ports les plus usuels, qui permettra à l'étudiant d’éviter certaines fautes grossières dans la vocalisation des textes. Nous considérons ici les voyelles ◌ָֽ, ◌ֵ, ◌ֹ comme moyennes, les voyelles correspondantes ◌ַ, ◌ֶ, ◌ָ comme brèves ; autrement dit, nous supposons la quantité qu’ont normalement ces voyelles en syllabe atone (cf. § 6 g). Les voyelles longues ◌ִי, וּ et les voyelles brèves ◌ִ, ◌ֻ ne font pas difficulté : ces dernières ne se trouvent qu’en syllabe fermée atone, p. ex. יִקְטֹל, יֻקְטַל.
b A. 1) En syllabe ouverte atone on peut avoir des voyelles :
- Longues : תְּקוּמֶ֫ינָה, תְּקִימֶ֫ינָה, קֹטֵל (de qāṭil), אֱלֹהִים (de ʾilāhīm).
- Moyennes : שָׁלוֹם, עֵנָב, גְּבֹהָה (mais ◌ֹ seulement devant une gutturale, § 18 d).
- Brèves : seulement dans des cas spéciaux, p. ex. avec le ה interrogatif § 102 n : הַֽאֵלֵךְ « irai-je ? », הֶֽחָכָם « num sapiens ? » ; très rarement ◌ָ, p. ex. קָֽדָשִׁים (§ 6 l) ; mais cf. § e.
- Très brèves : à savoir les haṭef : אֲנִי, אֱנוֹשׁ, אֳנִי « vaisseau ».
2) En syllabe ouverte tonique on peut avoir des voyelles :
- Longues : יָק֫וּמוּ, יָקִ֫ימוּ, נָק֫וֹמָה.
- Moyennes : אַתָּה, וְקָֽטַלְתָּ֫, קְטָלָ֫נוּ, לָ֫נוּ ; יִקְטְלֵ֫הוּ, סוּסֵ֫נוּ ; jamais ◌ֹ.
- Brèves : seulement dans des cas spéciaux, p. ex. קְטָלַ֫נִי, יִקְטְלֶ֫הָ ; jamais ◌ָ (ni ◌ִ, ◌ֻ) ; mais cf. § e.
c B. 1) En syllabe fermée atone on peut avoir des voyelles :
- Brèves (seulement) : מַלְכִּי, חֶלְקִי, קָדְשׁי, וַיָּ֫קָם, חָנֵּ֫נִי.
2) En syllabe fermée tonique non finale on peut avoir des voyelles :
- Moyennes : יָ֫מָּה, לָ֫מָּה, תַּקְטֵ֫לְנָה, תִּקְטֹ֫לְנָה.
- Brèves : ◌ַ normalement : תִּכְבַּ֫דְנָה ; rarement ◌ֶ et seulement en syll. aiguë, p. ex. dans les suffixes ◌ֶ֫נּוּ, ◌ֶ֫נִּי etc. ; jamais ◌ָ (ni ◌ִ, ◌ֻ).
3) En syllabe fermée tonique finale on peut avoir des voyelles :
- Longues : יָקוּם, יָקִים, קָטוֹל.
- Moyennes : דָּבָר, כָּבֵד, קָטֹן.
- Brèves : souvent ◌ַ : קָטַל, קִטַּל (forme de liaison) ; assez rarement ◌ֶ : דִּבֶּר, אֱמֶת, כַּרְמֶל ; suffixes כֶם, כֶן ; תֶם, תֶן ; jamais ◌ָ (ni ◌ִ, ◌ֻ).
d Remarques. 1) En syllabe atone, une voyelle primitive brève reste brève en syllabe fermée et devient moyenne en syllabe ouverte. Il se produit ainsi un certain isochronisme syllabique. Ainsi la pre-