« Page:Le Père Peinard, journal du 12 janvier 1890.pdf/2 » : différence entre les versions
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Pas besoin de vous expliquer ce baragouin, vous avez compris, pas les aminches ? Les ''pirates'', les ''rebelles'', c’est des bons bougres qui ne veulent pas que les Français viennent dans leur pays s’installer comme des crapules ; c’est pas eux qui ont commencé les méchancetés, ils ne font que rendre les coups qu’on leur a foutus. |
Pas besoin de vous expliquer ce baragouin, vous avez compris, pas les aminches ? Les ''pirates'', les ''rebelles'', c’est des bons bougres qui ne veulent pas que les Français viennent dans leur pays s’installer comme des crapules ; c’est pas eux qui ont commencé les méchancetés, ils ne font que rendre les coups qu’on leur a foutus. |
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Donc, Doi Van a été repincé et on a décidé illico de lui couper le cou. Seulement au lieu de faire ça d’un coup, les rosses de chefs ont fait traîner les choses en longueur. Nom de dieu, c’était horrible ! Ils ont joué avec Doi Van comme une chat avec une souris<ref>Pendant la guerre de 70, Thibaudin qui était officier a fait le même coup. Fait prisonnier par les |
Donc, Doi Van a été repincé et on a décidé illico de lui couper le cou. Seulement au lieu de faire ça d’un coup, les rosses de chefs ont fait traîner les choses en longueur. Nom de dieu, c’était horrible ! Ils ont joué avec Doi Van comme une chat avec une souris<ref>Pendant la guerre de 70, Thibaudin qui était officier a fait le même coup. Fait prisonnier par les Allemands il leur promet pour rester libre, de ne pas servir de toute la guerre. Il déguerpit et s’engage illico sous un faux nom dans l’armée française. Sacrés trous du cul d’opportunards où est la différence entre Doi Van et Thibaudin ? — Je vous la donne : Si Thibaudin eut été repincé, les Allemands l’auraient fusillé carrément, mais ils n’auraient pas fait toutes horreurs que vous avez fait avec Doi Van.</ref>. |
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Une fois condamné à mort, on lui fout le carcan au cou, puis on l’enferme dans une grande cage en bois, où il ne pouvait se remuer. Sur la cage on colle comme inscription : |
Une fois condamné à mort, on lui fout le carcan au cou, puis on l’enferme dans une grande cage en bois, où il ne pouvait se remuer. Sur la cage on colle comme inscription : |
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