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Sachons mettre le ventre à la place du cœur,
Et marchons dans la lutte où le destin nous lâche
En buvant de l’oubli la robuste liqueur.





Verse à boire,
Hourrah !
Ma mémoire
Mourra !
Les douleurs qui m’oppressent
Sombrent et disparaissent
Dans les brocs que caressent
La bière et le tabac !

Les vents roulent
Sans loi,
Les murs croulent
Sur moi.
Tout s’abîme et s’écrase,