve
-du coeur ses forêts radieuses; J’ai
+du cœur ses forêts radieuses ; J’ai
-à lâton, Sous
+à tâton, Sous
-main n’émondo. Les
+main n’émonde. Les
-souffle dp l’orage,
+souffle de l’orage,
-mon coeur une
+mon cœur une
--oWoPartoul lu soif de l’or! La verlu nulle pari! Dans
+Partout la soif de l’or ! La vertu nulle part ! Dans
-que l’cgoïsmc altère,
+que l’égoïsme altère,
-j’ai trouve l’adultère.
+j’ai trouvé l’adultère.
-de l’or! Si
+de l’or ! Si
-inutile. Ohl qui
+inutile. Oh ! qui
-du condor? Oh
+du condor ? Oh
-sur Un nuage
+sur un nuage
-âme s’endort?
+âme s’endort ?
--o 146oJc voudrais quo le
+Je voudrais que le
-n’a déflore los berges
+n’a défloré les berges
-dort l’éternité; Vers
+dort l’éternité ; Vers
-du reve Et
+du rêve Et
-Oh l je
+Oh ! je
-leur virginité;
+leur virginité ;
--o 119oDojeunes continents, des forets solitaires Où do l’hommo jamais
+De jeunes continents, des forêts solitaires Où de l’homme jamais
-les artères, Tout
+les artères. Tout
-des poètes, Les
+des poëtes, Les
-bonheur introuvé; M’en
+bonheur introuvé ; M’en
-mon coeur de
+mon cœur de
-calme cl fleuri
+calme et fleuri
-amours naissants! 13.
+amours naissants !
--o 150oPur et
+Pur et
-printemps do mon coeur !
+printemps de mon cœur !
-aimer toujours; Les
+aimer toujours ; Les
-—
+À tes côtés rampait un buisson de genièvres ; —
-et do printemps,
+et de printemps,
-; Kn sentant
+; En sentant
-voulu mourir! Et
+voulu mourir ! Et
-s’est penchéo..
+s’est penchée…
--o 15?oPrès de la fontainooù vont
+Près de la fontaine où vont
-a fermée; Écoute tes soeurs qui
+a fermée ; Écoute tes sœurs qui
-des feuillages; Dors,
+des feuillages ; Dors,
-jeunes babillages; Marie! est-on
+jeunes babillages ; Marie ! est-on
-du tombeau? Oh 1 ton
+du tombeau ? Oh ! ton
--o 168»Mortcl... ôSatanI... Satan!... A boire,
+Morte !… ô Satan !… Satan !… À boire,
-boire l Ce
+boire ! Ce
-mon coeur tari,
+mon cœur tari,
-mon oeil flétri
+mon œil flétri
-mon coeur qui
+mon cœur qui
-et s’éteigne! Que
+et s’éteigne ! Que
-mon coeur Dans
+mon cœur Dans
-Hourrah! hourrah! hourrah! Et
+Mort ! mort à l’espérance ! Hourrah ! hourrah ! hourrah ! Et
-! Ohl... la bière! Vaste
+! Oh !… la bière ! Vaste
-le coeur Dort vainqueur! Oh 1 l’ivresse, Allégresse! Ciel
+le cœur Dort vainqueur ! Oh ! l’ivresse, Allégresse ! Ciel
-De l’enfer! Joie immense! La
+De l’enfer ! Joie immense ! La
--o 160oLa poitrine,
+La poitrine,
-fait Dieu! Dans
+fait Dieu ! Dans
-toujours l Mais, hélas î c’est
+toujours ! Mais, hélas ! c’est
-mon coeur ;
+mon cœur ;
-âme agonisante; L’ange
+âme agonisante ; L’ange
-appelle l’oubli? Le
+appelle l’oubli ? Le
-la mort! cabaret
+la mort ! cabaret
-Où *ous les
+Où tous les
-la borne, Leur
+la borne. Leur
--o 157oC’est l’oubli,
+C’est l’oubli,
-au passant; Tous
+au passant ; Tous
-est tarie; On
+est tarie ; On
-toujours présent. O Mortl gouffre
+toujours présent Ô Mort ! gouffre
-cryptes insondés; Je
+cryptes insondés ; Je
-de la pénombre,
+de ta pénombre,
-mondes, O poëte
+mondes, Ô poëte
-appelle Dieul —tous ces
+appelle Dieu ! — tous ces
-Gardcnl dans
+Tous ces forçats enfin du bagne de la vie Gardent dans
-mer ccumante, Que
+mer écumante, Que
--o l59’oMedisait en
+Me disait en
-seras Dieu! moi,
+seras Dieu ! moi,
-serai poète! Je
+serai poëte ! Je
-su gardor Le
+su garder Le
-Des coeurs inconsolés
+Des cœurs inconsolés
-fruits désoles Où
+fruits désolés Où
-transfuge Porto ses
+transfuge Porte ses
-écroulés l Mer
+écroulés ! Mer
-cris inapaiscs.
+cris inapaisés.
--o 160oMon âme
+Mon âme
-deuil I Au
+deuil ! Au
-Mon coeur enseveli,
+Mon cœur enseveli,
-votre coeur, tristes
+votre cœur, tristes
--o 161>Pleine de
+Pleine de
-autour do vous
+autour de vous
-lune dormait; Où
+lune dormait ; Où
-; L’arbro était
+; L’arbre était
-hanches rouillécs, Kl les
+hanches rouillées, Et les
-tronc noirci pourri. u.
+tronc noir et pourri.
--o 162oII restait
+Il restait
-Ses brandies n’avaient
+Ses branches n’avaient
-Je no crois
+Je ne crois
-à goutlo Tout
+à goutte Tout
-début do la roule, A rongé
+début de la roule, À rongé
-au coeur ;
+au cœur ;
-rose, lîl toute
+rose, Et toute
-Qui
+Dieu n’est qu’un mot créé pour empêcher les crimes : Qui
-croire ît la vertu? On
+croire à la vertu ? On
-ne foulera; Que
+ne foulera ; Que
-tombe passera; La
+tombe passera ; La
-solitaires, Kt mon
+solitaires, Et mon
-! Oui!.., mourirl... Mais après !—Oht le
+! Oui !… mourir !… Mais après ! — Oh ! le
-le doute!
+le doute !
--o l&loMalgré moi
+Malgré moi
-béant I Si
+béant ! Si
-au néant? Si
+au néant ? Si
-delà du’ tombeau,
+delà du tombeau,
-monde existait! si
+monde existait ! si
-les cieux une
+les deux une
-est éternelle? 0 MortI que
+est éternelle ? O Mort ! que
-muraille d’airain? Est-ce
+muraille d’airain ? Est-ce
-front do leur
+front de leur
-la Fêle-Dieu je
+la Fête-Dieu je
-cheveux blancs* aussi
+cheveux blancs, aussi
-qu’à celte vie amèro Succède
+qu’à cette vie amère Succède
-le cour pur,
+le cœur pur,
-Un
+Versent sur tous les cœurs ridés par la souffrance, Un
-les coeurs déchirés,
+les cœurs déchirés,
-prunelle. 0 Mario !
+prunelle. Ô Marie !
-reverrai ; Dans
+reverrai Dans
-divines i No porteront
+divines Ne porteront
--o 16CoCrcc dans
+Créé dans
-lèvres amoureuses? Où
+lèvres amoureuses ? Où
-Le poème divin
+Le poëme divin
-immortelles 1 Oh! l’ivresse
+immortelles ! Oh ! l’ivresse
-cerveau calmé; D’un
+cerveau calmé ; D’un
-mon coeur s’est embaumé; Oui,
+mon cœur s’est embaumé ; Oui,
-mes lâchos défaillances
+mes lâches défaillances
-front, Kl que
+front, Et que
-cierges brûleront;
+cierges brûleront ;
-Jaillira,
+Alors de ses liens mon âme délivrée Jaillira,
-ciel enivrée, Vers
+ciel enivrée. Vers
-céleste Édcn où ma félicite Vivra dans les beaux
+céleste Éden où ma félicité Vivra dans tes beaux
-mon coeur dévasté I Donne-moi
+mon cœur dévasté ! Donne-moi
--o 168oQue ta
+Que ta
-combat. Do son
+combat. De son
-Ma doulçur inconnue
+Ma douleur inconnue
-encor ’ Le
+encor Le
-accord 1 15 mmm -
+accord !
-ROUTE DUJUIFEftlMNT. Satrapes
+ROUTE DU JUIF ERRANT Satrapes
-peuples motés, Serfs
+peuples matés, Serfs
--o 172oLes cèdres
+Les cèdres
-convulsif lord les
+convulsif tord les
-granit do mes jours, Kilo ébrèche
+granit de mes jours, Elle ébrèche
-reins immobiles; Vagabond
+reins immobiles ; Vagabond
-empires débiles; Mon
+empires débiles ; Mon
-des âges; Les
+des âges ; Les
-mon oeil lèchent
+mon œil lèchent
--o 173oJ’ai compté
+J’ai compté
-se dérobe; J’ai
+se dérobe ; J’ai
-du monde! Nul
+du monde ! Nul
-je viens) nul
+je viens, nul
-ne mo souviens
+ne me souviens
-je revais, Ni des Ilots qu’a
+je rêvais, Ni des flots qu’a
--o 174oJe n’aime
+Je n’aime
-leurs lèvres; Leur
+leurs lèvres ; Leur
-fièvre. Lu flamme de lu joie
+fièvre. La flamme de la joie
-jamais colorô mon
+jamais coloré mon
-me torturer; Son
+me torturer ; Son
-souvenir ressemble; Alors
+souvenir ressemble ; Alors
-serais Ircurcux si
+serais heureux si
--o 175oSatrapes au
+Satrapes au
-le Iront pleure
+le front pleure
-du inonde! Oh I la
+du monde ! Oh ! la
-mers écumantes;
+mers écumantes ;
--o 176oMais Io vent
+Mais le vent
-les deux, La
+les cieux, La
-Près do la
+Près de la
-a parlé; Il
+a parlé ; Il
-ma roule éternelle,
+ma route éternelle,
-pâle, Hois des fiercs cités
+pâle, Rois des fières cités
-papale • Hat les
+papale Bat les
--o 177aSerfs de
+Serfs de
-Place I place
+Place ! place
-sa routo révolue.
+sa route révolue.
-un ilambeau sans
+un flambeau sans
-; * Et
+; Et
-Que
+Et moi calme et debout an milieu des débris Que
-du monde!
+du monde !
-A MADAMEJULIETTE FORESTIER-LUCE. Improvisépendantqu’ellejouaitau pianoune de sesadmirables fantaisies. Madame,
+À MADAME JULIETTE FORESTIER-LUCE Improvisé pendant qu’elle jouait au piano une de ses admirables fantaisies Madame,
-aux deux comme
+aux cieux comme
-front incandescent; Votre
+front incandescent ; Votre
-mon coeur enivré
+mon cœur enivré
-BELLE VlEi A FERDINAND F. I VoyagerI voyager! Sur
+BELLE VIE À Ferdinand F. I Voyager ! voyager ! Sur
-étranger ^ . *-’.-. A travers lô danger
+étranger À travers le danger
-; : Près
+; Près
-A côté
+Écouter les grands flots À côté
-un Talion secret
+un vallon secret
-idée. ’ Voyageri voyager I Dans
+idée. Voyager ! voyager ! Dans
-au coeur* Dans
+au cœur, Dans
-sans vainc langueur,
+sans vaine langueur,
--o 183oII Dans
+II Dans
-grand fleu\e Sous
+grand fleuve Sous
-son balon.
+son bâton.
-l’abîme dérobe; Sous
+l’abîme dérobe ; Sous
-vaste cl bleu
+vaste et bleu
--o 185oEn laissant son coeur veuf
+En laissant son cœur veuf
-du boeuf, Pour
+du bœuf, Pour
-couche n’a-Ml pas lo lit
+couche n’a-t-il pas le lit
-la tombe? (G.
+la tombe ?
-SIMILITUDES. l’Océan n’adoucit
+SIMILITUDES L’Océan n’adoucit
-bleu, fit reversée
+bleu, Et reversée
-La inci’c’ost le
+La mer c’est le
-soleil c’eslDicu,
+soleil c’est Dieu.
-OH! SI QUELQU’UN L’AIMAIT! t OU! si quelqu’un l’aimait! —
+OH ! SI QUELQU’UN L’AIMAIT ! I Oh ! si quelqu’un l’aimait ! —
-désespérée El l’amer
+désespérée Et l’amer
-; Oh! si quelqu’un l’aimait! —Ses lâches
+; Oh ! si quelqu’un l’aimait ! — Ses lâches
--o 100oUeviendraient boire aux llols des
+Reviendraient boire aux flots des
-peut ternir; Gh !
+peut ternir ; Oh !
-l’aimait l —
+l’aimait ! —
-! IL Mais
+! II Mais
-les limeurs solitaires,
+les rimeurs solitaires,
-et pensif; Une
+et pensif ; Une
-du récif; Ils
+du récif ; Ils
--Ol!)loOn les
+On les
-massif. lit Ils
+massif. III Ils
-rires moqueurs; Au
+rires moqueurs ; Au
-leurs coeurs ;
+leurs cœurs ;
-UN DESIR DE VIVANT. I
+UN DÉSIR DE VIVANT I
--o lin oII Quelques
+II Quelques
-semblait . Une
+semblait Une
-l’agonie. Il[ Que
+l’agonie. III Que
-l’horizon s’embruma Je
+l’horizon s’embrume Je
-épanché do la
+épanché de la
-mon coeur agité Fût la réalité!
+mon cœur agile Fût la réalité !
-ASPIRATIONS INSENSEES. VMONAMIGEORGES UADER,, l Vagues immensités des- sombres
+ASPIRATIONS INSENSÉES À mon ami Georges Bader. I Vagues immensités des sombres
-foudre tortueuse; 0 forêts,
+foudre tortueuse ; Ô forêts,
--o 196o.Montagncs de granit ilonl les
+Montagnes de granit dont les
-nocturnes. Vastitudcs des
+nocturnes. Vastitudes des
-sans (in, Où
+sans fin, Où
-blond séraphin; Éthers
+blond séraphin ; Éthers
-Où penche sur
+Où penché sur
-la dune; Douloureuses
+la dune ; Douloureuses
-borne accroupie;
+borne accroupie ;
--o 197oBruits des mers, bruitsdescieux, clameurs
+Bruits des mers, bruits des cieux, clameurs
-méditerranées, Avalanelies des
+méditerranées, Avalanches des
-vos accents? Qui
+vos accents ? Qui
-plainte infinie? Pleurez-vous
+plainte infinie ? Pleurez-vous
-terre bannie? Toi juoi tous
+terre bannie ? Pourquoi tous
-accords sangloltcnt-ils toujours? Vos
+accords sanglotent-ils toujours ? Vos
-jours jpjur combler du néant l’immobile ossuaire? Il Il
+jours Pour combler da néant l’immobile ossuaire ? II Il
-De, mes
+Où je voudrais atteindre De mes
-le coeur -.meurtri N’a
+le cœur meurtri N’a
-; Lésâmes torturées
+; Les âmes torturées
-vers l’amour» Puis,
+vers l’amour, Puis,
-jour, Hcviennent, déchirées
+jour, Reviennent, déchirées
-Tout co qui
+Tout ce qui
-îi^^fÈ^F 5j-7:,; -o 199oTout coeur qui so retire
+Tout cœur qui se retire
-nul no connaît L’invisiblo martyre. m Mais
+nul ne connaît L’invisible martyre. III Mais
-; -Mais je
+; — Mais je
-EPILOGUE. Eh
+ÉPILOGUE Eh
-me trouvez-vous? D’être
+me trouvez-vous ? D’être
-jugez-vous indigne? Les
+jugez-vous indigne ? Les
-mon Dieu! sont
+mon Dieu ! sont
-peut pécher à
+peut pêcher à
-pleura, —ceci dit
+pleura, — ceci dit
--o 20-2t>Ouil mais
+Oui ! mais
-ne ditos rien.
+ne dites rien.
-flatter, jo suis
+flatter, je suis
-j’étais bete !
+j’étais bête !
-bien ôtre, aussi
+bien être, aussi
-le COÏUÏvaut chez
+le cœur vaut chez
-la tète.
+la tête.
-TA1JLK l)KS MAJiÈpS.. délace X^l^^ff v Amadamela comtesse**’ vu bohème i Lavieilleromance " LV’datdetired’unBohême » Il Commentje mourrai » » » ... i.’< Metuerî—Allonsdoncl....* 17 Cequ’onvoitdanslesyeuid’unemaîtresse.• . I!> t)iiest-ilî ..." ’. 25 AClaudiaBnchi £!i Lochantduprintemps. ."I Mafortune v:> )lans\Vald M Pourquoiil nefautpasabattrek\sclu’iirs M AClaudialiachi t* I.crliantdela Bohème / .’»" A C.li.Alexandre ni’
+TABLE DES MATIÈRES Bohême 1 La Vieille romance 7 L’éclat de rire d’un Bohême 11 Comment je mourrai 15 Me tuer ? — Allons donc ! 17 Ce qu’on voit dans les yeux d’une maîtresse 19 Où est-il ? 23 À Claudia Bachi 29 Le chant du printemps 31 Ma fortune 35 Hans Wald 37 Pourquoi il ne faut pas abattre les chênes 51 À Claudia Bachi 55 Le chant de la Bohême 57 À Ch. Alexandre 61
--o 404oVafce». Naïveté* enfantines ’ 3 Lecoeurhumain .... "es AThéophileGautier Gï Amadame***. V> Unangedela terre 71 Sije pleure? 81 Lesfrèresdela lyre..... 85 La nostalgiedel’artiste 8!) Un’matinauleverdu soleil 97 Dansla souffrance .00 Cequec’estqu’unmari 103 Le secretde la
+Naïvetés enfantines 63 Le cœur humain 65 À Théophile Gautier 67 À madame *** 75 Un ange de la terre 77 Si je pleure ? 81 Les frères de la lyre 83 La nostalgie de l’artiste 89 Un matin au lever du soleil 97 Dans la souffrance 99 Ce que c’est qu’un mari 103 Le secret de la
-105 Unpoëtequ’onnelit plus
+105 Un poète qu’on ne lit plus
-prière : lis A Satan iat IMPRESSIONS D’IVRESSE D’UNPOÈTEALLEMAND 195 Chantde rouleduJuifErrant 171 A madameJulietteForestier-Luce 179 Unebellevie... 181 Similitudes .187 OhI si quelqu’unl’aimaitI I8fl Undésirdevivant 193
+prière 113 À Satan 121 Impressions d’ivresse d’un poète allemand 123 Chant de route du Juif Errant 171 À madame Juliette Forestier-Luce 179 Une belle vie 181 Similitudes 187 Oh ! si quelqu’un l’aimait ! 189 Un désir de vivant 193
-insensées 19S Épilogue ’. 201 m 1>KM TAUU. Paris. — îyp. deM">*V*Dondcy-Dupié, rurSt-Louis,40,auMardis. %v
+insensées 195 Épilogue 201 FIN DE LA TABLE
-TABLE DES MATIERES. Préface A madame la comtesse *** Bohême La vieille romance L’éclat de rire d’un Bohème Comment je mourrai Me tuer? - Allons donc! Ce qu’on voit dans les yeux d’une maitresse Où est-il? A Claudia Bachi Le chant du printemps Ma fortune Hans Wald Pourquoi il ne faut pas abattre les chênes A Claudia Bachi Le chant de la Bohême A Ch. Alexandre Naïvetés enfantines Le coeur humain A Théophile Gautier A madame *** Un ange de la terre Si je pleure? Les frères de la lyre La nostalgie de l’artiste Un matin au lever du soleil Dans la souffrance Ce que c’est qu’un mari Le secret de la mer Un poëte qu’on ne lit plus Blasphème et prière A Satan IMPRESSIONS D’IVRESSE D’UN POETE ALLEMAND Chant de route du Juif Errant A madame Juliette Forestier-Luce Une belle vie Similitudes Oh! si quelqu’un l’aimait! Un désir de vivant Aspirations insensées Epilogue FIN DE LA TABLE
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