Vie des formes/Table analytique
Ernest Leroux, (p. 97-98).
TABLE ANALYTIQUE
Pages
— Forme, image et signe. Dualisme illusoire de la forme et du fond. Le contenu formel. Les deux méthodes de l’iconographie. La vie des formes dans le langage et dans l’art.
1
— Les métamorphoses, principe de renouvellement. Les styles, tentatives de stabilité. Le style et les styles. La vie des styles comme logique interne et comme recherche expérimentale. Les trois logiques en architecture. Loi du primat technique.
7
— Les états des styles. Constance et retour des caractères formels. Esquisse d’un monde : création de milieux, de sites psychologiques et de mythes. Perspective de la recherche.
15
— L’espace défini par la forme. L’espace de l’ornement et ses variations. Respect ou annulation du vide : la série ou le labyrinthe. Les hybrides. Mouvement de l’espace imaginaire.
25
— L’architecture et ses données. Illusions nées de l’espace abrégé de l’épure et du plan. La notion de masse. Les proportions. Les effets. Rapports variables de la masse interne et de la masse extérieure. L’envers de l’espace. L’échelle. La forme de la lumière. L’architecte comme géomètre, comme mécanicien, comme sculpteur, comme peintre.
28
— La sculpture et la nécessité du plein. Axes, profils, proportions, volumes. Espace-limite, espace-milieu.
33
— Variations de l’espace en peinture. Perspective ornementale. La notion de fond, rapports avec les figures. Perspective scénique. Perspective cartographique. Perspective albertienne : le monde comme édifice, la figure comme statue. Résistance des perspectives fantastiques et du profil héraldique. Le trompe-l’œil. Le clair-obscur. Perspective des fluides.
37
— La matière comme structure et comme activité. La forme inséparable de la matière. Principe de la vocation formelle. Matières de la nature et matières de l’art. Création d’inédits. Les matières de l’art ne sont pas interchangeables. Les rapports des formes dans l’espace et sous la lumière sont fonction de la matière.
47
— La technique comme poétique des métamorphoses et comme procédé de connaissance. Technique et techniques. Recherches sur la généalogie : esquisses des peintres, états des graveurs. Recherches sur les variations : impatience de la technique à l’égard des procédés. Recherches sur les interférences : peinture de sculpteur, sculpture de peintre.
53
— L’outil et la main. Le contact avec l’espace et la matière : la touche. Extension de ce terme à tous les arts. Matières, outils et touches en gravure. Construction et destruction de l’art de Rembrandt.
58
— Identité du monde des formes dans l’espace et dans l’esprit. La technique de l’esprit est formelle. Son originalité chez l’artiste : elle prend corps. Elle n’est pas seulement vie des images, des souvenirs, des idées, des sentiments. Elle est espace, matière, touche.
63
— Diversités de structure et d’intonation. Les dominantes et les familles spirituelles. Pasticheurs, virtuoses, visionnaires. Les intellectuels de la forme. Ordre des formes, ordre des esprits. Vocation formelle et divination technique. Naissance d’un homme nouveau.
69
— Vies des artistes. Banalité du roman. Le vrai secret. Les affinités électives. Réduction de la doctrine des influences.
73
— Mesure et construction du passé. Les régions chronologiques. La mystique des cadres. Conception monumentale du temps, conception plastique de la durée. Inégalité des mouvements. Ondes courtes, ondes longues. Précocité, actualité, retard.
79
— Double position du problème de la forme dans le temps : développement interne et circonstances extérieures. Les familles spirituelles contre les races. Les nations, portraits de l’homme. Le développement interne et les contacts extérieurs dans l’histoire de l’art flamboyant. Les réussites comme frein : lenteur de l’Allemagne, rapidité de l’Île-de-France.
82
— Action de la forme sur les milieux. Le paradoxe de Venise. Rembrandt contre la Hollande. Le cas Van Dyck : le portrait devenu modèle.
88
— L’art n’est pas un succès chronologique. Critique de la notion de moment. L’instant spirituel et l’urgence historique. Le moment de l’œuvre d’art et le moment du goût. Phénomènes de rupture. La notion d’événement.
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